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4,13

sur 2010 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bon d'accord c'est un roman de bonnes femmes mais, honnêtement je me suis régalée car c'est rondement mené. Dans une ville côtière australienne, les parents d'élèves de l'école maternelle sont très impliqués : ils participent au comité des festivités, cousent des costumes, se tiennent au courant de toutes les innovations pédagogiques et cancanent. Ils cancanent et cancanent et cancanent. C'est un peu Desperate housewives mais en plus intello (à peine). Dès le départ, on sait qu'il y a eu un drame (un mort même) lors d'une soirée quizz. le roman nous mène vers cette soirée fatale à travers le récit de trois protagonistes, les propos de parents cancaneurs et les questions de l'officier de police. Au départ, c'est léger et bébête et puis, progressivement, ça se corse et on avale les rires de plus en plus de travers. Dommage que la toute fin soit ratée. Moi j'aurais mis un point final après "Je n'ai rien vu."
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Dès le début du roman, on apprend que quelqu'un est décédé lors de la fête de l'école. Qui est le coupable ?
A chaque fin de chapitre, on a droit à quelques commentaires des parents d'élèves, recueillis par l'inspecteur.
Ce roman n'est pas réellement une intrigue policière mais plutôt une tragi/comédie. le ton employé est très drôle même si les thèmes abordés sont difficiles : violences, meurtre, séparation... On retrouve ici des histoires familiales comme on pourrait en entendre partout durant les sorties d'école...
Roman léger et drôle pour aborder des thèmes sérieux, il se lit très vite, je recommande !
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Jane vient d'emménager à Sidney avec Ziggy, son fils de 5 ans. Il n'y a pas de père et de suite, nous comprenons que c'est un sujet délicat. Jane rencontre d'autres mamans à l'école de son fils : Madeline et Céleste qui vont de suite bien s'entendre avec Jane et la prendre sous leurs ailes. Et Jane va bien avoir besoin de leur soutien....

J'ai vu la série il y a quelques temps déjà et j'avais beaucoup aimé. J'ai également déjà lu 2 romans de Liane Moriarty que j'ai apprécié. Tout était donc regroupé pour que je commence la lecture de ce livre.
Et une fois encore je n'ai pas été déçue.
L'auteure a un don pour nous entraîner dans ses histoires et attiser notre curiosité. Son écriture et la traduction sont percutantes et efficaces.

Jane est une femme très sympathique qui ne mérite pas ce qui lui arrive. J'ai aussi beaucoup aimé Madeline et son caractère emporté. Quant à Céleste, elle supporte beaucoup de choses et sa force est impressionnante.

Je connaissais déjà la fin du récit, même si un peu différente, par mon visionnage de la série mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier ma lecture. J'ai passé un bon moment avec ces mamans et leurs enfants. Merci Liane Moriarty.
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Un thriller assez glaçant qui m'a beaucoup fait pensé à Une place à prendre pour le côté petite société locale, sans histoires apparemment mais qui au final recèlent tout un panel de non-dits et de bassesses plus ou moins graves.
Les trois femmes dont on va suivre principalement les destins, m'ont à la fois émue et agacée. Elles reflètent trois personnalités très différents, ont des défauts bien cachés et subissent des épreuves dans leur vie personnelle et familiale.
Les thématiques abordées ne sont pas simples : harcèlement scolaire, mise à l'écart, accusations sans preuves, violences sexuelles et physiques, violence conjugale, déni, relation toxique, infidélité, difficultés dans l'éducation des enfances, séparation, divorce, relations entre familles recomposées, traumatismes en tout genres. Rien ne leur est épargné.
J'ai eu beaucoup de mal avec le personnage de Céleste que je n'ai pas comprise, pareil pour Jane sous certains aspects. Finalement, celle dont je me suis sentie la plus proche est sans doute Madeline, la seule à ne pas être brisée et finalement la plus "normale" du trio (même si les répétitions du terme "in petto" dans les dialogues où elle apparaît m'ont fait soupirer, redondance de traduction ou véritable redondance dans le texte original je ne sais pas, toujours est-il que c'était assez pénible).
Malgré ce manque de compréhension face à leurs réactions, j'ai aimé les suivre dans cette histoire, émaillée de morceaux d'interviews des témoins d'un drame dont tout est dévoilé à la fin.



Les petits secrets de Pirriwee Public cachent de grands mensonges dont les révélations fracassantes à la toute fin du livre entraîne bien des conséquences.
Un thriller sans effusion de sang mais avec beaucoup d'amertume et de rancoeur, un suspense dont la résolution n'enlève rien au malaise ambiant créé par l'autrice. Une petite bourgade australienne où il fait bon vivre... ou pas.
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Une personne est morte dans l'enceinte de l'école de Pirriwee, durant la soirée quiz annuelle des parents d'élèves… Assassinat? Mort accidentelle? Un homme? Une femme? Un enfant? Nous n'en savons pas plus pour l'instant. Avec malice, Liane Moriarty remonte le cours du temps ; elle plante le décor – une petite ville australienne en bord de mer, non loin de Sydney, un quartier chic plein d'artifice – avance ses personnages – jeunes beaux et riches pour la plupart – et révèle à pas comptés ce qui se dissimulent derrière les sourires de façade, de l'autre côté des murs des villas somptueuses – intrigues, mensonges, secrets, sournoiseries et autres feintes -.

On s'immisce ainsi dans l'intimité de Madeline, Céleste, Nathan, Harper, Bonnie, Perry, Renata, Ed, Tom et les autres aux vies menées tambour battant. Divorces, remariages, familles recomposées, maltraitances psychologiques et physiques, éducation des enfants, travail, infidélités, amitiés et inimitiés, rancoeurs et querelles… On découvre ce monde truqué, en même temps que Jane, une jeune femme célibataire maman d'un petit garçon de cinq ans qui s'installe à Pirriwee pour la rentrée scolaire…

Pendant six mois, les protagonistes se débattent, se défilent, s'investissent, s'affrontent, se rapprochent, s'entraident face à des situations tour à tour drôles, touchantes, dramatiques, grotesques. Et au coeur de cette agitation, la cour de l'école, un cas de harcèlement, et devant le portail de l'établissement, les langues de vipères… de rumeurs en vérités déguisées, on tourne les pages avec précipitation, pressée de découvrir le fin mot de l'histoire.

Un roman choral bien mené, une bonne dose de cynisme, un suspense maîtrisé, une écriture incisive, une empathie pour certains personnages… un moment de lecture savoureux!

(À noter, l'adaptation à la télévision – une série de sept épisodes – de ce roman avec comme tête d'affiche : Reese Witherspoon et Nicole Kidman.)
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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A la fête de l'école, quelqu'un est mort."
Que s'est il passé dans cette banlieue chic, où la vie de chaque femme est rythmée par la scolarité des enfants?
❤ J'ai adoré ce livre. Pas de coup de coeur mais une très bonne lecture !
J'avais déjà vu la série donc je connaissais l'histoire et le dénouement, même si celui ci est légèrement différent dans le roman.
Cela ne m'a pas empêchée de passer un très bon moment avec ces mères au foyer. Les personnages sont très bien ecrits avec chacun son caractère. Je me suis beaucoup attachée à Jane et Céleste. Par contre Madeline m'a bien agacée !!
Sous couvert d'une lecture légère, l'auteure aborde des sujets dramatiques, et met en avant la solidarité féminine. Ces sujets forts sont abordés avec beaucoup de réalisme.
L'humour est très présent aussi, on alterne entre "futilité" et moments émouvants.
J'espère ne jamais faire partie du gang des serre- tête quand ma fille ira à l'école !
Je recommande ce livre !
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Dés les premières pages nous entrons dans l'intrigue : il y a eu un drame, une personne est décédée (on ignore son identité) , une enquête est en cours. S'agit-il d'un crime ?
Nous voilà plongé dans un desperate housewives australien.
La narration alterne entre les témoignages après le drame, et les divers évènements qui l'ont précédé.
Trois femmes sont au centre de l'histoire. Tout commence, le jour de la rentrée scolaire. Jane, jeune mère célibataire rencontre Madeline, quadragénaire exubérante, qui lui présente bientôt Céleste, sa meilleure amie.
La vie quotidienne d'une communauté humaine, semblable à d'autres, avec ses histoires, ses secrets, ses mensonges et ses drames… Que se passe-il réellement dans l'intimité des foyers ?
Un suspens efficace.

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Guéguerre de parents d'élèves dans la cour de l'école.
L'auteure aiguise notre curiosité d'entrée de jeu avec l'évocation d'un mystérieux décès (meurtre?) lors d'une soirée quiz (« Un parent a trouvé la mort ») organisée dans l'enceinte de l'école maternelle de Pirriwee. Mais qui est mort ? Et pourquoi ? le roman est un long crescendo de tension jusqu'à ce drame final. le récit est centré sur Madeline, Celeste et Jane, mais chaque chapitre se clôt sur les commentaires d'autres parents et de l'inspecteur chargé de l'enquête.

L'élément déclencheur, ce sont les accusations portées sur le petit Ziggy, élevée par sa maman célibataire fraîchement débarquée dans la ville, Jane. Jane jure un peu dans le petit milieu bourgeois de Pirriwee (« On ne s'en prend pas aux gens riches et beaux »), et c'est la première thématique évoquée par le roman : les préjugés liés à la condition sociale. Et il y en a des potins et autres médisances entre tous ces parents « enclins à se juger les uns les autres » ! Les « femmes carriéristes et ambitieuses comme Renata » méprisent facilement les femmes au foyer des autres familles. Pourtant elle n'échappera pas au scandale.

C'est une des thématiques essentielles de l'histoire : les secrets qui se cachent au sein de ces familles idéales (« Globalement, nous formons une famille normale, aimante, heureuse »)… en apparence. Si Madeline a pris Jane en affection, c'est en partie parce qu'elle a été mère célibataire elle aussi : elle a dû élever seule Abigail quand Nathan l'a quittée et ce ne fut pas simple. Ce qui n'est pas simple non plus pour elle aujourd'hui, c'est de gérer le retour de son ex-mari dans sa vie : Abigail semble nettement préférer les week-ends chez son père… et sa belle-mère parfaite, Bonnie (« Bonnie était soit une caricature, soit une extra-terrestre »). Celeste aussi se sent souvent mauvaise mère avec ses jumeaux débordants d'énergie ! Ainsi il est beaucoup question de culpabilité dans l'éducation des enfants. En public, on laisse entendre que l'on gère (« Beaucoup de parents se vautraient volontiers dans l'autosatisfaction »), mais dans le huis clos de la vie familiale, c'est autre chose… Ce qui fait peur à Jane, c'est que son fils Ziggy ait hérité de certain trait de caractère de son père, cet homme dont elle refuse de parler ni même de prononcer le nom. Quel traumatisme a-t-il causé chez elle ?

Celui de Celeste est clairement énoncé dès le départ, même si elle-même ne l'avouerait pas : son mari la violente. Les violences conjugales sont au coeur de l'intrigue mais on ne réalise pas tout de suite leurs ramifications sur tout le reste (« Vous seriez surpris du nombre de disputes a priori insignifiantes qui se terminent dans un bain de sang »). le roman semble parfois un peu long car il est centré sur l'amitié qui se lie entre les trois femmes. Cependant la fin, détonnante, inattendue, révèle tout le tissage minutieux de l'auteure autour de ces événements anodins qui, dans un certain contexte, deviennent explosifs au moment (et avec qui) on s'attend le moins. Petit conseil : soyons « un peu plus gentils les uns avec les autres » car on ne mesure jamais vraiment l'impact des paroles sur les gens… y compris soi-même.
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Une personne à trouver la mort lors de la fameuse soirée quiz. Que s'est-il passé ? Qui l'a tué ? Ces questions seront le fil conducteur du roman mais le but est surtout de découvrir au fur et à mesure les secrets d'un quartier résidentiel sans histoire… On va donc suivre le quotidien de Madeline, Jane et Celeste, qui vont nous faire comprendre pas à pas la réalité et la vérité.

Ce roman fut très agréable à lire, la construction est vraiment intéressante et permet le suspense jusqu'au bout. Les chapitres sont courts et très efficaces, on avance rapidement dans la lecture car on souhaite connaître la suite. le parallèle souvent fait avec la série Desperate Housewives ne me surprend pas. Derrière les murs de chaque maison, il se passe des événements qui ne sont pas toujours politiquement corrects. Je recommande ce roman, comme son auteur.
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Abordé avec recul (livre prêté mais pas souhaité), j'ai peu à peu été littéralement happée par ce bouquin qui m'a tenue en haleine pendant une bonne semaine. les facéties de ce groupe de nanas drôles et déjantées m'ont bien amusée même si peu à peu le bouquin bascule dans le tragique. J'ai d'ailleurs trouvé que l'angle sous lequel est abordé le thème de la violence conjugale était très intéressant. Il met bien en exergue toute la complexité et la dualité de la relation et le sentiment culpabilité de la victime, édifiant et affolant.
J'ai beaucoup ri et ne suis pas étonnée que le livre ait donné lieu à la création d'une série.
Je pense sérieusement à lire "le secret du mari".
Comment dirait l'autre…. Merci pour ce bon moment.
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