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sur 1975 notes
Anne Collodi part à la recherche de sa soeur disparue le lendemain de son mariage.
Elle se rend vite compte que sa soeur est retenue prisonnière dans un monde parallèle. Un monde ou les gens ne respirent pas, sans émotion et ou tout est aseptisé.
Lors de sa quête elle sera aidée , entre autre, par un vieux monsieur , écrivain de son état.

J'avoue avoir eu beaucoup de mal avec ce livre. Pourtant les sujets exploités dans ce romans sont nombreux : esclavage (sexuel), les différences entres les "races", la tolérance, la peur de l'inconnu, l'exploitation,... Et pourtant ces thèmes me parlent en général.

Les cent premières pas environ m'ont intéressée et puis je suis tombée dans un ennui profond. le monde parallèle sans doute trop fade ne m'a pas fait voyager. Et j'avoue ne pas avoir eu d'affinité particulière avec les personnages, sauf peut être monsieur Virgil.
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Avec très peu d'action, mais une grande qualité d'écriture, voici un roman étonnant. Il est question de rencontres improbables, d'univers différents, de différences entres les mondes et entre les gens, d'émotion aussi, même si les émotions manquent cruellement dans le monde aseptisé et déprimant où Anne va chercher sa soeur. J'ai plongé sans réserve dans cette histoire, c'est un très beau roman.
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Un roman qui ne manque pas de souffle ! Et pourtant...

Sur Terre la vie est si belle, avec tout son vacarme, son désordre. Parce qu'elle vibre aussi au bruissement des feuilles, au refrain d'une chanson, à l'odeur d'un bon petit plat, aux éclats d'un rire, à la pensée libre, aux couleurs multiples... aux larmes salées.

Anne en allant chercher sa soeur disparue dans un monde inconnu, qui ne vibre pas, qui ne respire pas, propre et sans odeur, va comprendre la chance qu'elle a d'être une Terrienne.

Cet autre monde, où même les étoiles ne scintillent pas, est comme une enveloppe sèche, où des hommes et des femmes existent mais ne vivent pas.
Un monde qui fait frémir. Un monde métallique, froid et sans âme.

Anne embarque dans son aventure un vieux monsieur, un écrivain un peu perdu, en panne d'inspiration.
Je me suis dit : et si nous étions dans le roman de cet écrivain de science fiction. Un écrivain qui s'éclipse pour laisser la place à son héroïne. Un écrivain fantastique.

Sur Terre, Anne recueille dans le creux de sa main un merveilleux scarabée vert.

"Elle gardait sa paume ouverte et le vert du scarabée irradiait au milieu de tout le sombre que faisaient ses vêtements, le tableau de bord et le sac de voyage.
- On en trouve sur le sarcophage de Toutankhamon, dit-elle.
- Ah...
- Ils sont le symbole de l'éternel retour.
- Vraiment ?
- Oui, du soleil qui revient, qui échappe aux ombres de la nuit, chaque matin, et qui remonte dans le ciel. "

Un symbole d'espoir, ce petit scarabée vert, pour sortir sa soeur de cet enfer où elle ne peut survivre qu'en avalant chaque jour une petite pilule verte. Un monde où les gens meurent d'ennui, alors qu'ils ont éradiqué les maladies et les accidents. Ils ont aussi éradiqué l'amour et les sentiments, faute de souffle pour la vie.
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Un scarabée dans la main, signe de renouveau, Anne se trouve sur le bord d'une route, près de Saint Etienne. Alors que sa soeur ainée a disparu depuis plus d'un an, le jour de son mariage, Anne est prête à tout pour répondre à son message de détresse. Mais elle est loin de se douter de ce qui l'attend, des sacrifices qu'elle devra faire pour la retrouver et la ramener auprès de leur parent. S'ouvre alors pour Anne un autre monde, un monde sans odeur, sans couleur, sans musique. Un monde ou personne ne respire ni ne rit. Un monde qui capture des femmes pour leur souffle ou leurs larmes...
Lecture commune du club imaginaire, ce roman jeunesse de Jean-Claude Mourlevat fut pour moi un vrai bonheur de lecture. Cet homme écrit bien, nous emmène avec force et émotion dans son monde, aux côtés de personnages tendres et attachants, violents et féroces... Je n'ai pu que regretter que cette histoire se termine, me retournant tout de même avec une légère angoisse pour m'assurer que Campagne n'existait pas !!
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Certains romans savent parler à toutes les générations ! C'est ma mère qui a découvert Terrienne, que j'ai dévoré à mon tour pendant les vacances. Puis mon fils aîné, bientôt dix ans, n'en a fait qu'une bouchée. Qu'a-t-il apprécié dans cette lecture à mi-chemin entre Barbe bleue et le meilleur des mondes ? « L'intrigue, l'aventure, l'espoir ! »

Sur une route de campagne, Anne erre, cherchant désespérément sa soeur Gabrielle, disparue un an plus tôt. le monde glaçant dans lequel cette quête la porte évoque le nôtre, mais n'a pourtant rien à voir. Il s'agit d'un univers aseptisé, sans saveurs ni odeurs, ordonné jusque dans les détails les plus intimes de la vie et régi par des principes implacables ne laissant aucune marge au libre-arbitre. Vue de là-bas, l'espèce humaine apparaît tour à tour repoussante, inquiétante et fascinante. Pourquoi Gabrielle a-t-elle été emmenée ici ? Les deux soeurs parviendront-elles à survivre dans cet environnement hostile et à se retrouver ?



L'écriture de Jean-Claude Mourlevat est décidément vive et densément évocatrice ; son imagination fertile nous transporte ; son talent de conteur nous emporte, nous poussant à tourner les pages jusqu'à la dernière… La magie opère une nouvelle fois, même si le registre est radicalement différent des autres romans de lui que nous avons eu le plaisir de découvrir jusqu'à présent. le monde orwellien dans lequel se noue l'intrigue est aussi terrifiant que le décor de la rivière à l'envers était merveilleux. Il nous tend néanmoins un miroir invitant à réfléchir à ce qui fait l'humanité – la complexité des sentiments, les contingences multiples, les aspérités qui font le sel des relations humaines, l'animalité qui persiste, même si on n'y pense pas souvent. Cette dystopie est porteuse d'un espoir intense, porté par le personnage d'Anne, qui parvient à chaque seconde à puiser dans l'amour des êtres chers et dans l'affirmation de son humanité la force de résister. Mais aussi par les rencontres inattendues qu'elle fait dans cet autre monde où un contrôle omniprésent échoue à combler toutes les brèches où des individus, chacun à leur manière, font acte de résistance.

Une lecture addictive et effrayante, que l'on dévore en retenant son souffle, et qui nous donne envie d'apprécier les saveurs douces et amères de la vie sur Terre !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Vous avez dit littérature jeunesse ? Certes, cette histoire est accessible pour un jeune public mais bon sang quelle claque !

Je remercie tous les membres du club lecture imaginaire et tout particulièrement Dixie qui a proposé ce livre.

J'ai vraiment eu un mal fou à lâcher ce livre et laisser repartir Anne, Gabrielle et Bran. Je ne cite ici que les personnages principaux même si les personnages secondaires qu'ils soient alliés ou non sont brossés avec un génie du détail qui frise la perfection. A lire ce livre, on passe par tout un panel d'émotions : on trépigne, on pleure, on rit, on sourit, on pleure à nouveau, on frisonne, le coeur joue les cavalcades, on soupire de soulagement, on sourit pour terminer sur un ultime frisson. Un peu à l'image d'une histoire où l'on croyait tout danger écarté et où un oeil gigantesque s'ouvre derrière vous juste avant le fondu au noir et vous emplit de sa présence menaçante.

En cela, cette histoire m'a beaucoup fait penser à Neverwhere de Gaiman, l'intrusion dans un univers réel d'une porte pour ailleurs.
Le côté déshumanisé aussi, déroutant de réalisme froid, le monde aseptisé de Campagne, Lorfalen et surtout Estrellas qui laisse planer une menace en cas de perte de notre humanité.
Le style de Mourlevat est précis et pourtant très empathique. Les scènes sont parfois brutales et laisse le coeur au bord des lèvres de trop d'émotions et pourtant j'ai éprouvé la curiosité, l'envie irrépressible de continuer dans cette fuite en avant, ce retour en arrière, pour retrouver cette respiration, ces sensations profondément humaines, dont on mesure la préciosité une fois la dernière page tournée.

Une apnée comme symbole d'une hymne à la vie. Ne vous asseyez pas et lisez le !
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Etienne est un vieil homme un peu déprimé en ce moment. Il est écrivain et il sent bien que sa plume n'est plus aussi bonne qu'avant. Son dernier livre, qui sortira bientôt, est complètement nul, il ne l'a fait publié qu'à cause du cirage de pompes de son agent et autres personnes de son entourage professionnel.

Il voit une jeune fille qui fait du stop, elle a l'air d'avoir le même âge que sa petite fille, il la prend donc, et elle lui dit qu'elle va à Campagne, à quelques kilomètres d'ici.

Il la trouve tout de suite étrange, elle ne parle que de choses assez personnelles, presque intimes. Elle est franche dans ces questions, et à un moment, il pense même qu'elle a peut-être un petit retard mental.

Après l'avoir recroisée quelques jours plus tard, il se prend à la trouver attachante, et espère la revoir un autre jour, faisant du stop.

Sa prochaine rencontre avec elle va se dérouler d'une façon extraordinaire ... à travers sa radio ! Après avoir entendu un appel au secours via les ondes de sa radio, il se dirige vers Campagne, et va entrer dans un monde dont il n'aurait jamais soupçonné l'existence, un monde où les émotions n'existent pas, où le goût n'est présent nulle part, où des choses naturelles comme rire, pleurer, transpirer, ne se fait pas.

C'est dans ce monde qu'Anne se rend depuis quelques temps, pour retrouver sa soeur qui a disparu du jour au lendemain.

Cet univers parallèle où personne ne respire cache bien des horreurs, mais au milieu de tout ce fade, ce blanc, cette absence de naturel, on peut encore trouver des perles qui brillent doucement dans le crépuscule.



Ce livre est tout simplement sublime.

L'écriture, d'une fluidité incroyable, nous emporte réellement dès les premières pages et plaçant immédiatement les personnages dans nos coeurs.

Dès le début, nous nous interrogeons. Déjà, sur le chemin que va prendre cette histoire, ensuite, sur ce qui est arrivé à la soeur d'Anne, pour au final, se ronger les sangs au sujet d'Etienne et d'Anne.

Il m'est arrivé de suffoquer littéralement pendant ma lecture, tellement ce manque de tant de choses que décrit l'écrivain est étouffant, invivable.

Ce livre m'a fait prendre conscience de mon propre souffle, de ma vie en tant qu'humaine, de la chance que l'on a de pouvoir faire tant de choses, et d'éprouver des centaines de sentiments.



La beauté incroyable de ce livre, c'est qu'il est fait de contrastes.

Dans ce monde si froid, la chaleur nous éclabousse merveilleusement.

Dans cet univers aseptisé et blanc, la moindre couleur nous saute aux yeux avec délice.

Dans ce récit où l'on pourrait croire que tout est mort, c'est une véritable ôde à la vie que l'on découvre.

Pendant ma lecture, j'ai eu peur, j'ai espéré, j'ai frissonné et j'ai pleuré, de tristesse comme de bonheur, de reconnaissance, presque.



Je vais éviter de trop m'étaler, je ne veux surtout pas trop en dire, pour que vous puissiez au mieux vous faire votre idée lors de la lecture, mais j'ai juste envie de terminer en disant un grand merci à Jean-Claude Mourlevat qui, dans ces temps de doute et de peur, nous fait aimer la vie, et la terre sur laquelle nous vivons.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Dans l'univers de la littérature jeunesse, M. Mourlevat est très apprécié. C'est donc avec un a priori positif que je me suis lancé dans la lecture de ce livre qui me semblait différent de sa production connue de moi (l'enfant océan, cornebique ...).
C'est donc du fantastique, aussi bien construit que possible en un seul volume si on refuse de céder à la tentation d'en faire une série (c'est le risque avec la fabrication d'univers dystopiques, voir N.E.O).
L'histoire en elle-même est intéressante, l'auteur nous propose un univers parallèle original sans entrer trop dans sa raison d'être ni son fonctionnement.
Personnellement, c'est le style que j'ai trouvé pesant. Mélodramatique, tartinant les pages d'émotions dégoulinantes d'adjectifs, cela m'a presque autant répugné (mot fort, je sais...) que le monde parallèle était censé le faire sur le lecteur je suppose. Cette répulsion s'est ensuite reportée sur les personnages et il me faut avouer que c'est un livre que je ne conseillerais pas, ne sachant pas très bien quelle tranche d'âge pourrait profiter de cette lecture. A moins que ce ne soit le décalage temporel, ce livre ayant déjà plus d'une décennie...
Sortant de Gustave Flaubert et de son ciselage de mots, je crois que le choc a été trop violent pour moi.
Il y a quand même une morale à l'histoire :


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Une jeune fille part à la recherche de sa soeur disparue dans des circonstances mystérieuses.

Elle se retrouve un jour seule et dans le brouillard sur une route qui mène à un village nommé Campagne. Elle franchit alors une sorte de "frontière", un entre-deux entre notre monde et cet endroit complètement différent, elle parvient on ne sait trop comment dans un monde mystérieux.
Tout y est aseptique et d'une froideur évidente tout comme les êtres qui y vivent. Ils semblent dépourvus de toutes les émotions et les sentiments ressentis par les humains que côtoie habituellement l'héroïne.

L'héroïne n'apprécie pas du tout ce monde mystérieux, bien éloigné de celui qu'elle a connu jusque-là. le comportement de la population est étrange et si je me souviens bien, ils peuvent choisir le moment de leur disparition qui peut se faire très rapidement par un simple geste et en autonomie, sans peur ni ressentiment voire même sans regret de quitter leur monde, une sorte de dictature du futur.

Aidée par un ami, elle va se frayer un chemin dans ce monde surnaturel afin de retrouver sa soeur, cela n'est pas sans danger. le suspense est présent tout au long de l'histoire.

La lecture de ce roman de science-fiction dystopique est très agréable et fluide. Il est facile à lire et devrait plaire aux jeunes adultes ainsi qu'aux personnes qui n'ont pas peur de s'attaquer à ce genre de roman.
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Seconde lecture commune de mars 2016 avec le CLUB IMAGINAIRE

"Tout commence sur une route de campagne…"


Imaginez...

Imaginez un lieu-dit "Campagne".
Imaginez un monde semblable au notre, oui mais...
Pur à l'extrême, aseptisé ; où tout serait profondément épuré, sibyllin, quintessencié ; dont les êtres abscons et ambigus qui n'auraient d'humains que l'apparence d'ailleurs, et encore, l'apparence "parfaite" car créés génétiquement, ne respireraient même pas - au sens premier du terme -, seraient incapables : de rire - du moins, comme nous l'entendons -, de pleurer, de manger autre chose qu'une nourriture insipide sous forme de cubes ou de cylindre sans craindre la nausée, de souffrir, de tomber malade ou encore simplement amoureux...
Oh, ils mourraient bel et bien, mais d'un mal étranger à ce que nous connaissons : ils finiraient juste par s'asseoir un beau jour - et ce, où qu'ils soient et quoi qu'ils fassent -, et ce serait fini pour eux. Jusqu'à l'arrivée d'une "brigade sanitaire" qui les transporterait ailleurs... Ils appelleraient cela "s'asseoir", autrement dit mourir d'ennui...

Imaginez que dans ce monde irréel, l'irréel justement, ce qui n'existe pas (excepté dans les contes et légendes), ce soit nous - Sujet tabou entre tous, on parle de "mythologie terrienne".
Nous les humains de la Terre, les Terriens, des êtres imparfaits. Qui respirons, rions, pleurons, qui mangeons mille et une chose de mille et une forme et couleur diverses et bigarrées en y prenant du plaisir (ou pas^^), qui souffrons - de maux physiques autant que psychiques - et qui tombons malades ou encore simplement amoureux...
Nous qui avons mille et une façons si différentes de mourir...

Imaginez... un roman nommé Terrienne.


Le récit vous retourne le cerveau, vous alambique l'esprit et vous pénètre insidieusement.
Après cette lecture, "vous ne respirerez plus jamais de la même manière."
"La brise légère, le parfum de la terre, la rosée sur mes chevilles m'ont donné la même émotion que la fois précédente. On devait faire brûler des broussailles, quelque part, et j'ai aimé l'odeur âcre de la fumée dans mes narines. J'ai aimé la chaussée inégale. J'ai aimé le morceau de fil de fer rouillé accroché à une barrière. J'ai aimé jusqu'au hérisson écrasé sur la route."

Cette histoire originale et surprenante m'a emballée dès les toutes premières lignes. Un sujet indiscutablement passionnant, véritablement prenant et addictif, un style riche et émouvant, une plume habile, et me voilà complètement séduite, entièrement sous le charme.
Le récit partagé en deux modes d'écriture (à la 1ère pers. - lorsque c'est l'héroïne qui parle - et à la 3ème pers. pour le reste) emmène le lecteur dans cette autre dimension avec une facilité déconcertante, et l'alternance de ces deux mondes en totale opposition est elle aussi absolument fascinante.
"il n'a pas de nom. C'est… le monde. Nous sommes… dans le monde. C'est vous qui n'y êtes pas vraiment. Les gens ici ne croient pas en vous, d'ailleurs, et c'est très mal considéré d'y croire. Si j'en parlais, je passerais pour folle et on me soignerait. Comme ceux qui prétendent voir des fantômes ou des extraterrestres chez vous. En fait, vous êtes un fantôme pour moi. N'empêche que je crois en vous."
Des scènes où l'on retient sa respiration - puisque nous en sommes capable... bref, j'ai ressenti tout un panel d'émotions et de sentiments dont nous terriens sommes fort heureusement pourvus. Je n'aurais plus jamais honte ou peur de les exprimer désormais car ils sont d'une absolue nécessité, ils sont ce que nous sommes.
"Anne ira jusqu'au bout, au péril de sa vie. Et se découvrira elle-même : Terrienne."

Je pense qu'il serait superflu d'en rajouter, ou de spoiler d'avantage, vous l'aurez compris : j'ai ADORÉ ce livre que j'ai dévoré avec une rapidité inhabituelle pour moi (à peine 2 jours, et uniquement parce qu'il m'a bien fallu assurer un rôle familial minimum, sans quoi l'aurais-je bien englouti d'une seule traite!), mais surtout avec un plaisir non feint qui n'a eu de cesse de grandir et d'évoluer au fil des pages compulsées. Plaisir se muant selon les événements en crainte, en expectative, en peine ou en joie d'autres fois, et en questionnement aussi bien évidemment. En bref, tout ce qu'on attend d'un bon récit fantastique.

En tout cas, je ne suis pas prête d'oublier ce roman de si tôt et je le recommande vivement.
Il est passé à deux doigts du coup de coeur et peut afficher fièrement ses 5 étoiles.

Jean-Claude Mourlevat est un auteur que je découvre ici pour la première fois, je veux dire par là que je n'en avais même jamais entendu parler auparavant... Une lacune que je vais m'empresser de combler, l'écrivain ayant nombre de romans à son actif.
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