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3,85

sur 3296 notes
Ce dernier Norek,je l'ai commencé avec du recul ayant lu vos critiques ,j'avais peur d'être déçue mais non, bien au contraire.
C'est vrai, il a changé de registre et son roman s'apparente plus à un réquisitoire, un pamphlet où une diatribe comme vous voulez,pour nous interpeller sur les dégâts occasionnées par de grosses entreprises sur notre planète. de plus avec l'apparition du coronavirus tout était en place pour faire passer le message.Bon,le côté polar est en retrait,malgré un meurtre,mais en second plan,car le procès s'orientera plus sur la survie de notre planète, et cela fait froid dans le dos!
Un livre pour moi ,à conseiller dans les lycées pour une prise de conscience de nos adolescents que beaucoup ont déjà.
Au travers une histoire,Olivier Norek nous livre une evidence,un témoignage, le sien,que je salue au vue des nombreuses recherches effectuées pour l'ecriture de ce roman.
Un livre ,à classer avec son roman : Entre deux mondes,pour son côté sociétal et humanitaire,l'autre visage d'Olivier Norek.
A recommander sans bémol. ⭐⭐⭐⭐
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Véritable plaidoyer écologique, Impact ratisse large. Olivier Norek rapporte de nombreux faits inquiétants et brosse un tableau alarmiste de la situation. Il réussit brillamment à rendre le méchant touchant : on lui donnerait le bon dieu sans confession, à ce père endeuillé. Côté police, on retrouve des personnages avec des failles comme sait si bien le faire Norek.
Mais pour moi, cela n'a pas fonctionné. Les références sont trop nombreuses à mon goût et surtout disparates. Et même si le héros est ambivalent à souhait, fin stratège et charismatique, même si le thème abordé est en plein dans l'actualité, j'ai l'impression que ce roman n'est pas tout à fait abouti.
Cela ne m'empêchera pas de suivre cet auteur dont le talent reste indéniable. de nombreux élans, ainsi qu'une idée de départ géniale en témoignent, dans ce livre plébiscité par d'autres lecteurs.
Lien : https://partagerlecture.blog..
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Le militaire de carrière Virgil Solal a perdu sa fille mort-née à cause d'un problème pulmonaire provoqué par les dégradations de l'environnement atmosphérique.
Sa réaction : kidnapper le président du groupe « Total » contre une libération de 20 milliards, une somme astronomique impossible à réunir en 24 heures. Mais ce que souhaite surtout Solal, c'est exercer une pression sur la multinationale responsable du désordre climatique. Son mode opératoire : filmer sa victime séquestrée dans une cage de verre pour la rançon qu'il compte restituer par partie selon les efforts fournis en matière environnementale par ledit groupe « Total ».
Ainsi Nathan, policier à la SRPJ, assisté de Diane une profiler, va devoir avec le ravisseur en visioconférence. Mais rien ne va se passer comme prévu pour les policiers, car les arguments de Solal séduiront nombre de followers sur les réseaux sociaux. Après l'exécution du PDG de Total, Solal poursuit son combat écologique avec l'enlèvement d'une collaboratrice d'un groupe financier. de plus, l'empathie va gagner la psychologue.
Mais comment ses avocats vont-ils assurer sa défense à son procès à la suite de son arrestation ? Est-il considéré comme un terroriste ou un criminel de droit commun ?
MON AVIS
Je découvre Olivier Norek avec ce titre. Je m'attendais à lire ici un roman policier époustouflant avec son parcours professionnel, ses interviews et les critiques dithyrambiques sur ses précédents livres. Or, je suis stupéfaite, mais malgré ma déception je ne m'arrêterais pas à cet ouvrage pour connaitre l'auteur à l'écriture dynamique et efficace.

Loin d'un roman policier avec une intrigue classique découlant sur une issue inouïe, on se retrouve ici dans un manifeste idéologique, sur fond écologique. Un reproche à l'auteur serait malvenu, car il a effectué un gros travail de documentation en amont. Norek à travers son héros, Solal va asséner des chiffres et des exemples pour appuyer la démonstration et justifier son crime. le roman dénoncer de nombreuses dérives subies, par les hommes, puis par la faune et la flore avec certaines espèces prêtes à disparaitre. Mais la ritournelle de collapsologie à travers des illustrations « prophétiques » et de catastrophes sur près de 350 pages devient indigeste. Si j'avais conscience d'un environnement en perdition avec des dérèglements climatiques, je n'aurais pas choisi ce genre de lecture pour finir de m'en convaincre.

L'ECOLOGIE OPRIMANTE
J'éprouve donc une profonde déception avec l'impression d'être flouée en espérant lire un policier. En plus du scénario fade, aucun des personnages ne m'a plu. Pour le fond du dénouement, la façon subversive avec laquelle les protagonistes défendent leur cause se présente à mes yeux comme un reflet pitoyable de la société actuelle. Là où la violence répond à la violence, ici le malfaiteur, voire assassin est perçu comme un sauveur. « La fin justifie les moyens » n'est pas mon credo et malheureusement ce livre en fait l'apologie. Et on a une vision étriquée de procédure policière et judicaire.

Certes, la prise en compte de l'environnement doit être au coeur des sujets politiques, et l'économie doit se développer sans l'éluder cette problématique, mais ce postulat est un peu un primaire. Facile aujourd'hui d'être vindicatif et de critiquer les hommes du passé qui ont construit notre confort matériel ambiant.

UNE ÉCOLOGIE OPPRESSANTE
Car les réseaux sociaux qui véhiculent des idées progressistes pour le bien de la planète restent, quand on y réfléchit, un des maillons qui aggrave lui-même la dégradation environnementale. On sourit devant l'adolescente du roman qui filme en direct sur son portable iPhone dernière génération son héros et relaye son message à ses condisciples.

Par ailleurs, loin d'adhérer à la crédibilité de l'enfant mort-née de Solal qui aurait sucombé à cause de ses poumons endommagés par faute de la détérioration atmosphérique, cette vision me semble simpliste, mais pourquoi pas ? Un roman rend tout postulat possible. Tous les enfants qui naissent dans les mêmes conditions ne meurent pas, alors que penser de la sélection naturelle  ? de plus, bien avant les problèmes des gaz de schiste, des particules fines d'hydrocarbure, du glyphosate, la natalité présentait aussi beaucoup d'enfants mort-nés. Des pluies de grêles se produisaient dans les années soixante-dix, des sécheresses et canicules existent depuis toujours, des inondations survenaient aussi… le monde va mal, mais de là à impliquer la pollution à toutes les sauces.

En conclusion, je lirai l'auteur dans son registre habituel après ce manifeste alarmant et anxiogène sur la climatologie.

GUEST-POST
Voici le commentaire déposé sur le site 👉 babelio.com par mon ami Christophe. Je le remercie d'avoir accepté de partager ici.

Virgil Solal et sa femme Laura ont perdu leur petite fille dès sa naissance en raison, semble-t-il, d'une maladie des poumons due à la pollution. Il va chercher à venger sa fille et, par tous les moyens, y compris les plus violents, à contraindre les pollueurs à adopter vraiment la transition écologique. ● Après nous avoir séduits par une trilogie de polars nerveux, musclés, magnifiques, à l'intrigue ciselée comme un diamant (Code 93 (2013), Territoires (2014), Surtensions (2016)), Olivier Norek s'est perdu dans des univers qui n'étaient pas les siens (Entre deux mondes (2017), Surface (2019)). Il revient aujourd'hui avec un thriller consacré à l'écoterrorisme qui lui permet de réciter l'évangile vert sans oublier le moindre verset et de se faire le porte-parole de la pasionaria adolescente Greta Thunberg. ● Son récit est alimenté par des articles de journaux et autres documents, certains fort douteux, qu'il liste à la fin, allant tous dans le même sens, sans aller voir une seule fois du côté de leurs détracteurs : non seulement sans écouter leurs arguments mais en refusant même ne serait-ce que de les entendre. ● D'où un roman outrancièrement manichéen, dénué de toute subtilité, de toute complexité, qui légitime et même glorifie sans vergogne l'écoterrorisme et reprend sans ambages tout le credo rouge-vert à la mode dans un récit apocalyptique à l'intrigue molle dont la fin se complaît dans une utopie niaise caricaturant la conclusion de Candide (« Il faut cultiver notre jardin »). ● Ajoutons en passant que le dialogue entre le président et sa « plume » (pages 105-110) est non seulement invraisemblable mais grotesque. ● Combien d'arbres sera-t-il nécessaire d'abattre, combien de litres d'eau sera-t-il nécessaire d'utiliser, combien d'énergie sera-t-il nécessaire de dépenser pour permettre à Norek de s'enrichir avec son ouvrage de propagande ? ● Une déception aussi forte que mes attentes étaient grandes, espérant qu'Olivier Norek allait renouer avec le brio de ses débuts.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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A l'heure où la canicule étouffe le Canada sous des températures allant jusqu'à 50°… A l'heure où des mini tornades et des pluies torrentielles ont surpris la Belgique… A l'heure où des fuites laissent présager que le prochain rapport du GIEC ne sera plus seulement alarmiste mais qu'il  osera dire sans détour que notre futur sera cataclysmique…

J'ai lu « Impact » d'Olivier Norek.

Une lecture de circonstances me direz-vous…Oui, et une lecture qui ne m'a pas laissée indifférente, moi qui suis pourtant bien au fait de tout ce qui touche le climat et qui ai compris depuis bien longtemps l'imbécilité de notre société qui continue à grignoter les ressources terrestres et à hypothéquer l'avenir de nos enfants et des générations futures. Je m'égare ? Pas tout à fait…

Dans son roman, qui N'est PAS un polar (même s'il y a des flics dans l'histoire..), Olivier Norek met le doigt sur un cas de conscience : quand alerter ne suffit plus, quand la désobéissance civile pacifiste ne suffit plus, quand espérer que peut-être les choses finiront par changer ne suffit plus, quand la prise de conscience est trop brutale, peut-on basculer dans la  violence et le terrorisme pour réveiller les foules et provoquer le changement ? En gros, « la violence ne résout rien, mais réellement, la violence, elle vient d'où ? Est-ce que c'est mal si on élimine une personne quand on sait qu'elle aurait fait plus de mal encore si elle était restée en vie ? » (p.155) Voilà le dilemme face auquel se retrouvent les protagonistes de ce roman, le jour où Virgil Solal enlève le PDG de Total et où il lance par cet enlèvement un mouvement de désobéissance civile à travers l'Europe et le monde.

« Impact », ce n'est pas une dystopie, ni de la science fiction : c'est maintenant que ça se passe ! Sous couvert d'une fiction qui n'en est pas tout à fait une, c'est notre réalité qu'Olivier Norek étale devant nos yeux… Une réalité que nombreux de nos contemporains ne sont pas encore prêts à voir ni à accepter malheureusement. L'auteur s'est admirablement documenté et il ose prendre position. A travers la révolte de Virgil Solal, transparait sa propre révolte. En arriver à l'écoterrorisme est un pas qui semble infranchissable et pourtant le frontière pourrait vite être franchie car urgence il y a...

Sans spoiler la fin du roman, je dirai qu'elle est trop utopiste à mon goût moi qui suis actuellement dans une phase « pas d'espoir pour l'humanité ». (Je vais d'ailleurs blacklister ce livre à la maison, mon mari qui me l'a offert se changerait probablement en Virgil Solal après l'avoir lu…)

Les écrivains de fiction ne sont pas seulement là pour nous divertir, ils ont aussi un grand pouvoir : alerter leurs lecteurs des dérives de la société et de l'être humain, les faire réfléchir sur leurs propres incohérences et sur leur faculté à être source de changement, s'ils le désirent. C'est exactement ce qu'à fait Olivier Norek dans « Impact » et c'est peut-être en ce sens que ce roman plait moins aux inconditionnels de l'auteur et de ses histoires de flics : il nous met face à notre propre responsabilité à faire ou à ne pas faire bouger les choses.
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UNE DIALECTIQUE ÉCOLOGISTE.
Thèse : si ça continue, on va dans le mur. Antithèse : le libre échange sans régulation trouvera son juste équilibre avant la catastrophe. Synthèse : seul un écologisme radical pourrait créer un électrochoc pour réveiller les consciences et sauver la planète.
Ce roman nous confirme la catastrophe écologique vers laquelle on va, cri d'alarme bien documenté, qui présente la pollution comme un serial killer. En face de ces meurtres, un assassinat peut-il représenter une réponse appropriée ? le crime peut-il passer dans le camp du bien ? Plus qu'un thriller, il s'agit cette fois-ci d'un cri d'alarme lancé par Olivier Norek, ancien policier, qui nous avait déjà séduits par ses romans... policiers. Un homme blessé se sacrifie pour sauver le monde ; Don Quichotte ou messie ? L'assassinat du patron de Total fera-t-il changer la course à l'enrichissement des 7 milliards d'habitants de la planète terre, ou accentuera-y-il encore le transfert des richesses de l'Occident vers l'Orient en ne pénalisant que les sociétés « responsables » ? le lecteur est placé en position de juré dans le procès du radicalisme. Tout le monde est contre l'utilisation des énergies fossiles, mais quand on veut augmenter le prix de l'essence pour en limiter la consommation, les gilets virent au jaune ! Ce plaidoyer écolo arrive sans doute à point quelque temps avant les prochaines présidentielles.
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Ce que j'aime dans les polars de cet auteur c'est son côté humanitaire, sociétal et environnemental. Je le lis depuis 2015 avec son premier livre "Code 93" et les autres ont suivis sous mes yeux avides. Il soulève à chaque fois un problème sérieux de nos sociétés avec maîtrise; que ce soit la vie des "quartiers" qui servent finalement les plus hauts placés, de la drogue et des gros bonnets qui sont à la tête de ces trafics, de l'immigration et de ses dérives "Entre deux monde", de la situation des flics dans nos rues et de leur famille en danger, et pour celui-ci du climat et de l'environnement. Dans ces fictions une part de vérité se révèle à chaque fois.

Petite aparté et en colère : J'ai pu constater que pour "Impact" il y a certains commentaires qui m'ont choquée. L'auteur ne jette pas ses mots sans informations préalables, il se documente, où mieux, il a été sur le terrain. Dans quelques posts sur ce titre, certains écrivent "se faire le porte-parole de la pasionaria adolescente Greta Thunberg" ou encore "Il s'agit plus d'un manifeste écolo que d'un roman". Comment peut-on écrire ceci au jour d'aujourd'hui! La réalité de notre environnement, du climat et de ses conséquences à court terme que l'on connait tous sont bien réelles. Comment le nier à ce point avec ce genre de commentaires… Dans chacun des livres d'Olivier Norek il y a un sujet brulant à la base, que j'ai cité plus haut. Et sur le climat on crie sa déception! Ne pas aimer un roman je peux le concevoir bien sûr, mais là si ces personnes avaient bien compris les précédents titres, il y a aussi des dénonciations sur toutes les dérives de nos sociétés, de la façon de les gouverner, de faire retomber les problèmes sur les plus faibles et j'en passe… Je ferme l'aparté!

Ici cette situation climatique et environnementale est mise en scène avec "Virgil Solal" qui va taper fort pour être entendu. Il sera seul mais bien vite entendu et comprit par d'autres.

Un roman qui m'a beaucoup touchée, émue. J'ai été attirée avec une empathie certaine pour ce personnage clé. Par ces convictions, et sa façon de vouloir remédier dans l'urgence aux problèmes irréversibles à venir ou qui sont déjà en cours. Je reste consciente qu'il s'agit aussi d'une fiction. Il me reste "Surface" à lire et j'ai hâte. J'ai pu rencontrer et discuter avec l'auteur au salon de "Noir Vézère" au Bugue en juillet 2016, avenant, souriant, accueillant et surtout humain avant tout.

"Pour les millions de victimes passées et les millions de victimes à venir."

Un très beau coup de coeur, qui me restera en mémoire comme ces titres précédents, fort, humain, troublant et engagé. Une lecture prenante, percutante. "Impact" va au-delà du polar traditionnel, et ne peut que nous ouvrir un peu mieux les yeux sur notre monde à venir.



Lien : https://passionlectureannick..
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Un de mes coups de coeur de l'année, sans aucun doute. Olivier Norek utilise sa plume pour nous alerter et nous réveiller dans ce polar écologique déboussolant. Ce livre me fait me poser des questions, à la fois au niveau éthique et moral (la mort de millions de personnes est bien causée par les décisions de ces patrons de multinationales dans leur course effrénée aux profits et elle n'est pourtant pas répréhensible en tant que telle et ils dorment sur leurs deux oreilles...) et au niveau de l'avenir (l'Homme saccage la Terre sans scrupules... mais combien de temps cela peut-il encore durer ?)...

Un livre fort que j'ai dévoré et qui résonnera encore longtemps en moi.
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Un kidnapping, un meurtre, une planète en péril et un défenseur meurtri par le deuil. Tous les éléments sont réunis pour un polar digne de la réputation de l'auteur.

Habituellement je me restreins à partager mes lectures de façon objective, mais avec ce livre je voudrai vous influencer à le lire !

En pourquoi me direz vous !

Outre le style de @norekolivier qui n'est plus à présenter, il s'est attaqué à une cause contemporaine: le réchauffement climatique et notre économie mondiale qui s'évertue à détruire notre planète !
Très documenté avec des références réelles citées ce livre vous offrira des connaissances qu'on a tendance à éviter tant elles peuvent être lourdes à digérer point de vue lecture.
Il vous ouvrira les yeux sur notre système capitaliste et ses failles.
Il vous fera réagir puisque si on veut changer le monde commençons par changer nos habitudes.
Bref, c'est un livre choc, qui bouscule les non-dit, et instruit.
Encore une fois l'auteur me surprend en changeant radicalement de thème mais en gardant son efficacité littéraire.
Ça déménage nos méninges et ça fait du bien !
Je le conseille à tous ceux qui ont besoin de se remettre à la lecture, à ceux qui ont besoin d'une pause dans leur habitudes de style littéraire, à ceux qui veulent offrir un livre, et à ceux qui aiment les livres!!
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🌍 Quelle claque !
Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de roman.
Ce thème soutenu par cette plume.
Dans son avis @gruz donne la définition d'un impact et c'est totalement ça.
Il y a des romans, des histoires qui nous marquent plus que d'autres et celui-ci en fera partie pour moi.

🌍 C'est l'histoire d'un homme qui va nous mettre le nez sur ce que l'on voit tous les jours.
Que l'on sait plus ou moins inconsciemment.
Mais dont on préfère détourner le regard.
Un homme qui à la suite d'un énorme drame, va remettre sa vie en question.
En agissant, il va nous forcer à ouvrir les yeux et à bouger.
Vite, très vite. Car nous n'avons plus le temps d'attendre.
Mais pour marquer le coup, il va falloir qu'il tue.

🌍 Je crois qu'on nomme ce genre là un thriller-écologique.
Et il donne à réfléchir car on fait plus ou moins tous, chacun à notre niveau, du tri collectif, essayer de moins utiliser nos véhicules, consommer local, produire par soi-même...
En tant qu'apicultrice, je vois déjà l'impact du réchauffement climatique, de l'utilisation des pesticides, du manque d'eau, des frelons asiatiques,... sur mes petites abeilles. Mais je dois dire que lire ce roman avec plusieurs situations que l'auteur nous montre, m'ont mis la chair de poule.
J'ai ouvert mon placard hier et j'ai percuté sur tout le plastique qui envahissent notre quotidien.
C'est affolant, terrifiant.

🌍 L'auteur s'est manifestement beaucoup documenté et il nomme toutes ses sources en fin de roman, si bien que j'ai été surprise par la fin de son histoire, car il me restait beaucoup de pages à lire mais qui n'étaient plus l'histoire en elle-même mais sa conception.

🌍 Il est certain que je ne vais pas partir sur un autre thriller, je vais me laisser le temps de digérer cette histoire et de réfléchir à comment faire pour être encore plus attentive à ma, notre, jolie planète bleue.
Pas d'affolement, pas de kidnapping ou de meurtre en préparation pour y remédier.
Peut-être que Monsieur Norek pourrait offrir son livre au Président pour lui faire un peu peur.
Je sais bien qu'on est plus en vigilance Vigipirate à son niveau le plus élevé pour le terrorisme mais c'est un peu la même pour notre planète.
Qu'allons nous laisser à nos enfants ? Et pour combien de temps ?
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Le pari est réussi ! Olivier Norek a réussi avec brio à allier roman policier et manifeste écologique radicale. L'auteur ne se contente pas d'alerter sur les conséquences dramatiques des actions de l'Homme sur la planète, il imagine ce que pourrait être un futur très proche où la prise en considération de la nature intervient enfin.

C'est cette alliance entre constat et action qui m'a marqué dans ce roman qui, de plus, me parle particulièrement et me renvoie à mes cours en fac de géo. Les personnages sont très bien construits. La fracture entre "ancien" monde et partisans d'une écologie plus radicale face au mur dans lequel on fonce tout droit est très bien représentée.

Ce livre est terriblement actuel, mentionne toutes les crises divers qu'a traverser notre pays ces 5 dernières années et, bien sûr, la plus dramatique, la plus existentielle : celle de la nature elle-même. Terriblement actuel aussi car les choses sur lesquelles alerte Olivier Norek ne cessent de s'élargir, de se pérenniser dans le temps (et c'est reparti pour 10 ans supplémentaire de glyphosate). Chaque fait du roman (et il y en a à chaque page) est tiré d'une réalité édifiante. Certaines sont connues, d'autres beaucoup moins.

Ce livre ne fera sans doute pas changer les mentalités de nos décideurs (Quoi ?? Pouyanné... légion d'honneur ???). Mais au fond, est-ce vraiment d'eux qu'on attend des solutions ? Ou bien ces solutions doivent elles se mettre en place, collectivement, pour les imposer au sommet de la pyramide et faire en sorte que le ruissellement, pour une fois, se fasse dans l'autre sens.

Bref, si ce n'est pas encore fait, lisez Impact immédiatement, c'est un devoir citoyen !
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