Touche-moi

Ce livre jeunesse m'a été mis entre les mains par la bibliothécaire de mon village pour avis.
Moi, lectrice quarantenaire bien tassée !, avec un livre rose, titré Touche-moi, de la collection L'Ardeur des Editions Thierry Magnier.
A voir...

Impressions des premières pages : écriture rythmée, chapitres courts, ce roman est écrit dans le style d'un journal d'adolescente de 16 ans qui semble ne penser qu'au sexe ! Bof...
La lecture se poursuit et cette impression mitigée semble s'estomper. Peu à peu, on s'attache à cette jeune fille et à sa vie d'adolescente. Une vie de lycéenne, avec ses amis, sa famille, ses doutes, ses envies, ses questionnements. Et finalement, tout ne tourne pas autour du sexe.
Au final, j'ai passé un moment agréable en lisant ce livre.

Susie Morgenstern, qui n'est pas une jeune auteur, réussit à se mettre dans la peau d'une ado, et à transmettre cette vision, ce parler, ces sentiments si particulier de cette période de la vie, tout en finesse, sans aucune vulgarité, tout en parlant de sexe, sujet parfois tabou à cet âge, sujet souvent peu abordable, sujet mal connu malgré une impression blasée...
Touche-moi, un titre qui peut sembler racoleur, mais qui peut aussi être interpréter comme une demande, une prière. le contact physique, sexuel, semble peut être la priorité, mais finalement, le contact émotionnel est peut être au-dessus de tout...
L'auteur, à travers ce roman, amènera peut être la jeune lectrice à prendre confiance en elle, à accepter les différences (qu'on à tous en nous), à s'accepter, et à accepter la vie qui se présente, avec les belles surprises, avec les mauvaises aussi. Chaque évènement nous construit...
Alors, ce n'est pas un roman coup de coeur en ce qui me concerne, certes. Mais c'est une expérience de lecture touchante. Un roman que je vais proposer à ma fille de 14 ans en lecture...

Rose a deux soeurs, Brune, étudiante en BTS et en couple avec Omar, Blanche, lycéenne et un frère, Olive ; ses parents sont respectivement nutritionniste en charge de jeunes obèses pour sa mère et sage-femme pour son père ; ils vivent à Antony. Rose est albinos et cette particularité peut susciter des réactions de peur. Son professeur d'anglais, M. Aubert, lui impose un travail en binôme avec Augustin Barbier de Preville, un jeune homme brillant mais défiguré par l'acné, il s'agit d'aller voir un film et de rédiger un exposé, ils choisissent Bohemian Rhapsody sur la vie de Freddie Mercury. A la maison, la famille décide de louer la chambre d'Olive et accueille un étudiant canadien, Liam qui arrive avec son bébé, Charlie.

Susie Morgenstern propose ici un texte certes sympathique, nous pensons un peu à un récit d'Anna Gavalda dans la période Ensemble, c'est tout mais le roman est plus court et moins drôle. En revanche, ce titre ne correspond pas à la ligne de la collection L'Ardeur chez Thierry Magnier, il ne s'agit pas d'un roman érotique à destination dess adolescents. C'est une bluette un peu mièvre et Susie Morgenstern utilise des références extrêmement datées. le jeu des listes de mots pour évoquer l'anatomie est presque consternant. Lorsque nous comparons les titres de cette collection, ce roman peine à susciter quelque enthousiasme et il y a un abîme avec le travail des autres auteurs pour ancrer le texte dans la réalité du monde contemporain..

Tout d'abord, merci aux éditions Thierry Magnier pour cet envoi.
Rose, lycéenne de 16 ans, passe une grande partie de son temps à fantasmer sur les relations physiques. Peut-être parce qu'elle est albinos et qu'elle a peur de ne jamais en vivre. Peut-être simplement parce qu'à cet âge-là c'est un sujet qui est d'actualité (contrairement à ce qu'en pensent ses deux meilleures amies).
Susie Morgenstern aborde ces rêves érotiques sans jugement. de ce point de vue, elle s'inscrit assez bien dans la nouvelle collection "L'Ardeur" de Thierry Magnier.
Pourtant, la sexualité n'est pas réellement assumée dans ce roman, contrairement au "Goût du baiser" de Camille Emmanuelle dans la même collection, par exemple. Un personnage un peu plus renseigné ou expérimenté aurait pu ouvrir un dialogue bienvenu. D'ailleurs, une des soeurs aînées de Rose, ou Liam, qui sont assez sous exploités, auraient très bien fait l'affaire.
Ici, comme souvent en littérature jeunesse sur ce sujet, suggestions et lieux communs sont de la partie. Je ne vois pas bien de quelle manière "Touche moi" pourrait guider des adolescents, ni à quelles questions il permet de répondre.
Cela n'enlève rien à la qualité du texte, mais c'est dommage de ne pas être allé au bout de la promesse de l'éditeur : pour moi il manque clairement le "oser" de "lire, oser, fantasmer"... Peut-être est-ce une question de génération, Susie Morgenstern pensant elle-même "qu'il est temps d'arrêter de dire sa date de naissance" ?

J'ai découvert la collection L'Ardeur de chez Thierry Magnier grâce à une opération Masse Critique. Je me suis dit que ça pouvait être intéressant une collection de romans sur le thème du sexe en littérature jeunesse pour nos CDI, voilà pourquoi j'ai tenté ma chance. J'ai d'ailleurs par la suite vu passer cette collection sur mes réseaux professionnels.

Touche-moi, de la célèbre Susie Morgenstern, aborde le thème du désir féminin. Rose est lycéenne et malgré son manque total d'expérience dans le domaine, elle n'a qu'une chose en tête : le sexe. Elle passe son temps à fixer l'entrejambe des garçons et à se faire des films dans son lit (ou celui des autres...). Oubliez tout de suite l'achat de ce titre pour les collégiens : Rose nous décrit pas mal de ses séances de masturbation.

Franchement, malgré l'intrigue autour d'Augustin, le boutonneux qui se transforme en prince charmant du jour au lendemain, ou de Liam le canadien et son fils Charlie, l'histoire tourne en rond et au final le lecteur reste autant sur sa faim que l'héroïne.

L'originalité de ce roman réside surtout dans le fait que son héroïne est albinos, quelque chose de plutôt rare en littérature jeunesse. J'aurais préféré que le livre s'attarde davantage là dessus.

Je n'ai mis que 2/5 à ce titre car la façon dont le sujet est traité m'a vraiment gênée. Je m'attendais à ce que cette collection aborde le sexe de façon décomplexée et pourtant l'héroïne passe ton temps à répéter qu'elle n'est pas normale et personne ne la contredit. C'est bien dommage, quel intérêt d'aborder ce thème en littérature jeunesse dans ce cas là ? Je tenterai peut être quand même de me faire une idée sur un autre titre de la collection, on ne sait jamais.

"Touche moi" est une profonde déception. Je m'explique :

J'ai appris avec enthousiasme l'existence de la collection "L'Ardeur" des Editions Thierry Magnier, collection sur l'amour et la sexualité dédiée aux jeunes. Intervenant moi-même, dans le cadre de mon travail, sur ces thématiques auprès de ce public j'étais curieuse de découvrir l'un de ces romans. La réputation de Susie Morgenstern n'étant plus à faire, je partais plutôt confiante...

Alors oui, la lecture est aisée et rapide grâce à des chapitres très courts.
Oui, l'héroïne est relativement attachante et en lisant nous avons envie de la voir prendre confiance en elle.

Mais pour le reste...

Notre héroïne est atteinte d'albinisme, pourquoi pas, mais sa différence n'est pas réellement exploitée et, au final, n'apporte pas grand chose à l'histoire.

Dans le récit tout est trop rapide, simplifié, "idéalisé" (le boutonneux silencieux qui se transforme en prince charmant... vraiment ?!). Il n'y a pour ainsi dire pas vraiment d'actions, de rebondissements, c'est à la limite d'être niais et, sans mauvais jeux de mots, c'est mou.

Le "pire" reste l'incohérence entre ce que sont les jeunes lycéens de 1ère dans le roman (publié en 2020) et ce qu'ils sont dans la réalité, on y croit pas une seconde !
_ Des jeunes qui ne parlent pas de sexe mais de "Planter la petite graine" en 1ère, vraiment ?
_ Des lycéennes qui font des pyjamas party et fantasment sur... Grease ?!
_ Des jeunes qui vont en soirée et écoutent du Gloria Gaynor ?
_ Un roman où les jeunes ne semblent pas communiquer par téléphone portable ou par le biais des réseaux. Donc un roman qui n'en parle pas sauf, rare exception, au chapitre 40/42 pour dire que TOUS les amis de l'héroïne ne sont pas accro et donc ne l'utilisent jamais... (2020 je rappelle).

Avec cette collection je pensais lire du réalisme, avoir des textes où les adolescents pourraient se reconnaître mais non, vraiment, avec ce titre j'ai l'impression que "L'Ardeur" manque sa cible et que Susie a (je déteste écrire ça) passé l'âge d'écrire sur l'adolescence...

Bref, j'ai lu "Touche-moi" et... c'était pas très excitant comme lecture...

MAIS "L'Ardeur", c'est une collection avec plein d'autres auteurs alors je vais en tester d'autres en espérant être plus enthousiaste concernant le prochain...

J'avais emprunté ce livre pour tester la collection dont j'avais entendu du bien. Je suis plutôt déçue, peut-être c'est sympa à lire à 14 ans, mais clairement la trentaine passée ça ne passe pas. Rose a un problème : elle est albinos. Pour le reste sa vie parfaite est excessivement énervante: des parents parfaits, des soeurs parfaites, des copines au top, un amoureux qui s'avère être en fait super riche. le beau papa est malade mais a le bon gout de changer de caractère comme par magie au contact de Rose, et de mourir rapidement sans phase d'agonie ni de déchéance en légant toute sa fortune. Tout le monde il est beau tout le monde il est heureux et fête noël ensemble, aucune place au doute, à la part obscure de chacun. C'est vraiment Arlequin pour ado, et le pire c'est (attention spoiler) qu'ils ne couchent même pas ensemble à la fin!!!

Rose est albinos, donc toute sa peau doit être protégée du soleil. Rose est adolescente, et son corps, et celui des garçons, occupe ses pensées. Rose est lycéenne, plutôt très bonne élève, et dans sa classe, on lui demande de travailler avec Augustin, dont elle découvre la vie, les fragilités, dont elle apprécie la personnalité, et avec lequel elle imagine des corps à corps sensuels.
La collection L'Ardeur de Thierry Magnier a pour objectif de laisser parler le désir, de laisser la place aux fantasmes sexuels, aux envies des corps, et aux sentiments. Susie Morgenstern s'approprie cette demande avec sa joie de vivre habituelle, c'est un roman jeunesse plaisant à lire, à proposer à des ados à partir de la 4ème.

Paie ta chronique.

J'ai enfin lu un des 4 premiers titres de l'ardeur, la nouvelle collection des éditions Thierry Magnier.
L'idée avec cette nouvelle collection est de proposer des textes forts aux ados autour du fantasme, de la sexualité et du désir. de quoi me réjouir!

Je les mets tous en commande pour la bibliothèque et l'agrippe celui de Susie Morgenstern un peu comme un saint-graal en période de soldes.

Je m'installe dans le tram, affichant l'air de rien cette couverture bien rose au titre bien évocateur. Évidemment les regards intrigués, dérangés ou rieurs n'attendent pas de se faire prier.

Je referme enfin le bouquin.
Et bon.
Bah.
Déception.

Ok je m'explique.

C'est l'histoire de Rose, une jeune fille de 16/17 ans, dernière de 4 enfants d'une famille petit-bourgeois de banlieue sud. C'est une gamine somme toute normale sauf qu'elle est albinos, qu'elle mesure 1m80 et des et qu'elle ne pense qu'à une chose : au sexe.
Oui donc pour moi penser au sexe quand tu as 16 ans est une chose vraiiiiment normale.
-> 1er point de désaccord.

Ensuite, elle vit dans la ville d'Antony où je n'ai pas habité car j'ai vécu soit une station de RER avant soit plus loin. Mais je ne voit que trop à quoi ressemble les ados là-bas. Et surtout ceux du (seul) lycée (catho) de la ville.
-> 2nd point de désaccord, celui perso, je vous l'accorde.

Ensuite, elle doit travailler avec le mec le plus boutonneux de sa classe qui après 2 chapitres de rééquilibrage alimentaire se retrouve être le canon richissime de l'école, convoité par la pétasse relou qui elle devient top modèle à NYC.
-> 3ème point noir, trop de perso archétypés, à la limite de l'Harlequin.
Et puis tout est trop mignon, trop gnangnan, pleins de bons sentiments et presque moralisateurs.
Néanmoins, ce livre à le mérite d'aborder des thèmes comme les handicaps et la différence, le harcèlement moral et physique, le fantasme en appelant un chat un chat (et un pénis et un vagin par ces mêmes mots)

Je n'ai pas été convaincue, mais peut-être est-ce mon cerveau qui s'est habitué à lire le mot pénis chez Christiane F d'abord et chez Hank ensuite?

J'étais vraiment ravie de recevoir ce roman dans le cadre de la Masse Critique Babelio, parce que j'apprécie beaucoup l'audace dont ont fait preuve les éditions Thierry Magnier, en proposant une collection érotique à destination des ados. Et parce que le premier roman de cette collection que j'avais lu - "Le goût du baiser" de Camille Emmanuelle - m'avait laissé une belle impression !

Celui-ci fût malheureusement une déception... Il contient pourtant de belles choses : une galerie de personnages haute en couleurs comme je les aime, des thématiques fortes (autour - notamment - du handicap, de la différence, de la famille, du harcèlement...), une représentation assumée de la sexualité (ce qui est l'objectif de la collection, on est bien d'accord, mais qui est loin d'être une évidence dans la littérature pour ado !), de l'humour....

Mais - parce qu'il y a évidemment un "mais" - je n'ai pas réussi à accrocher à ce roman et m'y suis même ennuyée... Rose, la jeune héroïne albinos, ne rêve que d'une chose : être touchée, et toucher en retour. de la peau, des fesses, un sexe... Elle se pose évidemment des questions (comme tou.te.s les ados) et ne souhaite rien tant que de faire l'expérience de la sexualité. Sauf que... elle ne pense - presque - qu'à ça (comme tou.te.s les ados ?), et que le sujet revient de façon extrêmement redondante et répétitive.

Si je trouve ça réellement intéressant et important d'aborder ce sujet d'une certaine obsession pour la sexualité, qui va aussi passer par le fantasme, la masturbation, etc. (d'autant plus que le personnage est une fille, ce qui n'est pas anodin), j'ai trouvé assez insupportable la façon dont ça coupait sans arrêt le récit, de façon assez "lourde".

D'ailleurs, à chaque fois qu'il se passait quelques pages sans que le sujet ne soit abordé et que je me disais "ah tiens...", bam ! systématiquement, il arrivait dans le paragraphe suivant. Peut-être qu'à 16 ans, j'aurais lu ce roman différemment (parce qu'après tout, je vous fais ici une critique d'adulte sur un roman à première destination des adoscent.e.s). Mais aujourd'hui, il ne m'a pas convaincue.

Je continuerai néanmoins ma lecture des romans "L'Ardeur" car je ne doute pas d'y trouver à nouveau de jolies choses, qui me procureront davantage de plaisir... (de lecture).

J ai lu plusieurs livres jeunesse de S Morgenstein, je la connais aussi pour ses interventions dans les médias, lorsque j ai vu en médiathèque ce livre Rose,sa couleur, j ai pris intriguée

Un livre pour ados, mais pas que..

Un excellent roman sur la différence. Rose, la bien nommée est albinos, harcelée elle se défend mais pas facile de trouver l amour. Elle devient amie avec un jeune de sa classe qui a aussi une particularité en plus de son acné. Sa vie apparemment privilégiée près de son père malade. Y aussi sa timidité maladive

Très bien menée pas mièvre du tout même si l'éditeur est l'Ardeur, édition inconnue pour moi .