Celle que je suis

Dans Celle que je suis, Valentine, qui subit depuis plusieurs années des violences conjugales, ne sait justement plus vraiment qui elle est. Dominée par la peur, assujettie aux humeurs de son mari, elle ne vit plus du tout pour elle. Jusqu'à sa rencontre avec ses nouveaux voisins qui petit à petit lui laisse entrevoir une lueur d'espoir et lui permettent de se redécouvrir.

Ce livre de Claire Norton est dur, mais comment pourrait-il en être autrement alors que l'auteur décrit la violence quotidienne physique et morale que subissent de trop nombreuses femmes. Sa dureté réside dans sa réalité ; non seulement parce que ce livre décrit des scènes de vies non édulcorées, mais également par la vérité qu'il impose à tout lecteur. Voici ce qui peut se passer derrière la porte de tel voisin, collègue, ami… ; voici comment et pourquoi une femme reste et subit cette situation ; voici les préjugés qu'ont ceux qui ne le vivent pas et l'impact de leur non-intervention. Ce roman est plus que nécessaire et est à mettre entre toutes les mains pour que les femmes battues ne soient pas qu'un chiffre dans l'actualité, pour ouvrir les yeux sur cette réalité, agir et les aider.

Il m'est très difficile d'écrire une chronique sur ce si beau roman. Tout d'abord, merci Claire Norton, d'avoir écrit cette pépite. C'est un livre difficile, mais si important. Certains auront du mal à le lire au vu du sujet, car il faut être bien accroché, mais il doit être lu. Il doit.

Evidemment j'ai pensé à “Jamais plus” de Colleen Hoover, que j'avais aussi trouvé incroyable, mais au contraire de ce dernier où il y a encore une part de romance, dans “Celle que je suis”, il est question du quotidien lent et étriqué de Valentine, avec son fils et son mari violent. La violence est physique, psychologique, elle réduit Valentine au silence, elle a honte, elle essaye d'être la plus invisible possible. Ce roman est bien plus fort, bien plus violent, bien plus difficile.

Claire Norton a une plume incroyable car elle réussit à travers ce roman à nous transmettre beaucoup d'émotions. J'ai été touchée, j'ai eu peur, j'ai littéralement retenu mon souffle tout au long du roman. Je l'ai lu très vite, en presque 24h, tant on est immergés. J'étais tellement plongée dans le livre que j'ai plusieurs fois sursauté quand le monde réel me rappelait (anecdote: j'étais en train de lire dans ma chambre quand mon copain est venu me voir, il a juste ouvert la porte et j'ai sursauté jusqu'au plafond 😂)

J'ai eu une affection profonde pour Suzette, sa voisine d'en face avec qui elle se lie d'amitié, malgré les interdits. C'est une femme extrêmement courageuse et bienveillante, et la fin du roman nous le prouve de bien des façons.

Vous devez lire ce roman, vraiment. J'ai énormément “aimé” si je peux employer ce terme, j'ai trouvé ce récit fort et puissant, très important pour son sujet, pour éveiller les consciences, pour témoigner, pour laisser une trace.
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Dans ce roman, on découvre Valentine une jeune femme maman d'un petit Nathan agé de six ans, elle travaille deux jours par semaine dans le domaine des livres, son évasion. Elle est mariée à Daniel, un homme violent, manipulateur qui passe son temps à la rabaisser.
On rencontre également Suzette et Guy qui vont s'installer en face de chez Valentine. Guy va faire office de grand-père auprès de Nathan. Quant à Suzette et Valentine vont nouer des liens d'amitié. Mais une maladresse de Valentine pourrait lui couter la vie. Comment va-t-elle s'en sortir?

Ce roman est très dur émotionnellement. C'est un roman fort, percutant, poignant.
Les scènes de violence sont très forte à tel point qu'il a fallu que je fasse des pauses entre deux pour reprendre mon souffle. Même si c'est un roman, il s'inscrit dans la réalité. Ce roman est un roman coup de poing.

Merci Claire pour ce roman sincère qui restera graver en moi pour longtemps.

Voilà un livre écrit par un auteur que je n'avais jamais lu, mais dont j'avais beaucoup entendu parler non seulement dans la blogosphère, mais aussi dans les médias car conseillé comme lecture d'été. Assez éloigné de ce que je lis habituellement, il a été pour moi une véritable surprise bien que le sujet soit très grave et nous invite à nous poser beaucoup de questions.

Valentine Ravier habite dans une petite résidence avec Daniel, son mari et son jeune fils de 6 ans, Nathan. Elle ne travaille qu'à mi-temps mais comme elle aime particulièrement les livres, elle se plait dans le rayon librairie de la Grande Surface de sa ville.
Mais sous son sourire avenant, elle cache une réalité bien triste. Elle est victime de violences conjugales. Son mari la brutalise sous n'importe quel prétexte et l'éloigne du monde. Il a posé peu à peu différents interdits, même celui de sortir promener avec Nathan, la surveille de près, et explose pour un oui pour un non quand il suspecte qu'elle a enfreint les règles imposées.
La lecture est pour elle un de ses rares exutoires. Elle a également décidé depuis peu d'écrire dans un journal ses ressentis et elle cache ce cahier dans le coffre à jouets de Nathan, un endroit où son mari ne peut aller le chercher.
Son fils est son seul trésor, c'est un petit garçon intelligent, gentil et protecteur, qui comprend tout de la situation et fait tout ce qu'il peut pour ne pas attiser les colères de son père : il sait que sinon celui-ci s'en prendra à sa maman.
Mais Valentine vit dans la peur. L'angoisse au ventre, elle attend avec anxiété l'heure où son mari va rentrer à la maison, tellement au moindre un faux pas, tout peut basculer...et recommencer.
Un jour dans l'appartement d'en face un couple âgé s'installe. Suzette est plus âgée que Valentine, mais devient très vite son amie. Pour Valentine qui n'en a jamais eu et qui n'a pas connu sa mère, être prise ainsi en affection est tout simplement bouleversant. Leur vie s'améliore peu à peu car Valentine et Nathan vont partager des fous rires autour des petits gâteries et des goûters concoctés par Suzette. Nathan qui ne connait pas ses grands-parents s'attache énormément à Guy.
Peu à peu Suzette va comprendre que Valentine n'est pas heureuse et pour l'amener à lui faire des confidences, elle va elle-même dévoiler une partie de sa vie...

Dans ce roman, le lecteur sent tout de suite que l'auteur s'est vraiment documenté en profondeur avant d'écrire l'histoire de Valentine, et qu'elle a été touchée par les témoignages qu'elle a découverts. La réalité est terrible et le roman ne cache rien des violences conjugales, de l'enfermement psychologique pour les victimes, du chantage de l'homme jaloux, de son emprise sur sa compagne, qui va elle par contre, culpabiliser et penser que tout est de sa faute, qu'elle ne vaut pas la peine d'être aimée tout en éprouvant de la honte, un sentiment qui l'empêche d'accepter l'aide d'autrui.
Le ton sonne juste, les ressentis sont réalistes et la violence hélas aussi, certaines scènes étant quasi insoutenables. le sujet est abordé en douceur avec finesse et le lecteur est le premier surpris quand tout dérape la première fois, lui prouvant que tout le monde peut se tromper sur les apparences, croire ce qu'il voit et non se qu'il devine derrière les sourires, la façade, la vie quotidienne.
Valentine, et encore davantage son petit Nathan, sont des personnages attachants. Nathan fait preuve d'une incroyable maturité pour son âge. Il est tétanisé en présence de son père. Il voit sa mère masquer avec du fond de teint ses bleus, et nouer un foulard autour de son coup et même s'il se cache au fond du lit, il vit dans la peur...et devine tout, même si sa mère fait tout pour le rassurer.
C'est pour lui que Valentine va sortir de son enfermement et de son sentiment d'impuissance, pour ne plus voir son regard triste et apeuré, pour le voir sourire...et le sentir léger comme il est en présence de Guy.
J'ai aimé aussi Suzette et ses conseils avisés, même si je trouve que certaines choses la concernant, dévoilés à la fin, sont un peu cousues de fil blanc, l'histoire se tient.
Même si nous croyons tout savoir sur le sujet nous apprenons encore en lisant ce roman. L'auteur éveille en nous des images impossibles à effacer tout en nous montrant sans fioritures, la réalité de la vie d'une femme battue, anéantie par la violence et la jalousie de son conjoint. Elle nous fait entrer peu à peu dans le piège de la culpabilité, de la peur, de la dépréciation de soi. C'est très réaliste et cela ne peut que nous toucher en plein coeur.
Quand on sait que cela arrive dans tous les milieux, quand on connait des personnes de notre entourage qui ont vécu cette violence, on ne peut que se révolter qu'autour de Valentine et de Nathan il y ait tant d'indifférence, que certains voisins mettent la télé pour ne pas entendre et avoir à intervenir même pour appeler la police.
A noter aussi, car ce n'est pas fréquent... que la situation soit décrite du point de vue des enfants, de leurs peurs, et de l'impact qu'une telle violence peut avoir sur eux...et c'est aussi ce que j'ai trouvé bouleversant dans ce roman qui se lit d'une traite tant on veut savoir ce qui va advenir de cet adorable petit garçon et de sa maman, Valentine, savoir si elle va s'en sortir, avoir le courage d'aller frapper à la porte de cette association dont lui a parlé Suzette et de demander de l'aide pour préparer son départ.
Je trouve dommage que l'édition de poche, sur sa couverture, incite davantage le public féminin à ouvrir ce roman car les hommes devraient aussi se sentir concernés par ces problèmes bien entendu. D'ailleurs dans le roman le frère de Daniel qui est policier vient s'excuser auprès de Valentine, de n'avoir rien vu, ni rien compris.

Ce roman a obtenu le Grand Prix des Lecteurs Pocket / Littérature française en 2022.


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Quelle histoire poignante, émouvante, éprouvante et si intense !
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Valentine est maman d'un petit garçon, Nathan. Valentine vit toujours dans la crainte de ce que pourrait faire son mari violent.
Elle va voir arriver sur son palier un couple de personnes âgées. Une amitié va naître entre Suzette et Valentine, une amitié qui va apporter à Valentine de la lumière, de la joie de vivre. Valentine va trouver une main tendue.
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Ce roman est hyper poignant, hyper fort. J'ai eu besoin de pause dans ma lecture tellement ça me prenait les tripes.
La plume de Claire Norton est tellement immersive. Il y a des choses intenses qu'on ressent à la lecture de ce roman. Comme la crainte d'entendre la clé tourner dans la serrure.
C'est vraiment bien mené de bout en bout.
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C'est une lecture dure, une lecture qui vous prend les tripes. J'ai lu certains passages en apnée. On a par moment les pensées de Valentine dans son journal intime. Et certains autres chapitres sont à la troisième personne et nous donne la sensation d'être spectateur de tout ce qui se passe.
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Ce roman m'a vraiment chamboulé. C'est une histoire qui va me rester.
C'est un coup de coeur par rapport aux émotions que j'ai ressenties tout au long de ma lecture, par rapport à la plume, par rapport l'immersion que j'ai ressentie.

🥺🫂 Un brin de force et d'amour inconditionnel 🫂🥺

🥺 Wouaw ! Mais quelle claque ce roman ! Je l'ai vu, découvert sur Instagram (Merci la communauté) et je me devais de le lire et je n'ai pas été déçue
🥺 Plongée dans la vie quotidienne de Valentine, c'est vivre au coeur des violences conjuguales que vivent des millions de femmes tous les jours. Même si certaines scènes sont dures, voire même très dures, elles relèvent de la réalité malheureusement.
J'ai ressenti les coups, l'humiliation, la manipulation que Valentine a subi tout au long de sa cohabitation avec son mari.

🥺 Certainement, vous vous êtes dit : " Pourquoi elle ne part pas ? " Cela n'est pas aussi simple. Il faut vraiment le vivre pour le comprendre. La honte que l'on peut ressentir dans cette situation, alors que la personne est la victime... quel non-sens ! Preuve que le bourreau manie l'art de la manipulation de main de maître.

🥺 Ce roman nous interpelle sur les violences conjuguales mais également sur les relations avec les parents. Est-ce que ces relations nous conditionnent plus tard lorsqu'on construit une histoire amoureuse ? Oui, clairement mais toutes ces blessures peuvent être guéries afin de briser ces "modèles".
Ne pas recevoir de l'amour ou de l'attention de sa maman, nous mène forcément à une relation destructrice car finalement, nous ne savons pas ce qu'est réellement le vrai amour ? Je ne pense pas. Notre personnalité évolue avec le temps et les rencontres que nous faisons tout au long de notre vie.

🥺 Des Valentines, il en existe partout malheureusement... ce livre nous pousse de nouveau vers la réalité. La réalité est dur pour ces femmes mais aussi ces hommes. Des solutions existent, la force est en chaque personne. Il en faut pour pousser la porte des institutions et parler. C'est déjà un grand pas. Une victoire. Car tout le monde sait... des fois mais personne ne dit ou ne fait rien.

🥺 Vous l'aurez compris, même si ce roman est dur, je l'ai aimé car il est très très proche de la réalité. L'auteure sait mettre en avant ce genre d'histoire avec une écriture habile, le rythme est parfait et les personnages dégagent une aura impressionnante

🥺 Les émotions ressenties lors de la lecture de ce roman sont indescriptibles. Je ne pèse pas mes mots. Je vous avoue que j'ai du faire une pause car c'était dur à certains moments... et intense même. Pour résumer, je dirai que ce roman est Juste. Je vous souhaite vraiment de le découvrir car il en vaut la peine.

Première rencontre pour moi avec Claire Norton et c'est une très belle découverte faite grâce au Grand Prix des Lecteurs Pocket. C'est d'ailleurs cet ouvrage qui a remporté le Prix, et c'est amplement mérité.

J'ai été happée par cette sombre histoire dès les premières pages. Valentine est fragile, détruite par son mari qui exerce une emprise destructrice sur elle. Sa seule raison de vivre : son fils Nathan pour lequel elle encaisse tout sans broncher : les coups et les humiliations.

C'est une lecture bouleversante, un bel hommage aux femmes victimes de violences conjugales (tant physiques que psychologiques), une ôde au courage nécéssaire pour endurer et pour un jour trouver la force de demander de l'aide.

Ce récit m'a profondément touchée. Il m'a permis de comprendre comment une femme peut se retrouver dans une telle situation sans arriver à en sortir. le déni, la honte, le doute jusqu'à en oublier qui on est. La puissance d'une telle emprise morale me semblait impossible. Et pourtant c'est le quotidien de nombreuses femmes. La descente progressive, tout le processus de destruction, jusqu'à se retrouver seule, coupée de toute vie sociale, brisée intérieurement. Claire Norton nous décrit parfaitement tout ceci et trouve les mots justes pour immerger le lecteur dans l'horreur de cette emprise conjugale et de ses conséquences sur Valentine mais également sur son petit garçon. Comment un enfant peut-il se construire dans un environnement peu propice à en faire un adulte épanoui et équilibré ?

Ne vous fiez pas à la couverture qui évoque plutôt une lecture joyeuse, même si l'espoir et la lumière parviennent à se faufiler dans le destin brumeux de Valentine et Nathan.
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Valentine, son mari et leur fils Nathan vivent tranquillement dans une résidence. Ils ne s'entendent pas vraiment avec les voisins, qui préfèrent fuir leurs regards. Jusqu'au jour où un couple de retraité vient s'installer en face de chez eux.
Guy et Suzette, ces nouveaux voisins, viennent se lier d'amitié avec cette mère de famille assez énigmatique et son fils si bien élevé.

Mais les apparences sont souvent trompeuses. Un peu de fond de teint, une paire de lunettes de soleil… et le tour est joué, Valentine et les marques de violence de son mari passent inaperçues.
Mais son quotidien est tout autre. Entre les coups, les insultes, les menaces, la jalousie permanente, Valentine se construit une rambarde grâce à son fils et sa passion pour les livres.

Cette rambarde érigée depuis tant d'années menace tout à coup de lâcher lorsqu'elle se lie d'amitié avec Suzette et Guy. Mais son mari, l'entend-il de cette oreille ?



J'ai eu un coup de coeur pour ce roman bouleversant ❤️
Bien sûr ce n'est pas pour cette histoire tragique, qui arrive bien trop souvent dans notre société. Mais plutôt pour l'écriture de l'auteure, la manière d'aborder ce sujet si épineux tout en respectant ces femmes : celles qui restent, celles qui partent, celles qui attendent…

Ce roman est dur à lire. Les violences ne nous sont pas épargnées ni minimisées. le récit est percutant, réaliste et sombre.
Mais il y a des éclaircies, des petits rayons de soleil qui font du bien et qui parsèment la vie de Valentine.

J'ai été totalement immergée par ce récit, j'avais l'impression d'avoir ces scènes surréalistes (mais malheureusement bien trop souvent réalistes) devant les yeux. L'incapacité d'aider Valentine m'a frustré, mais m'a aussi incité à tourner les pages d'autant plus vite pour vérifier si elle allait s'en sortir. Je ne voulais pas la laisser seule avec son petit face à la fureur de son mari.

À travers ce roman on découvre une Claire Norton emplie de bienveillance envers ces femmes, qui sont trop souvent ignorées par les voisins, les collègues de travail, les amis qui restent impuissant face à cette barbarie, qui préfèrent fermer les yeux, puisque de toute façon « si elles restent c'est que ça ne les dérangent pas ».

Ce livre est un de ces romans qui marquent, dont on se rappelle tout une vie, et qui ne laissent pas indemne.
Pour tout cela, je conseille à chacun de le lire !
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Valentine est maman d'un petit Nathan, 6 ans, qu'elle aime profondément.
Elle est mariée avec un homme violent, mauvais, qui ne mérite pas ce titre.
Jour après jour, on suit Valentine dans sa vie qui n'en est pas une, dans son quotidien, fait de vigilance extrême, d'appréhension et de violence.
Un quotidien bouleversé par l'arrivée de nouveaux voisins,
Valentine va se lier d'amitié avec Suzette et Guy, se voyant chaque jours, dans le plus grand secret et cette échappée lui fait beaucoup de bien.
Jusqu'à l'acte de trop...

Énorme coup de coeur pour ce roman si fort et puissant. Un roman horriblement beau et si vrai, perturbant et magnifique. Pour la plume de l'auteure qui n'adoucit rien, ne mens pas, ne juge pas. Pour Valentine, la femme, la mère. Son amour. Son courage et sa force qu'elle ne voit pas. Je me suis sentie mal à de nombreuses reprises pendant certains passages durs et révoltant, mais nécessaire. Pas une fois je n'ai jugé ou prise en pitié Valentine. Je l'ai accompagné, en espérant de toutes mes forces qu'elle s'en sorte, pour elle, pour son fils.

J'ai profondément aimé ce roman qui m'a pourtant fait souffrir. Arrêter la lecture me donnais le sentiment de l'abandonner à son sort, à ses griffes. Que dire de cette tension palpable qui précède la violence ? Ça prend au coeur, aux tripes. Et Nathan. Ce petit bonhomme innocent qui comprend tant de chose et aime profondément sa maman. Je n'avais qu'une envie, le prendre dans mes bras.

Ce roman m'a bouleversée. Je n'oublierai pas Valentine, Nathan et Suzette de sitôt. Ils vont m'accompagner un long moment. Un roman puissant qui traite de violences conjugales, mais aussi de rencontres, d'amitié, d'inaction et surtout d'amour. Un amour fort, inconditionnel, liant une maman à son enfant. Un petit garçon à sa Mamoune.

Aujourd'hui, je viens vous parler de Celle que je suis de Claire Norton que j'ai lu dans le cadre du prix des lecteurs Pocket 2022.

De prime abord, je ne me serais pas tournée vers ce livre et cela aurait été bien dommage car ce fût une très belle découverte. Dans ce roman, Claire Norton aborde des sujets forts tels que les violences conjugales, la culpabilité, mais aussi l'envie d'une vie meilleure... La plume de l'auteure est agréable et fluide. Il en découle un roman poignant, bouleversant, qui nous montre malheureusement le quotidien de beaucoup de femmes sous l'emprise de leurs maris mais aussi leurs tentatives d'en sortir.

C'est le premier roman de l'auteure que je lis mais j'en lirai d'autres avec plaisir.

Avez-vous déjà lu des romans de cette auteure ?

"J'ai découvert une autre forme d'amour, puissant, inconditionnel, le seul qui me pousse à vivre : l'amour maternel"