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Dans ce roman Nadine Monfils met en scène René Magritte le célèbre peintre Belge et son épouse, un duo de détectives de choc!
L'affaire commence le jour où René a une sorte de vision en attendant le tram; il voit une femme vêtue d'une robe fleurie debout à coté de son corps!! Intrigué rené s'empresse d'en parler le soir à Georgette. Quelques jours plus tard cette femme est retrouvée assassinée avec une lettre d'amour dans son sac et un bouquet de lilas sous sa robe.... Elle se prénommait Madeleine!
La suite, je vous laisse la découvrir. L'humour est bien sûr au rendez-vous, mais en plus Nadine Monfils nous livre quelques petites anecdotes sur Picasso, Matisse, Van Gogh....!
Et puis, et puis, il y a l'autre.... celui qui chante avec de grands gestes, le Grand Jacques dont la personne et l'esprit nous accompagnent tout au long des 280 pages jusqu'au dénouement final......
Alors lorsque j'ai eu terminé ce succulent livre, j'ai eu envie de chanter : Bougnat apporte-moi une bière et des caricoles, Nadine est revenue!
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Chroniques de deux Flingueuses pour Collectif Polar

Dany :
Si Magritte disait « Ceci n'est pas une pipe » Nadine Monfils pourrait dire « Ceci n'est pas un polar ». Elle ose tout Nadine Monfils, elle revisite la vie du célèbre peintre dans cette ode à Bruxelles, aux Marolles et à Brel qu'elle aime tant.
René, oui tout de même Magritte, le peintre et son épouse Georgette, sa muse, tous deux auxiliaires bénévoles de la police bruxelloise, se lancent à la poursuite un tueur en série, dans une enquête déjantée au langage exotique, toutes en références aux illustres personnages et lieux qui peuplent le panthéon de l'auteure. Nadine Monfils avait déjà utilisé le facteur Cheval dans le rêve d'un fou en imaginant une fiction autour du bâtisseur de l'impossible dans le pur respect de la folie du personnage. Ici c'est la peinture qui l'inspire, en s'appuyant néanmoins sur des références biographiques incontestables et une iconographie riche. Elle ne quitte pas le registre loufoque pour autant, pour notre plus grand plaisir.


Sophie : En effet sacré idée qu'à eu là Nadine Monfils avec cette histoire. Car en rentrant chez lui à Schaerbeek, René Magritte a l'étrange vision d'une jeune femme en robe fleurie, debout à côté de son corps. Quelques jours plus tard, elle est retrouvée morte, bientôt suivie d'une autre. Avec sa femme Georgette et sa chienne Loulou, il mène l'enquête sur ces meurtres signés d'une lettre d'amour parfumée et d'un bouquet de roses.

Dany : Vous l'aurez compris, j'aime le ton décalé de la plus normande des auteures belges, sa gouaille et ses amitiés inspirantes, son imagination débordante. Une série annoncée avec ce duo d'enquêteurs attachants accompagné de son chien, nous nous la souhaitons longue ! le tome 2 est déjà dans ma PAL … Nom d'une pipe !


Sophie J'ai adoré ce livre ,les descriptions des lieux ,des personnages , on est directement immergé dans l' ambiance de Bruxelles. Toutes les anecdotes, les explications historiques, c est un régal. Je vais continuer la série 😍😍 merci Nadine Monfils pour ce roman et La Bête Noire pour l'édition. #lecture #cosymystery



Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Bruxelles, ma belle !
Alors qu'il attend le tram 33, René Magritte a une vision étrange, celle d'une femme blonde habillée d'une robe à fleurs à côté de… son fantôme ! le voici intrigué, troublé même, au point de la peindre alors que jusqu'alors, seule son épouse bien aimée Georgette était son unique modèle. Et voilà que cette mystérieuse femme, Madeleine, est retrouvée assassinée dans une ruelle : un poignard dans le coeur et des lilas sous sa robe. Bouleversé, Magritte décide d'endosser le costume d'enquêteur, un détective à la Nick Carter héro de son enfance, et d'aider son ami le commissaire Jefke en furetant à droite et à gauche. Qui sait ? Ses talents d'observateur conjugués à la sagacité de Georgette pourraient faire mouche ! Mais une autre femme est tuée : Rosa, un corbeau près de sa tête et un bouquet de roses sur son coeur. Un tueur en série à Bruxelles ?
Sous le prétexte d'un petit polar en forme de cosy-mystery, Nadine Monfils fait revivre toute une époque, celle de l'après-guerre, les années 50-60, avec comme toile de fond, Bruxelles, ville multiple, (on peut même dire que c'est un personnage à part entière) et c'est vraiment réussi.
Faire du couple Magritte les héros d'un polar n'est pas un choix anodin pour l'auteure -elle l'explique très bien en postface- (décidément les auteurs rivalisent d'imagination pour trouver des personnages « originaux » : la Reine d'Angleterre, Angela Merkel pour ne citer qu'elles). Je ne suis pas une spécialiste de l'art (loin s'en faut) mais les tableaux de René Magritte m'ont toujours interpelée, interrogée : je le considère comme le peintre de l'imaginaire par excellence.(lui-même le dit : l'art, le vrai, n'a besoin d'aucune explication. Il se suffit à lui-même -page 19). Il se ressent avec le coeur, pas avec l'esprit ou la raison. Nous entrons dans le quotidien du peintre, qui avait –semble-t-il- une vie très simple : son épouse le déchargeait de tout ce qui pouvait troubler son inspiration, il peignait dans son salon, il promenait son petit chien comme tout à chacun, allait boire de bonnes bières avec ses copains au café. On croise des personnages secondaires bien campés et même Jacques Brel qui détient, à son insu, la clef de l'énigme.
Parsemé de bons mots et d'expressions typiquement belges, cette ballade au coeur de Bruxelles en très bonne compagnie m'a fait passer un excellent moment de lecture.
Cocasse, décalé, et délicieusement vintage, et pour paraphraser René, « ce livre n'est pas un polar » (enfin pas seulement !).
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Un cosy mystery ayant pour enqueteur principal Magritte lui-même !
Aux alentours de son domicile René Magritte aperçoit une jeune femme à côté de son corps, sujet qui lui donne envie de le peindre. Mais quelques jours plus tard, cette femme est retrouvée assassinée. le peintre, revenant à ses amours de jeunesse de la littérature policière, décide d'enquêter sur ce fait divers.
Lors de la lecture de ce roman, j'ai eu l'impression de pénétrer dans les tableaux du peintre tellement les différents personnages, lieux et paysages s'inspirent de ses toiles. L'ambiance est clairement surréaliste, et l'inrigue s'en ressent.
La Belgique est présente à chaque coin de page avec la bière, la gastronomie, les anecdotes et expressions du cru parfois très désappointantes.
Certains passages du roman et notamment les dialogues sont des assemblages de propos recueillis à l'époque, notamment la rencontre avec Jacques Brel qui n'a jamais eu lieu dans la réalité.
J'ai été surprise du rôle de Georgette qui ne sort quasiment jamais de sa maison mais dont l'intuition et l'esprit d'analyse permettent les grandes avancées de l'enquête.
L'ensemble donne une construction étrange dans laquelle j'ai eu un peu de mal à entrer mais qui a fini par me charmer surtout grâce aux descriptions des oeuvres. Je ne sais pas si je lirai les autres tomes mais j'ai bien aimé celui-ci.
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Lire un roman de Nadine Monfils est toujours un plaisir pour moi. Certes, les circonstances ont fait que j'ai commencé par lire le tome 3, mais désormais, je tente de lire les autres tomes dans l'ordre, en dépit de soucis félins qui n'arrêtent pas (j'ai beau regardé le calendrier, cela va faire bientôt deux mois que deux des chatons, les deux plus faibles, enchaînent les traitements divers et . Nous rencontrons le peintre René Magritte, sa femme Georgette (prénoms faciles à retenir pour moi, ce sont ceux de mes grands-parents maternels), leur loulou de Pomeranie et Carmen, leur inénarrable bonne, qui passe plus de temps à raconter des potins, à regarder la télévision qu'à faire le ménage.

René a une vision : une jeune femme, portant une robe à fleurs, et à côté d'elle, son corps. En conséquence, il peint cette vision et explique à Georgette, sa femme, ce qu'il a vu. Un peintre, comme tout artiste, a sa vision du monde, qu'il exprime. Seulement, quelle n'est pas sa stupéfaction quand, quelques jours plus tard, cette jeune femme est assassinée. Pourquoi ? René est peintre, mais là, il va s'improviser, avec Georgette et leur loulou, détective. Pas de rémunération, pas envie de gloire, non, simplement savoir, comprendre sa vision. Il a de la chance : il a un ami dans la police. Ce dont il ne se doutait pas, c'est qu'un second crime allait être commis : comme Madeleine, la première victime, Rosa avait reçu une lettre d'un amoureux anonyme, amoureux dont elles avaient toutes les deux accepter un rendez-vous, rendez-vous qui leur sera fatal. Non, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, ni écrire ce que Nadine Monfils n'a pas écrit : elles n'ont pas eu tort, elles vivaient leur vie comme elles l'entendaient, et elle n'était pas forcément drôle, leur vie. Madeleine s'ennuyait auprès d'un terne mari. Rosa avait des rêves, elle s'ennuyait elle aussi auprès de sa soeur, veuve, chez qui elle vivait faute de moyens, cependant, si vous lisez ce roman, vous comprendrez pour quelles raisons je n'ai pas beaucoup de sympathie pour elle.

René et Georgette enquêtent, mais ils vivent aussi, et j'ai envie de dire « heureusement ». Nous découvrons, en les suivant, leur vie quotidienne, le travail de René, son humour et sa pudeur. Nous repartons aussi un peu en arrière, pour découvrir Mathilde, une jeune femme qui travaille chez un antiquaire, qui adore les chansons de Brel et le travail de Magritte. Ils se rencontrent et, ma foi, sympathisent, parce que Mathilde est capable d'être émue par une oeuvre, par une chanson, les objets n'ont guère d'importance pour elle, sauf s'ils provoquent des émotions.
Au fur et à mesure du récit, René et Georgette relèvent des indices, interrogent des personnes qui n'avaient pas forcément envie de tout dire aux policiers, trouvent une piste qui n'était pas celle de la police, s'inquiètent aussi, parce que d'autres crimes sont toujours possibles. Et, comme second fil conducteur, les chansons de Brel.
Une série à découvrir, si vous ne la connaissez pas déjà.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Deux meurtres ont lieu dans la paisible commune de Schaerbeek. le peintre René Magritte et son épouse se lancent dans l'enquête. Un roman policier léger et fantasque mais au dénouement étonnement grave, qui jongle avec les termes et expressions belges, les références aux oeuvres du peintre et invente une conversation artistique avec Jacques Brel basée sur des citations authentiques. Une jolie découverte.
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Le célèbre peintre René Magritte aperçoit une jeune femme en robe fleurie à côté de son corps ! Perturbé par cette vision, il décide de la peindre. Quelques jours plus tard, cette même femme est retrouvée assassinée. Intigué par cette coïncidence, Magritte va prendre les rênes de l'enquête avec l'aide de son épouse Georgette. Parallèlement, on suit l'histoire d'une femme qui, s'ennuyant dans son mariage, va se laisser séduire par des billets doux discrètement laissés au pas de sa porte.
J'ai été agréablement surprise par ce cosy mystery tellement drôle et original. Ce duo de Magritte et Georgette est attendrissant on s'y attache très vite. J'ai bien aimé leur complicité, les petits pics qu'ils se lancent et la pointe de jalousie de Georgette. Je me suis laissée porter par l'enquête que j'ai trouvé bien ficelée. Les chapitres sont très courts et donne un rythme effréné à notre lecture. Les expressions wallonnes donnent beaucoup de charme à ce roman. L'auteure a très bien documenté son roman rempli d'anecdotes sur le peintre. A la fin, j'ai pris plaisir à aller re-découvrir les tableaux évoqués dans le roman.
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Je découvre pour la 1ère fois Nadine Monfils, auteure et réalisatrice belge.
Il s'agit du 1er tome d'une série. Déjà, le sous-titre donne le ton avec ce clin d'oeil qui fait référence à un célèbre tableau du peintre.
René Magritte, et son épouse Georgette aiment bien mener l'enquête et jouer au détective. Leur ami Jefke, commissaire de police, est ravi de leur aide.
Un cosy mystery qui se déroule à Bruxelles, et qui tout au long de l'intrigue nous promène et nous raconte des anecdotes sur le peintre et ses compatriotes.
Le couple de Georgette et René est très attachant, atypique et très amoureux.
Le style d'écriture est fluide. Les expressions, le jeux de mots nous plonge dans l'ambiance, et l'époque. L'humour est très présent, que se soit dans les mots employés ou les situations. Les chapitres sont courts. L'histoire est rythmée.
J'ai beaucoup aimé son originalité.
une lecture divertissante, très agréable à lire,certes c'est assez fantasque.
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Je suis une fan de Nadine Monfils. j'aime son humour, ses personnages décalés, ses dialogues truculents et sa façon de valoriser la Belgique. J'ai un faible tout particulier pour Mémé Cornemuse !

Je n'avais pas encore lu la série Les folles enquêtes de Magritte et Georgette. Cette lacune est réparée.

Merci donc à Masse critique de m'avoir fait découvrir cette série. Quel régal !

Nous voilà plongés dans le quotidien de Magritte et son épouse Georgette. Magritte qui aperçoit à un arrêt de tram une jeune femme dans une robe à fleurs. Ce qui est étrange c'est qu'il aperçoit également son corps comme un hologramme à coté d'elle. Cette vision l'inspire et il décide d'en faire un tableau.

Georgette ne voit pas d'un très bon oeil cette inspiration car en principe elle est la seule et unique femme à inspirer Magritte.

Quelques jours plus tard, Magritte et Georgette découvre que cette jeune femme - Madeleine - a été poignardée. Un bouquet de Lilas est trouvé sous son corps. Un message d'amour poétique retrouvé dans son sac.

Magritte appelle son ami en charge de l'enquête et lui propose de l'aider dans la résolution de cette affaire sous couvert d'écrire un roman policier.

Magritte et Georgette ont donc le champ libre pour enquêter.

Mais à peine commencent-ils à s'intéresser à la vie de Madeleine, qu'une 2ème jeune femme est retrouvée assassinée avec des roses tout autour de son corps.

Quel point commun peut-il exister entre les 2 victimes ?
Cette enquête s'avère plus compliqué qu'il n'y paraît et Magritte et Georgette vont devoir jouer serré. Tous les moyens sont bons pour reconstituer la vie des 2 victimes : interroger Carmen, la femme de Ménage des Magritte qui passe son temps à ne rien faire, retourner chez le coiffeur en espérant obtenir des infos de 1er ordre....

Les dialogues entre Magritte et son épouse sont cocasses.

C'est un policier cosy très bien construit. C'est drôle, un peu déjanté, et c'est que j'aime dans les récits de Nadine Monfils.
Les dialogues sont justes, percutants, un brin irrévérencieux (des fois un gros brin :)), et ça fait du bien.

Les références à la Belgique, ses traditions culinaires mais pas que.., ses expressions typiques comme "non peut-être", ses personnages célèbres - ici Jacques Brel en plus de Magritte - à qui l'auteure rend un bel hommage, une intrigue intéressante truffée de surprises et de rebondissements, constituent l'assurance de passer un excellent moment.

C'est sûr je lirai les autres !


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Complétement déjanté avec un méli-mélo de bruxellois, de wallon, de belgicismes et de populaire dans le bon sens du terme, l'auteure fait preuve d'une imagination débordante et … surréaliste à la belge.

Qui mieux que le peintre du mystère René Magritte et son épouse bien-aimée Georgette pouvait permettre une telle logorrhée verbale qui nous entraîne à leur suite dans une enquête simpliste mais soulevant quelques réflexions (religion, création artistique, vie…).

Des lieux familiers pour les bruxellois et les belges en général sont évoqués, des mets et des habitudes typiques font savourer ces moments d'échanges entre Magritte et sa femme, entre Magritte et les autres.

La conception des chapitres se devinent aisément et la surprise dure peu avant que l'on ne déduise ce qui va se passer mais le côté bon enfant du récit l'emporte et permet de lire de délicieux moments.

On ressent l'amour de l'auteure et pour Magritte et pour Jacques Brel.
Sauf mention, les anecdotes et propos s'avèrent vrais, inspirés d'interviews et de souvenirs.
Magritte était donc un fameux personnage dont le masque « bourgeois » cachait un diablotin à l'enfance éternelle.
Provocateur espiègle, anticlérical, sociable avec restrictions, le roman nous le décrit et conserve le mystère de son oeuvre tout en laissant poindre sa naissance lors de moments bien précis.
Quant aux titres des oeuvres… elles ajoutent un parfum particulier sans rapport avec les peintures, à chacun de retrouver l'innocence des premiers regards.

Un livre avec des hauts et des bas, qui se laisse lire facilement et ne laisse pas indifférent.
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