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3,35

sur 68 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Descriptif: "C'est un roc... c'est un pic... c'est un cap!
Que dis-je c'est un cap... c'est une péninsule!"
Afrique du sud, deux gars, genre menthe et réglisse, vous savez, le fameux bonbon aux deux faces: une blanche, une noire: les dénommés Mace Bischop et Pylon Buso.
Ces deux là sont des durs à cuire, pas des demi-sel, ils sont rangés des voitures dans le trafic d'armes, et prospèrent désormais dans une affaire de protection auprès des personnes: pour l'essentiel des "pauvres hères" venus faire du tourisme "bistouri compris" au pays de Mandela!
Un polar bien contrasté comme le relief du Cap, ville héroïne secondaire de cette histoire aux multiples rebondissements.
Comme le Bison, j'ai tâté du Deon Meyer, en fait, je suis tombée dedans quand j'étais petite et j'ai entamé ce polar avec beaucoup de circonspection: on ne va pas me la conter, non mais...
Et bien, je l'avoue, je me suis laissée embarquer!
Les personnages féminins tout d'abord méritent le détour, non Messieurs, ce n'est pas le torticolis qui vous guette quoique...
Il y a d'abord Oumou la douce, femme de Mace, belle Malienne francophone qui porte assez bien le pantalon, Isabella, l'américaine, la femme panthère avec des tendances nymphomanes, ancienne maîtresse de Mace qui vient mettre une sacrée pagaille et enfin, cerise sur le gâteau, Sheemina February, avocate de métier mais vraiment véreuse à coeur, un petit bijou quand on aspire aux complications, ah pardon, j'oubliais Vittoria, junkie, qui accepte de faire la mère porteuse pour deux riches homos italiens!
Un problème financier va entraîner Mace dans un engrenage on pourrait appeler cela un imbroglio où le trafic d'armes reprendra du poil de la bête, combiné avec du trafic de drogue, de diamants, des meutres, des enlèvements...
Attention, pas de migraine, le tout est raconté en 555 pages, on a le temps de s'acclimater... Pas de choc prophylactique donc, juste quelques palpitations en tournant les pages et la furieuse envie de tremper ses lèvres dans un verre de chardonnay, cépage blanc d'Afrique du sud, n'étant pas très connaisseuse en matière de whisky, comme certains pourraient l'être.
Lecture prenante mais pas aussi satisfaisante sur le plan littéraire que du Meyer!
La dette, j'en toucherais bien les intérêts...
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Cap au Cap. Les townships et les plages. La pluie, la boue et le soleil qui sèche. Il n'est pas courant de s'envoler pour l'Afrique du Sud. J'ai tant à voir, les manchots sur les plages qui dandinent jusqu'au centre-ville, les lions, les éléphants, les rhinocéros, les BIG Five comme on dit au Parc Kruger.

De drames, il en sera question avec Mike Nicol. Et d'une Dette. Une ombre noire surgit, un pistolet à la main et je reçu un coup violent sur la tête. Assommé, la tempe baignant dans son sang, je tente de reprendre mes esprits. Je me souviens d'une boite de nuit, d'un trafic de drogue, de ventes d'armes en Angola, d'un kidnapping, d'agressions anodines et de meurtres sanglants. le Cap. Pas terrible comme destination de vacances. Même dans un hôtel cinq étoiles, je risque ma peau. Je prends un verre, au bar de l'hôtel, une femme s'avance, belle et mystérieuse. Elle a du chien, et un truc à cacher. Elle tire les ficelles mais pour qui, et dans quel but ?

Je me retrouve embourbé dans un polar sombre, seul dans le noir. Il a essayé de m'embrouiller avec cette succession de trafics, d'affaires louches et de règlements de compte. Mais il ne m'aura pas comme ça. Je ne suis pas un novice, une petite frappe parachuté en Afrique du Sud. Non, j'ai eu moi aussi un passé louche : j'ai lu Deon Meyer. le maître en matière de polar sud-africain. Lui, il m'a embrouillé vraiment. J'avais tenu deux épisodes, sans grand attrait. Je n'y reviendrai probablement pas. Forcément, je me dois de comparer. Mike Nicol est le renouveau du genre au pays de Mandela et débute avec « La Dette » ce qui sera une future trilogie. Alors, j'ai tenu bon, jusqu'au bout. Je ne me suis pas embourbé, ni même égaré dans la ville. J'ai beaucoup bu, et reçu des coups en contrepartie. Mais certains passages sont réellement prenants. Il a une belle plume, certainement d'un oiseau exotique des parcs nationaux. Je ne dis pas non aux tomes suivants, comme je ne dirais pas non à un autre verre de whisky.

Une musique, boum boum boum, techno de discothèques, explosions terroristes, coup de feu, règlements de compte. Un polar qui fait du bruit, qui manie les rebondissements. Besoin de me concentrer, de prendre un dernier verre pour faire passer ce mal de crâne. J'ai été trop imprudent. Je pensais pouvoir partir dans le township sans protection rapprochée. J'aurais du faire appel de suite à Mace et Pylon, deux « voyous » du cru qui traficotent et font surtout du business, commandé par le plus offrant, ou par « la Dette ». Je me retrouve avec des diamants et un compte aux îles Caïmans (je suis paré pour faire de la politique à mon retour en France). Mais l'aventure ne fait que commencer. 530 pages pour une immersion au Cap, deux tomes à suivre. Bientôt, peut-être. Parce que contrairement à Meyer, Nicol m'a, par moment, harponné à mon bouquin… et à mon verre de scotch !

La Dette, un polar sud-africain qui te fera boire quelques bons verres de single malt sans oublier quelques bouteilles de Jack Daniel's.

[...]
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Afrique du Sud. 2 anciens escrocs, reconvertis dans la sécurité coulent des jours « tranquilles » dans cette belle ville du Cap. Mais voilà qu'un personnage surgi du passé vient leur demander un service : protéger son fiston, légèrement camé, propriétaire d'un club connu pour être une plaque tournante de la drogue, menacé par une association mystérieuse et vicieuse. Et ce n'est pas possible de refuser, c'est une dette ancienne qu'il faut rembourser, de n'importe quelle manière. C'est alors que notre gangster rangé des affaires croise Sheemina la vénéneuse, venue avec ses acolytes convaincre le fiston de fermer son club.
Une fois le doigt mis dans l'engrenage, les emmerdes commencent…
Un bon roman, efficace, bien écrit. Tout n'est pas blanc ou noir, mais c'est bien sombre pourtant.
Les personnages sont très bien dépeints, en profondeur. On pourrait reprocher un manque de rythme, mais La dette étant le premier tome d'une trilogie, nul doute qu'il faut prendre son temps pour planter le décor.
Merci à Babelio et aux éditions J'ai Lu pour m'avoir permis de découvrir ce roman dans le cadre du prix du polar SNCF.
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La Dette, roman noir de Mike Nicol , nous entraîne au Cap (Afrique du Sud) Deux anciens trafiquants d'armes, se sont reconvertis dans une agence de sécurité VIP.Ils espèrent vivre une vie paisible "rangée des voitures", avec leurs compagnes respectives et leurs enfants.
C'est vite oublier le passé .Celui-ci va les rattraper à toute vitesse.
Politique, histoire, mafia locale, trafics en tous genres, armes, diamants , drogues sont plus que présents dans cet ouvrage.
J'ai beaucoup aimé l'arrière plan de ce polar, une Afrique du Sud, post apartheid émergeante ,une description sans concessions, me semble til , de cette société où les ex- révolutionnaires arrivés au pouvoir profitent à plein de leur fonction dominante, ne reculant devant aucun obstacle pour arriver à leurs fins , et dieu sait si leur appétît est grand!
Autre point positif, les portraits des compagnes la douce, la décidée , sont particulièrement bien vus
Cependant je garderais un sentiment très mitigé sur La dette, ; c'est le premier tome d'une trilogie et je m'arrêterais là !
merci aux éditions Ombres noires et à Babelio pour ce partenariat
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Dans le cadre de la sélection 2016 du prix SNCF du polar, j'ai reçu ce roman et j'en remercie Babelio et sa masse critique.
La dette est le premier opus d'une trilogie. L'embrouille, la transaction et la dette, trois affaires en un roman. 600 pages de sang et de noirceur.
Des personnages masculins et féminins charismatiques, trop par moment, brutes, âpres, sombres et nues.
Un pays chaotique, violent et sans concession.
Une porte ouverte à tous les mercenaires et les malfrats.
Entre trafic d'armes et de drogue, règlements de compte et d'honneur, au son des basses des boîtes de nuit, d'anciens truands dans le business de la sécurité de personnes n'ont jamais complètement sortis les pieds du township et voient leur passé les prendre de vitesse.
Un polar sud-africain dense, brutal et tumultueux, tout en rebondissements même si le nombre d'embrouilles ralentit le rythme parfois, perd le lecteur en chemin.
De l'action pour ce roman agressif et sauvage dont certains passages restent difficiles.
Sans réellement comparer Mike Nicol, la référence à Deon Meyer semble inévitable.
Je suis plus tournée vers les thrillers psy mais un polar de ce style de temps en temps est un très bon moment!
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Ce roman nous fait découvrir l'Afrique du Sud moderne, et notamment le Cap, avec 2 anciens trafiquants d'armes qui se sont acheté une conduite et dirigent maintenant une entreprise de sécurité. Mais une série d'incidents et de coïncidences porteraient à penser que leur passé est peut-être en train de les rattraper même s'ils n'arrivent pas à faire le lien.

Dans cette atmosphère chaude voir parfois orageuse, on va donc se retrouver dans une histoire embrouillée avec un ennemi rapidement identifié mais aux motivations obscures. Nos deux héros jonglent entre leur travail, leur passé et leur famille du mieux possible, mais peinent à nous passionner avec leurs profils finalement assez banal.

Donc avec un certain manque de rythme et un suspens plutôt faible, ce que je retiendrais sera la ballade et le cliché d'un pays que je connais assez peu et dont l'auteur nous illustre les contrastes assez saisissant.

Merci à Babelio et à l'éditeur pour m'avoir fait découvrir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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Ce qui frappe d'emblée avec Mike Nicol, c'est la musique inédite de sa langue. Habitué aux polars made in USA, appréhender La dette, roman noir sud-africain, confronte le lecteur à un autre monde, mais aussi un nouveau modèle, des références différentes.
Oh bien entendu, polar sud-af et américain se rejoignent sur bien des points, déjà parce qu'ils ont partagé tous deux une même culture de la ségrégation, une histoire récente qui s'est écrite en noirs & blancs, bush & boers.
Difficile de circonscrire le roman de Nicol à l'aune de ces seules considérations, pourtant c'est ce même goût de rancoeur pas tout à fait exhaussée, dissimulée, qui reste en bouche après la lecture.
On pense à Pelecanos et à Lehane et leurs cités partagées et communautarisée, ce qui n'est pas la moindre des références lorsque l'écrit s'habille de noir & sang.
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La Dette se passe en Afrique du sud. Deux anciens trafiquants rangés des armes vivent de leur société. promener et sécuriser les riches en vacances permet de bien gagner sa vie et de profiter de la famille. Mais le passé les rattrape: une dette, contractée dans leur ancienne vie les replonge dans les ennuis. Ils se retrouvent en contact avec une nommée Sheemina February. On devine qu'elle tire les ficelles de vastes complots qui s'entremêlent: lutte contre le trafic de stupéfiant, trafic d'armes, elle commandite enlèvement et assassinat sans sourciller, avec Mace Bishop en ligne de mire. On comprend qu'il doit s'agir d'une sorte de vengeance remontant à son passé, mais on reste longtemps dans le flou. Ce livre manque un peu de suspens, on s'embrouille parfois, certaines affaires semblant arriver comme prétexte à on ne sait qu'elle magouille orchestrée, avec toujours cette demoiselle glaciale en arrière plan. Des histoires pas claires sur des paysages grandioses. Mais malgré ce décor, ce pays arc-en-ciel n'est pas mis ici en valeur, où est-ce l'une des réalités de son pays que nous peint Mike Nicol? Je ne connais pas assez l'univers de cet auteur pour en dire plus.
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Nous revoici partis en Afrique du sud avec un polar de Mike Nicol : La Dette, qui nous a été aimablement proposé par Babelio et les éditions Ombres Noires.
Le tout annoncé par Courrier International et un grand succès chez nos voisins allemands : le vol semblait alléchant.
Mais l'atterrissage un peu décevant.
Mike Nicol nous conte l'histoire de deux anciens trafiquants d'armes, deux gars pas très reluisants (un blanc et un black, pour équilibrer sans doute) qui depuis les belles années des guerres sud-africaines se sont recyclés dans la sécurité rapprochée, par exemple celle des riches venus au Cap pour un safari-chirurgie (esthétique s'entend, la chirurgie).
Polar noir
Les deux compères mènent la belle vie, avec même quelque magot planqué dans les îles, et tout irait pour le mieux sous le ciel de la nouvelle nation arc-en-ciel.
Sauf qu'on n'échappe pas impunément à son passé. Quand on a fait ce qu'ils ont fait, on a forcément des dettes de ci de là.
À commencer par une dette envers des "potes" encore moins reluisants dont il faut assurer la sécurité : les "potes" en question trafiquent dans la drogue et les soirées hot pour la nouvelle bourgeoisie du Cap. Bon gré mal gré, faut bien les aider, eu égard à ce qu'ils savent du passé.
Et puis peut-être une dette envers d'autres groupuscules activistes avec aux commandes une beauté sombre à la main gantée.La belle Shemina semble en vouloir à nos deux compères, eu égard à ce qui s'est passé dans le passé. Et elle s'oppose tout à fait au trafic de drogue.
Les ennuis vont commencer.
Il y aura même d'autres équipes dans la danse, toujours reliées au passé. Visiblement le ciel de la nation arc-en-ciel reste obscurci et du passé, il n'est pas possible de faire table rase.
Trafic d'armes, trafic de diamants, trafic de drogue, enlèvements, meurtres et assassinats, ... voilà le menu.
Avec en prime quelques balades dans la ville, entre montagne et océan, ça donnerait presque envie.
Sauf que ça ne prend pas tout à fait : l'intrigue est un peu décousue (beaucoup d'acteurs, plusieurs sujets, pas de fil conducteur solide), le style un peu sec, les héros pas très charismatiques, ... on a un peu de mal à rester accroché même si ça se lit sans déplaisir.
Les paysages du Cap ont l'air magnifiques mais le ciel n'est pas encore suffisamment dégagé pour aller y passer des vacances.
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Pour celles et ceux qui aiment les trafiquants.
Ces 560 pages parues chez Ombres Noires datent de 2009 en VO et sont traduites de l'anglais par Estelle Roudet.
On peut feuilleter quelques pages chez Ombres Noires.
Lien : http://bmr-mam.over-blog.com/
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Je conçois ce livre plus comme l'intégrale 1 sur 3 du recueil d'histoires courtes distinctes de Mace & Pylon. Ce premier opus recense 3 titres : l'embrouille, la transaction et la dette. Ce n'est pas un roman.
Dans l'ensemble, le montage est bien, le style est cinématographique (tout en action avec une décoration minimaliste). Pas de temps morts. Écriture aérée. Lecteur directement embarqué dans un suspens léger continu, dans des actions dynamiques, dans une approche de la pègre occupé par le trafic de drogue, d'armes, de femmes, de protections rapprochées. Petit dosage de flashback. Cette série à tout pour plaire. En surface !
Tous les sujets me semblent traités en surface uniquement.
À chaque partie, j'avais envie de continuer la lecture, car j'étais curieux de voir dans quelle direction l'auteur allait m'emmener. Allais-je être surpris ? Je pensais que j'étais devant le début d'un roman « chorale » bien orchestré, avec une chute qui risquait de faire mal, quelque chose d'énorme. J'ai poursuivi, diverti quand même, espérant que la troisième partie donnerait du tort à mon impression fumeuse. Puis ne voyant rien venir, à la fin j'espérais une chute importante qui m'aurait donné envie d'acheter la suite. Au final, je n'aurai pas eu ce plaisir. Avais-je eu trop d'attente ?
Je suis resté sur un simple feuilleton. C'était bien des séquences avec une petite trame transformée à chaque fois. Retour de personnage de l'épisode 1, qui avait été largué en milieu de terrain (donc en épisode 2), dans l'épisode 3. Reprise du duo Mace et Pylon et de l'un ou l'autre acolyte dans chaque partie. Oui, des éléments s'entrecoupent, des fils se touchent, la pression monte. Et pourtant pas de jubilation. Pas de surprises.
Les trois affaires gardent un fil conducteur : un duo en Afrique du Sud qui semble ne jamais atteindre cette tranquillité espérée à cause de leur passé douteux. Une intrigue où tout reste très caricatural. Des ex-trafiquants qui se reconvertissent dans la sécurité et aspirent à une vie de famille tranquille. Un coup de téléphone et un contrat au bout du fil. Un service à rendre, une dette à honorer. Débarquement de personnages mafieux italiens de NY, de femmes manipulatrices, intelligentes, belles et dangereuses. L'esprit de vengeance règne. La convoitise aux abois. La violence s'exprime avec quelques pétarades et une grosse explosion.
Pour moi, Mace & Pylon c'est Mel Gibson & Dany Clover dans le film culte explosif, « L'arme fatale » (dans les années '90). Sauf qu'au lieu de 2 flics américains en fin de carrière, on a droit à 2 trafiquants sud-africains qui aspirent à une pension dorée. Avec des conflits moins percutants. Attention, la touche féminine oblige. Pour votre sécurité, dites bonjour et soyez sympathique avec la belle. L'image du diable qui s'habille en Prada ; la mystérieuse qui apparaît çà et là ; celle qui manigance certainement quelque chose de très très méchant : Shemyna February.
Dommage, un pétard mouillé pour moi. L'intrigue m'a paru trop classique. Vu la maîtrise du genre polar annoncé chez Mike Nicol, je trouve qu'il aurait pu corser un peu plus la chose. Un mélange des trois histoires en guise de base par exemple ? D'accord je suis un peu gourmand. J'ai ressenti la même chose que pour « Vents mauvais » de Michael Marshall ou « le passager » de J.C.Grangé. Ces autres ouvrages qui manquent d'aboutissements, qui ont trouvé la bonne idée originale, les bons éléments, mais à cause d'un rien de précipitation ça n'a pas pris.
L'essentiel est qu'il m'a manqué de la profondeur pour dépeindre la noirceur présumée de l'ouvrage. Je me voyais rentrer dans les « Townships », m'imprégner du contraste avec les quartiers résidentiels, la fameuse question de différence raciale... Enfin, il m'aurait fallu plus de profondeur à propos de la vie dans le Cap.
Prenez par exemple, même si je n'ai pas fini de le lire, la froideur, la tristesse, l'état d'âme, le ton d'un Roy Cady alias Big Country, recouvreur de dettes, personnage principal de Galveston de Nic Pizzolatto et transposez le dans « La Dette ». On obtiendrait une bombe.
Quoi qu'il en soit, peut-être que la suite apportera cette touche de finition ultime ou peut-être pas ? En attendant, Mike Nicol offre un polar divertissant dans lequel il manque de matière, malgré le talent ressenti et la qualité du récit qui se lit d'une traite.
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