le titre pourrait évoquer un manuel de jardinage.
C'est ce que l'on attend de notre cher Nicolas. Que j'aime d'amour et que j'aurais pu épouser s'il était toujours vivant, vu que la nécrophilie n'est pas mon délire.
En réalité, il faut lire entre les lignes. Nicolas n'explique pas comment bien faire fleurir tes hortensias et pousser des topinambours.
Il t'explique en fait comment te remettre d'aplomb après une douloureuse rupture amoureuse.
Si, si, je te jure.
La foi du jardinier, c'est la foi de l'adepte des coups de râteaux dans la gueule.
La foi du gus et son sourire jusqu'aux oreilles, qui attend patiemment sa belle un bouquet de fleurs à la main, et qui se prend un soufflet parce qu'il n'avait pas prévu que la belle eût pu avoir un fiancé.
Et la suite, tu la connais.
Mais, nous enseigne Nicolas à la page 86 ayant trait au bichonnage de tes plants de cannab... de tomate, le jardinier doit garder son courage et continuer à cultiver son jardin, même en hiver, quand les feuilles mortes sont depuis longtemps parties rejoindre le brave
Prévert. Et même lorsqu'il voit que ses jolies framboises ont été décimées par ces connards merles, le jardinier doit s'adapter, et garder espoir.
Garder la foi.
La foi du jardinier.
Donc voilà.
C'est un livre qui ravira un public hétéroclite, tant Mamie et ses géraniums que Papy et les donzelles qu'il voudrait séduire, mais il y arrive pas parce qu'il est un peu fané.
Nicolas saura redonner courage à ceux qui l'ont perdu. Donc, avis aux âmes esseulées, voici de quoi vous remonter le moral.