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3,51

sur 1024 notes
J'ai passé un très agréable moment de lecture en compagnie de Déodat et Trémière. L'un est aussi laid que vif d'esprit, l'autre aussi ravissante que peu fine. On retrouve ici des thèmes chers à Amélie Nothomb (la beauté, la laideur, l'amitié). Je ne me lasse pas de son écriture, et même s'il y a des redondances avec certains romans, je me réjouis de ces quelques heures pendant lesquelles j'oublie tout et me laisse porter par sa plume. Dans ce roman j'ai particulièrement apprécié les descriptions sur l'adolescence : les premières amours, les amitiés. Je trouve que cet auteur sait admirablement bien décrire les émotions et sentiments de cette période particulière.
Un bon cru !
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Je n'ai pas énormément lu Amélie Nothomb, cet écrivain talentueuse éduquée en partie en Asie, mais ce que j'ai lu ne m'a jamais déçu.

Celui-ci, Riquet à la houppe, est juste beau et plaisant à lire. Il y a du travail derrière ce roman court, ne serait-ce que l'évocation des races d'oiseaux ...

En effet c'est l'histoire de Déodat, un enfant qui vient au monde en étant laid, ses parents eux-même le trouvent moche mais ce sont ses parents et ils l'aime. Déodat en grandissant va toujours être moqué, charrié pour sa laideur et pourtant ... Il va toujours passer au dessus de ces railleries, grâce a une qualité ...l'intelligence. Il se fiche pas mal de ces gens et se trouvera une passion, l'Ornithologie, il adore les oiseaux, ils le font rêver, il est en admiration devant la liberté qu'ils évoquent.

Il est doué, intelligent, passionné ce qui fait oublier sa laideur et son début de Cypho-Scoliose qui le mènera à tomber amoureux , mais un amour non réciproque ...

En parallèle Amélie Nothomb nous parle de Trémière, une jeune fille très jolie qui sera dépourvue d'intelligence. Elle ne sera pas très comprise par ses parents et sera donc élevée par sa grand-mère, une amoureuse des bijoux, elle lui transmettra cette passion de la beauté, une beauté encore plus intense quand elle est observée, comprise, aimée ...

Dans ce roman Nothomb nous montre et nous démontre que la vraie beauté n'est pas extérieure, entre Déodat qui est laid mais attire les filles par son intelligence, force l'admiration et la curiosité.
Et puis, Tremière, jolie, attirante mais qui semble bête, niaise et qui pourtant est pourvue d'un amour communicatif, elle est un mystère et ainsi intrigue plus que n'attire, un peu comme un bijou ...

J'ai aimé ce roman, j'ai aimé aussi qu'il se lise vite, j'ai adoré cette évocation de l'ornithologie de Déodat et puis ces prénoms sont magnifiques non ?
Il y a également ce rapport au conte de Perrault qui est intelligent, remettre au goût du jour un vieux conte c'est un bel hommage de l'auteure.



On reproche parfois à Amélie d'écrire un roman par an ... Mais c'est pour moi un bonheur de savoir que je vais la retrouver au travers de ses pages chaque année, car elle travaille derrière et est à l'écoute de ses lecteurs.

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C'est l'histoire de Riquet à la houppe façon moderne des Contes de Perrault.
Avec sa fluidité d'écriture et de détails, Amélie Nothomb nous transporte vite dans ces deux vies intimes et parallèles qui se rejoignent pour vivre une grande histoire d'amour. Ainsi, à l'unisson, Trémière donne sa beauté et Déodat son esprit.
Livre amusant, qui se lit d'une seule traite, en même temps enrichissant. J'ai appris beaucoup du point de vue philosophique et monde des oiseaux.
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Riquet à la houppe ? Revisite d'un conte ? Plutôt non; c'est un autre texte, enlevé, un rien guindé car parfaitement ajusté, Amélie Nothomb sait si bien se jouer des mots, vraiment un costume bien taillé pour des héros en rien désuets. Un dénouement à la Pommerat, chacun appréciera. Parions qu'à la fin, chacun voudra avoir de l'esprit, comme il se doit ;-)
YA et ado : ok
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Sa laideur n'a d'égal que son intelligence. Elevé par un couple de parents aimants et bienveillants qui lui apportent toute l'affection du monde, Déodat examine avec une attention d'entomologiste les réactions des enfants qui l'entourent et qui lui font subir mille vilénies sans qu'il ne se révolte. Son intelligence est telle qu'il réagit avec un calme surprenant aux agressions, décontenançant ses agresseurs. Après des débuts tumultueux à l'école primaire, les choses se tassent et lorsqu'il devient adolescent, il découvre que les filles sont amoureuses de lui. Il devient le séducteur Number One sans s'être donné le moindre mal. Toutefois, ses relations avec ces jeunes filles sont de courte durée car, bien vite, elles le fatiguent par leurs jérémiades. Et, qui plus est, il n'est pas amoureux… Il est curieux et profite de ces occasions pour faire des découvertes qui lui permettent d'en savoir plus sur l'être humain, auquel il ne tardera pas à préférer l'oiseau.

Trémière, est tellement belle que personne ne la veut. A commencer par ses parents qui la confient aux bons soins de sa grand-mère, une femme étrange qui a dû connaître bien des soupirants mais qui garde le souvenir vivace d'un seul homme. La fillette et la dame vont s'aimer d'un amour infini. Mais Trémière subit la méchanceté cruelle de ses camarades de classe, car Trémière est une contemplative. Elle peut rester des heures sans bouger à découvrir le côté merveilleux d'un objet fut-il aussi banal qu'une boîte de mouchoirs. Heureusement pour elle, Trémière « ne marque pas ». On lui saute dessus à pieds joints, pas le moindre bleu n'apparaît sur sa peau de pêche. Pourtant, Trémière n'est pas l'idiote que la plupart des gens s'imaginent qu'elle est, à commencer par ses parents.
Comment ces deux-là, vont-ils faire pour se rencontrer et s'aimer ? Vous le saurez si vous lisez « Riquet à la houppe ».

Critique :
Je ne suis pas un aficionado d'Amélie Nothomb, bien que j'aie adoré « Stupeur et Tremblements ». Mes goûts me portent vers d'autres horizons. Hier, fatigué de lire un polar, un « best-seller », « le tableau du maître flamand », j'ai éprouvé le besoin de lire un roman court. « Riquet à la houppe » traînait là depuis un an. Je me demandais ce qui m'avait poussé à l'acheter… Je l'ai ouvert. J'ai commencé à le lire… Pour ne plus m'arrêter qu'à la dernière page à trois heures du matin… Dur ! Dur ! de se lever à six, mais cela en valait la peine ! Ce qui m'épate chez cette dame Nothomb, c'est la musicalité de ses phrases. Cette façon qu'Amélie a d'agencer les mots, dont beaucoup nécessitent le recours au dictionnaire en ligne car cette gente dame aime ressusciter des mots fort peu usités. Ce conte revisité m'a touché et bien que je ne sois pas fana de littérature « blanche », j'y ai trouvé un plaisir bien au-delà de ce que j'en attendais.
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J'ai pris à la bibliothèque un petit "Amélie Nothomb" car j'étais un peu en panne de lecture et normalement, je me plonge toujours sans problème dans les romans de cette auteur.
Franchement, c'est celui que j'ai le moins apprécié. Après un début dynamique présentant ses personnages aux profils originaux (mais c'est toujours le cas des ses livres), l'histoire s'enlise un peu.
J'ai bien apprécié l'enfance de Déodat le laid futé et de Trèmière la belle pas très maline mais le lien entre les deux ne se fait que tardivement et n'a pas vraiment d'intérêt.
Je dois dire qu'ayant lu la fin en diagonale, j'ai l'impression que je ne l'ai même pas enregistré.
Déception après "Frappe toi le coeur" que j'ai adoré de bout en bout.

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Un pur moment de détente et de sourire avec le conte de Perrault revisité par Mme Nothomb.
Ma foi, il faut bien dire que la narration se tient dans ce livre, on est dans les extrêmes certes avec ce thème de la laideur à son summum et de l'idiotie d'une autre part. le tout avec deux personnages dont les noms sortis de nulle part nous font sourire à la lecture en nous disant "les pauvres".
Mais nous sommes chez Nothomb donc rien à prendre au 1er degré, tout est dans le sarcasme et c'est tellement grotesque qu'on se prend la tête dans les mains à la lecture. Et là je me suis dit "non, elle n'a pas écrit ça!!"
A se demander ce que cette dame a en tête lors de ses inspirations ou encore ce qui lui provoque toutes ses idées saugrenues.
Bref, j'ai bien rigolé à ma lecture mais c'était cynique tout de même.
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A quelques scènes près, je n'ai pas réussi à rentrer dans cette histoire. Déçu par celui-ci, je me plonge dans un autre !
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Ce conte des temps modernes raconte la vie de Trémière, belle dès sa naissance mais simple d'esprit,et celle de Déodat,le bébé le + laid du monde, doté d'une intelligence hors normes.Un duo attachant,une revisite reussie !!!
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Ici c'est, comme l'était Barbe Bleue ,
une revisite d'un conte, celui de Charles Perrault.
C'est l'histoire de Déodat et Timière qui sont opposés autant physiquement qu'intellectuellement.
Il y est question d'amour, de rejet, de différences, d'image de soi, du regard des autres, de la souffrance, des rapports maternels et des livres.
Comme toujours, vous aurez aussi des références à la nourriture et au champagne.
Après cette lecture, je les aurais tous lus !
Hâte d'être à la rentrée pour découvrir son nouvel opus.
Bref, j'ai beaucoup aimé!
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