Celle que je suis

Poignant, bouleversant et prenant sont les mots qui décrivent le mieux ce roman.

Ce fut une découverte de l'écrivaine par cette oeuvre et je ne regrette pas du tout.

J'admets que celui-ci se trouve dans ma PAL depuis 8 mois avec une anxiété quant à l'histoire, j'avais le besoin de me sentir "prête" pour lire et découvrir le quotidien de cette femme, Valentine.

J'ai eu tellement de peine durant tout le déroulé de sa vie avec une seule envie, la prendre sous mon aile et lui faire comprendre que rien de tout cela n'était normal. J'ai ressenti parfois de l'angoisse, j'avais peur pour elle, j'avais mal lors des coups réceptionnés, j'avais honte lorsqu'elle devait se cacher.

En réalité, j'ai ressenti beaucoup d'émotions pendant ma lecture.

J'étais parfois heureuse de ses prises de décision, et finalement tout dégringole. Parce que c'est aussi ça, la vie de ces nombreuses femmes qui vivent ce quotidien, cet enfer. Des montages russes.

C'est une histoire, certes, mais celle-ci détail plutôt bien la triste réalité des victimes.

C'est un roman contenant parfois des passages difficiles mais il vaut la peine d'être lu, d'être découvert et d'apprendre pourquoi ces femmes sont emprisonnées auprès de leurs bourreaux.

J'ai parfois fait de longues pauses entre plusieurs chapitres… Je le recommande mais je tiens à vous informer qu'il est loin d'être simple à lire, que vous aurez sûrement des frissons, de la colère et de nombreuses larmes qui couleront.

Que dire après cette lecture ? Je referme ce livre avec des noeuds dans la gorge et les yeux brillants d'avoir partagé pendant quelques heures la vie de Valentine...

Dans ce livre poignant, Claire Norton évoque le douloureux sujet des violences conjugales au travers de l'histoire de Valentine et de son petit garçon Nathan, qui vivent l'enfer au quotidien à cause des violences exercées par Daniel, le mari de Valentine.

Valentine, c'est toutes ces femmes (220 000 comme le rappelle l'autrice) qui vivent la violence conjugale au quotidien. Ce livre est d'autant plus touchant que l'autrice y insiste vraiment sur le processus (ce qu'on nomme le continuum féminicidaire) qui fait que ces femmes se retrouvent coincées dans ces situations, parfois résignée à subir les coups par peur que la fuite ne soit pire, par peur que la violence ne touche aussi celles et ceux qu'elles aiment et par espérance, comme elle l'explique très bien, que ces hommes, parfois pères de leurs enfants, changent...

L'autrice a parfaitement su nous mettre dans la peau de Valentine, ressentir ce qu'elle vit, ses questionnements. On prend conscience que non, il ne suffit pas juste de partir pour que tout s'arrête, que ces situations sont bien plus complexes qu'elles n'y paraissent, notamment parce que l'agresseur manipule sa victime à tel point qu'elle en oublie qui elle est (d'où le choix très judicieux du titre de ce livre). On ressort de cette lecture bouleversé•e, les larmes aux yeux de se dire que tant de femmes (parfois d'hommes) et d'enfants vivent cette terreur au quotidien. Elle insiste aussi sur cette société qui tend à fermer les yeux sur ces violences systémiques, considérées souvent comme relevant de la sphère privée...

Je pourrais parler de ce sujet pendant des heures car il me touche beaucoup mais je suis ici pour parler de ce livre que je ne peux que vous inciter à lire, partager, chroniquer ! Bravo et surtout merci à l'autrice d'avoir si bien su décrire ce phénomène et sa complexité. C'est un énorme coup de coeur et un bel hommage à ces femmes qui se croient si faibles alors qu'elles sont si courageuses.

Valentine vit dans un appartement, avec son mari et son fils.
Son fils est tout ce qu'elle chérit le plus.
A ce jour, le seul échappatoire qu'elle a, c'est son carnet secret, où elle livre tous ses maux, car dans sa demeure, tout n'est que chaos.

Chaque mot, chaque phrase, chaque moment étaient parfaitement bien choisis.

J'ai lu ce roman en apnée et je vous jure que c'est véritablement le terme adéquat !
A chaque page tournée, je reprenais ma respiration, car comme Valentine, j'étais terrifiée.

Claire Norton a su retranscrire la réalité dans ses lignes et j'en suis toute abasourdie. C'est criant de vérité et on ressent tous les traumatismes, les craintes, les coups… Une lecture atrocement poignante !

Pour avoir lu certains romans sur les violences conjugales, celui-ci est particulièrement impactant et nécessaire.

Je peux dire, que j'ai ressenti exactement les mêmes émotions que Valentine, alors que je n'ai jamais vécu son désespoir.

Ce qui est important, c'est également la note de l'auteure à la fin, qui vous rappelle subtilement, que Valentine, c'est vous c'est moi. Un moment de fragilité, un instant de sensibilité, un pardon, des fleurs… mais rien ne s'arrêtera. J'en ai encore des frissons.

Difficile de dire qu'on a un coup de coeur pour un livre sur un sujet aussi grave que les violences conjugales. Et pourtant... Je ne connaissais pas cette autrice, je suis contente de l'avoir découverte avec ce roman. J'ai pleuré, alors que cela ne m'arrive presque jamais.
Comme il est écrit sur la quatrième de couverture, c'est un véritable page-tourner. J'avais envie de savoir comment Valentine allait s'en sortir ou si elle allait s'en sortir avec le moins de dommages possibles.
Les extraits de journaux intimes de Valentine en alternance avec sa vie racontée par l'autrice est une très bonne idée. On se met à sa place, on comprend mieux sa peur, pour son enfant surtout.
On comprend mieux aussi pourquoi les femmes n'arrivent pas à partir, à quitter leur bourreau.

Waouhhhh ! Quelle claque ! Je n'avais jamais lu de roman de @claire.norton.auteure et j'ai été bouleversée !
C'est un livre qui prend aux tripes, un oppercut dans le coeur ❤
Comment ne pas être bouleversée et touchée par le quotidien de cette jeune maman qui subit les violences physiques et psychologiques de son mari ? Dès les premières lignes, je me suis attachée à elle, à son fils, à son histoire... Comment ne pas avoir peur à sa place ? Car oui, au fil de la lecture, mon ventre s'est serré et j'ai eu peur pour elle, j'ai eu de la tristesse, j'ai stressé... Je n'avais qu'une hâte : finir le livre pour savoir si l'histoire se terminait bien, pour savoir si Valentine allait s'en sortir... Car c'était inconcevable pour moi qu'elle ne s'en sorte pas... J'avais besoin d'espoir et de lumière dans cette vie si triste, si violente et cruelle...
J'ai lu chaque page sous apnée, l'angoisse au creux du ventre... J'ai pleuré de douleur pour elle et de soulagement...
J'ai tellement aimé cette main tendue, cette voisine, cette sauveuse qui deviendra la bulle d'oxygène de Valentine et son fils  dans leur quotidien si noir et terrible.

💙 En bref, un roman poignant qui ne laisse pas indifférent... Il est difficile de fermer les yeux une fois le livre terminé... Une histoire au plus près de l'actualité, qui nous ouvre les yeux et nous pousse dans nos retranchements, sans jamais verser dans le mélodrame.
Une belle découverte 😍😍 et un joli coup de coeur ❤❤❤❤

Sujet très important et en même temps délicat, j'avais un peu peur en commençant la lecture.
Mais ce fut bouleversant, livre lu en trois jours, histoire touchante (et tellement réaliste), on n'a pas envie de quitter Valentine, on croise les doigts pour le devenir de son sort.
C'est le genre de lecture qu'on aimerait partager au monde entier.
Je ne connaissais pas cette auteure mais j'ai beaucoup aimé l'écriture.

J'ai eu la chance de lire ce roman dans le cadre du Grand Prix des Lecteur.ice.s Pocket 2022, prix que Claire Norton a gagné, et je trouve que c'est mérité !

“Celle que je suis” est un roman difficile à lire. Il est bouleversant et retourne l'estomac.

C'est l'histoire de Valentine, en couple avec D. et maman d'un petit garçon, Nathan. D. est violent. Il frappe sa femme et a une énorme emprise sur elle, qui vit la peur, la honte et la culpabilité au quotidien.

Parallèlement à la vie de Valentine qui est racontée de manière explicite (TW), Suzette et Guy viennent s'installer dans l'appartement d'à côté et représentent un peu l'échappatoire, la résilience, l'espoir. Quel rôle vont-ils jouer dans cette histoire ? Comment est-ce que cela finira?

C'est un roman très psychologique dans le sens où nous sommes vraiment dans la tête de Valentine, il y a même des extraits de son journal. Cela nous rapproche énormément d'elle et décuple l'empathie et la compassion que l'on ressent pour elle.

J'ai vraiment aimé cette histoire. Elle est terriblement malheureuse, mais bien expliquée, touchante et aussi très addictive ! D'ailleurs, à la fin, j'ai pleuré. C'est un roman que tout le monde devrait lire (hommes y compris!) pour sensibiliser et peut-être oser demander de l'aide en cas de situation similaire !
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J'ai vu passer ce roman sur mon fil Instagram avec de magnifiques chroniques et j'ai tout de suite eu envie de découvrir la plume de Claire Norton, je suis ravie de cette lecture, même si le sujet est délicat, triste mais oh combien porteur d'espoir.

On entre dans la vie de Valentine, presque sur la pointe des pieds parce qu'on comprend tout de suite qu'il y a quelque chose de lourd et de pesant dans l'existence de cette jeune maman très fusionnelle avec son fils Nathan. Il a six ans et c'est lui qui lui donne le courage de vivre et d'affronter les drames qui se jouent dans cet appartement où elle vit avec D, son mari depuis seize ans. Elle travaille à temps partiel dans une librairie, un moment de bonheur où elle peut s'échapper et être à l'abri des coups de son mari.

Valentine n'a pas d'amies à qui se confier, elle n'a pas non plus le droit de sortir ni de parler à qui que ce soit, sa vie se résume à l'appartement, son travail et les trajets aller-retour jusqu'à l'école. Elle est totalement isolée, c'est d'qui lui a imposé ça, pour pouvoir la maîtriser, pour lui faire sentir qu'elle est seule et qu'il est là pour elle, qu'elle ne trouvera jamais personne d'autre que lui pour l'aimer, qu'elle ne vaut rien, qu'elle n'existe que grâce à lui. Elle est totalement sous son emprise, c'est le schéma habituel des salopards qui battent leurs épouses.

Valentine n'a pas eu de vrai bonheur dans sa vie, sa mère l'a abandonnée quand elle était petite, quand elle a enfin trouvé une famille d'accueil et un ami avec lequel elle était très proche, un nouveau drame s'est abattu sur la jeune fille qu'elle était. Quand elle a rencontré d'elle y a cru au grand amour, celui des contes de fées, le prince charmant et tout ça, faut dire que d'avait mis le paquet, c'est ça les manipulateurs pervers narcissiques, ils sont malins, habiles et ça fonctionne à tous les coups.

Claire Norton nous ouvre les portes de l'appartement et on est tout de suite en apnée, un peu comme Valentine qui ne sait jamais à quel moment les choses vont dégénérer. Elle fait tout pour arrondir les angles, pour ne pas déranger D, mais il ne faut pas grand chose pour l'énerver et pour que les coups pleuvent un peu plus fort à chaque fois. Valentine protège son fils, elle n'a pas d'autre choix, si elle s'enfuit il la retrouvera et la tuera, qu'arrivera-t-il à Nathan ensuite ?

La jeune femme est perpétuellement en alerte, habitée par la peur. d'est infect, imbus de sa personne, irrespectueux, manipulateur, vicieux, on se demande comment elle a pu tomber amoureuse de cet homme et pourquoi elle ne l'a pas quitté tout de suite, quand les premiers coups ont été donnés. Mais tout ça ce sont les choses habituelles qu'on reproche aux femmes battues. La vérité est toute autre et on le comprend bien vite avec le récit de l'autrice, alors quand de nouveaux voisins s'installent sur le même palier, juste en face de l'appartement, on se prend à rêver, Valentine va pouvoir demander de l'aide, se confier, elle ne sera plus seule. Suzette est une charmante femme plus âgée que Valentine, elle pourrait être cette maman que Valentine n'a pas eue, qu'elle a longtemps cherchée sans jamais la trouver. Puis Suzette verra peut-être que quelque chose ne va pas dans l'appartement d'en face.

On respire un peu, Valentine est proche de ses voisins, le couple est adorable, Nathan s'attache très vite à eux, c'est un petit garçon solitaire qui retrouve un peu de joie de vivre avec Guy qui fait office de grand-père. Tous les jours, après l'école, les goûters se passent chez les voisins. Suzette gâte le petit avec des gâteux, des crêpes. Sa mère lui a demandé de ne rien dire à son père concernant ces visites. Nathan s'exécute, il sait garder les secrets, malgré son jeune âge il a déjà compris comment se comporter avec son père pour éviter que sa mère n'en pâtisse. Il a intégré les interdits.

Petit à petit, grâce à Suzette et Guy, Valentine prend conscience que la vie qu'elle mène avec d'ne pourra pas durer. Elle reprend confiance en elle aussi, c'est très laborieux, un pas en avant, trois pas en arrière, et pendant ce temps là, les coups continuent de pleuvoir à la moindre incartade. Suzette et Guy l'accompagnent dans ce cheminement nécessaire pour la suite, mais rien n'est gagné. le couple sera pourtant l'élément déclencheur et bien plus que ça encore, pour la vie future de Valentine et Nathan. Parce qu'il y a aussi des secrets dans ce merveilleux roman, des situations auxquelles on ne s'attend absolument pas et qui donnent du baume au coeur.

Claire Norton nous dresse de merveilleux portraits de gens attachants, des gens qui ne jugent pas, qui tentent de comprendre et d'aider Valentine à franchir le pas vers la liberté. Quand elle retrouve son ami de jeunesse, grâce à Suzette, c'est un pas supplémentaire vers son autonomie. On tremble pour l'héroïne qui risque sa vie à chaque instant quand elle est en présence de son monstre de mari. On est un peu surpris parce que les voisins ne bougent pas, ils entendent pourtant les cris de la jeune femme, mais personne n'a idée d'intervenir ou d'appeler la police, pourquoi ?

Ce roman bouleverse, chamboule, j'ai la haine pour ce d'qui mériterait une bonne raclée pour ensuite croupir en prison. J'ai parfois envie de secouer Valentine, puis je me souviens qu'elle n'est guidée que par la peur et que tout ce qu'on pourrait lui dire ne servirait à rien, elle est dans sa bulle de terreur, son appartement est une prison, un lieu de souffrances. Je sais aussi que Valentine n'a aucune confiance ni estime d'elle même, parce que D, a, petit à petit tissé sa toile pour l'immobiliser et il a réussi.

Quel magnifique roman qui donne tellement d'émotions. On est sur des charbons ardents en permanence, on a peur et on souffre avec la jeune femme. Elle est courageuse, pleine d'amour pour son petit qu'elle protège, mes sentiments sont parfois ambigües, si j'ai énormément d'empathie pour Valentine, j'ai aussi une certaine colère qui gronde, pourquoi Valentine accepte-t-elle d'être traitée de cette façon ?

La lecture est difficile et pourtant agréable, parce qu'on finit par entrevoir, au loin, un morceau de ciel bleu et on espère que Valentine va s'y accrocher. L'écriture est fluide, l'autrice ne s'embarrasse pas de fioritures, elle y va direct et ça percute. On passe par un sacré panel d'émotions parce qu'au delà du stress, de la violence et de la tristesse, il y a aussi des moments de bonheur, de la solidarité, de l'amour et de l'espoir.

Enorme coup de coeur pour ce livre en ce qui me concerne, j'ai hâte de découvrir les autres romans de l'autrice.



Lien : https://jaimelivreblog.wordp..

J'ai déjà lu beaucoup d'histoires sur la violence conjugale mais j'avoue que celui ci m'a fait mal au plus profond de mon être. Je me disais qu au fil des pages l'héroïne ne pourrait pas s'en sortir. Je n 'ai eu de cesse d'avoir peur pour elle. Et que dire de la réaction des gens autour. Ce qui aident ceux qui ferment les yeux. Histoire très très poignante

Valentine, d'apparence joviale et souriante, camoufle en réalité les blessures que lui inflige son mari. Seul l'amour qu'elle porte à son fils, Nathan, la raccroche à la vie. La rencontre avec Suzette et Guy, ses nouveaux voisins de palier, va l'aider à prendre conscience de ce qu'elle endure.
Claire Norton nous montre qu'elle sait mettre des mots sur les maux et aborde le sujet des violences conjugales avec justesse et empathie, sans tomber dans le mélodrame. Un très beau roman, remarquablement bien écrit et qui ne démérite pas le Grand prix des lecteurs remporté récemment chez Pocket.