AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,44

sur 155 notes
《— Imaginez que vous trouviez un mentor, un maître capable de vous libérer de vous-même.》


Kyle Freeman, cinéaste endetté mais au talent incontestable se voit proposer le tournage d'un documentaire sur une ancienne secte oubliée, le Temple des Derniers Jours, basée dans le désert d'Arizona dans les années 70, et aujourd'hui disparue dans de terribles circonstances.
Maximillian Solomon, mécène et commanditaire du projet, a déjà tout arrangé : "— le planning est fixé, les autorisations de tourner négociées, (...). Comme je serai votre employeur, mon assurance responsabilité civile vous couvrira, vous et votre matériel."
Kyle accepte y voyant l'opportunité de régler son découvert tout en faisant ce qu'il aime le plus : du cinéma "guérilla". Il emmène avec lui Dan, son ami caméraman et complice de toujours.
Rapidement, une série de phénomènes paranormaux inexpliqués s'abat sur la production : expériences surnaturelles, rêves imbriqués et visites nocturnes troublantes, morts soudaines... il n'en faut pas plus pour que le tournage ne vire au cauchemar.


Un résumé intrigant, un début prometteur...

Faisant fi de descriptions sanguinolentes, de tripes putrides et purulentes dégoulinant en tout sens ou de détails plus gores les uns que les autres, Nevill joue ici d'avantage sur l'imagination des lecteurs, et avec un pouvoir de suggestion assez efficace, je le lui concède largement (pour le coup, l'auteur n'a rien à envier aux maîtres du style, tel HPL par exemple).
L'atmosphère créée par moments est réellement angoissante, presque palpable ; la chair de poule est bien présente, et il faut de sacrées "cojones" pour avoir encore envie de se balader seule dans le noir après ça...^^

Probablement apte à faire cauchemarder un lectorat dit "plus sensible", je n'irai pas non plus jusqu'à prétendre que Derniers jours brille par une aura d'horreur transcendante... surtout pour les inconditionnels ou les fins connaisseurs de récits du genre.

J'ai néanmoins apprécié l'approche originale de l'écrivain et je me suis même surprise à avoir quelques frissons.

Ça, c'était pour les bons côtés.
Passons aux mauvais.

Cela aurait pu être une vraie réussite...
Parmi les points négatifs donc, je regrette surtout qu'aucun protagoniste, malheureusement, ne soit sorti du lot - à part peut-être Dan, mais c'est bien le seul - parce que, en effet, si même les personnages ne parviennent pas à se rendre sympathiques (voire antipathiques, cela va sans dire) ou à défaut, à vous convaincre un minimum, quand absolument rien chez eux ne vous donne envie de les aimer (ou de les haïr), que reste-t'il ?

Un bon scénario, une intrigue prenante me direz-vous.

Oui, et c'est le cas... du moins aurait-ce dû l'être, sauf qu'on se retrouve en fait dans un perpétuel mouvement répétitif... C'est alors une terrible lassitude qui prend le dessus, et là, il nous reste plus qu'à prier pour que la fin relève la sauce, qui commence doucement à tourner aigre - cette fameuse fin si controversée qui, par ailleurs, que l'on aime ou non ce livre, crée à nouveau un schisme : faire partie de l'une ou l'autre catégorie ne prouve rien ; le final peut complètement décevoir, ou à contrario ; révèler un twist sensationnel.

"Il ne savait pas devant quoi il fuyait, mais son instinct lui hurlait de foutre le camp !"

Ce bouquin m'a fait l'effet d'un tsunami.
Je m'explique ; le début de l'histoire (en dehors du prologue - qui était pourtant une excellente mise en bouche laissant présager une suite digne de ce nom...) met du temps à démarrer, on surnage dans des explications, peut-être nécessaires mais qui traînent beaucoup trop en longueurs pour réussir à accrocher tout lecteur par trop impatient. Ensuite, et pendant la quasi-totalité du livre, j'ai eu l'impression d'une montée crescendo inexorable (malgré les redites, je me disais que c'était sans doute voulu par l'auteur) et je n'avais plus qu'une hâte : connaître le fin mot de tout ça. Enfin. Espérant atteindre le paroxysme de toute cette tension accumulée.
Si je parle de tsunami, c'est aussi à cause du sentiment d'avoir été ballottée par trop de ces lourdeurs inutiles justement. Ça m'a donné une impression de montagnes russes ^^^
Puis vient cette fameuse fin - tout comme celle de la catastrophe naturelle dont j'use de comparaison - et là, hé bien c'est le carnage ! En même temps, qu'un tsunami fasse énormément de dégâts, c'est un pléonasme...
Une fois la mer retirée et redevenue calme, il ne reste plus rien, si ce n'est un sentiment d'impuissance, de gâchis.
Voilà ce que j'ai ressenti finalement quand j'ai refermé Derniers jours...


Note réelle : 2,5/5

Je tiens cependant à ajouter que je laisserai une chance à Adam Nevill (un roman n'est pas l'autre).

> Prix British Fantasy du meilleur roman d'horreur 2013

*Lu dans le cadre de la LC imaginaire de novembre 2016*
Commenter  J’apprécie          239
Enorme déception ; je m'attendais à une histoire palpitante et terrifiante, et je me suis finalement coltinée un roman mal torché.
Un jeune réalisateur fauché et ambitieux accepte de tourner un documentaire sur une secte ayant sévi 40 ans auparavant, mais il va réveiller de vieux fantômes horribles qui vont le pourchasser.
Hum.... Au moins, j'ai eu la confirmation que je suis trop rationnelle pour accéder au monde des esprits. C'est le seul point positif de cette lecture.
Partant de ce constat, je n'ai donc pas adhéré à l'intrigue, je n'ai éprouvé que de l'ennui -et je le regrette, car j'aurais bien aimé ressentir des petits frissons d'angoisse et de terreur. Mais même le personnage principal est trop antipathique pour susciter un regain d'attention. Et surtout, l'écriture/la traduction est bâclée : "(...) il précédait Kyle D une démarche traînante, mais rapide." (traînante ou rapide ? Faudrait savoir) ; "La lumière (...) lui fit dresser son aine, comme en un geste de provocation épouvantable." (son aine, vraiment ?). Enfin, le récit est truffé d'incohérences et d'erreurs inadmissibles (le pacte germano-soviétique en 1938 ? Vraiment ? -car, de façon incongrue, il est également question de Staline dans ce bouquin).
Je pense néanmoins que ce roman a tout pour plaire aux amateurs du genre. Pour ma part, je préfère m'en tenir aux romans dépeignant le monde actuel qui, lui, m'inspire vraiment de la peur.
Commenter  J’apprécie          217
Ce roman sur le papier avait tout pour me plaire avec ce journaliste qui fait une enquête sur une ancienne secte, au début j'ai aimé le récit racontant le passé de cette secte et de ces adeptes.

Mais pour moi le récit vire ensuite beaucoup sur le surnaturel et la je pense que je ne suis pas la cible de ce type de roman à frissons. J'ai trouvé le récit terriblement long j'ai mis plus de 8 jours à terminer ce récit, je n'ai eu aucune empathie pour les personnages subissant au final beaucoup cette lecture.

J'ai lu avec envie que la partie parlant de la secte mais j'avoue avoir survolé les autres passages qui m'ont laissé de marbre.

Il y a même certains aspects un peu ésotériques mais qui partent dans tous les sens en parlant de tableau etc...

Un récit que j'oublierai bien rapidement et qui n'a pas été une réussite à mes yeux.

Commenter  J’apprécie          172
Mon homme a beau me dire que je me fais un film, mais moi, j'ai bien remarqué cette étrange odeur de viande avariée dans la maison…

Et le fait qu'elle provienne – sois-disant – d'une barquette qui a séjourné trop longtemps dans la poubelle ne m'a pas convaincu.

ILS sont ici… J'ai bien vu une coulante pas nette au mur, dehors, et mon mari ne me fera pas croire que c'est un truc qui est là depuis des années et que ça vient du volet, moi je sais, je sens qu'ILS sont parmi nous, chez moi !

Durant ma lecture, j'ai surveillé les murs et les plafonds comme le lait sur le feu, l'angoisse aux tripes, sursautant à chaque odeur nauséabonde et non, il ne me fera pas croire que ce que j'ai senti était la conséquence des gaz qui sortaient après la digestion.

Non, cette odeur, ce sont EUX !! Ce bruit de griffes sur le carrelage, alors que je n'ai plus de chien, ce sont encore EUX qui me cherchent et veulent me sucer le sang et me bouffer toute crue !

Non, non, non, ce n'est pas l'évier qui refoule, ce sont EUX qui tentent d'entrer par là ! Je le sais, je les sens, j'ai limite fait dans mon froc, comme Kyle Freeman et Dan, les deux cinéastes engagés par Max pour tourner un documentaire sur la secte du Temple des Derniers Jours.

Je savais que les sectes étaient dangereuses, tiens, déjà rien que d'entendre un Témoin de Jévého (nom changé afin de garantir leur anonymat) me causer que je cavale déjà en criant que j'ai oublié les patates sur le feu.

Les sectes, pas besoin d'être aux mains de fanatiques ou de malades mentaux pour que ça tourne au carnage ou à l'embrigadement et à la perte de la liberté.

Vous me direz que les religions officielles, aux mains de fanatiques, de dingues ou de politiciens ambitieux, ça fait du dégât aussi, mais ma religion ne me demande rien : ni argent, ni biens, que dalle… Et si je déconne trop, je verrai si on me présente une facture à ma mort, ou pas.

De plus, libre à moi de refuser les hommes en soutane et de m'adresser directement au Big Boss…

Bien que, parfois, nul besoin de s'embrigader dans une secte pour porter des tyrans aux nues et les suivre comme un seul homme ou les vénérer, encore à notre époque. L'Homme aime le côté obscur de la Force.

Anybref… Oui, j'ai eu peur et j'ai adoré me faire peur avec ce roman qui m'a emmené à Londres, en Normandie et dans le le désert de Sonora en Arizona. Trois pays et des tournages qui m'ont fait flipper.

Des personnages attachants qu'on aurait envie de boxer, parfois, pour qu'ils se taillent de là, des révélations horribles et une plume qui arrive à vous faire regarder votre mur de travers à la moindre tache suspecte.

Juste quelques longueurs à un moment donné et 50 pages de moins auraient donné plus de tempo au milieu du récit.

Mais je m'en fiche, rien que pour le final, on rattrape la petite baisse de régime du milieu.

Putain, quel final ! Un truc de malade !

Bon, je vous laisse, je vais vérifier encore une fois mes murs, mes plafonds, les coulantes étranges et tout ce qui fait que la vérité est ailleurs !
Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          130
Révélation dirigée par Maximillian Solomon embauche une boite de production spécialisé dans l'harmonie entre l'âme, l'esprit et le corps pour faire faire un film et pour cela, ils font appel à Kyle Freeman et son équipe. le sujet est simple : reprendre une histoire qui avait fait un buzz : « Temple des Derniers Jours » qui relate le massacre d'un groupe hippie dans les années 70.

Kyle avait besoin de cette argent, de faire ce film car il doit pas mal d'argent, des moins de loyer en retard, il n'avait pas payé ses impôts locaux, ni sa facture de gaz et l'électricité depuis près d'un an. Les cent mille livres qu'on lui propose étaient plus que les bienvenues.

Se reportage qui va devenir une enquête sur cette secte, car Kyle ne peut pas se contenter de filmer et interviewer les gens qui figurent sur la liste que Max lui a donné, il veut toujours en savoir plus, alors l'enquête s'impose d'elle-même. Mais ça ne plaît pas à Max car Kyle découvre beaucoup plus de chose qu'il n'aurait du... C'est alors que Kyle découvre le pot au rose. Mais ce qu'il va découvrir est au dessus de ce qu'il aurait jamais pensé et va se retourner contre lui et toutes les personnes qu'il approche.

L'auteur Adam Nevill, nous propose un thriller fantastique très efficace qui plonge de lecteur sans les noirceurs de cette secte folle. Adam Nevill plonge au plus profond du mal et de l'inimaginable en faisant revenir à la vie des êtres qui ont disparu depuis 400 ans. Ce livre est un cauchemar du début à la fin.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui allie cinéma et fantômes très méchants. Adam Nevill, a su bien mener son jeux jusqu'au bout. le livre peut se découper en deux grandes parties :
1 – la découverte et la fabrication du film avec les déplacements en Angleterre, en Normandie et dans le désert du Nevada au USA.
2- Les révélations de Max après les explications que Kyle à filmé lors des interviews.

Tout se remet bien en place malgré que j'avais un peu de mal à savoir où Adam Nevill voulait en venir. Tous s'explique dans cette seconde partie et à la fin. Chapeau pour ce très beau thriller fantastique digne d'un Sire Cédric.
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
Commenter  J’apprécie          110
Livre péniblement terminé en diagonale !

Le premier tiers est intéressant puis ça se répète encore et encore et changer de pays ne change rien, si ce n'est le décor.

C'est long et ça parle sans fin, ça blêmit sans cesse ! 200 pages en trop qui m'ont larguée. Et pourtant que j'aime les pavés.

Les personnages n'ont pas de consistance, je n'ai pas été capable de les imaginer.

L'écriture qui semble détaillée au début se transforme en lourdeur indigeste jusqu'à rendre le livre grotesque.

Manifestement Adam Nevill et moi ne sommes pas compatibles !

CHALLENGE ABC 2019/2020
Commenter  J’apprécie          92
Kyle Freeman, un cinéaste de documentaire se voit proposer de filmer un documentaire sur la secte du temple des derniers jours qui a sévi au dans les années 70 en Angleterre, en France et aux Etats-Unis en une semaine car le temps est compté. Durant ce tournage avec son acolyte Dan, des phénomènes inexpliqués apparaissent.

J'avais lu Appartement 16 que je n'avais pas aimé. Dernièrement, j'ai lu une chronique très positive sur ce roman et le voyant mis en avant à ma médiathèque, ni une, ni deux, je l'ai emprunté donnant une seconde chance à l'auteur. J'avoue que j'appréhendais ma lecture de peur d''être, à nouveau, déçue. Et contre toute attente, j'ai aimé.

Ce roman est sombre, les phénomènes inexpliqués sont bien décrits et tiennent en haleine pour savoir le pourquoi du comment de leur existence. J'ai aimé les personnages que ce soit le personnage principal, le producteur, les anciens membres survivants de la secte. Bien sûr, il faut avoir l'esprit ouvert car ce livre mêle enquête/reportage sur la secte (ce qui m'a le plus plu), le fantastique/surnaturel et l'horreur. L'auteur prend son temps en mettant son histoire en place avec des chapitres longs qui permettent à l'ambiance oppressante de s'élever crescendo avec des phénomènes de plus en plus présents jusqu'à l'apothéose (comme un film d'horreur, quoi !). Mais une apothéose qui n'est qu'une redite des phénomènes décrits précédemment. Une fin bof, bof. Je ne sais pas ce que je voulais mais pas ça.
Commenter  J’apprécie          80
« Au pied de l'escalier de la maison plongée dans le noir, elle scruta la pénombre qui engloutissait le haut des marches » (p. 11)

Dès le prologue, nous sommes pris au piège de cette histoire de revenants. Et moi aussi, je me suis surprise à fixer les ténèbres au-delà de la porte de ma chambre à coucher. Je sais, c'est puéril, mais tellement délicieux. Une bonne vieille et irrationnelle frousse de gosse !

Kyle Freeman est un jeune réalisateur de documentaires indépendant. Son truc, les sujets qui sortent de l'ordinaire. Son credo, sa liberté artistique. Mais voilà, l'art ne paie pas son homme, il l'endette même. Aussi, quand Max Salomon, un riche et énigmatique excentrique (directeur de « Révélation Productions », une boîte qui fait dans le développement personnel !) lui propose de réaliser un film dont il prendra en charge toute la production, il n'hésite pas longtemps. le film a pour sujet soeur Katherine, gourou de la secte des Derniers jours qui vit une fin sanglante en 1975 (meurtres et suicide collectif). C'est du pain béni pour Kyle, car ce qui intéresse avant tout Max, ce sont les aspects paranormaux de la secte qu'il semble par ailleurs bien connaître. Voici donc Kyle et son acolyte Dan embarqués, de Londres en Arizona en passant par la Normandie, sur les traces des derniers survivants de la secte, pour un tournage qui, très vite, va virer au cauchemar. Un cauchemar, seulement ?

Je ne reviendrai pas sur l'aspect formel de ce roman : oui, les amateurs du genre seront comblés. J'ai moi-même bien flippé et en particulier pendant la première partie du tournage, dans cette maison de Clarendon Road où la secte avait élu domicile à sa formation. Nevill maîtrise les ficelles du genre.
Au-delà du roman d'horreur, ce qui m'a plu, c'est la réflexion de l'auteur sur le Mal, sur la fascination qu'il exerce sur tout à chacun (vous ne liriez pas ce genre de livres si ce n'était pas le cas :), sur les personnalités narcissiques et leur magnétisme (trouvez le point commun entre un dirigeant d'entreprise, une star, un gourou de secte sanguinaire et un Hitler-Staline-Pol Pot-… choisissez le vôtre), sur nos sociétés et leur culte du « Je » (le personnage de Kyle illustre en soi ce concept puisqu'il ira jusqu'à risquer sa vie pour enfin être reconnu professionnellement). Et tout ça en quelques pages, quand Max daigne enfin donner quelques explications à Kyle (qui se bouche les oreilles et s'endort).

J'ai bien aimé aussi l'allusion aux tableaux de Bruegel ou de Bosch, la description d'Anvers (qui m'a plutôt fait penser à Gand ; ce serait le moment de refaire un petit tour de ce côté de la frontière linguistique) et bien sûr le final !

Bon, c'est le deuxième roman d'affilée que je lis où plane l'ombre de Charles Manson. Il est temps pour moi de changer de crèmerie…
Commenter  J’apprécie          81
Cela faisait un moment que ce livre était dans ma PAL et j'ai pu y plonger grâce à deux blogueuses. Mon avis sera plus mitigé, malgré un début prometteur.

Je m'attendais à des frissons et de l'horreur, cela fait un bon moment que je n'ai pas eu un frousse terrible en lisant et j'ai été déçue. Suis – je devenue si exigeante, si insensible pour que l'horreur qui transparaît selon la blogo, ne m'atteigne pas?

Une histoire bourrée « de phénomènes inexpliqués » parsemée d'actions et de combats entre le paranormal et ce cinéaste désoeuvré qui pris à la gorge par des problèmes d'argent ne peut refuser ce travail d'enquête avec caméra sur l'épaule pour donner encore plus de sens au Temple des Derniers jours une secte dont les origines remonteraient au 16 ème siècle. Tout est plausible au départ et je me disais chouette je vais flipper ! Moment sadique avec moi-même.

Bein c'était une déception pour moi ! Non pas que ce soit un mauvais livre, je devrais plus parler d'un « journal de bord ». Passée la moitié du livre, tout repose sur l'étrange et le paranormal tourné comme « Rec » ou « paranormal activity ». C'est aussi un genrr de film dont je ne raffole pas.

Les descriptions trop détaillées, cassant le rythme de la narration rendant les entités peu crédibles, l'histoire devenant trop banale ! Ou trop délirante ! Dommage… tout commençait si bien !

Le point positif, c'est le personnage de Kyle, le cinéaste, dont l'évolution tout au long du livre est remarquablement décrite et recherchée, ses peurs, ses délires et ses insomnies sont palpables et visuels !

C'est grâce à ce personnage que j'ai terminé cette lecture.

Dans l'ensemble une lecture mitigée mais que je n'ai pu lâcher car je souhaitais connaître le fin mot de l'histoire, qui sans être extraordinaire a du cachet grâce à son personnage principal.
Commenter  J’apprécie          73
Ici pas de maison vraiment hantée mais des lieux chargés d'histoires, où des expériences surnaturelles ont été tentées, dans le passé et qui en ont gardé la trace. Une ambiance particulière, assez glauque, qui m'a faite frissonner, à plusieurs reprises.

Des découvertes macabres, des créatures démoniaques, mais on ne tombe pas dans le gore, ni dans l'abus de descriptions obscènes, c'est plutôt un bon point.

J'ai trouvé beaucoup de suspense, lié en partie à l'usage de la caméra subjective, on se croirait un peu dans un film, c'est assez prenant. L'auteur cite dans ses remerciements "Le Projet Blair Witch" et "Paranormal Activity", ce n'est pas un hasard.

L'intrigue est plutôt bien ficelées, parfois un peu complexe surtout à la fin, j'ai dû m'accrocher un peu, les explications sont assez denses mais dans l'ensemble, ça m'a semblé cohérent.
Je n'ai pas ressenti de longueurs, j'étais disposée à découvrir tous les détails, à me perdre dans les explications, les témoignages, au détriment de l'action.

De plus on découvre un contexte très intéressant, celui de la secte, plus riche que je n'imaginais, une dimension historique aussi, et un final assez surprenant.

Bref, une histoire plutôt bien menée, des personnages intéressants, pour un bon moment de lecture.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
Commenter  J’apprécie          71




Lecteurs (474) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}