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J'avoue que la taille du livre m'effrayait un peu mais en réalité il est tellement bien écrit qu'il se lit très vite.
J'ai eu l'impression d'être allée en forêt guyanaise où on retrouve une victime loin d'être parfaite !
Les pistes pour la capitainr Anato se mélangent…
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Je continue ma route avec le capitaine de gendarmerie André Anato
Une enquête en pleine forêt amazonienne c'est vraiment dépaysant .
Un chercheur du CNRS est assassiné par qui pourquoi
On en apprend un peu plus sur André , ses origines , sa famille
Nous avons aussi 2 autres gendarmes : Vacaresse et Girbal et j'en ai appris un peu plus sur eux , leur vie , leur caractère
Des personnages que l'on suit avec plaisir et empathie
J'aime beaucoup l'écriture de Colin Niel savant mélange de meurtres et d'enquête sur fond de sciences
Et comme toujours google earth pour voir des vues satellites , des Îles Kerguelen par exemple
Passionnant
Je m'attaque au tome 3 des aventures du gendarme Anato
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La curiosité est un défaut … paraît-il !
La curiosité peut-être un véritable atout quand il s'agit de découvrir un nouvel univers !
« Une enquête du capitaine Anato en Amazonie française » est l'objet du délit.
Découvrir, un agami, un cacique vert, un caracara, un coq de riche, un coracine chauve, un hocco, et j'en oublie… oiseaux du coin,
Voir un Agouti, un bamboune, un cabiaï, un cariacou, un cochon-bois, un kwata, un ocelot, un pac, et j'en oublie … mammifères du coin,
Déguster de l'afingi, du bami, du bluff, du couac, du coumarou, et j'en oublie … nourriture typique,
Rencontrer les Alukus, des Ndjuka, des Sakamaka, des Wayana, et j'en oublie … peuples noir-marron,
Voilà ce qui vous attend dans ce roman.
C'est passionnant, digne d'un roman ethnologique d'Arthur Upfield, maître et initiateur du genre.
Avec cette lecture vous allez partir pour quelques heures en Guyane française, cette collectivité française d'outre-mer de nature continentale connue pour être une base de lancement d'engins aérospatiale située à Kourou.
Nous n'irons pas errer dans cette zone côtière mais nous nous enfoncerons dans les terres de l'Amazonie à la fois pour résoudre une enquête policière de bonne tenue mais aussi pour approcher la culture des peuples noir-marron, bien loin de nos propres valeurs.
C'est passionnant.
Ce volume est le second volet, il ne me reste plus qu'à me procurer les autres !
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Chronique d'une flingueuse, le billet de Chantal
Par ces temps de chaleur excessive, la lecture de ce roman de Colin Niel n'apportera pas de fraîcheur, c'est sûr ! La forêt amazonienne n'est pas réputée pour sa sécheresse ni pour ses conditions de vie idéales. C'est pourtant le cadre moite et étouffant du récit, où l'on va croiser des chercheurs d'or clandestins, des scientifiques venus étudier des espèces rares, un capitaine originaire de Guyane mais qui redécouvre son pays, et même un cadavre d'albatros à sourcils noirs qui n'aurait jamais dû se trouver là. le point de départ est la découverte du corps d'un scientifique disparu de sa base bien caché dans la forêt. L'on va suivre le capitaine Anato et son adjoint Vacaresse dans leur recherche de l'assassin, enquête passionnante, car elle touche à beaucoup de domaines, l'orpaillage, la vie des garimperos, celle d'une station scientifiques au coeur de la forêt amazonienne. la faune et la flore locales… On ne sait ce qui est le plus passionnant, tant ce roman est riche. Parallèlement à cette enquête, une autre quête se tisse lentement, celle du capitaine Anato, revenu en Guyane après la mort de ses parents, qui tente non seulement de retisser des liens avec sa famille mais surtout de retrouver et accepter ses origines Ndjuka. Homme solitaire et ombrageux, aux yeux clairs fascinants, Anato est un personnage attachant, que l'on a envie de suivre, et ce presque avec l'oeil de l'entomologiste observant un insecte se débattre dans quelque piège.
Autre personnage intéressant, le lieutenant Vacaresse ,pour qui une enquête se doit d'être achevée absolument, quitte à se retrouver englué malgré lui dans de bien mauvais filets. Je pourrais citer quasi tous les personnages, même ceux qui n'apparaissent pas beaucoup, car l'auteur brosse leur portrait avec soin, s'attachant à les faire vivre pleinement. Je garde en mémoire, par exemple, ce SDF dont Anato pense un temps qu'il pourrait être son frère.
Roman très riche, et par ses thèmes et par ses personnages au caractère fouillé. La forêt amazonienne, de par son étrangeté à nos yeux, sa fascination aussi, est le théâtre idéal pour embarquer le lecteur, la lui faire observer à travers les yeux des scientifiques ou des autochtones superstitieux, lui faire rencontrer des figures parfois violentes, telle celle du « Mouton noir », terreur des garimperos. C'est un récit éminemment prenant, que je n'ai découvert que récemment, et qui incite à lire la suite de cette série guyanaise, d'autant que la plume de Colin Niel excelle non seulement à rendre les tensions mais aussi dans les descriptions.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Voici un second épisode des enquêtes policières d' André ANATO , flic torturé aux yeux jaunes et aux origines Bushinegue (noirs-marrons) , ethnie de Guyane lieu où se déroule l'action de ce roman " ce qui reste en Forêt". L'occasion pour Colin Niel de nous faire à nouveau découvrir ce lointain territoire Français à priori hostile avec sa forêt amazonienne , ses trafics clandestins en tous genres et surtout celui de l'or et sa délinquance . de ce tableau peu engageant, l'auteur arrive à nous en extraire la beauté, celle de la nature , de ses oiseaux , la richesse de la culture indigène et au final nous faire partager l'amour qu'il éprouve pour cette région; Les descriptions sont précises, le récit extrêmement bien documenté notamment en matière de biologie animale ( les oiseaux, les batraciens notamment) rejoignant ainsi la formation initiale de l'auteur; On voyage aussi au delà de la seule Guyane pour rejoindre les terres australes françaises particulièrement les lointaines îles Kerguelen. L'intrigue policière quant à elle est bien menée mais à mon sens sert justement de prétexte à cette description ;les ressorts de l ' histoire m'ont semblé un peu tirés par les cheveux notamment en ce qui concerne le dénouement; les hasards de la vie 20 ans après certains évènements servent décidemment bien l'intrigue!
Mais au final j'ai beaucoup apprécié cette plongée en Amazonie au coeur de cette nature brute avec des personnages très attachants avec leur fêlures ; Je pense que ce roman doit être lu avant "sous le ciel effondré" auquel il m 'a fait beaucoup pensé avec cependant un peu moins de réussite.
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De Colin Niel : Ce qui reste en forêt.

Voici un thriller qui se passe en Amazonie Française.
Dépaysement assuré avec cette lecture et une bonne connaissance de l'auteur de cette région et des moeurs et coutumes de ses habitants permanents.

_Un homme a disparu aux abords de la station scientifique de Japigny en pleine forêt amazonienne.
_Son cadavre est retrouvé et les soupçons se portent sur les orpailleurs d un chantier clandestin.
_Une dépouille d Albatros est trouvé sur la plage loin de ses origines.
_Le capitaine Anato Guyanais d'origine mais élevé en métropole est chargé de l'enquête.

Thriller ou les pistes se croisent, ou l'instigue policière est prenante dans un département français loin de nous.

Sympa à lire.
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"Ce qui reste en forêt", deuxième tome des enquêtes/aventures du capitaine Anato, ayant quitté la métropole et revenu en Guyane après la mort de ses parents dans un accident de voiture.
(" Les hamacs de carton", lu d'ailleurs la semaine dernière, mais je tenais à connaître l'évolution de certains des personnages).
Encore un clin d'oeil dans ce titre, puisqu'il est...incomplet, et repris dans le polar, il donne "Ce qui reste en forêt...doit rester en forêt", tout un programme et qui en dit long sur cette espèce d'omerta locale qui règne sur ce territoire français.
Tout au long de ma lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux épisodes (deux saisons) de la très bonne série de Canal+, "Guyane",avec Mathieu Spinosi et Olivier Rabourdin, et qui retrace l'existence et le quotidien de cerains orpailleurs et de leur chef, ainsi que de leurs "liens" avec la police et gendarmerie locale (vraiment, à voir,!!). du coup les descriptions de la flore et la faune faites par Colin Niel n'en sont que plus perceptibles.
Dans ce tome 2, on retrouve un capitaine Anato plus que jamais perturbé par la mort de ses parents, finalement, accidentelle ou pas?, et par la "découverte" d'un frère! Perturbé à tel point, que notre capitaine fait une "fixette" sur un junkie accro au crack, qui "squatte" à proximité de la gendarmerie, se demandant si ce n'est justement pas lui, ce frère, mais dont il se faisait une tout autre idée.
Toujours également, ce "problème" dans son rapport aux femmes avec lesquelles il n'arrive pas à se "fixer", enchaînant les conquêtes sans lendemain.
Dans " Ce qui reste en forêt", Anato et son équipe, Vacaresse et Girbal, vont tenter de faire le lien entre un chercheur disparu aux abords de la station de Javigny et la découverte sur le rivage d'un Albatros aux sourcils noirs, échoué bien trop loin de ses bases. Réalité, "escroquerie"?
Niel "ratisse" très large avec son scénario pour, petit à petit, très lentement -tout ce qu'il faut pour "énerver" le lecteur mais le maintenir en haleine- recentrer tous les éléments, détails et indices, et revenir aux fondamentaux de l'enquête et à son essentiel.
Commencé dimanche soir (14 août) , je l'ai lu d'une traite lundi!
Un capitaine Anato qui entre temps s'est considérablement rapproché de sa jeune nièce devenue maman, s'est quelque peu "éloigné" du reste de sa famlle djuka, et qui paralèllement à son enquête sur -au final- deux assassinats, va tenter de découvrir ce qui est réellement arrivé à ses parents, deux ans plus tôt, entre réalité, intuition, pressentiment, coutumes et croyances locales.
J'ai donc dans ma future pile à lire, le tome 3, "Sur le ciel effondré", (là encore je me demande ce que peut cacher ce titre, et bizarrement, il m'a fait penser à celui d'un des romans de l'écrivain américain Ron Rash, "Par le vent pleuré"...), et je suis curieux de savoir comment va évoluer Anato. Va-t-il retrouver ou trouver une certaine sérénité, ou va-t-il basculer dans le "camp" de tous ces flics à problèmes (relationnels et psy), aux addictions multiples?
Mais je vais attendre un peu avant de me lancer dans cette dernière lecture...

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Alors qu'il était parti recenser les oiseaux en pleine forêt, Serge Feuerstein n'a plus donner signe de vie depuis 48 heures. Et même s'il connaît parfaitement tous les secrets de la forêt, la gendarmerie, prévenue par ses collègues, envisage déjà le pire. Alors qu'ils pataugent dans une immense pinotière, deux gendarmes de la brigade de Régina et un militaire perçoivent un bruit régulier. Trop régulier pour que ce soit celui d'un animal. Ils se dirigent vers sa source et c'est alors qu'une odeur agressive et puissante les surprend. L'odeur de la mort...
Le colonel prévient le capitaine Anato que le corps du scientifique vient d'être retrouvé. Pensant qu'il s'agit sans doute d'une sombre affaire d'orpaillage, il lui demande d'envoyer l'un de ses hommes à la station afin d'interroger les collègues de Serge. Alors que le lieutenant Vacaresse se rend sur place, Anato, lui, apprend, après examen du corps, que le scientifique est mort noyé avant d'être jeter dans une fosse. Pourquoi les orpailleurs auraient-ils fait cela ? L'affaire se complique encore lorsque le lieutenant Girbal semble vouloir relier ce meurtre à la découverte, six mois auparavant, d'un albatros à sourcils noirs, sur la plage de Montjoly, bien trop loin de son habitat naturel...

Où l'on retrouve avec un immense plaisir le capitaine Anato, d'origine Ndjuka, déjà croisé dans « Les hamacs de carton ». Son enquête se porte cette fois sur le meurtre d'un chercheur, en pleine forêt amazonienne. La station scientifique étant proche des chantiers d'orpaillage, les soupçons se portent assez vite sur les garimpeiros. Mais très vite des contradictions et un drame tragique vont bouleverser leurs certitudes. C'est dans une atmosphère tendue qu'Anato et Vacaresse vont mener cette enquête, qui se révèlera de plus en plus troublante, non seulement à cause des orpailleurs mais aussi des tensions et discordes qui apparaissent au sein du corps scientifique. Vraiment dépaysant, tant Colin Niel dépeint à merveille aussi bien la forêt amazonienne que la vie à Saint-Laurent-du-Maroni, ce roman policier, fort original et aux multiples fausses pistes, captive de bout en bout. Non seulement par la variété des sujets abordés, par la plume dense et descriptive mais aussi parce qu'on y découvre des personnages profonds et attachants, Vacaresse qui peine à s'intégrer à la vie guyanaise, Anato qui essaie de renouer avec ses origines et sa famille et qui va faire une découverte importante la concernant ou encore ces scientifiques épris par leur travail...
Un roman singulier et instructif...

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Ce qui reste en forêt confirme la bonne impression que j'avais eue en lisant le 1er tome des aventures du capitaine Anato, et je ne vais pas tarder à lire les 2 suivants.
Un ornithologue disparait de son camp de base dans la jungle guyanaise et est retrouvé mort en forêt, pas loin d'un site d'orpaillage illégal. Par ailleurs un albatros mort s'échoue sur une plage, alors que ces oiseaux ne s'aventurent jamais sous ces latitudes. Coïncidence ou pas ?
Dans le même temps le capitaine Anato, guyanais élevé en métropole, cherche à découvrir l'histoire de sa famille, objet de bien des mystères.
Le livre mélange ces histoires, nous donne des pistes pour mieux les brouiller ensuite.
Très bon livre, belle histoire agréable à lire et qui semble authentique
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Je découvre enfin la série guyanaise de Colin Niel, et c'est un embarquement immédiat pour la chaleur, les insectes et l'humidité permanente. Un scientifique, ornithologue dans une station en pleine forêt amazonienne, a disparu. Les soupçons se portent sur les orpailleurs clandestins, malheureusement très nombreux dans la région. C'est la gendarmerie qui enquête, avec notamment le capitaine Anato, figure atypique de Guyanais élevé en métropole. L'un de ses équipiers relève une coïncidence étonnante avec la découverte d'un cadavre d'albatros sur la côte, alors que cet oiseau des mers australes constituait le sujet de thèse de Serge Feuerstein, le disparu.

Lorsque le corps de l'ornithologue est retrouvé, le mystère ne fait que s'épaissir. Outre les orpailleurs qui trafiquent tout en détruisant la forêt, les soupçons pourraient se porter sur un rival, soit en amour, soit en ornithologie, discipline dont on n'imagine qu'elle puisse conduire à assassiner, mais pourquoi pas, si la chaleur et l'alcool cognent dur sur le crâne ?
Ajoutons à cela que, pendant l'enquête, le capitaine Anato, perturbé par des révélations partielles sur sa famille, tente d'en savoir plus sur ses origines. À la fois dense, palpitant, porté par une belle écriture et une construction sans défaut, ce deuxième roman de la série guyanaise, qui débute avec Les hamacs de carton, m'a passionnée et a confirmé tout le bien que je pensais de l'auteur. Il excelle à rendre palpables des atmosphères, à rendre intéressants des personnages, mêmes secondaires, et à mêler les fils d'une intrigue : tout ce qui fait un très bon roman policier !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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