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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
le narrateur, un jeune artiste-peintre, Mr Woodsley, ne trouve aucune chambre d'hôtel disponible lorsqu'il arrive dans l'île de la Barbade. On lui indique que Mrs Scaife est susceptible de lui louer une chambre dans sa vaste demeure. Et en effet la charmante veuve âgée accepte de l'héberger. Au début, tout se passe bien. Woodsley peut aller et venir à sa guise dans la plupart des pièces de la maison et la cordialité de sa logeuse est permanente. Mais peu à peu une ambiance inquiétante va se mettre en place et Mrs Scaife, tout en gardant avec son hôte la même amabilité souriante, semble se livrer à d'étranges activités. ● Il s'agit d'un roman gothique, mais qui, au lieu de se passer en Ecosse ou en Angleterre, se passe sous le soleil de la Barbade – encore que la pluie, le vent et les courants d'air soient très souvent évoqués ! ● Mrs Scaife semble faire du roman un récit d'apprentissage pour le jeune Woodsley : « Vous m'intéressez Mr Woodsley, – vous m'intéressez beaucoup. Et j'ai dans l'idée que, lorsque nous nous séparerons, vous serez un jeune homme bien mieux avisé de l'étrangeté de ce monde. » ● Les éléments horrifiques se mettent peu à peu en place, et l'auteur jette le lecteur dans le doute : s'agit-il d'une histoire surnaturelle ou le rationnelle ? « Mais quel est le sens de la vie ? [demande Mrs Scaife à Woodsley] Et de la mort ? Même vous, mon garçon, ne vous rendez pas compte que, si robuste et énergique que vous puissiez être, la marque de la mort se voit sur votre joue. » ● La fin est magistrale mais le reste m'a paru quelque peu répétitif ; les événements étranges se succèdent les uns aux autres comme un empilement plutôt que comme le tissage d'une intrigue. Il m'a semblé qu'il y avait là plus matière à une nouvelle à chute qu'à un roman.
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Et maintenant, le Typhon fait des poches : et hop !

Pour diffuser encore plus largement ces « voix qui portent en elles l'orage », le Typhon a créé Soleils noirs, des poches élégants qui séduisent d'emblée grâce aux couvertures graphiques percutantes de Benjamin Vesco, à l'image de celle d'Eltonsbrody de Edgar Mittelholzer, traduit par Benjamin Kuntzer.

Une belle séance de rattrapage pour moi qui était passé à côté du grand format et de cette histoire gothique peu flamboyante, positionnée dans une inquiétante et vaste maison isolée en bord de côte sauvage à La Barbade.

Peintre en vadrouille, le jeune Dr Woodsley y est généreusement accueilli et hébergé par la veuve Scaife, qui vit seule avec ses domestiques dans cette demeure qui fut autrefois un haut lieu de fête et de vie. Mais bien vite, d'étranges phénomènes viennent troubler la quiétude du lieu et le séjour de Woodsley, dans cette maison qui semble plus habitée qu'il n'y paraît.

À coups de chapitres courts et efficaces, Mittelholzer nous place d'emblée dans une fausse ambiance douce et cosy, faisant monter la tension de son intrigue au fur et à mesure des pages, pour un final en apothéose d'horreur.

Cette fausse ambiance est en grande partie due aux superbes descriptions des paysages luxuriants de la Barbade, faussement apaisants et bercés par un vent omniprésent comme le souffle d'un mal qui porte les corps et chamboule les âmes. Des passages quasi-nature writing et cinématographiques à souhait.

C'est un livre classique et apaisé, dont l'intrigue monte en puissance à toutes petites doses et où affleure à chaque coin de page, d'évidentes références à Poe ou Maupassant, voire même parfois au Rouletabille de Leroux. Mais aussi pour mes co-lectrices, à la grande Christie ou à Lautréamont.

Bref un livre bien né, comme la collection qui l'abrite désormais.
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Bonne pioche avec ce titre d'un écrivain qui gagne à être connu, et qui traite ici de la question du brassage ethnique et culturel à travers un roman gothique, dans le respect des codes inhérents au genre.

Que se cache t-il derrière les murs de cette bâtisse imposante, tenue par une hôtesse connue de tous pour offrir le gîte et le couvert aux étrangers de passage à la Barbade dans les années 60 ? Est-elle vraiment trop prévenante pour être honnête ?

Souffrant de sa condition d'homme métis, l'auteur projette dans ce récit toutes ses obsessions personnelles : la figure du paria, la malédiction des origines, le racisme, la mort et la folie. Il exploite aussi avec habilité l'ambivalence de ce décor exotique : entre paysage de rêve et passé cauchemardesque d'une île sous le joug de l'esclavage.

Une histoire pour tous les amateurs de macabre, qui sait monter crescendo vers un dénouement digne de Poe ou Lovecraft.
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Direction la Barbade - patrie de Rihanna mais surtout lieu de l'action de ce roman, paru dans la collection poche des éditions du Typhon.

Donc, la Barbade qui évoque soleil et plage, chaleur et cocktail… mais oubliez tout ça.

Car l'atmosphère y est plus étrange que l'on ne pourrait le soupçonner : pluie diluvienne et vent incessant lui donnent des airs de Hurlevent.

Notre narrateur, M. Woodsley, se trouve fort déconfit lorsqu'il se trouve sur cette île alors que les hôtels sont bondés.

Il finit cependant par trouver un logis à Eltonsbrody. Une demeure de la fin du 19ème siècle, occupée par une vieille femme Mrs Scaife et ses domestiques.

Si le début du séjour se passe agréablement, de plus en plus d'éléments vont troubler notre héros. Des bruits étranges la nuit, des portes closes et une hôtesse qui ne cache rien du fait qu'elle est excentrique et macabre… réalité sordide ou folie d'une vieille dame ? Voilà ce que Woodsley va tenter de découvrir.

Ce roman, deuxième lecture pour moi de cet auteur, est une pépite de roman gothique. J'ai apprécié que le cadre semble si éloigné de ce style, ancré souvent dans la campagne anglaise, mais la Barbade se révèle être un cadre tout aussi intéressant.

On oscille comme le narrateur entre tensions et moments de calme, doute et hésitation. On lève les yeux au ciel quand, en situation de danger, les protagonistes semblent prendre un malin plaisir à ne pas rester en groupe ou à persister à vouloir résoudre un mystère quand l'instinct soufflerait plutôt une fuite la plus rapide possible.

Cependant, la magie opère. Celle d'une atmosphère servie par une plume soignée. C'est beau et dérangeant, étrange et familier, et c'est à lire !

J'espère que les éditions du Typhon ont d'autres romans d'Edgar Mittelholzer dans leurs placards.
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On a rarement l'occasion de lire un auteur du Guyana et c'est la première raison qui m'a poussée vers ce livre (grâce au challenge Globetrotteur), la seconde étant que j'aime les romans gothiques. le narrateur, Woodsley est à Georgetown, à la Barbade, où, faute de trouver une chambre dans un hôtel, il sera hébergé par la charmante Mrs Scaife, dans la belle demeure d'Eltonsbrody.
"En dépit de son isolement au coeur de vastes étendues cernées de rares champs de canne côté terre, et de la descente escarpée côté mer, Eltonsbrody, telle que je l'avais vue pour la première fois en ce Jeudi saint de l'année 1958, ne paraissait pas menaçante. Elle évoquait au contraire quelque chose d'idyllique - et les arbres qui l'entouraient en étaient responsables : deux ou trois acajous, de nombreux casuarinas grands et maigres - mes arbres préférés, soit dit en passant, ainsi que quelques flamboyants rabougris."
Et bien je dois dire que ce récit "horrifique", comme le qualifie le narrateur, fait bien son travail. Tout est dans l'ambiance créée par une belle écriture. La demeure est sans cesse balayée par les vents, ça grince, ça claque, les courants d'air se glissent sous les vêtements. Deux pièces verrouillées ajoutent au mystère. On y entend des bruits, l'armoire grince et des odeurs bizarres semblent se glisser sous les portes. de plus, notre adorable hôtesse a un comportement de plus en plus énigmatique. Bref, mission accomplie, ce roman m'a donné des frissons. Rien de trop sanguinolant pourtant, tout est dans l'ambiance et la suggestion.
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Merci beaucoup aux éditions du typhon pour m'avoir permis de découvrir ce roman et plus particulièrement cet auteur guyanien que je ne connaissais pas du tout ! Décédé en 1965, Edgar Mittelholzer est le premier auteur caribéen à avoir eu du succès en Europe. Avec Eltonsbrody, le lecteur est plongé dans une atmosphère gothique dès les premières pages et autant vous dire que j'ai adoré ce roman !

On y suit un jeune peintre qui est accueilli par une vieille femme dans une grande demeure sur l'île de la Barbade. Si l'on s'attend à un décors chaleureux et un ambiance colorée style caraïbe, il n'en est rien du tout ! On est plus dans une ambiance humide, venteuse et sombre qui n'a rien à envier à la bonne vieille Angleterre des romans gothiques. La demeure nommée Eltonsbrody est menaçante et glauque au possible. Les armoires grincent, les fenêtres claquent, le vent fait constamment trembler la maison… Et c'est sans parler de la vieille maitresse des lieux qui semble folle à lier.

Pas de doute possible, on est ici dans un roman gothique traditionnel mais pas que ! L'atmosphère s'assombrit au fil des chapitres, des accidents arrivent, des révélations se dévoilent petit à petit jusqu'à plonger le lecteur dans un vrai roman d'horreur ! Certains passages sont même gores !

Il y a de quoi frissonner à la lecture de ce roman et plusieurs fois on a envie de secouer notre héro et lui hurler de déguerpir le plus vite possible de cette maison des horreurs ! Pas besoin d'être devin pour comprendre qu'il se trame quelque chose de louche et de dangereux. Sans compter la maitresse des lieux obsédée par la mort qui semblent éprouver un attachant malsain pour notre personnage principal…

J'ai dévoré ce roman en une seule fois tellement l'histoire est prenante et addictive ! L'écriture est très fluide et permet d'engloutir les chapitres rapidement. Sans compter les fins de chapitres qui se terminent toujours sur un suspens. Bref, un roman d'horreur qui se dévore !

J'ai passé un excellent moment avec ce roman gothique qui m'a happé dès les premières pages ! L'ambiance est glauque à souhait et l'histoire addictive ! Je le conseille à tous les amateurs de romans gothiques et d'horreur !
Lien : https://repairedeslivres.wor..
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FRISSONS GOTHIQUES
Toujours indécis pour la destination de vos vacances ?
Alors direction l'île de la Barbade !
C'est loin, dépaysant, la mer à perte de vue, des vagues qui se brisent sur les rochers, une végétation abondante et colorée… bref un petit paradis.
Côté hébergement, une seule adresse à vous conseiller : Eltonsbrody. Charmante maison isolée, tenue par Mrs Scaife qui vous recevra dans sa robe de chambre vert olive. Une adresse testée pour vous par Mr Woodsley, un peintre venu profiter des paysages uniques de la Barbade.

Oui mais voilà, la carte postale s'arrête là.
Car sur cette île les rochers sont menaçants, l'austérité étouffante et surtout un vent glacial hurle sans cesse. Quand il commence à enlacer insidieusement vos chevilles c'est pour mieux vous faire frémir entièrement. Souvent annonciateur d'événements, au mieux inquiétants, au pire effrayants, ce vent spectral concourt à faire galoper l'imagination de Woodsley et surtout le pousse à résoudre l'énigme qui se cache derrière les murs d'Eltonsbrody et derrière l'attitude apparemment aimable et pourtant effrayante de son hôte, Mrs Scaife- personnage complexe à la duplicité émotionnelle déstabilisante qui se plait à dire souvent : « je suis une personne étonnante »… c'est le moins qu'on puisse dire…

Des pièces fermées à clé, des bruits suspects, des tâches inexplicables, des odeurs inquiétantes et la mort qui rôde …

J'avais lu "Le temps qu'il fait à Middenschot" d'Edgar Mittelholzer (aux éditions du Typhon également), j'ai retrouvé ici avec plaisir cette plume fascinante et hypnotisante qui dans un roman d'atmosphère nous pousse à suivre inéluctablement jusqu'au dénouement le récit et l'enquête menés par Woodsley, prenant des allures de Sherlock Holmes dans un texte qui n'est pas sans rappeler ceux De Maupassant et d'Edgar Alan Poe dans la noirceur du fantastique tendant à l'effroi.

Si j'ai aimé les descriptions de la nature de la Barbade écrites comme de véritables tableaux, contrastants avec l'atmosphère de l'intrigue, j'ai aussi été happée par cette histoire noire et rocambolesque à la fois, dans laquelle le lecteur finit le coeur suspendu à un dénouement dont il se doute qu'il sera terrifiant !
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Auteur découvert l'année dernière avec le temps qu'il fait à Middenshot, Edgar Mittelholzer signe de nouveau un roman à l'atmosphère gothique voire horrifique.

Eltonsbrody, nom d'une charmante petite demeure du bord de mer de la Barbade tenue par Mrs Scaife, veuve du respecté docteur de l'île. Enfin charmante, nous y reviendrons…

Ici, nous suivons Mr Woodsley, jeune artiste peintre, qui lors de son périple barbadien séjourne dans la demeure de la vieille femme. Mrs Scaife est au premier abord très prévenante avec son pensionnaire, malgré l'excentricité dont elle peut parfois faire preuve. Rapidement, l'atmosphère devient pesante et angoissante à Eltonsbrody. Des phénomènes étranges ont lieu. Il y a des portes fermées à clés qu'on ne doit pas ouvrir, des armoires qui grincent et le vent, quant à lui, semble fredonner et vous épier. Il faut dire que plus les jours passent et plus l'excentricité de la vieille dame ressemble à de la folie tant son obsession pour la mort est de plus en plus prégnante. Woodsley ne sait plus que penser. Serait-ce une femme en manque d'attention et de divertissements ? Ou cache-t-elle de plus lourds secrets ?

J'ai pris plaisir à lire ce roman. J'aime tout particulièrement ces atmosphères parfaites pour la saison automnale ! Il n'y a rien de nouveau pour notre époque, certains dénouements sont prévisibles, mais pour l'année d'écriture, 1960, je trouve que c'est un récit très sombre et glauque. Comment ne pas faire de parallèle avec la santé mentale de l'auteur, qui cinq ans plus tard, se donna la mort en s'immolant… J'ai aimé l'écriture et la construction, avec des chapitres courts, nous donnant envie de poursuivre toujours plus loin.

En bref, un petit roman qui fait bien le job et que je vous recommande si vous aimez ces univers.
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Chez certaines personnes, l'île de la Barbade évoque peut-être ce pays caribéen paradisiaque - malgré son histoire colonialiste - ou en tout cas aux paysages évoquant soleil et vacances.

On pourrait croire qu'il en va de même pour Edgar Mittelholzer et pour le personnage principal du roman monsieur Woodsley, un jeune peintre venu y séjourner pour Pâques. Bouté des pensions remplies à ras bord de touristes venus pour l'occasion, celui-ci se voit obligé de trouver refuge à Eltonsbrody, où Mrs. Scaife, une veuve très accueillante lui propose de rester.

Malheureusement pour lui (et heureusement pour les lecteur.ices que nous sommes, si sadiques à voir ces protagonistes prendre cher à notre place) sous le vernis de cette atmosphère idéale, grouille une ambiance bien plus lugubre, et les quelques excentricités de la veuve Scaife annoncent rapidement une tension folle qui nous accompagne jusqu'au dernier chapitre de ce court roman horrifique.

J'ai beaucoup pensé à La saga des Sorcières d'Anne Rice, à la saison Coven d'American Horror Story de Ryan Murphy, à l'atmosphère lente des romans de Shirley Jackson, … mais aussi à Souviens toi l'été dernier 2 (c'est ma mémoire, je fais ce que je veux dac ?).

Et je suis ravi d'avoir repris ce roman depuis le début et de l'avoir fini, c'est un petit délice horrifique qui de par sa construction peut sembler un poil longuet, mais qui nous récompense de nos attentes comme a pu le faire chaque tome de la série Blackwater de Michael McDowell !
Et en plus cette couverture est fabuleuse, je pense qu'elle saura trouver une place bien méritée à côté de ces romans fantastiques qui trônent dans notre bibliothèque et qu'on aime ressortir pour se coller cette petite frousse des familles en cette saison !

Sioux !
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Pour un bon vieux conte gothique, il nous faut un garçon un brin naïf et trop curieux, une vieille dame qui cache bien son jeu, une maison hantée, des morts inexpliquées, des secrets profondément enfouis, une jeune femme qui vient pour aider et qui repartira les pieds devant, et de la pluie, du vent, de quoi donner une atmosphère parfaitement plombée.

La liste des ingrédients est connue. Edgar Mittelholzer transpose tout cela sur l'île de la Barbade. On imagine une île paradisiaque, on se retrouve dans un cauchemar colonialiste. Où le médecin noir est rejeté par une partie de la population, où les domestiques se donnent corps et âmes à leur "maitresse", où le jeune peintre se retrouve au milieu de codes qu'il ne connaît pas. Il y a du Maupassant là-dedans. Dans cette capacité à méler chronique sociale et fantastique. Et puis, en osant l'anachronisme, il y a du Tim Burton aussi.

J'ai lu l'an dernier le temps qu'il fait à Middenshot du même auteur. J'étais ressortie mitigée de cette expérience. Je le suis bien moins ici. Eltonsbrody, je l'ai lu d'une traite, ou presque. Et en ce moment, croyez-moi, ça veut dire beaucoup. Les personnages sont de telles figures, collent tellement à leur genre que je me suis régalée à les suivre. Comme chez Burton tout est trop. C'est excessivement horrifique, excessivement sanglant, le plancher craque trop et l'odeur de pourriture est bien trop présente. Mais comme chez Burton, je suis cliente de ça. Il faut dire que la saison se prête aux lectures qui font peur et que Middenshot en plein été, ça ne faisait pas le même effet. Et puis je crois que cette vieille folle m'a plus amusée que l'ensemble des personnages totalement barrés de Middenshot.

Si comme moi, vous avez un faible pour les personnages hautement excentriques, les maisons qui grincent, les cercueils qui se déplacent (coucou Nosferatu !) et les garçons un peu quiches qui ne voient pas bien le danger (coucou Jonathan ! aka le personnage le moins charismatique qui soit cf ma chronique de Dracula), Eltonsbrody est pour vous. Et il vous reste encore quelques mois pour profiter de longues soirées venteuses pour le lire.
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