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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Virgil Solal et sa femme Laura ont perdu leur petite fille dès sa naissance en raison, semble-t-il, d'une maladie des poumons due à la pollution. Il va chercher à venger sa fille et, par tous les moyens, y compris les plus violents, à contraindre les pollueurs à adopter vraiment la transition écologique. ● Après nous avoir séduits par une trilogie de polars nerveux, musclés, magnifiques, à l'intrigue ciselée comme un diamant (Code 93 (2013), Territoires (2014), Surtensions (2016)), Olivier Norek s'est perdu dans des univers qui n'étaient pas les siens (Entre deux mondes (2017), Surface (2019)). Il revient aujourd'hui avec un thriller consacré à l'écoterrorisme qui lui permet de réciter l'évangile vert sans oublier le moindre verset et de se faire le porte-parole de la pasionaria adolescente Greta Thunberg. ● Son récit est alimenté par des articles de journaux et autres documents, certains fort douteux, qu'il liste à la fin, allant tous dans le même sens, sans aller voir une seule fois du côté de leurs détracteurs : non seulement sans écouter leurs arguments mais en refusant même ne serait-ce que de les entendre. ● D'où un roman outrancièrement manichéen, dénué de toute subtilité, de toute complexité, qui légitime et même glorifie sans vergogne l'écoterrorisme et reprend sans ambages tout le credo rouge-vert à la mode dans un récit apocalyptique à l'intrigue molle dont la fin se complaît dans une utopie niaise caricaturant la conclusion de Candide (« Il faut cultiver notre jardin »). ● Ajoutons en passant que le dialogue entre le président et sa « plume » (pages 105-110) est non seulement invraisemblable mais grotesque. ● Combien d'arbres sera-t-il nécessaire d'abattre, combien de litres d'eau sera-t-il nécessaire d'utiliser, combien d'énergie sera-t-il nécessaire de dépenser pour permettre à Norek de s'enrichir avec son ouvrage de propagande ? ● Une déception aussi forte que mes attentes étaient grandes, espérant qu'Olivier Norek allait renouer avec le brio de ses débuts.
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Jusqu'ici, j'ai lu tous les livres d'Olivier Norek et je les ai énormément appréciés. Mais là, non, vraiment non.
Ce n'est pas que son propos soit inutile. La lutte contre le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources en eau, le dégel du permafrost, la ruée des émigrés climatiques sur les pays riches, la fonte des glaciers et la banquise, les incendies immaîtrisables …

A l'instar de Greta Tunberg, Yann Arthus-Bertrand, Hugo Clément ou Nicolas Hulot, Olivier Norek nous abreuve de prévisions apocalyptiques sur les catastrophes naturelles qui ne vont manquer d'agresser notre planète, mais que je ne verrai pas.
Dans l'atmosphère particulièrement angoissante de la pandémie que nous subissons aujourd'hui, la ficelle est cependant un peu grosse. Et l'intrigue mal ficelée, sa chute pas très crédible.

Même si l'auteur a raison sur le fond, je ne suis pas convaincue que le support soit le meilleur vecteur de l'indispensable message à transmettre aux jeunes générations, les seules en capacité de modifier fondamentalement leur comportement quotidien. Contrairement au sinistre Trump, je suis d'accord avec la thèse défendue ici, mais je trouve ce livre bâclé, assommant, cousu de fil noir, maladroit …

Dommage car les personnages méritaient une analyse psychologique plus poussée. Je dirais clairement : « C'est un peu court, jeune homme » pour faire avancer le schmilblick.
Une amère déception, donc, vivement un nouveau vrai polar, comme Olivier Norek sait si bien les écrire.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Le militaire de carrière Virgil Solal a perdu sa fille mort-née à cause d'un problème pulmonaire provoqué par les dégradations de l'environnement atmosphérique.
Sa réaction : kidnapper le président du groupe « Total » contre une libération de 20 milliards, une somme astronomique impossible à réunir en 24 heures. Mais ce que souhaite surtout Solal, c'est exercer une pression sur la multinationale responsable du désordre climatique. Son mode opératoire : filmer sa victime séquestrée dans une cage de verre pour la rançon qu'il compte restituer par partie selon les efforts fournis en matière environnementale par ledit groupe « Total ».
Ainsi Nathan, policier à la SRPJ, assisté de Diane une profiler, va devoir avec le ravisseur en visioconférence. Mais rien ne va se passer comme prévu pour les policiers, car les arguments de Solal séduiront nombre de followers sur les réseaux sociaux. Après l'exécution du PDG de Total, Solal poursuit son combat écologique avec l'enlèvement d'une collaboratrice d'un groupe financier. de plus, l'empathie va gagner la psychologue.
Mais comment ses avocats vont-ils assurer sa défense à son procès à la suite de son arrestation ? Est-il considéré comme un terroriste ou un criminel de droit commun ?
MON AVIS
Je découvre Olivier Norek avec ce titre. Je m'attendais à lire ici un roman policier époustouflant avec son parcours professionnel, ses interviews et les critiques dithyrambiques sur ses précédents livres. Or, je suis stupéfaite, mais malgré ma déception je ne m'arrêterais pas à cet ouvrage pour connaitre l'auteur à l'écriture dynamique et efficace.

Loin d'un roman policier avec une intrigue classique découlant sur une issue inouïe, on se retrouve ici dans un manifeste idéologique, sur fond écologique. Un reproche à l'auteur serait malvenu, car il a effectué un gros travail de documentation en amont. Norek à travers son héros, Solal va asséner des chiffres et des exemples pour appuyer la démonstration et justifier son crime. le roman dénoncer de nombreuses dérives subies, par les hommes, puis par la faune et la flore avec certaines espèces prêtes à disparaitre. Mais la ritournelle de collapsologie à travers des illustrations « prophétiques » et de catastrophes sur près de 350 pages devient indigeste. Si j'avais conscience d'un environnement en perdition avec des dérèglements climatiques, je n'aurais pas choisi ce genre de lecture pour finir de m'en convaincre.

L'ECOLOGIE OPRIMANTE
J'éprouve donc une profonde déception avec l'impression d'être flouée en espérant lire un policier. En plus du scénario fade, aucun des personnages ne m'a plu. Pour le fond du dénouement, la façon subversive avec laquelle les protagonistes défendent leur cause se présente à mes yeux comme un reflet pitoyable de la société actuelle. Là où la violence répond à la violence, ici le malfaiteur, voire assassin est perçu comme un sauveur. « La fin justifie les moyens » n'est pas mon credo et malheureusement ce livre en fait l'apologie. Et on a une vision étriquée de procédure policière et judicaire.

Certes, la prise en compte de l'environnement doit être au coeur des sujets politiques, et l'économie doit se développer sans l'éluder cette problématique, mais ce postulat est un peu un primaire. Facile aujourd'hui d'être vindicatif et de critiquer les hommes du passé qui ont construit notre confort matériel ambiant.

UNE ÉCOLOGIE OPPRESSANTE
Car les réseaux sociaux qui véhiculent des idées progressistes pour le bien de la planète restent, quand on y réfléchit, un des maillons qui aggrave lui-même la dégradation environnementale. On sourit devant l'adolescente du roman qui filme en direct sur son portable iPhone dernière génération son héros et relaye son message à ses condisciples.

Par ailleurs, loin d'adhérer à la crédibilité de l'enfant mort-née de Solal qui aurait sucombé à cause de ses poumons endommagés par faute de la détérioration atmosphérique, cette vision me semble simpliste, mais pourquoi pas ? Un roman rend tout postulat possible. Tous les enfants qui naissent dans les mêmes conditions ne meurent pas, alors que penser de la sélection naturelle  ? de plus, bien avant les problèmes des gaz de schiste, des particules fines d'hydrocarbure, du glyphosate, la natalité présentait aussi beaucoup d'enfants mort-nés. Des pluies de grêles se produisaient dans les années soixante-dix, des sécheresses et canicules existent depuis toujours, des inondations survenaient aussi… le monde va mal, mais de là à impliquer la pollution à toutes les sauces.

En conclusion, je lirai l'auteur dans son registre habituel après ce manifeste alarmant et anxiogène sur la climatologie.

GUEST-POST
Voici le commentaire déposé sur le site 👉 babelio.com par mon ami Christophe. Je le remercie d'avoir accepté de partager ici.

Virgil Solal et sa femme Laura ont perdu leur petite fille dès sa naissance en raison, semble-t-il, d'une maladie des poumons due à la pollution. Il va chercher à venger sa fille et, par tous les moyens, y compris les plus violents, à contraindre les pollueurs à adopter vraiment la transition écologique. ● Après nous avoir séduits par une trilogie de polars nerveux, musclés, magnifiques, à l'intrigue ciselée comme un diamant (Code 93 (2013), Territoires (2014), Surtensions (2016)), Olivier Norek s'est perdu dans des univers qui n'étaient pas les siens (Entre deux mondes (2017), Surface (2019)). Il revient aujourd'hui avec un thriller consacré à l'écoterrorisme qui lui permet de réciter l'évangile vert sans oublier le moindre verset et de se faire le porte-parole de la pasionaria adolescente Greta Thunberg. ● Son récit est alimenté par des articles de journaux et autres documents, certains fort douteux, qu'il liste à la fin, allant tous dans le même sens, sans aller voir une seule fois du côté de leurs détracteurs : non seulement sans écouter leurs arguments mais en refusant même ne serait-ce que de les entendre. ● D'où un roman outrancièrement manichéen, dénué de toute subtilité, de toute complexité, qui légitime et même glorifie sans vergogne l'écoterrorisme et reprend sans ambages tout le credo rouge-vert à la mode dans un récit apocalyptique à l'intrigue molle dont la fin se complaît dans une utopie niaise caricaturant la conclusion de Candide (« Il faut cultiver notre jardin »). ● Ajoutons en passant que le dialogue entre le président et sa « plume » (pages 105-110) est non seulement invraisemblable mais grotesque. ● Combien d'arbres sera-t-il nécessaire d'abattre, combien de litres d'eau sera-t-il nécessaire d'utiliser, combien d'énergie sera-t-il nécessaire de dépenser pour permettre à Norek de s'enrichir avec son ouvrage de propagande ? ● Une déception aussi forte que mes attentes étaient grandes, espérant qu'Olivier Norek allait renouer avec le brio de ses débuts.
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Norek Olivier – "Impact" – Michel Lafon / Pocket, 2020

Olivie Norek glisse à grande vitesse sur la pente de la bien pensance, du prêt-à-penser (ou de la littérature alimentaire ?). C'est bien dommage : il n'est plus du tout au niveau de ses tout premiers romans.
Ici, il se commet dans les grands sentiments écolos-bobos, en intercalant de grandes tirades tout juste dignes d'une campagne d'écologiste germano-pratin. Mais dès le début, nous sommes rassurés puisque ce navet est imprimé "en France sur papier FSC, ... avec des encres végétales" et tutti quanti.
Quelle dérision ! Pôvre Norek : la fin de son récit consacrant les retrouvailles du pygmalion avec la jeunette angélique va fort probablement lui attirer les foudres de la papesse Sandrine guerroyant contre le mâle judéo-chrétien.

Tout cela n'est pas bien grave, c'est aujourd'hui la tambouille ordinaire des médias branchés (cf les appréciations portées par les plumitives et plumitifs des quotidiens "Libération", "Le Monde", "Le parisien" trônant en quatrième de couverture), même si, dans ce récit, manquent à l'appel une bonne part des "minorités opprimées".

Tout cela ne serait pas bien grave si Olivier Norek ne se mettait à justifier l'injustifiable, à savoir l'assassinat pour raisons idéologiques, illustré ici par l'assassinat d'un "grand patron" qui est bien évidemment un grand vilain méchant.
A la lecture de ce torchon, le public un peu âgé (les maudits boomers soixante-huitards, à euthanasier d'urgence mais dans la dignité), risque fort la répulsion nauséeuse ou la colère irrépressible.
Olivier Norek est-il vraiment abyssalement ignorant ?
est-il vraiment crétinisé au point d'avoir oublié les assassinats d'Aldo Moro (1978), Georges Besse (1986), René Audran (1985), les massacres organisés en Allemagne par la Rote Armee Fraktion et en Italie par les Brigades Rouges ?

Rien, RIEN ne peut justifier un assassinat commis sous le couvert d'une idéologie, quelle qu'elle soit, qu'il s'agisse d'un bonhomme aussi compromis que l'était Hans Martin Schleyer (1977), ou des victimes récentes décapitées par les suppôts du pseudo "Etat Islamique".

Rien ne peut justifier ce mode d'action dont Olivier Norek fait l'apologie dans ce pitoyable récit.
Poubelle.
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Une noble cause, un sujet à l'actualité riche et malheureusement sombre: l'avenir de la planète.
Le travail de documentation de l'auteur est indéniable. Mais c'est tout ce que je retiens de ce roman.
Grande fan d'Olivier Norek je n'ai pas retrouvé ce que j'aime chez lui: une écriture ciselée, une maitrise de l'univers de la police, une profondeur des personnages, une intrigue haletante et une plongée du lecteur dans les méandres d'une enquête toujours pleine de complexité et de rebondissements.
Ici tout est convenu, l'intrigue manque de consistance, les personnages sont survolés, leur relation est connue d'avance, attendue. Une fin... déconcertante. le système judiciaire entier, ainsi que les institutions sont caricaturés. Pas un brin de positif, les acteurs de cet univers, qui se démènent tous les jours pour faire avancer les choses, apprécieront. Sans parler des petits surnoms condescendants « PDG » ou « plume », ou des plaidoiries interminables de l'avocat gentil... Un catalogue de catastrophes climatiques est dressé au fil du roman (reflet exact et bien documenté d'une triste réalité et d'un avenir à court terme qui s'assombrit pour la planète Terre). Les masques nous rappellent étrangement « la resistancia », message prôné par une célèbre série espagnole. La bienveillance accordée à la désobéissance civile et l'appel à répondre à la « cause juste » au niveau de l'individu est questionnante... dérangeante... Que se passerait-il si soudainement chaque individu transgressait les lois afin de servir sa cause juste, par définition propre à chacun?
Je reçois ce roman comme un cri militant de son auteur. Dont la forme me dérange même si le fond s'entend. Je me suis sentie prise en otage, forcée d'écouter le développement de l'auteur qui ne donne aucun point positif. Car oui de plus en plus d'entreprises prennent conscience de l'urgence, même les plus grandes, et essayent d'apporter un début de réponse. C'est donc décevant de voir que l'auteur ignore cet aspect pour mieux suggérer l'action directe du citoyen et toutes les dérives que cela pourrait entraîner.
Olivier Norek avait parfaitement les moyens de traiter autrement ce sujet qui lui tient à coeur. Il nous l'a prouvé avec Entre deux Monde. La déception n'est que plus grande.
Je ne sais pas quel chemin va emprunter Olivier Norek, cette déception me fera réfléchir à deux fois avant d'acheter son prochain ouvrage.

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catastrophe ....la tuile
l'ennui en lisant ce livre ....aucun intêret
histoire et personnages pas intéressants
et quand on aime un auteur , c'est une drôle de sensation !!!
en plus entre les infos anxiogènes sur la COVID et les variants trucmuches machin choses et l'ambiance plombée actuelle , non merci pas envie de lire encore du négatif
même si je suis de plus en plus pessimiste sur l'avenir de l'humanité
nous sommes le 21 Décembre je vais pour un temps remplir mes yeux de la magie de Noël ....pour oublier tout le reste
et surtout j'attends la suite des aventures de Coste et ses potes
parce que là Olivier .....impact négatif total .....désolée
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Grande a été la tentation de lâcher ce navet et pourtant ce n'est qu'un polar! les critiques sont vraiment à coté de leurs pompes.
Une première impression de grand vide déjà dans la présentation qui laisse présager ce que sera la suite. Donc pour en avoir le coeur net on se précipite à la page111* réputée contenir la quintessence du livre et là:
- Cupidon tire sa flèche: on est dans la littérature de poulettes.
- L‘écoterroriste «parle avec douceur»: on est dans du «good feel book» chez Grimaldi
- Nuées de papillons et fourmis rouges: on est dans du fantastique chez Weber
- le tout avec les deux tiers seulement de la page imprimée
Donc une police (on parle de l'écriture) excessivement aérée et une mise en page qui l'est encore plus, les adeptes de gros caractères seront ravis. On sent qu'il faut remplir l'ouvrage, en faire un livre ayant un format conséquent pour l'oeil pour que le lecteur ne soit pas déçu de son achat et qu'il ne soit pas trop pénible à la lecture: c'est réussit entre deux lignes on peut aller pisser. On conseille fortement à l'éditeur d'intercaler de petits encarts publicitaires se sera toujours ça de gagné... Et de revoir la première de couverture informe
Un style propret, la difficulté grammaticale et de syntaxe ne doit pas vous effrayer Norek a fait dans le simple, «Des phrases courtes, mon chéri» Norek a lu Pierrette Fleutiaux, des descriptions d'huissier de justice quantitatives ça évite de s'attarder sur des choses qui pourraient s'avérer intéressantes et pour la qualitatif, pas de psychologie fouillée, surtout pas, mais du factuel d'actualité souvent en petits paragraphes du style post-it pour ne pas fatiguer le lecteur et lui plaire comme le dit lui-même Norek
Deux personnages lunaires un flic Nathan intérimaire chauffeur bon teint mais totalement insipide (et là si Norek c'est mis en scène Hum! Hum!) et Diane une psy.e (soyons inclusif) profileuse affublée de tels problèmes phobiques divers, qu'on se demande comment elle a pu faire son autoanalyse et l'est devenue, psy.e. On note au passage que le prénom est bien choisit tout un symbole. Allez soit! Prenons les comme ça avec leurs invraisemblances mais ceci dit en passant, si les 30 000m² du 36 rue du Bastion sont remplis de flics «technologiques» de la même veine (1700 aurait pu précisé Norek qui aime les données) c'est pas gagné on va regretter l'humain (Ah. Ah. Ah) et confidentiel 36 quai des Orfèvres !
Ensuite une question nous est venue. Pourquoi une profileuse puisque l'écoterroriste parle à visage découvert et que ses exigences sont d'une simplicité désarmante? Pourquoi Norek? Hein? on vous le demande. Diane ne chasse pas, elle sniff en permanence son inhalateur et consomme un max de gel hydroalcoolique, Nathan pouponne sa grande fille adolescente ah ces papas poules policiers, des hommes ça! Bref des ectoplasmes!
Un martien ou un personnage sélénite, gardien de l'ordre (est-ce Norek ce gentil bidasse?), Virgil (petite branche souple) Solal (celui qui montre la voie), écoterroriste au grand coeur et sans haine ni violence fait de gros smacks à tout le monde surtout à Diane: le Gandhi de la planète** Quelques similitudes et même un peu plus avec les Anonymous pour le masque, pour l'inspiration c'est pas le top: du factuel! Quelque chose de très intrigant: pourquoi le (très médiatique) panda? (La réponse est dans la question)+
Que dire du thème? Un manifeste Rousseauiste? Nan! du polar? Nan du nanar! du «dans l'air du temps». Norek sait que s'il reprend tous les thèmes écologistes abondamment actualisés ça va plaire et c'est le cas. Il caresse dans le sens du poil le lecteur (Bouh le lèche-bottes) mais malheureusement ne nous apprend strictement rien! Un mauvais débat écologiste il enfonce des portes ouvertes. Il a même le culot de nous écrire un plaidoyer d'avocat dans le style de Zola «j'accuse» mais n'est pas «Liberator» qui veut et ça fait vraiment diatribe d'adulescent assez risible: du con-con. La honte. Et quand on sait que cela vient d'un ancien lieutenant de police on a du mal à imaginer ses rapports de police!
Cela confirme bien l'impression de nanar commercial entrevu lors de la lecture de «code93» Norek écrit pour plaire et éventuellement pour le cacheton. le contraire d'un écrivain et de la littérature. C'est triste!
Toutefois ici c'est une telle daube qu'on a du mal a reconnaître son «style» si style il y a.
Norek aurait-il demandé un coup de paluche à l'IA voire à un prête-plume? Çà arrive. le syndrome de la page blanche et puis quand l'éditeur exige son chef-d'oeuvre annuel faut conclure mais peut-être qu'en fin de compte c'est ce qu'il a fait? Quoique non l'IA n'aurait pas fait un torchon pareil.
Désolant. Désolant. Désolant. Désolant.

*Prix de la page 111 accordé à Norek avec dotation de 1,11€ remis en 111 pièces de 1 centime.
**Prix Virilo refusé
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Alerte verte
J'ai commencé ce livre sans avoir regardé le 4ème de couverture, car connaissant et appréciant l'auteur, j'étais convaincue qu'il s'agissait d'un nouveau polar dans la veine des précédents, avec de beaux portraits de flics. Mais il ne s'agit pas d'un roman policier au sens classique du terme. Certes, il y a des flics, des crimes mais le propos de l'auteur est tout autre.
Après nous avoir fait réfléchir sur le sort des migrants en attente d'un hypothétique passage en Angleterre (cf "Entre deux mondes"), Olivier Norek  nous assène un plaidoyer sur l'écologie, bien dans l'air du temps me direz vous.... Mais justement, surfer sur la vague verte est une chose, empiler "ad nauseam" tous les maux du dérèglement climatique (Greta Tunberg sort de ce corps !) en est une autre et trop, c'est trop.
Virgil Solal, ex soldat des forces spéciales intervenu dans de nombreux théâtres d'opérations, notamment en Afrique (le livre commence au Nigéria et je dois avouer que ce premier chapitre est fort réussi) où il a connu tous les dangers n'imaginait pas que son enfant serait mort-née, les poumons collés par la pollution atmosphérique qui chaque année, tue des millions de personnes dans le monde (1 décès sur 5 y serait imputable). Pour ne pas sombrer, Virgil devient un soldat de l'écologie, un éco-terroriste. Il fonde un mouvement radical, Greenwar et passe à l'action, en kidnappant le PDG de Total, accusé d'épuiser la Terre de ses énergies fossiles et d'aggraver le réchauffement climatique. Pour obtenir sa libération, Total devra payer une caution de vingt milliards d'euros.... Lorsque le groupe aura prononcé l'arrêt complet de tous les nouveaux projets d'extraction de gaz ou de pétrole, Greenwar lui restituera cinq milliards, puis cinq autres milliards à l'abandon de toute participation à l'extraction des pétroles bitumineux au Canada, cinq milliards pour la fin des importations de gaz de schiste et enfin, les cinq derniers milliards si Total créé une fondation pour la recherche sur les énergies renouvelables. Bien entendu dans notre société capitaliste ultra-libérale, les PDG des entreprises sont sacrifiables car aussitôt remplacés et celui-ci est abandonné à son sort par son conseil d'administration ("on ne négocie pas avec des terroristes")...
Greenwar s'attaque ensuite à la directrice financière d'une grande banque à qui il est reproché ses investissements massifs dans les énergies fossiles...
En face de Virgil Solal et de Greenwar (dont les adeptes sont de plus en plus nombreux et manifestent dans toutes les villes d'Europe avec un masque de panda, le symbole de l'organisation - ça ne vous rappelle rien ? Une célèbre série TV espagnole ?) les négociateurs de la police, un flic et une psy, sont dans l'impasse et l'Etat semble impuissant... Jusqu'au coup de théâtre....
Vous l'avez compris; je n'ai pas été totalement convaincue par ce roman, mi thriller, mi manifeste politique.
Comme beaucoup, je suis sensible à l'environnement, je fais en sorte, à mon petit niveau, de participer à son amélioration : recyclage, compost, déplacements à pied ou en transport en commun etc... mais d'un autre côté, je ne m'estime pas -seule- responsable du sort de la planète et ne suis pas encore prête à sacrifier mon "petit confort" (une électricité à un prix abordable, internet, des voyages ...) ni à tomber dans la décroissance !
L'écologie érigée en morale absolue et en idéologie totalitaire, ou l'écologie punitive, très peu pour moi.
Dans ce livre, on n'a qu'un seul point de vue. Oui Olivier Norek a fait un gros travail de documentation : à la fin de l'ouvrage -assez court, fort heureusement- il mentionne ses sources mais force est de constater qu'elles vont toutes dans le même sens. Pas de point de vue contradictoire.... dommage.
Et pour en revenir au livre lui même, je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages : pas étonnant d'ailleurs car le seul qui soit un peu développé est celui de Virgil Solal qui a clairement la faveur et le soutien de l'auteur (pour rappel, c'est un terroriste, même s'il agit pour une "bonne" cause.... Qu'aurait-on dit s'il avait commis des actes similaires pour des raisons religieuses par exemple ?). le Capitaine Nathan Modis et la psychologue Diane Meyer n'ont qu'un rôle très secondaire, bien loin des précédents livres de l'auteur...
Je suis déçue, très déçue.
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Je ne me suis jamais ennuyée avec Olivier Norek jusqu'à Impact.
Malgré les retours mitigés que j'ai pu en lire, la curiosité m'a tout de même poussée à (essayer) de lire son tout dernier, puisque j'avais adoré tous les autres. Et là, flop… J'en suis au tiers et j'abandonne.
Alors oui, il y a une enquête… mais c'est poussif, c'est long comme un jour sans pain - ou sans vin, au choix, et il y a surtout cette espèce de plébiscite écologiste qui n'a pas sa place dans un bouquin de Norek. A tout cela s'ajoute une orthographe que j'ai trouvé assez peu soignée, même si les fautes (peu nombreuses, mais quand même…) ne sont pas ce qui m'a retenue.
En bref, l'ennui a été plus fort que tout et je me suis résolue à passer à autre chose.
Attention : je ne suis pas anti-écolo, bien au contraire, mais là, non, c'est trop, j'ai eu l'impression de lire le début d'un Traité du Grenelle Environnement.
Evidemment, mon avis n'engage que moi et je sais que beaucoup d'entre vous ont eu, ou auront, plaisir à le lire.
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Attention c'est tout sauf un polar ou un thriller ça tient du pamphlet militant à la gloire de l'éco terrorisme de la Tribune LFI pire que du Ruffin en colère bref on s'est fait avoir. le démarrage est plutôt bon mais plus on tourne les pages plus la catastrophe s'accentue jusqu'à une chute de conte de fée d'un ridicule achevé. Les bonnes intention ne suffisent pas à faire un bon livre et une des règles de base c'est de ne pas mélanger les genres si je veux un livre militant qui lance un cri d'alarme sur l'extinction de la planète je ne vais pas dans le rayon polar! Au delà des réalités des dangers autour du climat ce catastrophisme sans l'ombre d'une nuance Donne plutôt envie de se dire que tout ces excités de l'écologie punitive qui dans le livre vont jusqu'au meurtre pour justifier leurs actions (avec la totale complaisance de l'auteur qui en fait des héros !) sont de grands malades doctrinaires qui desservent la cause qu'ils prétendent servir. Dans ce livre tous pourris, compromis', inhumains', les juges, les flics, les entreprises, les avocats, les riches, l'état et le président en tête bien sur.
Seul le peuple (comme si c'était une entité homogène!) qui revêt son masque de panda en soutien au terroriste ( idée pompée en l'occurrence sur la casa de papel) trouve grâce aux yeux de l'auteur qui rêve d'une révolte de la rue. ( peut-être Niorek est-il un pote à Mélanchon ? ) et se fourvoie magistralement dans ce polar qui n'en est pas un. Dommage j'avais aimé ses précédents livres et j'ai un peu de mal à voir comment on peu passer de capitaine à la PJ à militant extrémiste ? Question de fréquentations ? Ou plus prosaïquement pour faire du fric en surfant sur les peurs actuelles ?
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