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sur 1493 notes

Comme dans « le crime du comte de Neville » et dans « Pétronille », Amélie Nothomb s'intéresse à ce qui peut pousser quelqu'un au crime. Nous sommes ici en présence et dans les pensées d'un tueur à gages.
Pas vraiment de rire au rendez-vous , mais un suspense qui nous pousse à aller au bout de l'histoire… Amélie Nothomb est débordante d'imagination… et, comme d'habitude, totalement imprévisible. Et c'est pour cela qu'on l'aime.
C'est du bon « Amélie Nothomb » même si ce n'est pas le meilleur. Je ne regrette pas d'avoir découvert ce court roman à suspense.
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Mouais mouais mouais ....

Je ne sais pas trop que dire après cette lecture, qui se fait en quelques heures seulement.

C'est vraiment trop étrange, cela n'a ni queue ni tête, l'histoire est beaucoup trop décousue pour qu'on s'attache au personnage ou que cela donne un réel sens à l'histoire (si on peut appeler ça une histoire...)

Non franchement ce n'est pas la première fois que Nothomb me déçoit, et malheureusement avec ce livre cela signe plus que probablement ma dernière lecture Nothombesque.

Ce n'est pas que l'idée du récit en soi soit mauvaise, mais je trouve cela mal amené, pas entraînant pour un sous. Honnêtement je me suis ennuyée en lisant ce livre, j'ai même failli l'abandonner, j'ai quand même pris mon courage à 2 mains et je l'ai terminé.

Tout ça (oui "tout ça". Ces seulement quelques 90 pages deviennent "tout ça" tellement c'est plat et sans saveur) pour ça ... Finalement je me retrouve à presque comprendre le personnage et me retrouvé comme lui durant ma lecture: estropié et amputé de toute émotion/sensation... Mais non je vous rassure, je ne vais pas le suivre jusqu'au bout et me mettre à tuer de sang-froid, il n'en vaut pas la peine !
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Enfin j'ai lu un livre de mademoiselle Nothomb qui m'a captivée de la première à la dernière ligne ! Ces dernières années, j'appréciais plus ou moins ce que je lisais d'elle, mais j'étais passée à côté de Journal d'Hirondelle. Quelle histoire ! Elle est simple mais analysée dans les tréfonds de l'humain inhumain nommé Urbain.

Le narrateur est en proie à un ennui qui le ronge jusqu'à l'os. Il n'éprouve plus aucun sentiment, quel qu'il soit. Il rencontre un russe lui proposant de devenir tireur à gages. Découvrir cette adrénaline lui vaudra un plaisir au-delà de tout soupçon, jusqu'à sa rencontre avec celle qu'il nommera Hirondelle.

Amélie Nothomb réussit une très belle analyse de l'humain confronté à l'envie d'explorer et de comprendre ses pulsions, ses contradictions. Elle utilise sa plus belle plume pour nous envahir de cet homme qui se fait appeler Urbain. Je trouve que Journal d'Hirondelle est digne de tous ses livres "à part". Il y a juste ce qu'il faut pour être captivé. Aucune longueur. Bien entendu, faisant moins de 100 pages, il est clair que l'on va à l'essentiel. Mais elle réussit à créer une histoire vraiment prenante avec cet homme quelque part pitoyable. Et pourtant, on espère qu'elle lui offrira une fin heureuse, et qu'elle donnera réponse aux questions que l'on se pose avec Urbain.

Style impeccable, narration piquante et fort bien ciselée, c'est un excellent Nothomb !!!
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Autant il y a des Nothomb pas glop , mais ici c'est plutot glop glop . Certes le roman est court , c'est habituel chez l'auteur , mais il y a un petit quelque chose qui fait que l'on accroche et on se laisse aller au bout sans ennui . Certes ce n'est pas son meilleur roman , loin de là , mais si l'on veut découvrir le style Nothomb on peut commencer par cette petite histoire plutot bien menée , qui maintient le lecteur en éveil et qui fait passer un trés bon moment .
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Journal d'Hirondelle est le 15è roman d'Amélie Nothomb, encore un Nothomb différent. C'est un roman d'apprentissage et je ne pense pas que ce sera mon préféré, même si je lui ai « trouvé du chien »: plutôt bien écrit, avec quelques phrases percutantes, très bref, avec un sujet border line traité avec le style nothombien : du cynisme, du culot, de l'humour noir et beaucoup d'ellipses et quelques métaphores…

Je pense qu'il ne faut pas lire ce livre au premier degré car on peut se retrouver écoeurée par tant de cynisme. Il faut le lire au deuxième degré et chercher ce que l'écrivaine ne dit pas ou ce qu'elle dit entre les lignes.

Car l'historiette qu'elle nous raconte pourrait sous entendre beaucoup de choses autour du sexe, jamais formulées mais latentes et lancinantes.

Un gars de 3O ans, coursier de son état va se retrouver au chômage et largué après une histoire d'amour. Amélie donne la parole à une voix masculine dans le texte et je ne sais pas si c'est une première pour elle. On ne connaitra pas le vrai prénom de notre gars coursier, mais il se fait appeler Urbain parce qu'il travaille en milieu urbain, c'est un fan de Radiohead et de viande froide (au propre comme au figuré). Après cette rupture sentimentale Urbain se retrouve anesthésié de tous ses sens et en particulier, totalement frigide.

Par hasard dans un bar il va tomber sur Youri, un russe qui va le recruter comme tueur à gages. Urbain a le profil idéal car il ne sent plus rien, il ne connait pas son commanditaire ni les futures victimes. Il tue avec succès et, cerise sur le gâteau, il ramasse une bonne paie. Après chaque meurtre il ressent très fort le réveil de sa libido.

C'est évident que Nothomb travaille sur du symbolisme parce que tant de meurtres ne déclenchent pas d'enquête. A partir de cette partie du récit, Urbain choisira de s'appeler Innocent.

Il recevra une commande spéciale : tuer un ministre et toute sa famille. Mais il se fait doubler par l'aînée du ministre qui en veut à son père pour avoir violé son espace intime, son journal, là où elle écrit sur ses sentiments, là où elle enlève son masque. Apparemment le commanditaire d'Innocent veut aussi récupérer ce journal. Les raisons ne seront jamais connues ni les explications données. Peu importe parce que nous sommes sur une histoire alambiquée où les personnages ne servent qu'à véhiculer des sentiments ou des sensations.

Innocent apercevra cette jeune femme un très court instant, mais suffisamment pour que ses sens s'enflamment. Il ne connait pas son prénom et il l'appellera Hirondelle, comme l'hirondelle venue mourir chez lui quelque temps auparavant. Il la tue mais garde le journal intime et se fera prendre par les sbires du commanditaire. Pour honorer le souhait de la trucidée, pour faire respecter son intimité, il avalera (difficilement et patiemment) toutes les pages compromettantes.

C'est dire qu'il s'auto condamne à mort. Il ne pourra pas échapper à une constipation majeure, fatale avec tout ce papier avalé.

Un livre quelque peu dérangeant, pour amateurs d'écriture différente, tortueuse, réflexive, étrange, complexe.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Court roman d'Amélie Nothomb qui retrace la carrière d'un livreur devenu tueur à gages. Une fois n'est pas coutume, la lecture est agréable, au bord de l'absurde.
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Je continue dans ma lancée des écrits d'Amélie Nothomb...
On retrouve ici un homme déchiré par une rupture amoureuse et ne souhaitant plus jamais rien ressentir. Mais cet absence de sentiments, de sensations, va finir par le peser. Pour se sentir vivant à nouveau, il va se découvrir un talent et une passion pour une activité hors du commun, le voilà devenu tueur à gages pour la mafia russe.
De meurtres en meurtres, il file une vie tranquille...
Jusqu'au meurtre qui va tout remettre en perspective...

Un roman cynique, absurde, drôle, ironique, acide, singulier.. . On y retrouve la patte d'Amélie Nothomb...
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Après une rupture amoureuse, le héros de ce roman ne saurait plus ressentir d'émotions jusqu' à l'écoute du groupe Radiohead et une rencontre professionnelle qui va bouleverser le cours de sa vie...

Nous allons à la rencontre d'un narrateur qui s'est isolé à l'intérieur de sa souffrance amoureuse. Pour s'étourdir et ressentir à nouveau, il se frotte au brut et à l'extrême.

Il devient urbain, tueur à gages et s'électrise d'une jouissance accomplie. C'est froid, glaçant, aseptisé jusqu'au face-à-face qui remet tout en question. L'amour l'a cueilli, comme il a cueilli sa frêle et fragile victime. D'elle, il ne sait rien, mais il garde le mystère intime de ses confidences.

L'écriture est grave, belle, lettrée. Drame, folie, meurtres nous caressent furtivement et nous empoignent pour le plus pur des suaves plaisirs. Amour et souffrance s'embrassent et s'embrasent dans une même et unique combustion. On s'éprend du délire du jeune homme, qui étouffe son amour dans l'oeuf. le style est crucial, affûté, original.

Court et impitoyable : une parenthèse sublime, comme on aime.
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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Assez déçue par ce Nothomb-ci.
Je suis "tombée dedans" avec Les prénoms épicènes puis je me suis délectée de Barbe bleue.
Mais le charme n'a pas opéré avec ce Journal d'Hirondelle.

Urbain, devenu tueur à gages après une rupture amoureuse douloureuse, prend tant de plaisir à tuer ses cibles qu'il en jouit de plaisir quelques minutes après. Lorsqu'une nouvelle mission lui est ordonnée, tuer une famille complète, enfants compris, il est d'abord enthousiaste.
C'est sans compter sur la découverte du journal intime de l'adolescente de la famille, dont il tombe éperdument amoureux, post-mortem.

L'histoire est déjà un peu spéciale, mais c'est une belle allégorie de la dépression post rupture et du nécessaire temps de deuil afin d'être capable d'aimer à nouveau.
Je n'ai pas retrouvé le style enlevé et ironique des autres romans lus... Peut-être que l'auteure était elle-même dans une période difficile, ce qui se ressent dans son écriture plus sombre et lourde... Ou peut-être s'est-elle tout simplement essayé à une nouvelle façon d'écrire qui, ma foi, ne lui convient pas très bien, d'après moi. Ou alors c'était son style "d'avant", je l'ignore, les deux autres romans dataient d'après 2010.

Bref, pas très convaincue par ce récit-là dont la fin est abrupte et tombe comme un cheveu sur la soupe, de manière quelque peu bâclée, selon moi.
Un Nothomb tout à fait dispensable!
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Une écriture toujours aussi efficace, poétique, lyrique qui nous entraîne avec ce personnage complètement déconnecté de la réalité. Urbain devient tueur à gages suite à la perte de son emploi, c'est le début d'une descente dans une folie douce amère jusqu'à sa rencontre avec l'Hirondelle, sa si mystérieuse alter ego. La fin est surprenante tout en étant dans le ton de l'histoire.
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