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4,51

sur 1430 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Valentine subit quotidiennement les colères de son mari qui l'empêche également de voir du monde et contrôle tous ses faits et gestes. Heureusement, son fils Nathan et son travail à temps partiel lui permettent tout de même de garder la tête hors de l'eau.
Un jour, alors qu'elle s'apprête à sortir de son immeuble, elle rattrape in extremis sa nouvelle voisine qui manque de tomber dans les marches. C'est le début d'une belle mais secrète relation qui se tisse entre la jeune femme et Suzette, cette femme solaire et son mari Guy qui va progressivement devenir comme un grand-père pour Nathan.
Plus le temps passe et plus l'étau se resserre autour de Valentine mais cette dernière n'en a pas réellement conscience et vit clairement dans le déni. Jusqu'au jour où elle qui fait toujours attention à ne rien laisser traîner pour attiser les foudres de son bourreau, laisse échapper un petit détail qui va lui coûter cher…

Quelle lecture ! Bouleversante et poignante à la fois. Ma respiration s'est interrompue à bien des reprises tellement les scènes étaient difficilement supportables. J'ai été très touchée par la souffrance de Valentine et du petit Nathan qui n'ose pas vivre sa vie d'enfant pour ne pas causer plus de problèmes à sa maman.
Un roman très fort sur les violences conjugales, la honte et la peur qui en découlent et l'espoir aussi …

(J'avais rapidement deviné une partie du dénouement mais la puissance du roman m'a fait passer au-dessus alors que ça me gêne souvent !)
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Dans ce roman, il est question de violences conjugales. Un sujet important qui me tient à coeur.

Nous sommes au côté de Valentine, qui est sous l'emprise de son mari, Daniel, son bourreau. Ensemble, ils ont eu Nathan.
J'ai développé pour cette femme, une réelle empathie. Valentine a été abandonnée petite par sa mère et n'a pas eu l'enfance facile. Elle est allée dans plusieurs famille d'accueil et dans l'une d'elle, elle a fait la rencontre de Vincent. Un homme qu'elle n'oubliera jamais tant leur lien a été fort.

En face de chez Valentine, habitent Suzette et Guy, un couple sur qui elle pourra compter, coûte que coûte. Chez eux, elle trouve un réel soutien, le réconfort, la force de tenir. Ils seront pour elle, de véritable anges gardiens.
Je me suis attachée à eux.

C'est un roman poignant, coup de poing que nous signe l'auteure. C'était la première fois que je lisais un roman de Claire Norton et ça a été un 𝗰𝗼𝘂𝗽 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗲𝘂𝗿 𝗶𝗺𝗺𝗲𝗻𝘀𝗲, 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝘂𝗽 𝗱𝗲 𝗳𝗼𝘂𝗱𝗿𝗲 𝗺𝗲̂𝗺𝗲. ⚡️ On en ressort pas indemne.

Ça m'a remué, émue, bousculé, révolté...

C'est un hommage pour toutes ces personnes qui subissent des violences conjugales. J'ai trouvé le récit fort, intense et écrit avec bienveillance, sans cliché.

L'enfer que Valentine vit, c'est le quotidien de malheureusement trop d'individus. Et non, cela n'arrive pas qu'à un « certains types de femmes ».

Il existe également des hommes battus, même s'ils représentent qu'une faible minorité des victimes, il est important pour moi de le souligner.

Il est indispensable de s'éduquer sur le sujet pour pouvoir accompagner les victimes. Ne jamais juger ces personnes qui restent, malgré les coups. Nous ne devons pas juger, mais accompagner, aider, soutenir, sauver !!

D'ailleurs, cela me permet de rappeler qu'il est indispensable de parler si vous êtes dans ce cas.
En parler à des proches, aux autorités compétentes…Aussi, vous pouvez appeler le 𝟯𝟵𝟭𝟵. Numéro gratuit et anonyme, disponible 7j/7, 24h/24.

Ne restez pas dans le silence. Osez parler.
La honte doit changer de camp.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Véritable coup de foudre pour ce roman d'utilité publique, qui devrait être mis entre toutes les mains.

Au travers de Valentine, l'autrice aborde un sujet de société de plus en plus présent, bien qu'encore tellement tabou, celui des violences conjugales.

Elle donne une voix à ces femmes que l'on ne comprend pas toujours ("pourquoi ne partent-elles pas?") et nous donne les éléments de leurs prisons physiques et psychologiques: menaces, peur, manipulation, perte d'estime de soi, doute...

On traverse ce roman en étant tour à tour déchirés, scandalisés, effrayés, ahuris. Il ne peut pas laisser indemne.
Il se base sur des témoignages "réels" de violences, ce qui donne un vrai poids à chacun de ces mots.

Lisez-le, offrez-le, partagez-le, pour ces femmes, pour qu'elles puissent entrevoir le bout du tunnel
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W-A-O-U-H
Voilà ma première réaction. Ce livre c'est un claque intersidérale ! Je crois que mon palpitant n'a jamais été autant sollicité qu'avec cette lecture, j'en ai encore des frissons !

Ce roman est un diamant brut. Claire Norton traite les violences conjugales/psychologiques avec justesse et délicatesse.

Valentine aime son fils, Nathan, plus que tout au monde. Par delà les apparences, Valentine est une femme en souffrance. Elle vit dans la peur constante. La peur de mal faire, mal agir, mal réagir et de réveiller la colère de son mari, Daniel.

Valentine est totalement sous son emprise, il contrôle ses allers et venus, son temps de travail, son argent, son téléphone. Au fur et à mesure des années, il a fait en sorte qu'elle dépende de lui, par la peur, par le contrôle mais surtout en lui faisant comprendre qu'elle n'est rien sans lui. C'est cette dépendance qui fait "rester" les victimes.

Mais quand Suzette et Guy arrivent dans l'immeuble de Valentine, ils s'imposent un peu dans sa vie et elle et Nathan prennent goût à leur goûter, leur conversation. Suzette comprend assez rapidement ce qui se cache derrière la réserve de Valentine et plus que tout elle veut l'aider. Alors par petits gestes, elle fait naître dans la tête de la jeune femme la possibilité d'une vie sans peur et sans coup.

Ce livre m'a vraiment bouleversé, c'est dur, horrible, irréelle mais pourtant c'est le quotidien de bien trop de femmes.

Le 3919 peut sauver des vies, que vous soyez témoins ou victimes tendez la main !
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À peine avais-je lu la quatrième couverture de Celle que je suis de Claire Norton que j'ai su qu'il fallait que je lise ce roman.
Alors, quand Babelio m'a proposé de m'inscrire pour tenter d'en recevoir un exemplaire et de rencontrer l'auteure, je n'ai pu qu'accepter et croiser les doigts très fort en espérant faire partie des 30 personnes sélectionnées.
Ce qui fut le cas et je remercie Babelio et Robert Laffont pour l'envoi du roman.

Valentine vit avec son mari, Daniel, et Nathan, son fils de 6 ans, dans un appartement situé dans une petite ville de province.
Elle est vendeuse à temps partiel au rayon librairie d'une grande surface culturelle.
Le reste du temps, elle est emprisonnée chez elle. Son mari contrôle sa vie et gare à elle si elle ose le contrarier.
Elle vit constamment dans l'angoisse qu'il s'en prenne à son fils, ou que celui-ci assiste à l'irréparable, alors elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour satisfaire son mari.
Son réconfort, elle le trouve dans les câlins de son fils, la lecture mais également l'écriture d'un journal intime.

L'arrivée d'un couple de voisins âgés dans l'appartement d'en face viendra bouleverser sa vie.
Suzette deviendra sa bouffée d'oxygène quotidienne et Guy se comportera comme un grand-père aimant avec Nathan.
Mais ces moments de bonheur ne seront malheureusement que de courte durée car elle commettra une imprudence qui éveillera les soupçons de son mari et les conséquences seront dramatiques.
Mais la différence, c'est qu'elle n'est désormais plus seule pour les affronter.

Claire Norton nous livre ici un roman bouleversant car il décrit le quotidien d'une personne victime de violences conjugales.
Elle ne tente pas de protéger le lecteur en édulcorant son récit. Elle le confronte à cette réalité, à ces angoisses, ces douleurs, cette honte que ressent la victime.
Elle le confronte également à l'inaction d'un entourage qui voit, qui juge mais qui n'intervient pas car « ce n'est pas leur problème » ou « ça va leur retomber dessus ».

Ce récit est criant de vérité. Je le sais car j'ai été à la place de Nathan pendant 18 ans et que le quotidien de Valentine était celui de ma mère. Je le sais car à l'adolescence, alors que j'étais presqu'une femme, j'ai fini par recevoir les mêmes châtiments qu'elle.
Je le sais parce qu'on reproduit souvent le schéma familial même quand on pense faire le contraire et que j'ai été la Valentine d'un homme pendant presque 10 ans.

Ce roman est indispensable pour comprendre ce que vivent ces femmes, ces hommes, victimes de violences conjugales, ces enfants victimes de violences familiales.
Certains passages sont très difficiles à lire et peuvent donner envie de refermer le livre. Mais on se dit que ces femmes, elles, vivent cela au quotidien et aimerait pouvoir faire une pause aussi simplement qu'en refermant un livre. Sauf qu'elles ne le peuvent pas.
On ne referme pas le livre car on veut s'assurer que tout ira bien pour Valentine et Nathan.
On a envie de rester à ses côtés et on espère que cela se terminera en happy end, comme beaucoup de romans.
Mais dans la vraie vie, il n'y a malheureusement pas que des fins heureuses.

Je pense que ce roman, Celle que je suis de Claire Norton, devrait être lu par le plus grand nombre et ce afin d'ouvrir les consciences et tenter d'améliorer les choses à défaut de pouvoir les changer.
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Claire Norton pour son quatrième roman tape très fort et très juste. On sort de ce livre essoufflée d'avoir couru après les pages, tenue en apnée par un suspens incroyable. Dés le début on se met dans la peau de Valentine, j'ai beaucoup aimé l'alternance entre son journal et le vécu en direct. le style est merveilleux, totalement livré à son sujet terriblement dur, pas de pathos, une grande franchise, et une lumière autour de son héroïne qui permet l'espoir et capture complètement le lecteur. Oser faire un livre pour parler des violences conjugales demande beaucoup de courage, et beaucoup de finesse pour ne pas tomber dans l'excès. Les thèmes évoqués sont la violence sous toutes ses formes, la perte de confiance en soi, l'enfermement, la résignation, la résilience, le pardon. Pour moi une pépite.
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Merci à Babelio pour ce livre reçu en vue d'une rencontre avec l'auteur. Après "en ton âme et conscience" et "malgré nous", je découvre le dernier livre de Claire Norton.
Inspirée de témoignage bien réels, l'histoire de Valentine nous plonge au coeur des violences conjugales, un sujet fort plus que d'actualité. Elle vit sous l'emprise de la jalousie de son mari Daniel avec pour seul réconfort son fils Nathan, qu'elle est plus que tout, qui malheureusement est témoin de cette violence. L'arrivée de voisins Suzette et Guy va lui permettre de recréer des liens d'amitié et de secours mais dans le secret. le parcours qu'elle mène pour s'en sortir est halelant et développe un suspense tendu, tellement nous souhaitons qu'elle retrouve sa liberté et sa personnalité. L'écriture de Claire Norton est incroyable : tellement sensible, précise et remplie d'émotions ❤❤ gros coup de coeur ! Un bel hommage aux femmes cabossées
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Claire Norton, "celle que je suis" Robert Laffont - 425 pages.
C'est le premier roman de Claire Norton que je lis et je l'ai vraiment apprécié. Je me suis tout de suite attachée à Valentine et à son fils Nathan. J'ai tremblé pour eux. J'avais juste envie de les voir échapper à ce mari, ce père, qui leur fait vivre un enfer.
Je l'avoue : comme beaucoup, j'ai souvent tendance à me dire : mais pourquoi une femme battue reste-telle ? Valentine nous répond très vite : « Quand j'entends autour de moi : " si elles restent, c'est qu'elles aiment ça ! ", je suis dévastée. Non, je ne prends aucun plaisir à recevoir des coups. Ni à être humiliée. Qui serait assez pitoyable pour souhaiter être traitée comme ça ? Les gens ignorent l'épaisseur des barreaux qui nous retiennent. Ces barreaux virtuels, bien plus solides que ceux qui ornent les fenêtres des prisons : Ceux de la terreur, qui encerclent notre quotidien....».
Parce qu'elle a un passé, une souffrance enfouie, qu'elle est déjà en partie détruite, quand elle rencontre celui qui deviendra son bourreau. Parce que jamais elle n'a pensé que ce jeune homme agréable, intelligent, plein d'humour, deviendrait un monstre. Parce qu'un monstre peut se cacher derrière un visage souriant, avenant. Derrière un mari amoureux, possessif, prévenant. Qu'il devient étouffant. Que l'air qu'elle respire de plus en plus difficilement, c'est à lui qu'elle le doit, parce qu'il a étouffé autour d'elle tous ceux qui auraient pu l'aider. Parce qu'elle subit cela pour épargner son fils. Pour le garder près d'elle, pour le protéger. Parce qu'elle sait qu'il est l'objet du chantage pour lui. Celui qui morflera si elle résiste.
Des reproches, j'en fais à l'auteure : une trame trop visible. On sait immédiatement ce qui va arriver à Flocon. On ne comprend pas le post-it oublié, perdu : ça parait tellement illogique, compte-tenu de toutes les précautions de Valentine, qu'elle puisse le perdre. Quant au secret des voisins, il est tellement évident, tellement prévisible. J'aurais espéré plus de réalisme aussi sur cette partie du roman. Et que dire de la fin ? On s'en réjouit, on est content. Mais, c'est si peu réaliste hélas.
Cela reste un roman salutaire. Fort. Nécessaire. Et j'en conseille vivement la lecture. Avec un gros coup de coeur sur les écrits de Valentine qui s'adresse aux autres femmes victimes de violences.

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Je peux vous dire que la colère est un faible mot pour décrire ce que j'ai ressenti... de la haine! du dégoût! de l'écoeurement ! Oui tout ça !
Mais ne vous y trompez pas , ce fut une très bonne lecture qui remue et qui révolte mais qui met en lumière le combat de femmes qui vivent ou qui meurent sous les coups de leur mari violent.
On suit la vie de Valentine qui vit la terreur chaque jour tout en protégeant son fils, Nathan. La plume de l'auteur ne tombe jamais dans le cliché et le pathos mais démontre comment l'homme manipule et installe sa domination et son contrôle. C'est ce côté que j'ai aimé. On ressent les émotions de Valentine, on a envie de l'extraire de tout ça et on lui envoie tout notre courage.
On se rend compte du rôle clé que peuvent jouer des proches, des voisins, des associations...
Heureusement que des bénévoles se battent au quotidien avec ses femmes qui vivent l'intolérable.
Ce roman est bouleversant et je vous le conseille.
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Chère toi, cette femme que l'on ne voit qu'à moitié, celle qui fait que parfois nous baissons les yeux car, ce que tu dégages nous effraie nous les femmes. Toi, cette femme qu'on ne veut pas être car la violence de ta vie ressemble à l'enfer. Toi, qui subis et moi qui hurle « mais tires-toi ! » et pourtant est-ce si facile ? Bien-sûr que non. Toi qui m'as broyé le coeur et fait pleurer, toi cette femme que j'ai envie de sauver. Ton fils ce petit être fragile et vulnérable qui me faisait penser au mien. Lui, si petit, qui sait déjà que son papa n'est pas un homme bien, lui, tout petit, qui sait que sa Maman est en danger. Lui qui t'aime, terriblement et plus que tout. Lui tout petit, ta bouée dans cette putain de vie. Lui cette ordure qui ne s'exprime qu'avec ses poings, lui avec son sourire qui annonce l'arrivée d'un orage. Lui qui a promis ne pas avoir fait exprès, puis, qu'il ne recommencera jamais, puis, que c'était une dure journée puis… Lui ivre de rage, obsédé par ses idées, l'envie de te tuer toi, la femme devenue fantôme. Moi, je suis là, encore émue par ton histoire, qu'aurais-je fais réellement si j'étais ta voisine ? T'aurais-je aidé ? Et comment l'aurais-je fait ? J'ai beaucoup pleuré tu sais, j'ai encore les larmes aux yeux en t'en parlant parce que ton histoire est beaucoup trop banale, ce n'est pas normal ! Et moi, spectatrice de tout ça je me demande comment il est possible de faire autant de mal, de détruire, réduire en miettes toute une vie quitte à franchir le cap de l'inévitable coup de trop… A quel moment une vie bascule ? Et puis, l'espoir. Cette porte laissée ouverte, cette main tendue. L'espoir. La peur pour toi, vas-tu y arriver ? Tu n'as pas vécu tant d'horreur pour que cela s'arrête maintenant ! Evidemment tu as le droit au bonheur, mais, la crainte sera omniprésente. J'ai eu peur pour toi, cette crainte tu as du la ressentir x100. Mais aujourd'hui, je pense à toi, je pense à elles, je pense à celles qui, franchiront le pas. Je pense à celles pour qui cela ne marchera pas et feront probablement parties des statistiques de celles, qui se sont fait tuer par les coups de leurs maris… Une de plus, Une de trop. Je pense à vous… DouceurPlume
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