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4,26

sur 3839 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On ne dira jamais assez tout le mal que Le Corbusier a fait à la France ! Connu pour être l'inventeur de « l'unité d'habitation », clap, clap, clap et bravissimo pour ses clapiers qu'il fit fleurir en périphérie sans considération aucune pour le paysage et moins encore pour les futurs habitants à y être parqués. Quelle vision de l'homme : un enfer de béton, un peu d'herbe^^ et le ramener à un lapin ! Un désastre annoncé dont la France n'arrive toujours pas à se dépêtrer. Quand je pense que certains continuent à l'encenser. C'est comme si les japonais devenaient après Hiroshima, Nagasaki et Fukushima grands admirateurs d'Einstein et Schopenhauer. Ironique, non ? Enfin les cages à lapins proliférèrent en cités qui finissent inévitablement par s'enflammer et grâce à tout cela donner naissance à cet excellent policier qui débouche sur une réflexion sociétale approfondie et ça c'est franchement bien.


De suite c'est mal barre. Un dealer fait sa distribution. La barrette de shit à vingt euros, le gramme de coke à quatre-vingts. Non mais tu voudrais pas son nom des fois ? Les flics sont en planque prêts à mitrailler, cible en position. Un scooter arrive, une petite frappe dézingue le marchand de poudre. Ah, le grand nettoyage, tu te dis les stups vont être contents, l'autre psychopathe a fait le sale boulot. Bon débarras. Eh ben non ils râlent : celui-là ils ne le connaissent pas. Ils auraient préféré garder Laouari. Là, tu es bien avancé. Avoue. Tu vas parler, dis ? A partir de là l'histoire s'emballe et se complique. Il s'agit de ne pas en louper une ligne (à ce prix^^).


Une bien belle fiction qui jette une lumière crue sur la réalité du terrain et les compromissions du pouvoir, et ... les fractures de la société : "...sa mère (Mme le maire) se félicitait quotidiennement de l'avoir placée dans le privé. "L'école publique, comme la paix dans le monde, c'est une belle promesse, mais dans l'attente de l'une comme de l'autre, armons-nous et protégeons nos gosses"." p.207


Un policier très bien construit, facile et agréable à lire, plus intelligent qu'il n'y paraît et qui fera réfléchir les plus attentifs aux limites du bien et du mal, floues et fluctuantes en fonction des circonstances, le bien et le mal ces concepts tout relatifs, qui plus est interdépendants et intimement intriqués comme les symboles du yin et du yang.
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Le capitaine Victor Coste forte tête du SDPJ du 93 a maille à partir avec ses supérieurs mais surtout avec la brigade des Stups qui empiète constamment sur son territoire. Il faut dire que la Seine-Saint-Denis est une véritable plaque tournante de la drogue en Ile-de-France. N'empêche, Coste compte bien élucider, avec ses méthodes, et avec l'aide de ses équipiers, une nouvelle affaire de crimes qui met la cité sous haute tension : trois meurtres, deux par balles et le dernier retrouvé étouffé dans un box de la cité des Poètes. Trois caïds qui tenaient de main ferme les 3/4 du territoire. L'enquête va le mener avec son équipe sur la trace de drôles de nourrices, de très jeunes psychopathes qui n'ont pas froid aux yeux, d'un boss introuvable, d'une maire qui fait des étincelles et de la cité en feu qui s'embrase. Chaud aux fesses pour l'équipe de choc !

« Territoires » d'Olivier Norek, qui fait suite à « Code 93 » montre une image sans concession du partage des territoires du 93 où tous les moyens sont bons pour avoir sa part de gâteau.

L'auteur en tant qu'homme de terrain, de porte- flingue et de porte- plume polar(desque) a le sens de la mise en scène : les scènes d'action sont palpitantes. On se retrouve littéralement plongé dans des scènes d'émeutes, d'autopsie (âme sensible s'abstenir), dans des magouilles municipales que l'on soupçonne d'être proches de la réalité, dans des box désaffectés flippants, dans le quotidien des « nourrices », dans des scènes d'intimidation réalistes et surréalistes qui tournent parfois au drame barbare ..Amis des bêtes, vous allez être servis !

Quant aux personnages, ils sont dignes d'une très bonne série policière : au sein de l'équipe du capitaine Coste, Ronan la baraque séducteur et Sam le geek forment une bonne paire. La figure de l'élue locale mérite un arrêt sur image : une maire au caractère et aux mains bien trempés qui a un sens personnel des affaires municipales et de l'argent public. Markus, un jeune et imposant boxeur au gant de velours, Bibz qui comme son surnom part en vrille, Fleur Sainte-Croix, une magistrate qui tape à l'oeil, des nourrices d'un autre âge et la brève apparition explosive de Monsieur Chat !

Le scénario est tiré au cordeau, trois parties bien cadrées.

L'écriture d'Olivier Norek est sans fioriture mais non dénuée de style -aucunement administratif - au service d'un bon thriller tourne page.

Verdict, un polar français au coeur des territoires du 93, bien ficelé et pas politiquement correct comme ses personnages, affaire à suivre sirène hurlante !
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Deuxième tome des enquêtes de Coste et son équipe qui m'aura autant plu que le premier. L'évolution des personnages ne fut pas assez significative pour moi pour un tome 2. Néanmoins j'ai largement préféré l'histoire de cet opus. Norek met le 93 à feu et à sang et certaines scènes violentes sont dures à lire tellement elles sont réalistes et cinématiques. Je ne peux m'empêcher de faire l'amalgame avec l'univers de Olivier Marchal, flic et artiste que j'admire personnellement. A quand Victor Coste sur grand écran?!
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Trafic de drogue, zones urbaines de non droits, délinquance de mineurs, bouffées de violence, chaudron prêt à exploser en émeutes incontrôlables, petits arrangements entre élites et malfrats, et compromissions des élus pour survivre politiquement.

Voici le monde de Bisounours que le groupe Crime de l'inspecteur Coste traverse dans ce second opus, après Code 93.

Un contexte ancré dans le réel de nos actualités, dont la lecture se fait avec des images télévisuelles prégnantes d'échauffourées de banlieues. Plus qu'une trame policière, c'est une enquête d'investigation sur un fait de société ingérable, en grand écart entre politique de la ville, angélisme médiatique et cruelle réalité de terrain.

Olivier Norek transforme l'essai de son premier livre avec efficacité. Cette immersion dans les cités du nord de Paris sent le vécu et fait souvent froid dans le dos devant une réalité jamais bonne à dire.
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On retrouve la même équipe que dans son excellent premier roman, Code 93, avec cette fois une plongée au coeur des révoltes urbaines sur fond de manipulations politiques et de trafics de drogue.
Plus qu'un roman policier, c'est une chronique quasi sociale qui nous raconte avec un réalisme effarant comment on " tient " une ville de banlieue difficile. Les tricotages et autres arrangements entre politiciens de tout poil, voyous et flics sont mis à nu sans cliché en mode coup de poing.
L'écriture est au service de l'intrigue, fluide, efficace, sans chichi avec des dialogues savoureux, à la Audiard parfois.
Bravo M.Norek, c'est brillant !
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Quelques années après avoir lu "Entre deux mondes" qui m'avait profondément remuée, je retourne à la découverte de l'oeuvre d'Olivier Norek, avec l'un de ses premiers romans qui est en fait de deuxième tome d'une trilogie (mais ne pas avoir lu le premier n'a pas gêné ma lecture).

Ce roman est également inspiré de l'expérience d'Olivier Norek, cette fois il s'appuie sur ses années de service dans la Police Judiciaire dans le 93, et le moins qu'on puisse dire... c'est que c'est une lecture qui, là aussi, bouscule le lecteur dans son confort.

Dans une langue très directe, sans aucune intellectualisation ou pirouette littéraire pour rendre beau ou philosophique ce réel qui ne l'est pas, Olivier Norek montre de manière ultra réaliste des personnages ni héros ni victimes qui font de leur mieux pour vivre ou survivre dans ce milieu défavorisé pour le 93. Certains cherchent à en sortir via l'attrait de l'argent facile (en rendant "des petits services" aux dealers) et d'autres essayent de racheter leur passé ou leur cul-de-sac social qu'est la vie dans ces banlieues en travaillant pour les mairies... et des politiciens aussi véreux et corrompus (si ce n'est plus, si on considère l'échelle d'influence et de pouvoir sur l'ensemble de la société) que les parrains de la cité.

L'enquête est prenante et j'ai aimé cette dénonciation de la situation qui a quoi nous donner envie de hurler sur les politiques de gauche et de droite de ces 30 dernières années. A aucun moment le romancier ne juge ses personnages, il constate l'impasse dans laquelle ils sont.
L'objectif d'interpeller le lecteur autant que de le divertir est atteint. J'ai d'ailleurs souris plus d'une fois aux remarques de type "c'est bon, ici on est pas à la télé, c'est la vrai vie".
De quoi me donner envie de découvrir davantage d'oeuvres d'Olivier Norek, même si, j'avoue, juste après le tableau des prolo du Nord dépeints par Edouard Louis, ça fait un peu beaucoup ! Avant ça il va falloir faire redescendre la tension de ma conscience citoyenne avec quelque chose de plus léger. Entre les scènes de violence (même sans moult détails, la symbolique suffit) prédatrices et gratuites entre humains et les tortures aux animaux,... Ou l'exploitation de la détresse des personnages âgées précaires de ces cités (en plein scandale Orpea, qui a lui seul nous fait hurler dans nos canapés pour éviter d'hurler ou de jeter nous aussi des cocktails Molotov dans les résidences de ces parrains de la finance en costards)... Tout cela m'a fait changer complètement mon programme de lecture pour faire redescendre la pression avec un entracte même court !

Malgré tout, c'est une lecture que je trouve nécessaire, pas forcément somptueuse en termes purement littéraires, mais ce roman fait partie de ces lectures qui nous rendent plus citoyens et qui nous permet de nous interroger sur des situations réelles et non hypothétiques ou fantasmées à l'heure où l'hystérie et les slogans racoleurs sont à la mode. Jung l'a dit, réfléchir est une chose compliquée, c'est pour ça que la plupart des gens jugent, mais se mettre dans les bottes de ceux qui font face aux absurdités du système et aux impasses de ceux qui l'ont créé vaut tous les discours (de quelque bord politique que ce soit).
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Décidément, c'est une bonne pioche, Norek !

Après Code 93, j'embraye sur le second opus concernant le capitaine Victor Coste et son équipe de la SDPJ 93.

Fin juin 2013, Malceny, petite ville de Seine-Saint-Denis encombrée de cités aux noms décalés en diable : Cité des Poètes, Cité des Cosmonautes...
Trois caïds qui y tiennent le trafic de drogues d'une main, et la terreur qu'ils inspirent aux habitants de l'autre, sont assassinés en quelques jours.
Comme quoi ils ne faisaient pas peur à tout le monde...
Coste et son équipe, de permanence, sont appelés sur la scène du meurtre du troisième. Mais l'enquête est rapidement confiée à la Brigade des Stups et au Groupe crime 2 de la SDPJ 93, dirigé par Lara Jevric dont les lecteurs de Code 93 savent déjà le rejet qu'elle inspire avec une facilité déconcertante. Il y a des gens comme ça. Si en plus ils ne font pas d'efforts, que voulez-vous...

Voilà le Groupe crime 1 de Victor Coste disponible pour se pencher sur la mort d'une personne âgée, Rose Carpentier, puis d'un adjoint à la maire de Malceny, Salah Azzedine.

Peu à peu, ce qui ressemble à des règlements de compte et à une mort naturelle va plonger la petite ville dans une guérilla urbaine de tout premier ordre.

L'intrigue est très bien menée, entre constats réalistes sur la délinquance et ses acteurs, et visées politiques de certains édiles pour rafler le pouvoir ou le conserver. Tous pourris ? Non.
Mais ceux-là, oui.
D'ailleurs, jusqu'où comptent-ils aller pour ça ?
Que vaut un siège d'adjoint, un siège de maire ?
Et les grandes formations politiques, que sont-elles prêtes à faire pour couvrir ces menées hors des clous et s'assurer d'un certain "équilibre" dans les banlieues dites "sensibles" ?

Les personnages sont à nouveau bien cernés, en quelques mots.
Bien sûr, les grincheux pourront toujours dire que les situations sont outrées, certains portraits aussi.
Sans vouloir les contrarier, je me demande dans quelle mesure Olivier Norek n'a pas plutôt adouci le trait.

C'est nerveux, efficace, et dans le genre "comme si vous y étiez", on s'y voit bien en effet.

Plus ciblé "politique locale" que Code 93, avec les ramifications qui lient une affaire à une autre d'une manière bien maîtrisée, Territoires nous plante dans cette zone de non-droit pas loin derrire le périphérique à feu et à sang, qui questionne mine de rien l'humain et le citoyen en arrière plan d'un polar bien ficelé.
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Ce polar fut plutôt distrayant… C'était mieux que « Code 93 », mais on est encore loin du scénario haletant et coup de poing d'« Entre deux mondes » qui m'a fait découvrir la plume de l'auteur. Ce manque d'immersion peut s'expliquer par les personnages. Ces derniers sont un peu plus classiques, notamment Victor Coste qui, bien qu'il soit attachant, reprenne l'archétype du flic dévoué, vif et talentueux, mais qui est aussi écorché qu'insaisissable… Or, j'avoue que je commence à me lasser de ces enquêteurs marqués par un lourd passé, torturés par le travail et la vie personnelle ou ayant des problèmes avec les Femmes, comme c'est le cas ici avec la belle Léa… Les autres membres de l'équipe sont toujours prometteurs cependant, on n'a pas vraiment le temps de les développer sans entacher le rythme de l'enquête. Hélas, c'était déjà ce manque de consistance qui m'avait chagrinée dans « Code 93 »… C'est dommage, car Johanna et Ronan commencent enfin à titiller ma curiosité… J'espère donc les voir plus développés dans « Surtensions » ! En tout cas, j'ai particulièrement apprécié le lien qui unit cette brigade : on sent beaucoup d'affection entre eux, qui se traduit parfois par de l'humour avec des joutes verbales bien sympathiques.

Comme dans la première enquête de Coste, l'auteur a choisi une narration omnisciente et des chapitres courts. La tension est donc assez soutenue, ce qui nous tient bien en haleine… J'ai tout de même ressenti quelques longueurs néanmoins, j'ignore si c'est dû au texte ou à ma fatigue du moment. Quoi qu'il en soit, le récit est assez dynamique et très ancré dans la réalité. Il est question de cités, de racisme, d'émeutes, de drogue, de chantage, de violence, de politique et de ripoux avides de Pouvoir. On pointe certains problèmes sociaux avec justesse, réalisme et sans fioriture… Par ailleurs, on apprend des choses sur le fonctionnement de la Police et sur certains services. J'ai trouvé ça intéressant. Ainsi, la sauce prend plutôt bien… Reste à voir si je serai plus conquise par le troisième volet mettant en scène Victor Coste et son équipe…
Lien : https://lespagesquitournent...
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2ème opus des enquêtes du Capitaine Coste, Territoires fait suite à Code 93 et lui rend hommage.
En effet, il est du même tonneau, celui de la qualité d'écriture et de l'authenticité. On rappelle que Olivier Norek est un ancien policier, il sait de quoi il parle.
Mais Territoires, ce n'est pas qu'un polar. C'est aussi un roman sociologique sur les cités des quartiers dits difficiles et surtout une approche (fictionnelle, j'espère, bien que…) de la gestion politicienne bien que pragmatique à certains égards de la maire de cette ville imaginaire du 9-3.
Très cynique, ce roman se lit tout seul et emmène son lecteur dans le sordide et la violence. Mais ils ne viennent pas toujours de ceux qu'on imagine.
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Putain, sa mère, c't'enroule, elle déchire sa race !

Quelle claque ! le premier opus était déjà costaud et envoyait du lourd, mais celui-ci le surclasse et monte d'un cran dans la qualité du récit.

Monsieur Norek est un récidiviste, chacun de ses romans semble être plus mieux que le précédent, on sent que notre caïd de la littérature va nous péter un train postal s'il continue dans cette voie du grand braquage du lecteur.

Bienvenue dans la zone, l'Aire 93, ouske c'est pas le monde des Bisounours, mec. Trois caïds de la drogue se sont fait descendre dans la cité…

Vous pourriez croire béatement et benoitement que c'est super génial. Et bien non, pauvres fous, vous venez de vous foutre le joint dans l'oeil jusqu'au coude.

Les gars, j'ai étudié la compta, l'économie, le business et toutes ses règles du marché, sans oublier les coups bas à la concurrence, mais je ne l'avais pas encore appliqué au business de la Blanche ou de la Brune. Sérieux, là je pense que j'ai une reconversion de job à faire, moi !

Ce qui frappe dans ce roman, ce n'est pas tellement un coup de batte de base-ball, mais le réalisme du récit. On sent le flic sous l'auteur, ça pue le vécu, en plus de puer la corruption à tous les étages.

Oui, nous oublions trop souvent qu'il y a des connections entre les kailleras des citées et les Cols Blancs. Je ne suis pas naïve, du moins, je le pense, je sais qu'un arbre peut cacher une forêt et que si nous savions toute la vérité, nous aurions des sueurs plus que glacées, mais ici, j'en ai eu le palpitant qui a manqué quelques battements.

Ce roman, c'est quoi ? Un récit empreint de réalisme, un scénario diabolique où le but du jeu n'est pas de savoir QUI a tué, mais QUI a commandité, ou QUI a posé le couvercle sur une marmite qui bouillonnait déjà et monté la vitesse du gaz.

Une équipe de flics que nous connaissons déjà, mais que nous avons plaisir à retrouver, bien que les suivre soit assez dangereux, surtout dans les citées. Heureusement qu'ils ont de l'humour en plus de leurs armes.

Un Méchant sadique psychopathe qui fout la trouille parce qu'il n'a que 12 ans, un pauvre chat (oui, monsieur Norek, là, je porte plainte), de la came plein les pages, des pneus brûlés et des voitures renversées, des émeutes dans la citée et une personne qui a provoqué l'étincelle pour mettre le feu, sans compter une autre qui arrose de pétrole.

Ce roman, c'est aussi de la corruption au plus haut niveau, des magouilles et compagnie et les bonnes vieilles méthodes mafieuses de l'arrosage au flouze, des familles qui crèvent la misère dans les citées parce qu'on ne veut pas que le monde voit cette misère noire aux portes de la capitale.

Un vrai putain de roman noir parce que ça pue la désolation, parce qu'on se fiche de coincer les coupables puisque le problème est bien plus grave qu'une simple résolution de meurtres. J'en suis encore sur le cul… que l'auteur m'a troué.

Assurément, Territoires, il a tout d'un grand. ♫ Si tu m'crois pas hé, j't'incendie ta bagnole à la récré ♪

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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