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Les folles enquêtes de Magritte et Georgette devraient s'appeler Les folles enquêtes de Georgette et René Magritte. Ce serait plus correct tant parce que René Magritte a donné son nom à Georgette Berger en l'épousant que parce que Georgette Magritte est celle qui relance l'enquête, par ses questions ou ses déductions.
Si René Magritte se rend sur le terrain et mêle ses tableaux, dont l'inspiration n'a jamais été Bruxelles. le mystère qui entoure son oeuvre correspond à une enquête policière "à la Maigret", en accordant plus d'importance aux protagonistes de l'histoire qu'à l'action ou la découverte du coupable.

Après Mémé Cornemuse, grand-mère indigne fan de Jean-Claude van Damme, Nadine Montfils crée avec Carmen, la femme-de-ménage-qui-se-fait-servir, un autre personnage féminin trucullent qui, je l'espère, reviendra hanter les enquêtes du couple Magritte.
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Que faut-il penser d'un peintre confirmé, à l'imagination débordante, lorsqu'il rentre à la maison et affirme avoir vu la même jeune femme en robes à fleurs se dédoubler sous ses yeux ? Sa femme, Georgette, l'écoute gentiment mais tout de même...où va-t-il chercher tout ça ? Mais quand la même jeune femme est retrouvée morte, dans la même tenue, un bouquet de lilas sous la jupe, il faut tout de même s'interroger : et si notre peintre, qui n'est autre que le célèbre René Magritte, n'était pas fêlé mais doté de pouvoirs extraordinaires ?
Le plus troublant est de découvrir que Madeleine (c'est son nom) a été attirée à un rendez-vous mortel par une jolie missive sur papier bleu. Ce soir j'attends Madeleine, je lui ai apporté des lilas...Cela vous dit quelque chose ?

Alors quand un phénomène similaire se reproduit, mettant en scène cette fois une autre femme prénommée Rosa, ayant reçu elle aussi une jolie missive sous enveloppe bleue , le doute n'est plus permis : un assassin utilise les textes de Brel pour attirer des femmes dans ses filets ! Et Rose est retrouvée morte elle aussi décorée de fleurs.

Le couple Magritte, René plus Georgette, mène l'enquête. Car notre artiste s'est auto-déclaré détective privé. Ses doutes vont vite tomber sur l'homme qui fait le lien entre les deux victimes, un certain Roger Dutilleul ? Oui mais. Rien n'est simple au monde des assassins, nous vivons les rebondissements de l'enquête du côté des Magritte, avec Jacques Brel comme guest-star. Il rencontre même notre peintre déjanté (ça, c'est inventé). La musique et les poèmes du grand Jacques s'unissent aux tableaux étranges de Magritte, abondamment cités, sur fond de Bruxelles avec ses brasseries, ses cafés, son vocabulaire (au fait, un petit lexique aurait été utile!), le tout avec une fantaisie et un humour réjouissants.
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J'avais adoré le roman de Nadine Monfils Les vacances d'un serial killer, son humour absurde, sa belgitude profonde. Je m'attendais à prendre autant de plaisir avec les enquêtes de Magritte et Georgette, mais la magie n'a pas opéré. J'y ai trouvé trop de Magritte, trop de belgitude, ça tournait à l'étalage de références (sur Magritte et Brel essentiellement) plutôt que d'être distillé par petites touches, ce que j'aurais préféré. J'ai malgré tout apprécié l'intrigue, même si la fin m'a semblé bancale, incohérente avec certaines parties du début du récit. Je n'ai pas eu envie non plus de retourner en arrière pour vérifier, j'étais assez contente d'être arrivée à la fin. Bref, une lecture qui ne me donne pas envie de poursuivre les aventures de Magritte et Georgette, mais je me laisserai certainement retenter par un autre roman de Nadine Monfils.
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Des jeunes femmes sont retrouvées assassinées avec à chaque fois un bouquet de fleurs différentes sur le corps. Magritte peu avant le premier meurtre avait eu une vision d'une jeune femme avec une robe fleurie qui se tenait à côté de son corps. Vision ? Prémonitions ? Il en parle avec sa femme et décide d'en faire un tableau. Quand il apprend le meurtre, il va tout faire pour être au plus proche de l'enquête. Surtout qu'une deuxième femme est retrouvée peu de temps après. Les victimes avaient reçu quelques jours avant des lettres d'amour d'un mystérieux inconnu qui leur donnait rendez-vous à l'endroit où elles ont été retrouvées. Heureusement, René connaît le commissaire en charge de l'affaire, Jefke son vieux copain. Et il aura bien évidemment l'aide de Georgette qui est très douée pour lire les indices et en trouver le sens.

Il est rare dans un polar de connaître les victimes avant qu'elles ne se fassent tuer. Et je dois dire que c'est perturbant (dans le bon sens) car on s'attache aux jeunes femmes, on vit un petit bout d'aventure avec elles avant que le drame ne se produise. Et puis, je suis tombée sous le charme du couple Magritte / Georgette et de l'immersion en Belgique. L'humour est toujours au rendez-vous, mais j'ai trouvé ce tome plus sérieux que d'habitude. L'enquête est vraiment prenante et on se demande qui a pu tuer ces femmes et surtout pourquoi ? Et le dénouement est surprenant !

Et mon dernier petit plaisir quand je lis les Magritte est la découverte des peintures de l'artiste. Je me suis amusée tout au long de ma lecture à rechercher les tableaux évoqués sur internet et je peux vous dire que ça vaut le détour. Magritte était un artiste épatant ! (...)
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Si Magritte disait « Ceci n'est pas une pipe » Nadine Monfils pourrait dire « Ceci n'est pas un polar ». Elle ose tout Nadine Monfils, elle revisite la vie du célèbre peintre dans cette ode à Bruxelles, aux Marolles et à Brel qu'elle aime tant.
René, oui tout de même Magritte, le peintre et son épouse Georgette, sa muse, tous deux auxiliaires bénévoles de la police bruxelloise, se lancent à la poursuite un tueur en série, dans une enquête déjantée au langage exotique, toutes en références aux illustres personnages et lieux qui peuplent le panthéon de l'auteure. Nadine Monfils avait déjà utilisé le facteur Cheval dans le rêve d'un fou en imaginant une fiction autour du bâtisseur de l'impossible dans le pur respect de la folie du personnage. Ici c'est la peinture qui l'inspire, en s'appuyant néanmoins sur des références biographiques incontestables et une iconographie riche. Elle ne quitte pas le registre loufoque pour autant, pour notre plus grand plaisir.
Vous l'aurez compris, j'aime le ton décalé de la plus normande des auteures belges, sa gouaille et ses amitiés inspirantes, son imagination débordante. Une série annoncée avec ce duo d'enquêteurs attachants accompagné de son chien, nous nous la souhaitons longue ! le tome 2 est déjà dans ma PAL … Nom d'une pipe !

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C'est drôle, vif et léger, même si c'est finalement un roman noir. J'aime Bruxelles et les Bruxellois. A travers une enquête, nous visitons Bruxelles, ces bars où l'on boit plein de bières et où l'on mange des boulettes à la viande.
Magritte et sa Georgette s'improvisent détectives privés, à l'américaine. Georgette c'est un peu Miss Marpple, elle ne sort pas trop de chez elle, sauf pour aller chez le coiffeur ou à la messe, mais elle a le nez et l'intuition et c'est Magritte avec son chapeau boule qui se déplace et va vérifier sur place les hypothèses de sa Georgette.
Des femmes au joli prénom, Madeleine, Rosa, Mathilde... et un monsieur Duthilleux, Knotte le Zoute ...
Plein d'anecdotes sur la peinture de Magritte qu'il faut découvrir à son musée dédié.
Dommage que certaines expressions belges ne soient pas traduites en pas de pages.
Quelques petits relents macho, liés peut-être à l'époque dans laquelle se situe l'histoire, dans les rôles bien stéréotypés ou la descriptions de certaines
Par contre, la rencontre imaginée entre Brel et Magritte, même si cela représente un bel exercice d'écriture de mêler des phrases qu'ils ont vraiment dites alors qu'ils ne se sont jamais croisés, à mon avis n'apporte pas grand chose à l'histoire. Là aussi, c'est Georgette qui voit les évidences et pas Magritte qui ne voit bien que ce qui ne se voit pas au 1er regard.... Cf. sa peinture.

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Un bon musée est un musée où on peut aller passer quelque temps quand on veut, pour la durée qu'on souhaite, en s'asseyant tranquillement pour regarder une oeuvre. Nadine Monfils nous invite carrément chez les Magritte pour nous installer dans leur salon et partager leur facétie au vernis bourgeois. C'est attendrissant et sucré sans excès. Invités aussi pour une promenade de santé à être complices des petites quêtes de fragiles sensations , de farces à petits risques, de sentiments aux bonnes odeurs d'amourettes nous nous réjouissons de pouvoir égratigner quelques personnages enfoncés dans le fauteuil de leur pensée engoncée.
Et de ce livre apprécié comme la halte d'un goûter croustillant nous ressortons reposés, instruits de quelques anecdotes aux accents belges , qui pourront nous aider à fredonner des airs de Brel en rêvant que tous nos nuages ne seraient que décor sans ombre aux tableaux de nos doux rêves.
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Le titre , « Les Folles enquêtes de Magritte et Georgette, Nom d'une pipe ! », dévoile quelques éléments essentiels de l'intrigue. Planté en Belgique, le roman redonne vie au peintre Magritte, célèbre pour le tableau « Ceci n'est pas une pipe ». Nadine Montfils recrée l'atmosphère de Bruxelles, ses lieux de vie , ses expressions, les références au surréalisme… Quand les visions du peintre sont confrontées à la réalité : l'enquête de Magritte, aidé de son épouse, Georgette, commence. de jeunes femmes sont assassinées, le meurtrier signe ses actes avec un bouquet de fleurs. Alors surgit un illustre belge , Jacques Brel, dont les chansons ponctuent l'enquête. le lecteur est plongé dans une histoire au rythme belge, à l'humour savoureux, au rythme soutenu. le scénario est irréaliste mais l'ambiance, les références multiples, la rencontre avec Magritte et Jacques Brel .. et un style fluide donnent une saveur originale au « roman policier ».
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Les aventures de Magritte le peintre et de son épouse, Georgette sont pleines de vivacité et fourmillent de détails sur la vie quotidienne dans les années 50 en Belgique, sur le peintre lui même (ses peintures et sa vie privée). L'intrigue criminelle est intéressante mais c'est le style, les personnages et la langue qui font la saveur de ce délicieux cosy mystery. A lire!
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Un joli petit cosy mystery qui se passe à Bruxelles. J'avais très envie de le découvrir et j'ai été agréablement surprise, c'est marrant, c'est palpitant. J'ai été surprise jusqu'à la fin contrairement à d'autres avis que j'avais pu lire. Mais j'ai trouvé que l'accent Bruxellois et les expressions flamandes étaient un peu trop présents. Cela plombe un peu le récit et pour quelqu'un qui n'est pas de chez nous ce n'est pas toujours évident.
Si vous aimez Magritte, Brel et Bruxelles, lancez-vous dans ce cosy mystery que vous devriez aimer.
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