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4,51

sur 1430 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Valentine est mariée, maman d'un petit garçon et employée à mi-temps dans une librairie. Mais surtout elle vit un calvaire... totalement sous l'emprise de son mari elle n'a aucune vie en-dehors de leur appartement. Lorsque Suzette s'installe sur son palier Valentine va lentement s'ouvrir à cette joyeuse sexagénaire et ouvrir les yeux sur sa condition.... Non les brimades, les insultes, les menaces et les coups ce n'est pas rien et personne n'est obligé de subir cela !

Comment rester insensible à ce livre... A la détresse de cette femme, si seule qui tente de survivre et surtout de protéger son fils ! Quand il n'y a plus d'amis, que les voisins ferment les yeux et tournent la tête, quand le maquillage et les lunettes noires peinent à cacher les coups les plus forts...
Un livre sur le courage, sur l'amour inconditionnel d'une mère, sur la force intérieure et la rage de vivre... un livre tellement dur et en même temps tellement beau !
Une main ne devrait servir qu'à caresser et cajoler... violence et amour sont incompatibles !
Merci pour ce rappel.... si ce livre ne sert qu'à une seule femme il aura déjà gagné !
Je lirais très probablement d'autres oeuvres de l'auteure, jolie découverte 🥰

Vous connaissez Claire Norton ? Quel est votre roman préféré ?
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Celle que je suis c'est l'histoire de Valentine, mariée à D. et maman du petit Nathan 6 ans. Valentine est passionnée de lecture dans laquelle elle voit une échappatoire. Un moyen de fuir ce quotidien qui ressemble à l'enfer.

Celle que je suis c'est l'histoire de Valentine mais ça peut être aussi l'histoire de Louise, de vous-même, d'une de vos proches. C'est l'histoire de femmes enfermée dans la spirale des violences conjugales.

Celle que je suis c'est l'histoire de cette jeune femme manipulée par un mari violent et possessif. Cette femme isolée du reste du monde qui doit subir sans broncher dans l'espoir de protéger son fils.

Celle que je suis c'est l'histoire d'une femme qui reste avec son mari car elle a peur, peur des répercussions si elle prend la fuite mais peur aussi de vivre sans lui. Il est toxique mais elle pense n'être rien sans lui tant il la manipule.

Celle que je suis c'est aussi l'amour inconditionnel d'une mère pour son enfant. C'est prendre les coups pour lui. C'est essayé de rendre sa vie moins dure malgré l'enfer quotidien. C'est le protéger envers et contre tous/tout.

Celle que je suis c'est malheureusement le quotidien de bien trop nombreuses femmes. Jugées et blâmées de rester malgré les coups et les insultes.

Celle que je suis c'est aussi une main tendue par un proche, une association, un voisin. C'est cette lueur d'espoir malgré l'obscurité qui règne dans la vie de ces femmes.

Celle que je suis c'est une histoire dure, poignante, bouleversante. Ce sont des mots profonds, forts choisis par l'auteure.

Celle que je suis c'est un roman qui m'a marqué au fer rouge. Les mots de Claire Norton ce sont insinués dans mon âme. J'avançais dans ma lecture en apnée, le coeur serré, le ventre noué, les larmes au bord des yeux. Jamais je n'avais ressenti de telles émotions dans une lecture.

Celle que je suis c'est un bijou, un trésor. D'une utilité publique pour enfin ouvrir les yeux sur cette triste réalité.

Celle que je suis c'est un roman magistral. Choquant mais si profond.
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Un sujet poignant qui donne à ce roman une tournure de thriller psychologique. Combien de fois, j'ai imaginé Valentine dans cette position attendant les coups ou essayant de calmer les spams de larmes

J'ai aussi voulu à certain moment fermer les yeux pour ne pas lire l'horreur qui touche toutes ces femmes. Mais le soucis est bien là, fermer les yeux sur l'inimaginable, se dire que ce n'est pas nos affaires. Alors que des vies sont en jeu, celle de la femme et de l'enfant.

Évoquer les violences physiques mais aussi psychiques avec la peur, la peur que le bourreau rentre énervé. Qu'un geste le fasse sortir de ses gonds, car après tout "c'est de leur faute" elle reste....
Dans ce livre en s'imprègne de tout cela, des non-dits, de la spirale infernales, de la violence des coups mais aussi des mots, de l'ignorance des gens ou du moins de leur capacité à ignorer le pire.

On voit que l'auteure a pris à coeur d'écrire ce livre au plus proche de faits réels, grâce à des rencontres, à des témoignages. Un très très beau livre !!!
Bravo à l'auteure pour ce travail, pour avoir eu le cran d'histoire un livre sur un sujet tabou, d'avoir mis les bons mots sur les actes : viol conjugale, étau, emprisonnement, coups, manipulation.
Un livre poignant qui montre que tout est encore à faire pour sauver ces femmes et leurs enfants. Que la fuite ne peux se faire facilement, en effet souvent la fuite entraîne la mort !
Un livre à lire pour comprendre, pour ressentir les sensations : la boule au ventre de certain chapitre, l'anxiété et la peur associé à d'autres chapitres.

Tendre la main est le geste qui peut les sauver !!
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Dévoré en 2 jours ! Un véritable page-turner pour mieux comprendre de l'intérieur l'emprise vécue par les victimes de violences conjugales. Je découvre Claire Norton avec ce roman et j'ai apprécié la justesse du ton adopté, les nuances pour évoquer les sentiments de Valentine, pas de voyeurisme ni de larmoyant….
Un vrai bon moment de lecture : réflexion, suspense, émotions et réalisme.

Résumé :
Valentine est la mère du petit Nathan qu'elle chérit et protège tant qu'elle peut. Elle est mariée à Daniel, une brute, colérique et possessive mais d'apparence très respectable. Ce dernier a tout prévu pour isoler Valentine et l'empêcher d'avoir des amis. Son seul espace de liberté se résume à un emploi à mi-temps en librairie : elle s'y épanouit grâce à sa passion pour la littérature. Pour Valentine, la vie est terne car l'amour a depuis longtemps cédé la place à la peur de mal faire et nombreuses sont les excuses pour sévir… Nathan est bien trop sage pour ses 6 ans, il a compris qu'un seul geste peut parfois déclencher les coups inopinés. Flocon, son hamster et Picotin, son doudou sont ses seuls réconforts. Valentine et Nathan vivent sans cesse dans la crainte des représailles de Daniel ! Ils se protègent l'un et l'autre par des regards et des gestes complices dès que l'orage gronde.
Mais depuis peu Suzette et Guy ont emménagé sur le même palier, Valentine y voit un rayon de soleil pour elle et Nathan. Mais pourra-t-elle vraiment se lier avec eux sans risquer de provoquer la jalousie de Daniel ? Une simple étourderie et la catastrophe est imminente… Cette intrigue retrace avec lucidité l'engrenage de la violence chez Daniel et celui de l'emprise chez Valentine. Les pages du journal intime sont aussi très touchantes et riches.
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❤️Coup de coeur❤️

Une énième histoire de femme battue me direz vous? Certes!
Mais quand c'est fait aussi bien, franchement j'en redemande!

Ici point de pathos, mais beaucoup de justesse, de sensibilité et de beaux portraits de personnages réalistes et psychologiquement bien construits.

Et autour de ceux-ci, de l'incompréhension, de l'indifférence, de l'entraide, de la culpabilité, de la solidarité.

Nous sommes dès le départ complément en apnée, happés dans ce récit où le suspens ne cesse de croître.

Certaines scènes sont très douloureuses, malgré tout on avale les pages en arrivant à ressentir chaque émotions. Et c'est en cela que Claire Norton est très forte.

Elle nous fait passer de l'effroi à l'espoir, de la colère à la peine, de l'écoeurement à la tristesse.
Bref, on est brinquebalé dans un flot d'émotions!

Un roman que je ne saurais que vous recommander de lire.
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Un énorme coup de coeur ! Cette auteure a une plume des plus réalistes quand il s'agit de traiter des sujets les plus douloureux et les plus criant de vérités de notre monde actuel. Nous entrons ici dans le vif d'un sujet difficile à faire comprendre et admettre à notre société. Les violences conjugales resteront encore longtemps dans le silence et dans l'incompréhension bien malgré nous. Merci à Claire Norton pour ce sublime témoignage ! Bouleversant ! A lire absolument et à partager !
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Tu sais, il est 1h06, il serait sans doute plus raisonnable de me blottir dans les draps de mon lit et de n'en ressortir que le lendemain, après une bonne nuit de sommeil revigorante. Seulement, je viens de terminer le roman de Claire Norton « Celle que je suis ». Tu dois te douter de l'état dans lequel je suis, inconsolable, dévastée, furieuse, malheureuse, soulagée ? admirative ? Tant d'émotions contradictoires me traversent tant ma lecture fut ambivalente. Pour te conter rapidement mon histoire avec ce roman, il s'agit d'un ouvrage que j'avais commencé l'année passée, à la même période. J'étais en Corse et sous la chaleur étourdissante d'une plage de sable, je m'étais attelée à sa lecture mais je me sentais incapable de lire ce livre à ce moment précis. C'était la première fois que je délaissais un roman avec l'assurance certaine de le rouvrir à un autre moment. C'était comme si je savais qu'il était destiné à un autre instant. Pourtant, je crois que le déclic a eu lieu lorsque j'ai rencontré l'autrice qui m'en a si bien parlé, m'expliquant sa démarche et la naissance du livre, tous ces témoignages de femmes, tous ces combats. Tout un tas de choses qui a rendu cette discussion vivifiante et terriblement passionnante, qui plus est l'envie de reprendre ma lecture s'est diablement fait ressentir.
Alors aujourd'hui, quand j'ai demandé à mon frère de choisir parmi ma pile à lire le livre de son choix et qu'il me l'a désigné, j'ai su que j'allais devoir m'armer de beaucoup de courage et surtout que je n'allais plus jamais laisser traîner cette lecture, même pas sur plus d'une journée.
C'est ainsi que je me suis lancée à corps perdu dans cet engrenage malsain que subit Valentine depuis des années.
Victime d'un mari violent, Valentine fait preuve d'énormément de courage pour protéger son fils, quitte à rester, quitte à ne même pas envisager de partir sous les coups qui ploient. Mais elle fait une rencontre, plusieurs, qui vont peut-être lui faire ouvrir les yeux et opérer ce déclic dont elle a tant besoin.
Écoute, plus j'avance et plus je m'égare.
Tout est si bien écrit qu'il m'est presque difficile d'ajouter d'autres mots.
Il y aura des scènes particulièrement violentes, horrifiantes, traumatisantes et comme Valentine, comme des milliers de femmes (220 000 en France chaque année, c'est Claire qui l'a écrit) il te faudra les affronter.
Le but n'est pas de te faire subir ça sans raison, ne t'en fais pas, tout vient à point à qui sait attendre alors ne doute pas des bonnes intentions de l'autrice qui fait un travail que je trouve ici formidable et qu'on oublie trop souvent de souligner.
L'écriture ce n'est pas seulement divertir, ce n'est pas toujours s'évader, c'est parfois revenir les pieds sur terre, passer un message, plusieurs messages, c'est interpeller, aider, saisir, capter l'intérêt des autres afin de faire ouvrir les yeux sur des sujets encore trop tabous.
Il est à présent vingt minutes plus tard, pour que tu aies la notion du temps, pour que tu comprennes que j'ai besoin de te décrire tout ce que je ressens, tout ce à quoi je pense, et en même temps tout est si flou, je n'ai même pas eu le temps de souffler que je me suis mise en tête de t'écrire de suite, parce qu'il n'était pas question d'aller dormir sans laisser une trace de Valentine, Nathan, Suzette, Guy, Vincent, Dominique et Gaëlle quelque part.
Parce que c'était maintenant, à cet instant précis que j'étais la plus vulnérable et en même temps la plus authentique. Je ne mesure plus rien si ce n'est la bravoure de toutes ces femmes dont on ne connait pas le quotidien, qui restent, qui tentent de s'échapper, qui souffrent tellement que ça les rend malades, que ça les tuent.
Je suis révoltée parce qu'on ne parle pas là d'une époque révolue, d'actes passés qui seraient dorénavant rigoureusement punis, non, rien de tout ça n'est fictif, rien de tout ça n'est à prendre à la légère.
Les violences conjugales sont réelles, existent et comme je le disais précédemment dans mon post consacré à « jamais plus », même quand on ne se sent pas concernés, on le devient.
Je tiens à remercier principalement Claire Norton pour ce récit troublant de vraisemblance qui m'a retourné le coeur mais qui est terriblement nécessaire. Merci d'avoir permis à ces femmes de se confier, de livrer leurs histoires, leurs douleurs, leurs fêlures.
Pour terminer, je voudrais insérer ces quelques mots de l'autrice même si, si je le pouvais, c'est le roman entier que je vous ajouterais ;
« L'existence est ainsi faite de rencontres, de visages, d'histoires qui parfois se superposent. Mais chaque vie est unique. Chacune d'elles a une valeur. Et toutes méritent d'être sauvées. Qui que vous soyez, pensez-y. »
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Valentine est une jeune femme à qui tout semble sourire. Elle est mariée à Daniel, maman d'un petit garçon de 6 ans, Nathan. Pourtant, Valentine vit dans la terreur et l'angoisse au quotidien. En secret, dans son appartement, Valentine subit la colère et la violence de son mari, son bourreau.

Ce roman est complètement bouleversant. L'horreur dans laquelle vivent Valentine et son petit garçon sont inimaginables et sont pourtant le quotidien de tant de femmes et d'enfants. Chaque année, ce sont des dizaines de femmes qui meurent sous les coups de leur mari, et l'autrice a su leur rendre hommage à travers le personnage de la courageuse Valentine. On peut y lire la montée en puissance de l'emprise psychologique sur les victimes, l'enfermement et l'éloignement progressif de l'entourage, les violences physiques mais aussi la manipulation psychologique ... C'est glaçant.

Au delà de l'horreur, c'est aussi une belle histoire de résilience, d'amour et d'entraide. Grâce à Suzette et Guy, ses nouveaux voisins, Valentine va entrevoir ce qu'elle avait perdu depuis trop longtemps : l'espoir. Souhaitons à toutes les femmes victimes de violences conjugales d'avoir une Suzette pour les sortir de cette spirale infernale, ou encore mieux, soyons Suzette.

Une lecture qui fait froid dans le dos, et qui ne laisse pas indifférent. Les émotions se bousculent : on tremble et on a peur pour Valentine et Nathan, on s'insurge contre ces hommes qui se transforment en monstres une fois la porte fermée, on s'émeut de la bienveillance et du soutien de Suzette, de la détermination de Valentine à protéger son fils ...
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Comment ne pas être totalement bouleversé à la lecture de Celle que je suis ?
Véritable tempête d'émotions à chaque page. Une déferlante même !
Valentine vit sous le joug de son mari qui n'est autre qu'un pervers narcissique. D'abord attentionné, le manipulateur a fait de Valentine sa proie. Battue, humiliée, rabaissée, la coupant de tous ses proches, voir même de son trabail, Valentine se retrouve dans un quotidien où tout peut déraper à chaque seconde. Si ses seules échappatoires résident dans son petit bonhomme de 6 ans, Nathan, son journal intime, ses livres et surtout ses nouveaux voisins Suzette et Guy. Ce sont tout de même de maigres consolations. Car quand la fin de journée arrive, il ne faut surtout ne rien laisser entrevoir pour ne pas aviver la colère de ce mari violent !

Ce livre nous laisse entrevoir le quotidien d'une femme sous l'emprise de son mari. Malgré l'aide extérieure et les mains tendues de ses voisins, les dommages collatéraux que la tyrannie de son mari entraine sur leur fils complètement apeuré et terrorisé à son contact, sont nombreux. J'ai parfois eu envie de secouer Valentine d'oser laisser vivre ce quotidien border pour un enfant en construction. La rébellion est maigre pour cette femme complètement à la merci de cet homme qui la détruite, la réduisant à sa chose... Et les voisins, qui baissent les yeux, qui entendent les cris mais qui ne font rien...

On ne peut sortir indemne d'une telle lecture. J'ai été révoltée, indignée, angoissée, émue. Il faut lire ce roman si ce n'est pas déjà fait. Vraiment.
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J'ai eu la boule au ventre tout au long de ma lecture. J'ai versé tellement de larme qu'on pourrait remplir un océan. Ce livre est poignant tellement c'est bien écrit. Les scènes sont visibles et peuvent être ressenties. J'ai eu du dégoût pour les voisins pour ce père et mari qui est excusez-moi un minable, un moins que rien. Une femme ne doit jamais être violentée. Mettez le face à un homme de son gabarit et il ne fera rien.
Attention ce livre ne doit pas être mis dans les mains de n'importe qui car comme je l'ai dit au-dessus les scènes sont vraiment horrible à lire. Vous passerez par toutes les émotions : peur, tristesse, et espoir. Ce livre est un appel à l'aide. C'est-à-dire si vous savez quoi que ce soit mêlez vous en ne laissez pas cette femme subir toutes ces atrocités aidez la ne faire pas les morts car une vie est en jeu !
Malgré le fait que ce soit un livre dur à lire l'auteur à réussi à faire passer un beau message : il est toujours possible de s'en sortir avant qu'il ne soit trop tard ! Et surtout on ressent tout l'amour que Valentine a pour son fils et j'ai trouvé ça beau malgré tout le reste.

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