Luc Verneuil se redresse lentement et s'étire en baillant.
Le soleil est haut dans le ciel, presque au midi. Intense, la lumière oblige Verneuil à cligner des yeux. Par la mince fente que ses paupières laissent entre elles, il voit l'étendue verte du pré devant lui et aperçoit, un peu plus loin, légèrement en contrebas, le miroitement des eaux du Roudèze.