Virgil Solal a perdu sa fille à la naissance. Pour ce policier chevronné, c'est le monde qui s'écroule. Trouver un coupable devient un exutoire à son incommensurable peine.
La planète se porte mal, victime de la pollution engendrée par les magnas du pétrole dont le seul but est le profit.
Animé par une force vengeresse qui n'a d'égal que son désespoir, Virgil se lance dans des actes d'écoterrorisme, à la tête de du groupe « Greenwar » dont les membres affichent des masques de pandas balafrés O combien symboliques.
Son premier coup d'éclat : l'enlèvement du patron de Total dont la vie sera épargnée en échange d'un investissement colossal du groupe dans l'écologie.
Attisée par la force des réseaux sociaux, l'opinion publique s'embrase et la cause des « Pandas balafrés » fait des émules, provoquant des réactions incontrôlables.
Diane est appelée en tant que psychologue à collaborer sur cette enquête qui s'avère explosive. Mais comment raisonner un homme qui n'a plus rien à perdre ?
Entre devoir et prise de conscience sur les enjeux planétaires, Diane devra faire un choix qui s'avèrera décisif.
Olivier Norek nous plonge au coeur d'une fiction qui se révèle être un savant mélange d'enquête policière, d'écoterrorisme, de changements climatiques et des conséquences qui en découlent comme la fonte des glaces, du Permafrost, les inondations, …
Avant d'intégrer la police où il officie actuellement à la section enquêtes et recherches,
Olivier Norek a travaillé dans l'humanitaire. On perçoit la colère, la révolte et l'impuissance sourdre derrière les mots qui se veulent volontairement incisifs.
Après ce plaidoyer pour la sauvegarde de la Terre, difficile de ne pas ressentir une prise de conscience sur l'avenir de la planète tant le sujet est bien documenté et s'appuie sur des faits réels édifiants qu'on peut découvrir dans la partie « Références » à la fin du roman.
Pour les lecteurs qui ont lu son précédent opus «
Impact », l'auteur nous fait un petit clin d'oeil.