On a droit à une petite tranche de vie sur un bateau de pêche écossais. Un jeune homme découvre les joies de la mer avec son père le temps d'un remplacement estival. On voit que c'est un métier assez difficile avec beaucoup de contraintes. On a peur également pour la vie de ces marins lorsque la tempête se lève. Et puis, les poissons ne sont pas toujours au rendez-vous.
On va se concentrer surtout sur une histoire de superstition. Il ne faut jamais emmener un couteau à bord blanc sur un bateau. le fils va défier le père mais sans le lui dire afin de conjurer le sort. Qu'arrivera- t-il à ce navire ? On craint à chaque fois le pire.
C'est un récit assez simple qui ne fera pas dans le sensationnalisme. On est plus proche de l'aspect chronique social. Ce n'est pas très emballant mais cela demeure un travail honnête.
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On navigue dans les niveaux de gris. Les images manquent de contraste, l'oeil ne suit pas naturellement les contours, doit forcer pour décrypter la case. Les vues de mer/bateau sur la mer/bancs de harengs sont plus contrastées et plus simples à saisir. Elles ont leur charme. En fait, je trouve que le noir et blanc ne se prête pas bien au graphisme. La couverture en couleur et les planches que l'on peut voir sur le blog de l'auteur ont plus de force à mes yeux.
Tangage et roulis semblent entraîner objets et corps dans leur mouvement. Les cadrages sont serrés. Les angles et la gestion des premiers plans inventifs et originaux. Trop sur la globalité. La lectrice aurait aimé retrouver son équilibre de temps en temps.
Une évocation tendre et triste des pêcheurs de harengs écossais qui ne manque pas de caractère mais qui n'est pas confortable à parcourir.
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On ne fait pas la sauce avant de pêcher le poisson.