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sur 3296 notes
Si l'idée de base est intéressante et louable.. aujourd'hui l'écologie est plus qu'importante, elle est vitale. Même si politiquement parlant, l'écologie c'est du grand n'importe quoi...car je pense qu'une écologie punitive n'arrangera rien a part peut être nous délester de quelques deniers supplémentaires. L'écologie doit être travaillée et bien pensée... Alors quand on vient m'en parler de la façon dont Olivier Norek le fait malheureusement ça ne me parle pas, mais alors pas du tout.

L'écriture de l'auteur est toujours formidable. Rien a redire là dessus.
Mais j'ai très peu de sympathie pour les terroristes. Et plus on avance dans le temps et pire c'est. Donc je n'ai pas aimé ses personnages, je n'ai pas adhéré a sa démarche, je n'ai pas apprécié ses explications ni ses argumentaires.

Je me dis que sur ce coup ci, Olivier Norek s'est doublement planté. L'histoire est moyenne et malheureusement peu intéressante. Et puis si la volonté de l'auteur est de nous faire réfléchir ou de nous faire nous intéresser un peu plus a l'écologie c'est loupé aussi en ce qui me concerne .
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J'ai lu Impact d' @oliviernorek

Beaucoup d'entre vous l'ont lu. J'avais découvert vos chroniques, qui m'avaient refroidie.

J'ai tout de même acheté et lu ce livre.

Pour moi, il ne s'agit pas d'un polar ou d'un thriller. Oui, il y a une enquête policière mais elle n'est pas le fil rouge. Oui, il y a des policiers mais ils ne sont pas les personnages principaux.

Oui, il y a un "méchant" mais qui ne l'est pas vraiment.

Certains parlent d'une tribune à l'écologie, d'un texte à charge contre les pollueurs.

Pour ma part, je comprends ce texte comme suit : une observation à l'instant T de notre monde, de nos comportements destructeurs et de nos soi-disants solutions.

Je ne suis pas une grande écolo mais je fais ma minuscule part, à mon échelle. Et à la lecture de ce livre, je comprends l'inévitable.

L'écologie n'est pas là pour sauver la Terre mais l'Humain.

Ne nous voilons pas la face, lorsque l'Homme disparaitra, la Terre pourra enfin retrouver sa santé d'avant. Et je peux comprendre son impatience.

Un Norek qui sort de l'ordinaire mais qui, pour ma part, ne m'a pas déçu.
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Virgil Solal et sa femme Laura ont perdu leur petite fille dès sa naissance en raison, semble-t-il, d'une maladie des poumons due à la pollution. Il va chercher à venger sa fille et, par tous les moyens, y compris les plus violents, à contraindre les pollueurs à adopter vraiment la transition écologique. ● Après nous avoir séduits par une trilogie de polars nerveux, musclés, magnifiques, à l'intrigue ciselée comme un diamant (Code 93 (2013), Territoires (2014), Surtensions (2016)), Olivier Norek s'est perdu dans des univers qui n'étaient pas les siens (Entre deux mondes (2017), Surface (2019)). Il revient aujourd'hui avec un thriller consacré à l'écoterrorisme qui lui permet de réciter l'évangile vert sans oublier le moindre verset et de se faire le porte-parole de la pasionaria adolescente Greta Thunberg. ● Son récit est alimenté par des articles de journaux et autres documents, certains fort douteux, qu'il liste à la fin, allant tous dans le même sens, sans aller voir une seule fois du côté de leurs détracteurs : non seulement sans écouter leurs arguments mais en refusant même ne serait-ce que de les entendre. ● D'où un roman outrancièrement manichéen, dénué de toute subtilité, de toute complexité, qui légitime et même glorifie sans vergogne l'écoterrorisme et reprend sans ambages tout le credo rouge-vert à la mode dans un récit apocalyptique à l'intrigue molle dont la fin se complaît dans une utopie niaise caricaturant la conclusion de Candide (« Il faut cultiver notre jardin »). ● Ajoutons en passant que le dialogue entre le président et sa « plume » (pages 105-110) est non seulement invraisemblable mais grotesque. ● Combien d'arbres sera-t-il nécessaire d'abattre, combien de litres d'eau sera-t-il nécessaire d'utiliser, combien d'énergie sera-t-il nécessaire de dépenser pour permettre à Norek de s'enrichir avec son ouvrage de propagande ? ● Une déception aussi forte que mes attentes étaient grandes, espérant qu'Olivier Norek allait renouer avec le brio de ses débuts.
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A peine cinq romans et Olivier Norek est devenue un des auteurs Français les plus lus en France mais aussi à l'étranger, Impact ne fera pas exception à la règle.

Dans son dernier roman on sent l'auteur remonté comme un coucou, il est en colère contre lui-même, contre nous, contre une partie de l'humanité qui par ignorance, par bêtise, par paresse ou pire pare cupidité, a laissé faire un désastre écologique dont on voie actuellement la partie émergée de l'iceberg.

Toujours très bien documenté, mêlant fiction et réalité avec brio, Norek m'a encore séduit et a sa manière s'il peut contribuer à une prise de conscience c'est déjà énorme, en tous les cas, s'il fallait convaincre encore certains, en lisant ce livre, on ne pourra plus dire que l'on ne savait pas...
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Quand un auteur de polar écrit un livre qui s'intitule Impact, je ne sais pas pour vous, mais d'emblée j'ai imaginé un impact de balle.
Sur un mur ou un corps, sur une vitre ou un arbre. Une douille peut-être à proximité qui permettrait de relancer ou de résoudre une enquête.
Mais pas du tout.
C'est l'impact de grêlons gros comme des oeufs de pigeon sur une voiture, symboles d'une météo qui n'a plus ni queue ni tête.
"Devant eux, sur le capot, gisait un bloc de glace de la taille d'une boule de pétanque."
C'est l'impact qu'a l'homme sur son environnement, particulièrement certains d'entre eux, davantage intéressés par leur richesse immédiate que par la dégradation progressive de notre écosystème.
"Il semblait qu'on avait secoué le calendrier et les saisons puis jeté le tout au hasard."
C'est l'impact d'un seul homme qui, par ses actions violentes mais nécessaires, éveillera la conscience collective en espérant une révolution favorable à la planète comme à ses habitants.
Et plus encore, c'est l'impact d'un livre sur ses lecteurs.
Ils vont réaliser plus que jamais que si chacun persiste à ne rien faire, l'homme précipite sa propre destruction et ne laissera à ses descendants au pire qu'un champ de ruines, au mieux une planète régie par une pollution telle que les masques et les bonbonnes à oxygène deviendront la norme.

Impact est un roman avec quelques aspects policiers, mais c'est avant tout un docu-fiction. On pourrait le rapprocher dans une certaine mesure d' Entre deux mondes, tout étant largement documenté, mais autant le roman sur la jungle de Calais ne jugeait personne autant celui-ci désigne des coupables et propose des solutions pour sauver ce qui peut encore l'être.
Ces coupables, ce ne sont pas uniquement nous. Consommer moins, manger bio, rouler sans essence est parfois illusoire quand on continue à être matraqué par les publicités.
Trier ses déchets n'est qu'une goutte d'eau dans un océan dont le septième continent rassemble désormais sept millions de kilomètres carrés de plastic et autres détritus.
"L'écologie, sans révolution, c'est du jardinage."

Parmi les uchronies les plus connues revient notamment la question de savoir si on serait prêt à tuer Adolf Hitler bébé afin d'éviter la seconde guerre mondiale et le génocide juif, entre autres atrocités.
Le feriez-vous si vous pouviez remonter dans le temps ? Une vie encore innocente pour préserver des millions d'autres ?
"Défendrait-il des inconscients qui nous mènent à l'extinction ou défendrait-il un assassin prêt à tuer pour protéger les autres ?"
Pour Virgil Solal, témoin direct des désastres provoqués par les marées noires et la pollution parisienne, victime de la folie capitaliste qui entrave jusqu'à plus soif les progrès en matière d'énergies renouvelables, il est encore temps d'agir.
Et d'éviter un carnage imminent pour toute l'espèce humaine qui, à ce rythme d'inconscience, n'en n'a plus pour longtemps.

Parce qu'il s'agit bien d'éviter là encore un génocide programmé.
"La pollution de l'air dans le monde tue 600.000 enfants par an."
Pour la rédaction de son roman, Olivier Norek a fait un travail de recherche conséquent. Toutes les données chiffrées sont exactes, toutes les aberrations du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui, tout est minutieusement référencé.
Comme pour dire au lecteur : Je n'invente rien. Si personne ne fait rien voilà ce qui va se produire. Les politiques le savent, les grandes sociétés le savent, mais seules l'économie, les dividendes et la richesse individuelle comptent.
Et pourtant ils sont conscients des dommages collatéraux.
Faute de réaction imminente de leur part, ça n'est ni plus ni moins que l'espèce humaine qui est menacée.
"Nous savons bien que rien ne se fera sans la finance et les grandes entreprises."
L'histoire d'Impact n'est au final qu'un prétexte pour nous faire comprendre ce qui est réellement en jeu, ce qui se passe déjà, ce qui va se passer à ce rythme là, et comment il est encore possible d'échapper à ce qui paraît inéluctable.
Loin de se contenter de dénoncer, Norek propose aussi des solutions pour éviter le massacre.

On sait tous que l'écosystème a totalement été chamboulé par l'homme.
Que des espèces entières d'animaux sont décimées.
Que le réchauffement climatique fait des ravages.
"Avec le réchauffement, les orages, les inondations et tous les autres caprices du ciel se multiplient et redoublent d'intensité."
Que les icebergs et les glaciers disparaissent, que les inondations plus fréquentes emportent tout sur leur passage, que les feux dévorent avec voracité les forêts pendant des journées entières.
On le sait mais on s'y est habitué.
On le sait mais on ne connaît en réalité pas la moitié de ce qui se passe loin de nos frontières, ni l'imminence du danger.
J'ignorais qu'au Niger certains endroits étaient tellement pollués par les marées noires que l'espérance de vie y était de quarante ans.
Que lesdits pollueurs avaient parfaitement conscience de l'augmentation de température liée à leurs activités minières ou pétrolières.
Qu'aux nombreux réfugiés demandant asile en Europe pour fuir les guerres s'ajouteraient les réfugiés climatiques victimes d'une famine ou d'une pollution dont nous sommes indirectement responsables.
"Certains disent 200 millions de réfugiés climatiques, d'autres vont jusqu'à 500 millions."
Je vous laisse imaginer les conséquences.

Avec Impact, Olivier Norek se projette en 2022, deux ans après le Covid auquel il est fait de multiples références.
Il invente des personnages forts à défaut d'être tout à fait crédibles, en premier lieu Virgil Solal qui est en quelque sorte un Dexter de l'écologie. Trouverez-vous ses actes compréhensibles ? Répréhensibles ? Nécessaires ? Tout ça à la fois ? Je vous laisse seuls juges, je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise réponse.
Et surtout, il arrive à condenser de façon extrêmement précise et angoissante le désastre écologique imminent, conséquence égoïste et complices des plus grande fortunes mondiales qui sont prêtes à sacrifier faune et flore pour quelques euros de plus.
Prêtes à tuer des populations entières, enfants y compris, du moment que ça se passe loin.
"Cent mille morts africains prendront toujours moins de place aux informations que quatre gamins français décédés dans un accident de manège."
Invisible, inexorable, la fin du monde est proche si personne ne souhaite prendre ses responsabilités, si les préconisations de l'Otan comme de la commission européenne sont ignorées, si les accords de Paris ne sont pas respectés.
La conscience collective que va progressivement provoquer Virgil Solal n'est ni plus ni moins la même que celle qu'Olivier Norek cherche à insuffler à ses lecteurs.
Les mêmes mots. Seule la méthode pour faire passer ce message crucial diffère.
Sans violence, il a rédigé une histoire qui n'a de roman que la forme. Parce que ce sont des faits réels.
Et c'est bien ce qui les rendent terrifiants.
Est-ce que l'impact sur les lecteurs sera suffisant pour changer la donne ?
Probablement pas assez pour pouvoir entamer une révolution, mais c'est en tout cas une pierre de plus à l'édifice d'un combat qui doit être mené de toute urgence contre ceux là même qui nous gouvernent et nous manipulent.
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Un roman bien pensé quoique perturbant.

Bien pensé parce que l'auteur met en scène un individu qui a pris de plein fouet l'un des effets néfastes du réchauffement climatique et qui, quelques années après, se décide à agir pour la planète. Un personnage intelligent qui sait faire en sorte de mettre l'opinion publique dans sa poche.

Une fin surprenante pour notre héros à la fois malfaisant et bienfaiteur de l'humanité mais si on y réfléchit bien, logique d'un point de vue législation. Une autre fin qui fait figure d'épilogue, plus naïve.

Mais comment orienter sa pensée à la lecture de ce terrible thriller ? Je crois que c'est en premier lieu un sentiment de révolte qui m'a assaillie, révolte pour les peuples qui, dès à présent souffrent du réchauffement, de la montée des eaux, des substances que l'on ingère et que l'on respire. Révolte quand on sait qu'une poignée d'individus a pour objectif de s'enrichir sur le dos de des populations, sans penser à notre belle planète.

Puis mon moral est descendu bien bas ! Quel avenir nous attend ? Quel futur se profile pour nos jeunes ? Que pouvons-nous faire ? Ne sommes-nous pas responsables des agissements des compagnie pétrolières ? combien d'entre nous se ruent sur la pompe lorsque la pénurie menace ? Quid de notre épargne qui enrichit des sociétés bien peu soucieuses de l'environnement.

Puis j'ai eu envie de réagir, à mon niveau, même si c'est bien peu, c'est un travail de colibri dira le regretté Pierre Rabbi.

Sans vouloir me mettre la tête dans le sable, j'ai envie de signaler à Olivier Norek qu'il a fait très fort en écrivant ce roman, trop fort peut être, car à moins de se transformer en Virgil Solal, notre héros, il faudra quelques inquiétudes et quelques catastrophes bien palpables pour parvenir à recréer une société exempte de convoitise, vivant dans le respect de l'environnement et de nos pairs, on peut certainement parler d'utopie et d'un nouveau monde de bisounours en lequel il paraît difficile de croire.

Question action, rien à redire, ce cri d'alarme du romancier est aussi un roman policier et il est très intéressant de constater les hésitations des personnages, le revirement pour d'autres, dans une situation tout à fait hors norme. On se posera alors la question de la désobéissance civile, on se demandera si cette dernière est répréhensible ou pas face aux abus des grands de ce monde.

Vous l'aurez compris, un livre qui ne laisse pas indemne.
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"Notre maison brûle et nous regardons ailleurs", ainsi s'adressait un vieux philosophe... ah ben non, c'était Jacques Chirac, en 2002 en ouverture de son discours lors d'un sommet de la Terre.
Depuis Greta Thunberg a parcouru, la terre pour remuer les consciences et... nous regardons encore ailleurs, les rapports du GIEC nous informent régulièrement des avancées en matière d'accélération de la lutte contre les dérèglements climatiques, les résumés sont rapides : il n'y en a pas et toujours,... nous regardons ailleurs, il ne restera bientôt plus grand chose de notre maison, mais nous continuons à regarder ailleurs!

En 2019, Fred Vargas publiait un essai "L'Humanité en Péril, tome 1 : Virons de bord, toute !", dans lequel elle poussait un cri d'alarme supplémentaire pour alerter l'opinion publique, On lui reprocha d'être maladroite et ennuyeuse dans son rapport trop chiffré!

Olivier Norek, fait ce qu'il sait le mieux faire : il écrit un roman et sous la forme d'un thriller, et à l'aide de faits bien documentés, il tente de nous prévenir de l'état de notre planète.
Dans son roman, Impact, Virgil Solal à la tête de son groupe d'activistes "Greenwar", passe par l'action radicale et enlève le PDG de Total, exige une caution de vingt milliards de dollars qu'il rendra si l'entreprise arrête son business de pollution et investit dans la transition écologique!
Et ainsi, ce personnage accusé d'écoterrorisme, va s'en prendre aux têtes des principales sociétés bancaires qui financent la destruction des ressources de notre planète et causent les millions de morts parmi les populations les plus fragiles.
Norek, avec son roman, a été accusé d'en faire trop, de tomber dans le mélo, de manipuler son lectorat!
Eh oui, c'est comme Zola, qui dans son article "J'accuse", se servait de son journal pour dénoncer l'antisémitisme, ou bien de Victor Hugo qui abusait de son statut d'écrivain pour dénoncer la peine capitale, je ne parlerai même pas des idéaux humanistes de Camus tant il était excessif.
Non mais de qui se moque-t-on? Allez demander aux populations touchées par les sécheresses extrêmes et voir si on en fait pas un peu trop, aux victimes en Ouganda des exactions de Total, spécialiste en greenwashing, qui exproprie des communautés entières afin de développer leur mégaprojet pétrolier.

Alors oui, ce n'est pas un petit polar pépère comme on a l'habitude d'en lire avec cet auteur, et pour celles et ceux qui préfèrent "regarder ailleurs", je comprends qu'ils ou elles n'aient pas aimé son bouquin!

Ce n'est pas son meilleur, certes, mais un des plus percutants ne serait-ce que sur l'Impact!
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Très grosse déception pour moi que ce roman qui ne m'aura pas séduit, loin de là . Norek , c'est un écrivain qui est " dans mon fichier " comme on dit , et pour qui j'ai une grande admiration tant ses précédents ouvrages m'ont séduit. Sa connaissance du " métier " , son expérience, son vécu, donnent à ses romans une extraordinaire authenticité. Ajoutons - y une écriture maîtrisée et fluide et on a la promesse de se voir transporté au milieu d'enquêtes passionnantes .
Là, je ne sais pas , mais je crois qu'il a voulu écrire un livre " politique " pour lancer un cri d'alarme sur la situation désastreuse de la planète, sur l'indécence et le mépris des puissants de ce monde protégés par des élus soucieux de conserver leurs postes et donc " prisonniers " d'un système qui les " enferme " dans un atroce carcan . Et comme il n'est pas un essayiste , il relie les éléments épars de ce cri du coeur par une enquête policière qui se noie dans une marée ( noire ) de condensés d'articles de presse assez rébarbatifs et plutôt indigestes .
Alors , soyons clairs : Olivier Norek utilisé ses grandes compétences pour dénoncer un sujet lourd et inquiétant. Sujet qui inquiète nombre de gens dont je fais , du reste partie , comme la plupart d'entre vous . Oui , la planète est en grand danger . Non , on ne peut accepter " après moi le Déluge ". Oui , chacun de nous est responsable . Oui ,chacun de nous doit apporter sa pierre , aussi minime soit - elle , à l'édifice. Aucun doute là - dessus . Hélas, comme il est dit du reste , nos petites actions personnelles ne sont que des coups d'épée dans l'eau , les amendes " punitives " ne servent à rien . Tant que certains n'auront pas ...
Est- ce alors la solution que de proposer la violence comme seul moyen ? Je crois avoir lu que non dans ces pages .
Bien entendu , Norek est flic mais dans ce " plaidoyer " est - ce le flic ou l'homme qui parle ? le choix de mélanger les genres n'a pas eu pour moi , l'IMPACT auquel je m'attendais .
J'ai lu une enquête policière assez terne concernant un sujet incroyablement inquiétant, stressant , anxiogène qui ne peut se régler par la violence physique . Certes ,vous me direz que le rôle du flic est de " neutraliser " un individu , pas de sauver la planète . Nous sommes bien d'accord .
Oui , c'est un" livre - déception", comme quand il m'arrivait de corriger le devoir décevant d'un brillant élève. Sachant que l'intelligence du jeune concerné lui permettrait de réfléchir et de rapidement " remettre l'eglise au milieu du village " , je ne m'inquiétais pas le moins du monde . TOUS les grands auteurs , cinéastes , compositeurs n'ont pas réalisé QUE des chefs d'oeuvre . ....mais ....donc...
Et puis , sans doute certains et certaines d'entre vous ont ils aimé ce roman et tant mieux .
Pour ma part , je ne suis qu'un modeste lecteur qui donne son sentiment mais qui est loin d'avoir RAISON et qui attend , avec impatience le prochain Norek , vous savez , ce flic qui " est dans mon fichier perso " .A bientôt.
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Une enquête policière dont le cheval de bataille de Virgil Solal est l'écologie. Il a pris conscience des dégâts causés sur la planète et va partir en croisade contre les pollueurs.
Une histoire humaine intéressante et engagée qui se concentre beaucoup sur « l'écolo- assassin ». le reste passe en second plan et c'est dommage. J'ai perçu Virgil Solal comme un « gourou », il ne m'a pas convaincu de sa démarche écologique.
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Diane Meyer, psycho criminologue à Nanterre et Nathan Modis, capitaine au 36, sont en charge respectivement de profiler et de trouver celui qui est en train de prendre en otage le nouveau PDG de Total.

La particularité de cette prise d'otage, c'est que le ravisseur ne veut rien pour lui.
Son but n'est certainement pas de conserver l'argent qu'il demande. Celui-ci devra servir de caution, pour faire changer total de stratégie industrielle et aller vers une transition écologique.
Et si c'est bien le cas, l'argent lui sera rendu.

Difficile dans ces conditions de faire de ce preneur d'otage, qui diffuse en direct sur internet les images de sa victime, l'ennemi public numéro 1.

Au contraire, plus le temps avance et plus les internautes s'identifient et le soutiennent, voire passent à l'acte eux aussi.

Lui, en tout cas, est prêt à aller jusqu'au bout.

A mon avis :
Et nous voilà plongés avec ce roman policier dans la longue liste des perturbations écologiques créées par l'homme et qui font déjà de notre planète un enfer où meurent chaque jour des enfants innocents (les champs pétrolifères, la pollution atmosphérique...).

Et avec elle, son cortège d'évènements naturels causés par le réchauffement climatique (les ours affamés sur la banquise, les pluies de grêlons en France, les inondations en Inde...).

Voici donc qu'Olivier Norek se transforme en pseudo lanceur d'alerte, voire en donneur de leçons, même s'il prend bien soin de nommer les références bibliographiques sur lesquelles il s'appuie. Bon... pourquoi pas, si on retrouve les recettes de ce qui a fait son succès : de l'action, du rythme, du suspense...

Mais rien de tout cela dans ce nouveau roman.
En parallèle de l'histoire principale, bien plate, on visite le monde et ses affres, dans le seul but de bien nous faire comprendre que l'homme est responsable des calamités qu'il subit aujourd'hui, de la pollution des grandes villes à la montée des eaux sur les ilots du Pacifique.

D'une part on nous en rebat suffisamment les oreilles dans les journaux pour ne pas l'ignorer (donc on ne découvre pas grand chose de nouveau de ce point de vue), et d'autre part, ça ne fait pas avancer beaucoup le récit lui-même et finalement ça n'apporte pas grand chose de concret.

Dans un style moins percutant que d'habitude, avec un scénario brouillon, mal fagoté, et avec des extraits parfois benêts, on a du mal à entrer complètement dans ce roman, heureusement assez court, pour ne pas dire bâclé.

En lisant les remerciements à la fin de l'ouvrage, on peut y trouver un indice sur l'état d'esprit de l'auteur en amont de l'écriture de ce roman : "je remercie P.B., confrère de plume et médecin urgentiste, qui m'a guéri du syndrome de la page blanche".

Sans vouloir jeter l'opprobre sur l'un de nos grands écrivains de polars français, on peut légitimement se demander s'il ne s'agit pas là d'un bouquin vite torché de la part d'un auteur en manque d'inspiration, pour répondre aux exigences de la maison d'édition, et qui finalement n'a pas eu le temps de murir, de s'étoffer, de se complexifier et de se rendre bien plus intéressant.

Dommage, car jusque là, on avait été habitué à beaucoup mieux.


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