AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782845633704
336 pages
XO Editions (17/04/2008)
  Existe en édition audio
3.86/5   3578 notes
Résumé :
"Dépêchez-vous de vivre, dépêchez-vous d'aimer. Nous croyons toujours avoir le temps, mais ce n'est pas vrai. Un jour nous prenons conscience que nous avons franchi le point de non-retour, ce moment où l'on ne peut plus revenir en arrière. Ce moment où l'on se rend compte qu'on a laissé passer sa chance..."

Ethan, Céline, Jessie.
Un homme, une femme, une enfant.
Trois personnages au bord du gouffre.
Qui vont se croiser, se détruir... >Voir plus
Que lire après Je reviens te chercherVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (223) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 3578 notes
Je suis particulièrement étonnée de voir combien les critiques positives sont nombreuses à l'égard du livre de Musso.
J'ai lu cet ouvrage pendant mes vacances d'été, juste avant de lire "parce que je t'aime" du même auteur. Même si je ne m'attendais pas à trouver une perle de la littérature contemporaine, j'ai été écoeurée de voir combien Musso manque d'inventivité, de talent, d'impétuosité. Dans chacun de ses deux livres, les mêmes ingrédients, si peu subtils: les mêmes pseudo-psychologies stéréotypées des personnages, une intrigue saugrenue, et une fin largement décevante. On lit ce livre, certes trés facilement, et en se divertissant ( en éclatant de rire parfois tant certaines phrases de morale à la Jean-Luc Delarue sont ridicules), mais comme l'on regarde l'un de ces téléfilms du mercredi aprés-midi: nul besoin de réelle attention, ni de réflexion, c'est un pré-cuisiné acerbe.
Surtout, ce plébiscite si peu contesté de cet auteur dont la seule inspiration semble venir de ses commerciaux et de ses chiffres de vente m'inquiète. Où va donc la littérature française ? Est-ce normal que les têtes de gondole dans les librairies soient ce type de roman aseptisé et dépourvu de tout sens artistique ?
Je préfére me replonger dans les classiques , ou les romans plus modestes d'auteurs contemporains tels que Nancy Huston ou Alizée Meurisse ... " La vie est trop courte pour lire de mauvais livres".
Commenter  J’apprécie          790
Oui d'accord, on peut certainement s'attendre à une lecture légère lorsqu'on achète un livre de Musso et pourtant, celui-ci est bien plus que cela. Il est avant tout une magnifique réflexion sur la vie et sur les chois que nous avons à prendre tout au long de celle-ci. D'ailleurs, avons-nous toujours fait les bons choix ? Je ne le pense pas ? Mais si il nous était possible de revenir en arrière le temps d'une journée où nous avons pris ces fameux choix qui nous ont déçus, que ferions-nous , Aurions-nous le courage de revenir en arrière afin de changer le cours de notre destin ? Bien que cela ne nous arrivera jamais à nous, simples mortels, c'est pourtant ce qu'il arrive à Ethan, le narrateur et héros de ce livre qui a l'opportunité de revivre trois fois cette fameuse journée du 31 octobre 2007 où toute sa vie a basculé.

Bien qu'étant originaire de quartiers défavorisés, Ethan a décidé un beau jour de faire table-rase du passé en abandonnant tout derrière lui : sa vie passée, sa fiancée Marisa et son meilleur ami Jimmy car Ethan a de l'ambition, et ce qu'il désire plus que tout, c'est devenir riche et célèbre. Certes, il y arrivera mais à quel prix ? Car pour réussir e persuadé qu'il lui ferait plus de mal que de bien, il devra également abandonner en chemin Céline, le véritable amour de sa vie.

Lors de cette journée, Ethan comprendra beaucoup de choses dont par exemple que l'amour vaut tout l'agent du monde et que même si l'on doit souffrir et, parfois même, faire souffrir en retour, le jeu en vaut quand même la chandelle. C'est ce que l'on appelle La Vie. Il faut savoir prendre des risque car à trop vouloir protéger l'autre et se renfermer derrière de faux-semblants, on ne vit pas.
Voilà ce que j'ai retenu de cet ouvrage et qui m'a profondément touché.


Un livre sur l'espoir, sur la vie mais surtout sur les vraies valeurs qui constituent cette dernière.
L'écriture de Musso est légère et fluide et le lecteur se laisse facilement emporter dans le tourbillon de cette incroyable histoire. A découvrir et à faire découvrir !
Commenter  J’apprécie          544
Je n'ai jamais aimé la première page d'un livre. Jamais. Ni la dernière d'ailleurs. Ce que j'aime, c'est tout ce qui se passe juste après la première page et juste avant la dernière.

Pourquoi je n'aime pas la première page, celle où tout commence, ni la dernière, celle où tout s'achève ? Parce que j'ai toujours cette petite appréhension avant de commencer un nouveau livre. Et j'ai très souvent cette pointe de vague à l'âme une fois l'ouvrage refermé.

Alors, imagine mon angoisse en commençant le nouveau Guillaume Musso, « Je reviens te chercher », après avoir littéralement dévoré ses quatre premiers ouvrages... Je me suis jetée sur ce cinquième livre comme un papillon le ferait sur une rose à peine éclose (d'habitude, je t'aurais écrit « comme un morpion sur un pubis », ou « comme une mouche sur une bouse de vache », mais l'image du papillon s'est imposée, c'est inexplicable mais c'est ainsi), et pourtant j'avais peur. Vraiment peur.

Peur d'être déçue. de ne pas aimer, tout simplement. Mon auteur fétiche peut-il à chaque fois me plaire, m'émouvoir, me surprendre, me faire rire ? Peut-il se maintenir à la hauteur de mes espérances, livre après livre, année après année ? A-t-il pu à nouveau inventer une histoire qui me captivera, me passionnera, me fera rire aux larmes, ou pleurer avec le sourire ?

Plutôt que me poser encore et encore cette question, j'ai entamé la lecture. Immédiatement après avoir reçu « Je reviens te chercher ». Petite appréhension. Première page, puis seconde. Et le tour est joué. Je retrouve « mon » Musso, celui que j'aime. SON style, mélange miraculeux d'amour, de suspens et de ce fantastique qui lui est propre. Elixir de bonheur.

L'histoire d'un homme qui, en une journée, va voir sa vie entièrement chamboulée, détruite, anéantie… Mais s'il pouvait revivre ces dernières 24 heures, si cette chance lui était donnée, que ferait-il ?

Inutile de vous en dire plus, car il est impossible de raconter les livres de Guillaume Musso sans tomber dans la platitude intégrale. Il faut les lire, les vivre, les ressentir. Pour les aimer.

Et j'ai aimé.

Pour vous mettre l'eau à la bouche, je vous citerais juste ce passage clé de l'ouvrage, qui en est également le fil conducteur « Dépêchez-vous de vivre, dépêchez-vous d'aimer. Nous croyons toujours avoir le temps, mais ce n'est pas vrai. Un jour nous prenons conscience que nous avons franchi le point de non-retour, ce moment où l'on ne peut plus revenir en arrière. Ce moment où l'on se rend compte qu'on a laissé passer sa chance... »

Alors vous savez ce qu'il vous reste à faire…

Pour conclure, l'héroïne de l'histoire a dit « Si vous étiez l'homme de ma vie, vous sauriez me surprendre et m'émouvoir. Là, vous me faites rire ». Contrairement à elle, pour moi, la conjugaison des trois, savoir rire, surprise et émotion, est la recette idéale, celle dont je rêve. J'en rêve lorsque je commence un nouveau livre. Mais également lorsque je rencontre un homme. Je veux rire. Je veux être émue. Je veux être surprise. A tout moment. Pas toi ?

Ce fut le cas avec « Je reviens te chercher ». Pari gagné. A l'année prochaine Monsieur Musso !
Commenter  J’apprécie          310
Mon premier Musso...
Malheureusement, aucune accroche pour moi dans ce livre que j'ai fini par abandonner à mi-parcours.
L'intrigue avait pourtant l'air sympathique... un carriériste new-yorkais, qui reçoit le faire-part de mariage de son ancien grand amour, décide de reconquérir cette femme avant son mariage. Il ne lui reste que quelques heures avant le « oui » fatidique mais il est abattu par un mystérieux inconnu avant d'avoir pu reconquérir le coeur de la belle...
Mais par qui et pour quelle raison ? Un ancien patient ? Une dette de jeu ? Un confrère jaloux ?
Suspens !
... ... ...
...Bof.

J'ai trouvé dans ce demi-Musso une écriture trop simple, plutôt banale, qui ne m'a pas apporté d'émotions... Juste le sentiment que l'auteur a du prendre du bon temps à New-York aux frais de son éditeur, à remplir des dizaines de carnets de notes pour retranscrire ensuite son plan de New-York dans son livre... On se croirait presque dans un Lonely Planet, avec le pont Machin à tel endroit, le marchand de Donuts entre la 44e rue et Mott Street... C'est certain qu'on imagine bien le plan de New-York à la lecture de ce livre mais je n'ai absolument pas ressenti l'âme de cette ville qui pourtant ne dort normalement jamais... Laurent Gaudé, dans son excellent Soleil des Scorta, parvient, à mon humble avis, cent fois mieux à tirer de l'émotion de quelques rochers de bord de mer que Guillaume Musso n'y parvient d'une ville pourtant aussi mythique que New-York...

Flop...
Bon, ce n'était sans doute pas le but recherché par l'auteur... soit...

Musso nous décrit une partie de poker à plusieurs millions de dollars, tout en expliquant les règles aux lecteurs, où le héros habitué à ces cash games high stack fait des mises extravagantes mais pourtant absolument pas crédibles pour qui connaît un peu ce jeu... Même la partie improbable de James Bond dans Casino Royal me semble plus réaliste...

Re-flop... (oserais-je dire que, pour du poker, le flop semble néanmoins approprié ?).

Musso nous sert ensuite une réflexion sur le destin, le karma... « -Je pense que le destin de cette jeune fille était de mourir. -On est responsable de rien, c'est ça ? -Je pense qu'il existe un ordre des choses. -Vous croyez vraiment que tout est déjà écrit ? -Absolument. le temps est comme les pages d'un livre : au moment où vous lisez la page 66, les pages 67 et 68 sont déjà écrites. -Et que faites-vous du hasard ? -Je pense que le hasard n'existe pas. Ou alors le hasard, c'est... c'est Dieu. Voilà. le hasard c'est Dieu qui se promène incognito ».
.... .... ....
Bon... J'aurais peut-être dû éviter de lire Musso après avoir lu l'excellent Empire des Anges, de Bernard Werber ! Ça au moins c'est du karma !

Re-re-flop. Zut.

Reste encore ce chronomètre irritant que Musso nous délivre à chaque page et que j'ai arrêté de consulter dès la page 39...


Manathan-sur-Meuse, samedi 2 mars, 22h29 :
Page 179... Passage à la technique de la lecture rapide... Pas bon signe...
Manathan-sur-Meuse, samedi 2 mars, 22h38 :
Page 246... Mi-parcours. Dans le livre, le World Trade Center s'effondre... Moi aussi... Fin de mon aventure mussolienne !

Dommage... J'aurais bien aimé arriver au bout de l'intrigue... Mais à l'attendre trop longtemps, je me suis essoufflé avant...
Je comprend que Guillaume Musso, avec cette écriture facile à lire, plaise à un très grand nombre de lecteurs mais cela n'a pas été mon cas sur ce livre. Peut-être en aurez-vous un autre à me conseiller ?
Je reviens te chercher... Davantage que ce livre, je garderai plutôt de ce titre cette belle chanson de Becaud et réinterprétée par Cali. Ça, ça m'emporte !
Commenter  J’apprécie          2815
Décidément, Musso n'est vraiment pas ma tasse de thé...

Malgré qu'il maîtrise l'art d'accrocher son lecteur, j'ai toujours comme une impression de déjà lu, j'avais compris l'intrigue très tôt, ce qui gâche quand même une grosse partie du plaisir.
Et puis, les répétitions... Oui, je sais, ici c'est normal, ça fait partie de l'histoire mais tout répéter à chaque chapitre n'était peut-être pas nécessaire. Et toujours quelques non-sens, des lieux communs...
Encore une fois, j'ai survolé un tas de pages, lu un tas d'autres en diagonale et malgré ça, l'histoire m'a lassée.

Finalement, j'ai préféré "7 ans après...", bizarrement c'est celui qui avait le plus de critiques négatives auprès de ses fans...
Ah, les goûts et les couleurs...

Commenter  J’apprécie          401

Citations et extraits (385) Voir plus Ajouter une citation
Je ne guérirai pas de cet amour. Tu m'as pris ma lumière, ma sève, ma confiance. Mes jours sont vides, ma vie est morte. Je fais juste semblant. De sourire, d'écouter, de répondre aux questions. Tout les jours, j'attends un signe, un geste. Que tu me délivres de ce trou noir dans lequel tu m'as laissée et que tu me dises pourquoi. Pourquoi m'as tu abandonnée ?
Commenter  J’apprécie          12764
"Et dans un dernier souffle, je comprends tout: que le temps n'existe pas, que la vie est notre seul bien, qu'il ne faut pas la mépriser, que nous sommes tous liés, et que l'essentiel nous échappera toujours."
Commenter  J’apprécie          13750
Ethan,
Sans doute n'y a-t-il qu'une chance sur un million pour que tu lises cette lettre, mais ça ne m'empêche pas de l'écrire avec le fol espoir que tu finisses par la recevoir au gré des courants de cette journée. Pourquoi pas, après tout : J'ai bien lu quelque part que la NASA avait envoyé dans l'espace des messages à la destination d'extraterrestres, alors...
Alors voilà : je voulais seulement te dire...
Te dire que ma vie est toujours pleine de toi et que mille fois par jour, je t'envoie mes pensées dans l'espoir qu'elles t'atteignent.
Te dire que sans toi je meurs à petit feu, parce que tu es mon véritable point d'ancrage.
Te dire que j'ai tout gardé de nous : nos chassés-croisés, nos soufflent qui s'emmêlent, nos abandons, notre lumière, et que tout reste en moi et me contamine comme une infection dont je refuse de guérir.
Te dire que j'ai essayé de te fuir, mais que tout me ramène à toi et que depuis que je suis à New-York, je te sens plus présent que jamais. Contre tout logique, je m'accroche à cette conviction que tu m'aimes encore, même si j'ignore toujours pourquoi tu m'as quittée et si notre histoire avait un sens pour toi.
(...)
Alors voilà, si les miracles existent, si tu as reçu mon faire-part de mariage, si tu es venu ici et si tu as encore des sentiments pour moi, sache qu'il y a une femme qui t'attendra jusqu'à minuit à l'endroit où elle est tombée amoureuse de toi la première fois.
Céline
Commenter  J’apprécie          982
Ethan
L'amour débarque à l'improviste, comme par effraction. Un instant, et plus rien n'existe. Soudain le vie ne fait plus peur.
Céline
Soudain, on a le coeur en flammes, la tête à l'envers, un vide au creux du ventre. On vit en apesanteur, on a le coeur qui tremble, les idées "upside down".
Ethan
Soudain, vous avez du sang neuf, un coeur nouveau, les idées pas très claires. Vous ne respirez plus que par elle, parce qu'elle vous a délivré de vous.
Vous avez faim de sa peau, de ses lèvres, de l'odeur de ses cheveux. Désormais, c'est elle qui a les clés. De la porte du paradis. De celle des enfers.
Céline
Sans lui, vous n'êtes qu'attente. Parce qu'il vous fait vivre fort. Vous vous enivrez de cette complémentarité qui devient dépendance. Car au fond, vous n'avez toujours voulu que ça : les effusions du coeur, les effusions de sang.
(...)
Ethan
Deux jours, elle reprend son avion. Je l'accompagne à l'aéroport. A chaque fois, la même question : où trouver la force d'attendre quinze jours avant de la revoir ?
Dans le metro qui me ramène à Manhattan, le goùt de sa bouche sur mes lèvres.
Dans le livre qu'elle m'a offert, une phrase soulignée qui me fait sourire : Est-ce l'amour qui rend idiot où n'y a-t-il que les imbéciles pour tomber amoureux ?
Céline
Chaque fois que je le quitte, un vide comme une morsure. La tristesse de Roissy. La douche glacée de la vraie vie qui reprend.
Le soir, seule dans mon lit, je deploie un écran gigantesque. Dans ce cinéma de mes rêves oú je suis la seule spectatrice, je me projette à l'infini le scène de nos retrouvailles.
Commenter  J’apprécie          841
C'est ainsi qu'on tombe amoureux, en cherchant dans la personne aimée le point qu'elle n'a jamais révélé.
Erri de Luca.

Les filles c'est comme ça, même si elles sont plutôt moches, même si elles sont plutôt connes, chaque fois qu'elles font quelque chose de chouette on tombe à moitié amoureux d'elles et alors on sait plus où on est. Les filles. Bordel. Elles peuvent vous rendre dingue. Comme rien. Vraiment.
J.D. Salinger, L'Attrape-coeurs.

On devrait toujours se voir comme des gens qui vont mourir le lendemain. C'est ce temps qu'on croit avoir devant soi qui vous tue.
Elsa Triolet.

Ce qui peut me briser, ce n'est pas que tu t'appuies trop sur moi, c'est que tu m'abandonnes.
Gustave Thibon.
Commenter  J’apprécie          1230

Videos de Guillaume Musso (111) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Guillaume Musso
« Quelqu'un d'autre » de Guillaume Musso lu par Rémi Bichet I Livre audio
autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Roman d'amour Voir plus


Lecteurs (14535) Voir plus



Quiz Voir plus

Je reviens te chercher

Dans quelle ville le début du roman se déroule t-il?

Philadelphie
San Francisco
Londres
New York

18 questions
32 lecteurs ont répondu
Thème : Je reviens te chercher de Guillaume MussoCréer un quiz sur ce livre

{* *}