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sur 424 notes
L'écrivain et son mythe
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Je me suis encore faite avoir par cet écrivain. Alors, je précise toutefois, une surprise délicieuse
Mr Musso a ce chic de transgresser les codes de la scénique pour nous embobiner jusqu'à la dernière page.
Cette fois ci, c est l écrivain (et son mythe qui l entoure) qui est mis en avant dans ce thriller.
J avoue que je ne suis pas méga fan de ce thème. ( j ai abandonné très facilement les livres de Joël Dicker...).
Mais l histoire démarre rapidement, on se sent à l aise, on pense qu on comprend les ficelles de l intrigue et puis bim, Musso nous entourloupe avec ses histoires.
Bref, un thriller comme j aime.
Intrigant, familier mais pas trop, bien écrit, avec des personnages torturés et nuancés, une réelle atmosphère, et une facilité/folle envie d y revenir à chaque fois :)
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Valentin Musso, dont j'ai déjà lu quelques romans, tous différents, nous plonge, ici, dans deux histoires parallèles.
Celle de Randall Hamilton qui se réveille un matin au Grand Hôtel amnésique, sujet à quelques réminiscences, tout en se sentant étranger à la vie que l'on lui prête. Celle d'un auteur à succès mondialement connu. Dans ces parties, là, le lecteur suit pas à pas ses questionnements et, tout comme le protagoniste, se trouve plongé dans une mystérieuse situation.
Celle d'Andy qui rêve de devenir un célèbre auteur. Nous assistons à ses déboires, ses échecs, tant bien littéraires que sentimentaux, jusqu'à un événement majeur qui va bouleverser sa vie.
2 Vies à l'opposé l'une de l'autre.
Quel donc peut-être le lien entre eux ?
Nous le découvrons pas à pas et progressivement l'on en vient à avoir quelques idées en tête. Certaines justifiées, même si à un moment, Valentin Musso sème le doute, maintient une part de suspens ouvert avec le prologue qui évoque un meurtre ancien non élucidé. La surprise sera au rendez-vous pour cette histoire de meurtre. Tout au moins cela l'a été pour moi. Pour ce qui est des réponses sur Randall et Andy, il faut parvenir au dernier tiers du roman pour les réponses et certaines seront étonnantes.
Une lecture addictive, une intrigue bien menée, des thèmes sur les affres de l'écrivain bien amené, de l'écriture, une ambiance particulière, une romance et des interrogations personnelles, une construction parfaite, un bon rythme. J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman qui débute comme un policier et qui n'en est pas tout à fait un, selon mes critères.
Un grand merci à Masse critique Babelio et les éditions Seuil pour ce SP.
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Se réveiller dans un hôtel et ne plus savoir qui nous sommes, voici ce qui arrive à Randall Hamilton. Les indices s'accumulent dans sa chambre et peu à peu, il redécouvre sa propre vie d'auteur à succès.
D'un autre côté, il y a Andy Marzano, un jeune homme en quête de succès littéraire, en vain.
Les chapitres alternent la vie des deux personnages. Au début, tout semble normal (à part cette amnésie...) et puis, au fil de la lecture, le doute s'installe et les choses deviennent...suspectes.
Le récit est construit de façon habile et j'avoue ne rien avoir vu venir. le rythme est agréable et les rebondissements permettent de nourrir l'histoire.
Les personnages que nous livrent Valentin Musso sont intrigants. Je n'ai cessé de me questionner sur eux.
Je ne connaissais pas du tout cet écrivain et j'ai vraiment été surprise de découvrir son style agréable. le récit bien construit, permettant de tenir l'attention du lecteur éveillée. L'écriture est sans fioriture. J'ai donc apprécié ma lecture et j'ai hâte de découvrir d'autres romans de cet auteur.
Lien : https://www.instagram.com/au..
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Musso Valentin
L'homme du Grand Hôtel
Un grand merci pour ce livre
Pas un policier, pas un thriller, pas un roman d'amour, alors : un superbe roman qui ne devient un suspense que loin dans le livre et qui réunit comme par magie deux histoire en une seule.
Andy est un jeune homme qui tire le diable par la queue, il est veilleur de nuit dans un hôtel et le jour il tente d'écrire, mais que de refus de ses manuscrits. Son seul ami Logan lui demande mille et une fois d'abandonner, mais il s'acharne. Pourtant il va tomber amoureux et follement d'Abigaël une jeune fille d'un milieu bourgeois qui elle, tente le théâtre et joue une pièce de Tchekov, il perd du temps pour lui, bien qu'il aime être près d'elle, pour aller la voir répéter, et sortir avec elle, il doit se serrer la ceinture pour pouvoir lui offrir un petit souper. Mais son besoin d'écrire le pousse à reproduire sur papier toute la vie heureuse et malheureuse de son amie. Il culpabilise pourtant, il ne peut divulguer ainsi au grand jour les secrets d'une famille, aussi décide-t-il de rompre. Dieu que c'est dur pour lui car la feuille dans sa vieille machine reste définitivement blanche. Il fait marche arrière et décide d'aller chez elle, lui expliquer, mais il la trouve étendue sur le lit, étranglée à l'aide d'une ceinture, comme le serial killer que l'on recherche justement depuis pas mal de temps. Il va quand même chercher s'il ne trouve pas quelque chose, si pendant leur séparation, elle n'aurait pas trouvé un autre homme, tout cela avant d'appeler la police. Juste un nom d'hôtel et un numéro de chambre.
Mais un hôtel de grand luxe, comment pourrait-il trouver l'argent pour ne fusse qu'y loger une nuit.
D'un autre côté, un grand écrivain Hamilton Randall séjourne comme chaque année dans son hôtel préféré pour écrire et finaliser son 40ème roman. Auteur adulé, pressé par la presse et ses conférences, il n'est pas à l'aise cette fois, il se sent comme épié, il a l'impression de voir des choses et que ces dernières disparaissent, il oublie qu'il est parti en ballade et pourtant il a fait des photos avec son téléphone, pour son roman, il trouve que le concierge, vieille connaissance pourtant n'est pas comme à son habitude. Il se passe quelque chose, il le sent mais ne comprend pas.
Ah stop que va-t-il donc se passer.
Jusqu'à plus des deux tiers du livre, j'avais pas compris, non plus.
Mais par un jeu subtil d'écriture, super, magnifique histoire, écrite dans une écriture souple, facile et agréable à lire.
Franchement, voici les vacances, allez le chercher, vous ne le regretterez pas et un moment donné vous ferez comme moi : « oh oh ah bon »…….
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Merci Valentin Musso pour cet excellent moment,sans être péjoratif,je crois que c'est le livre à emporter impérativement dans sa valise pour les vacances...
Je me suis surpris à songer,imaginer où cette histoire allait m'emmener et bien jusqu'au bout c'est inimaginable...
Quel talent dans la narration,le subterfuge,les sentiments,les personnages si empathiques, L'homme du grand hôtel est une réussite.
Ce n'est pas ma première lecture de cet auteur : depuis "La ronde des innocents" je les accumule, je trouve que celui-ci nous offre un nouveau regard ...
Sur la quatrième de couverture, l'éditeur écrit ceci :
" Avec ce dixième livre, Valentin Musso nous dévoile un roman à la construction diabolique et au dénouement vertigineux."
Difficile de surenchérir sur une phrase pareille,mais dire au moins que je suis entièrement d'accord avec ça.

On découvre Randall Hamilton, un auteur à succès avec des millions d'exemplaires vendus à travers le monde, il'se réveille dans une chambre d'hôtel à Cape Cod dans le Massachusetts.
Le problème c'est qu'il n'a aucune idée de qu'il fait là, le lieu lui est inconnu, même son existence d'auteur à succès lui échappe.
En parallèle on découvre Andy Marzano,qui vivote à Boston dans le Massachusetts également.
Écrivain en devenir ,il écume les refus des agents littéraires, passant son temps à écrire et vivant de petits boulots il cherche en vain l'inspiration.
Il croise un jour Abigaël,une comédienne de théâtre, l'idée de lui vient de s'inspirer de cette rencontre pour écrire le roman qui lui apportera le succès... Faisant fi de la réalité,il manipule cette relation, et son entourage en écrivant des pages et des pages...mais l'irréparable n'est pas loin et à force de faire de sa vie un roman, il va bouleverser des vies...
Randall Hamilton et Andy Marzano, si différents, ignorent tout l'un de l'autre mais c'est avec maestria que Valentin Musso va nous emmener dans une histoire époustouflante, où les chemins de nos deux héros vont se croiser...
Un roman choral dans la plus pure tradition, une tranche de "Vie", qui ne nous laisse aucun répit une fois la lecture commencée...
Merci infiniment pour ce délicieux moment de lecture, merci Editions du Seuil et Babelio.com , très reconnaissant de m'avoir offert cette lecture.
Je reste convaincu du talent de Valentin Musso , qui me régale à chaque fois mais je le répète : avec L'homme du Grand Hôtel, la maîtrise de la construction est inouïe, chapeau bas!!!
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J'ai L'homme du grand hôtel dans ma PAL depuis sa sortie et je suis contente d'avoir enfin pris le temps de le lire. Ce n'est pas mon livre préféré de l'auteur mais j'ai passé un très bon moment.

Ce qui m'a dérangé c'est la construction du roman, les trois premiers quarts sont plutôt lents tandis que dans le dernier quart tout s'accélère et arrive trop vite à mon goût. Malgré tout le roman est un véritable page turner et une fois commencé, il est impossible de le lâcher. LA fin est complètement inattendue et on se rend compte que l'auteur nous manipule depuis le début. Sans parler du retournement de situation finale que j'ai trouvé excellent.

J'ai beaucoup aimé le cadre américain qui est vraiment très bien décrit. On voyage avec Boston et le grand hôtel sur la cote. Cet hôtel d'ailleurs m'a fait beaucoup rêver.

Le personnage de Randall est fascinant et j'ai aimé partir à la recherche de ses souvenirs.

Je suis à nouveau conquise par l'auteur et il me tarde de lire son dernier roman Dans mon obscurité.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Pour son 10ème roman, Valentin Musso plante le décor à Cape Cod, Massachusetts où le Grand Hôtel – luxe, calme, volupté, vue mer et service impeccable – accueille Randall Hamilton, écrivain célèbre qui n'a plus aucun souvenir d'avoir écrit 40 best-sellers. Où sont passées son imagination fertile et sa plume prolifique ? Concomitamment, à Boston, dans un logement modeste sans vue sur l'océan, Andy Marzano a pourtant du vague à l'âme, aucun de ses tapuscrits n'ayant trouvé grâce auprès d'un éditeur, le classant dans la catégorie des écrits-vains. Comment écrire l'histoire qui le sortirait enfin de l'anonymat ?


Il ne faut pas être sorcier pour subodorer que ces deux personnages que tout oppose en apparence, finiront par se trouver des points d'ancrage communs, comme dans tout bon thriller. Mais comment ? Au terme de quels rebondissements ? Et bien, la bonne nouvelle est que Valentin Musso est en forme. Son intrigue est tortueuse, pavée de chausse-trappes et impasses. Dans cet opus, l'auteur choisit de décortiquer les mystérieux processus de la création et de l'inspiration, rendant au passage hommage aux romanciers qui ont été ses modèles ainsi qu'à l'antique Underwood sur laquelle de mythiques romans noirs ont vu le jour. (Il existe une photo célèbre de Dashiell Hammett fumant comme un pompier, installé devant ce terrifiant engin). Ces détails anecdotiques incrustés avec respect et sans prétention d'un coup de plume léger dans l'histoire ne masquent pas les questions essentielles soulevées par l'auteur : quelles confidences un auteur a-t-il le droit d'utiliser à des fins romanesques ? A-t-il moralement le droit de mettre en scène ses proches ? Où se situe la frontière poreuse entre réalité et fiction ? Jusqu'où repousser ces limites dans l'unique but d'être publié ? Jusqu'à s'approprier les évènements marquants d'une vie ?


Dans L'homme du grand hôtel, il y a de l'amour, de la trahison, du luxe et de la pauvreté, et même un tueur en série qui vient semer un peu plus de zizanie dans l'esprit tourmenté du lecteur. Ces éléments sont répartis dans deux parties de poids inégal servies par un style leste et agréable. La première est lente, pose toutes les bases, peaufine les personnages et les décors. Dans la seconde, tout s'emballe, toutes les pièces du puzzle s'emboîtent rapidement, sans jeu entre elles.


Au-delà de l'élucidation du mystère de la suite 328 et de l'histoire bien tournée, bien construite et écrite dont j'ai apprécié la lecture, la question essentielle posée par Valentin Musso n'est-elle pas : Qu'est-ce qu'une vie réussie ? "Et si c'était cela le bonheur : être avec la personne que l'on aime, sans avoir à se soucier de rien, ni de gloire ni de réussite ?"

Merci à Seuil et Babelio pour leur confiance.
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Voilà que je termine L'homme du Grand Hôtel de Valentin Musso et comme à chaque lecture de ses romans, il m'a été impossible de trouver les prémices de la fin de l'intrigue pendant ma lecture! J'avais bien des idées, des hypothèses, de ci de là, je me suis parfois rapprochée un peu, juste un peu, certains indices me laissant à penser que... Mais force est de constater, qu'encore une fois, je n'ai pas trouvé le dénouement avant la fin! 😊

L'on suit deux vies, deux héros en parallèle.
Randall Hamilton, qui se réveille un matin au Grand Hôtel sans avoir aucune idée de ce qu'il y fait, de qui il est, et pourquoi il est là.
Petit à petit, il va enquêter sur sa propre vie puisque, à part quelques réminiscences, celle-ci lui est presque totalement inconnue. Il apprend avec stupéfaction qu'il est un auteur de romans renommé de par le monde.

Quant à Andy Marzano, c'est tout l'inverse! Devenir un écrivain renommé, c'est son rêve! Malheureusement, l'inspiration lui fait défaut, bien trop souvent. Ce n'est pas force d'écrire, sans cesse, de travailler, mais on lui reproche son manque d'originalité et il n'arrive pas à percer dans le monde littéraire.

Au fil du récit, on apprend un peu de l'un, un peu de l'autre, et on découvre leurs vies en parallèle.

Randall Hamilton nous entraîne dans un quotidien mystérieux, fait de pertes de conscience, de quêtes, de bribes de souvenirs, de méfiance envers son entourage.

Andy Marzano nous emmène avec lui dans les affres de l'écriture, et ce à quoi on est prêt dans la vie pour arriver à trouver l'inspiration, écrire et être publié.
Il passe en quelque sorte un pacte avec le diable en "jouant" avec la vie de son entourage.
La frontière entre le réel et l'imaginaire? Andy ne la perçoit pas, ou plus, ou du moins pas souvent et cela peut faire de sacrés dégâts autour de lui.

Pourquoi les destins de Randall et Andy vont ils se croiser? A vous de le découvrir au fil du récit!
Quant au rebondissement du dénouement de l'intrigue, il nous scotche car vraiment, on ne s'y attend pas!

Une bonne lecture, une intrigue bien menée, une écriture précise sur les affres de l'écriture, une atmosphère particulière, pas mal de références littéraires (auteurs, livres, ambiance,...), une histoire d'amour, mais aussi des questionnements intérieurs de chacun des personnages sur leur vie, sur leurs buts à atteindre, sur leur humanité.

Contrairement à d'autres romans précédents de Valentin Musso, je n'ai pas été totalement happée par la lecture de bout en bout, celle-ci n'a pas été un "page turner" pour moi. Mais il ne s'agit là que de mon ressenti personnel. L'intrigue est très bien pensée, les trouvailles au fil du récit sont étonnantes, le dénouement très difficile à trouver. J'ai cependant ressenti quelques longueurs pendant la narration des vies des deux personnages, ce qui m'a empêchée de plonger totalement dans le récit, mais c'est une très belle lecture de Valentin Musso et ce ressenti n'engage que moi.

Si vous désirez un soupçon de mystères, un zeste d'histoire d'amour, une part d'enquêtes, un grain de folie, une dose d'intrigue machiavélique, une pincée de vie d'écrivain, une pointe d'originalité, quelques grammes de meurtres non résolus, foncez donc au Grand Hôtel, vous ne serez pas déçus!

Merci à Babelio et et aux Editions du Seuil pour cette masse critique privilégiée 🙏


Lien : https://www.facebook.com/La-..
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Deux histoires en parallèle. D'un côté, celle de Randall Hamilton, l'écrivain américain le plus lu des dix dernières années et de l'autre celle d'Andy Marzano, un jeune homme persuadé, malgré déjà pas mal de refus de maisons d'édition pour publier ses romans, qu'il va devenir un grand écrivain.

Plus j'avançais dans la lecture, plus je me demandais comment ces deux destins allaient finir par se rencontrer.
Je voyais gros comme une maison la traditionnelle mise en abîme où à la fin c'est l'écrivain personnage du roman que l'on est en train de lire qui l'a écrit. Généralement, je n'aime pas cette entourloupe. Là, je me demandais cependant qui de Randall ou d'Andy avait finalement écrit L'homme du grand hôtel.

En effet, les deux destins de nos personnages se rencontrent, tardivement, mais la suite n'est absolument pas celle que j'avais imaginé.
Sur la quatrième de couverture, il est écrit « Valentin Musso nous dévoile un roman à la construction diabolique et au dénouement vertigineux ». Les deux qualificatfs ne sont absolument pas usurpés.

Je vous laisse découvrir par vous même cette construction diabolique et ce dénouement vertigineux.

Dans la fratrie Musso, c'est le troisième roman de Valentin que je lis alors que j'en avais auparavant lu bien plus de Guillaume. Je l'avais déjà écrit après les deux premiers, mais maintenant c'est certain et irréversible, Valentin n'a absolument rien à envier à Guillaume.
Et même que, ma foi...
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J'aime beaucoup ce que fait Valentin Musso et son dernier roman « Qu'à jamais j'oublie » avait été un coup de coeur pour moi. Je guettais donc avec impatience l'arrivée de ce dernier bébé.

Cette nouvelle aventure mélange deux histoires qui n'ont à priori rien en commun. On suit Andy, un écrivain raté, qui saborde sa propre vie pour pouvoir la raconter. En parallèle, on rencontre Randall, lui aussi écrivain, mais célèbre, qui se retrouve en pleine confusion, ne sachant plus qui il est.

Les chapitres alternent entre ces deux destins mais aussi entre deux styles littéraires. Avec Andy, l'auteur nous convie à un roman psychologique. Il nous plonge dans les obsessions de son héros et nous fait participer à son déclin. En ce qui concerne Randall, le lecteur est entraîné dans un thriller dans lequel chaque nouvel évènement le déroute davantage. Plus l'aventure avance, moins on arrive à cerner la vérité.

L'usage de la mémoire défaillante dans un polar me dérange toujours un peu. En effet, je trouve que beaucoup d'auteurs utilisent ce procédé scénaristique pour se faciliter la création de leurs intrigues. Cela leur permet parfois de créer des raccourcis improbables. Mais comme ce coup-ci, l'auteur nous propose une explication finale qui justifie cette pratique, je lui pardonne volontiers !

J'ai conscience que je chipote quelque peu ! A vrai dire, j'ai passé un excellent moment de lecture. L'ensemble de l'aventure est parfaitement ficelé et nous offre une aventure exaltante. le suspense est constant et repose sur des rebondissements qui nous baladent constamment entre folie et complot. Valentin Musso met en oeuvre son savoir-faire, qui n'a plus rien à prouver, afin de nous manipuler à souhait. Il a construit un casse-tête qui a une nouvelle fois réussi à me mener en bateau et j'ai pris un grand plaisir à me laisser berner !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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