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EAN : 9782493594501
128 pages
Editions du Faubourg (02/02/2024)
4.3/5   5 notes
Résumé :
Tiraillé entre une dynamique d’accélération dévorante et l’aspiration à retrouver la maîtrise de nos vies, notre temps quotidien est devenu un champ de bataille.
Pour répondre à la nécessité d’un nouvel équilibre entre travail et vie personnelle, L’ère du temps libéré imagine des propositions concrètes et opérationnelles destinées à libérer le temps, y compris celui des loisirs, trop souvent réduit à la consommation.
Défendre un temps non accaparable p... >Voir plus
Que lire après L'ère du temps libéré : Propositions pour une révolution écologique et culturelleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Cet essai fort intéressant prône l'application du temps libéré. Non pas seulement le temps libre, corolaire du temps de travail, comme une récompense, sujet à consommation surtout. le temps libéré, c'est le temps altruiste, solidaire, associatif d'un côté, et de l'autre, le temps de la création, de l'apprentissage aussi, hors du champs consumériste et capitaliste. Revenir à des valeurs qui ne sont pas de l'ordre de l'avoir, mais de l'être. Cet essai en profite pour faire un point historique de la notion de temps : temps de travail et temps du loisir. On y parle loisirs certes mais pas seulement : solidarité, sport, culture, entraide, écologie, bonheur... pour faire un bilan de ce qui existe, et de ce qui peut être, avec un encadrement législatif voire un ministère du temps libéré. Parce qu'à bien y réfléchir : un peuple qui nage dans le bonheur n'a plus vocation au repli des extrêmes (jdcjdr). Une nouvelle collection qui annonce de belles promesses d'intelligence et d'accessibilité à celle-ci.
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Je n'ai pas le temps. Je suis en colère vis à vis du monde du travail, trop envahissant et stressant, et je suis en colère contre moi, pour “procrastiner” pendant mon temps libre. C'est mon point de départ, je dirais très concernée et vaguement sensibilisée. Voilà pourquoi je suis interpellée par le titre de l'essai. Je suis très contente d'avoir poussé ma curiosité parce que, sans être révolutionnaire, le texte m'a apporté beaucoup d'éléments pour mieux comprendre et organiser ma réflexion.

Je remercie d'abord les auteurs parce que l'essai est clair, accessible et vas droit au but. Ca me plait. Je ne lis pas beaucoup d'essais et je ne viens pas dans une démarche philosophique ou intellectuelle mais plus dans un élan pragmatique, ça semble être le but de la collection aussi. le plan est simple : 1 - le problème et 2 - les solutions proposées.

Pour autant, le fond est présent, les auteurs maitrisent leur sujet. Ils ont fait l'effort de le simplifier et le contextualiser pour que tout le monde puisse l'identifier dans la vie courante. Ils citent des études, des expériences, des situations et un peu de contextualisation historique juste ce qu'il faut pour appuyer le propos. Mais, ce qui m'a marqué, c'est surtout l'usage d'un vocabulaire nouveau, pour moi, qui clarifie les phénomènes dans leurs nuances, quitte à abuser des guillemets : “Temps pressé”, “Temps libéré”, “capital temporel”, “années cocon”, “ociophobie”, “démocratie immédiate”…

Deux réflexions dans la manière d'aborder la question :

- La première, la globalisation du phénomène à tous les aspects de notre vie. J'avais tendance à dissocier travail et loisir, en pensant subir l'un et être acteur de l'autre. Ce livre me démontre que c'est plus subtil et global que ça. Moins de culpabilité pour les loisirs et plus de compréhension pour le travail. Mais surtout, une vision bien plus large de la question, y compris dans ses dimensions inégalitaires et collectives.

- La deuxième, des solutions politiques simples. Qu'on soit d'accord ou non avec les propositions, les idées proposées ne sont pas non plus des révolutions incroyables. J'avais dans l'idée qu'on n'arrête pas l'évolution du temps et que c'est dur de lutter contre des phénomènes aussi globaux justement. Ici, le fait de venir jusqu'aux propositions, permet de canaliser la frustration et de se rendre compte que les actions proposées ont souvent déjà existé par le passé, ou sont des aménagements de l'ordre du quotidien d'un gouvernement. C'est la capillarité des actions dans un cadre coordonné qui devrait en faire la pertinence.

Je suis toujours en colère mais maintenant, j'ai plus de cartes en main.
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Comment bien gérer son temps ? Comment ne pas vouloir trop en faire et ne pas stresser ?
Dans un style clair, les auteurs exposent la situation : la société de consommation nous soumet à des tentations auxquelles il est bien difficile de résister, nous entraînant dans une course effrénée. Est-ce bien raisonnable ?
Étonnamment, ils n'opposent pas le temps subi et contraint, celui où l'on travaille, et le temps vécu par choix, celui des loisirs.
La question du temps perdu sur les écrans, si addictifs et si habiles à accaparer notre attention, est développée. Plutôt que de subir et de se laisser entraîner ne pourrait-on pas envisager d'être actif, de s'engager et de donner de son temps en lien avec ses valeurs ?
Dans un deuxième temps (c'est le cas de le dire), plusieurs solutions nous sont proposées pour devenir les maîtres du temps.
Cet essai se lit de manière fluide et devrait plaire par son sujet, fédérateur : qui ne court pas après le temps ?
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Une écriture fluide, qui nous convainc dès les premières pages. Des propositions concrètes pour libérer le temps de la société de consommation et des écrans. Saviez-vous que les personnes qui aident leurs proches malades avaient droit à des aménagements de la part de leur employeur ? J'ai beaucoup appris, et j'espère vraiment que cet essai aura un impact sur notre façon d'appréhender NOTRE temps - et on a souvent tendance à oublier que ce capital nous appartient, au même titre que des possessions matérielles.
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" L'ère du temps libéré : Propositions pour une révolution écologique et culturelle " Analyse notre rapport profond et actuel au temps, les défis contemporains sous un prisme philosophique, politique et scientifique. - Un livre incontournable pour repenser notre rapport au temps et à la vie moderne.

Lien : https://lapressedusoir.fr/en..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
En positif, nous définissons comme "temps libéré" toutes les activités qui constituent du temps utilisé librement pour soi et avec une dimension émancipatrice.
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Dans une société où l’efficacité et la productivité sont mises en avant, l’oisiveté est dévalorisée. Nous tendons donc naturellement à occuper le temps libre pour ne pas “perdre notre temps”. Cette tendance gagnant du terrain, la psychologie a forgé un terme d’”ociophobie”, ou phobie du temps libre, pour la désigner
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Réinscrire le progrès technique dans le sillage du progrès humain et de la préservation des conditions de vie sur Terre n’est pas impossible, si nous décidons démocratiquement de définir quels sont les domaines dans lesquels le progrès technique doit prioritairement trouver ses applications.
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Force est de constater que le temps de travail comme le temps de loisirs se sont accélérés et nous échappent. De manière contre-intuitive, tout se passe comme si travailler moins ne donnait pas plus de temps libre, comme si avoir plus de temps libre ne donnait pas plus de temps pour soi…
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L’effet de cette intolérance généralisée de l’attente sur notre rapport au temps ne doit pas être négligé. Car l’attente est une dimension centrale du temps, lui donnant sa valeur et sa saveur. Elle est gage de sagesse, de raison, de dialogue et de réflexion sur soi-même.
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