Les cornes d'ivoire, tome 2 : Septentrion

J'ai eu un peu moins de plaisir à lire ce deuxième tome de la série "Les cornes d'ivoire", peut-être parce que même si le roman est extrêmement bien écrit, on n'arrive pas à aimer les personnages ni à avoir d'empathie pour eux. D'abord, Mari, cette esclave blanche devenue "libre", persiste à aimer aveuglément (et même stupidement) un homme égoïste qui ne l'aimera jamais en retour; puis, Éloi, a un objectif qui demeure changeant et mystérieux; ensuite, l'ingénieur, n'est qu'un être égoïste et obsédé par ses découvertes scientifiques et historiques. Je passe sous silence les autres personnages, trop peu dignes d'intérêt pour les mentionner. Ils sont vraiment le point faible du roman.

Le roman présente quand même de l'intérêt par rapport à son histoire. Premièrement, il s'agit d'une uchronie (genre peu exploité en littérature jeunesse). L'auteur réécrit le passé pour inverser les forces et le pouvoir entre l'hémisphère sud et l'hémisphère nord. Dans son univers narratif, les « cornes d'ivoire », les Blancs, sont des esclaves au service des maîtres du monde, les Noirs d'Afirik. Ce dernier continent est rayonnant et luxuriant, alors que l'Europe est malade et dévastée. C'est certain que de connaître l'histoire aide à en apprécier la réécriture, ce roman est donc à conseiller surtout aux jeunes qui ont un minimum de culture historique.

Bref, ce roman répond à une curiosité presque intellectuelle ou philosophique, mais ne déclenche pas la passion! Je ne suis pas certaine de lire le troisième tome.

Cela faisait un long moment que j'attendais de pouvoir lire ce deuxième tome des cornes d'ivoire et je suis ravi de l'avoir enfin fait :)

Ce livre m'a plus, même si j'ai été un peu déçut, en effet, contrairement au livre 1 où l'on découvre énormément de choses sur la vie des afirikains, ce tome 2 aurait du nous emmener a la découverte de Septentrion, le continent européen, cependant, on y suit plus l'histoire De Mari avec Penda qui selon moi, n'est pas très utile, car vouée a l'échec...

Mari aurait dû y découvrir les usages et coutumes de son pays mais en fait elle se retrouve face a des "sauvages" qui ont eux-mêmes oubliés leur propres passé !! C'est vraiment dommage.

Pour conclure, sans ce bémol, le roman est tout de même très bien car il nous fait découvrir quelque chose qui aurait très bien pu avoir lieu si les choses se serait passées autrement.

Mari arrive enfin sur la terre de ses ancêtres, le Septentrion, accompagnée Penda, l'ingénieur peul et du capitaine Diaker. peu à peu l'expédition s'enfonce dans un monde sauvage et désolé dont toute trace de civilisation semble avoir disparue.

Après le roman africain plein de couleurs et de chaleur, animé par l'espoir de liberté De Mari, l'arrivée dans un Septentrion sauvage, désolé, rattrapé par l'hiver laisse une impression de douche froide. L'auteur, dans un récit très bien écrit, s'intéresse davantage à la description de ce monde misérable détruit par la Peste et pillé par les Afririkains qu'aux relations entre les personnages, elles aussi de plus en plus glaciales malgré l'amour De Mari pour Penda.

Pour bons lecteurs de 4e-3e

Ce livre est un roman, cette histoire est passionnante, intéressante et tragique. Mais il y a trop de mots compliqués, les phrases sont trop longues. Les personnages sont courageux et admirables, le lecteur ne peut pas facilement s'identifier à eux.