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3,2

sur 2228 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pourquoi Jésus s'est-il laissé crucifier ? Telle est la question qu'Amélie Nothomb se pose depuis des dizaines d'années. « Soif » n'est pas celui de ses livres dont la lecture m'a été la plus agréable, mais je recommanderais ce texte à ceux qui souhaitent entrer dans l'intimité de l'auteure, en leur conseillant toutefois de compléter leur lecture par quelques interviews d'Amélie Nothomb.

Commenter ce livre de ma distinguée compatriote expatriée m'a demandé plus de peine qu'à l'accoutumée. Car je pense que pour apprécier sa pleine valeur, il est nécessaire de prendre le temps de s'informer sur les intentions d'Amélie Nothomb. On peut assez facilement trouver des interviews où elle s'en explique. J'en ai écouté trois, d'une petite demi-heure chacune. Bien entendu, elles se recouvrent, mais pas complètement. Je vous recommande une démarche similaire, avant ou après votre lecture, sinon vous risquez d'être déçus.

En effet, « Soif » ne m'a pas procuré le plaisir de lecture auquel Amélie Nothomb m'avait habitué. Certes, les premiers chapitres sont drôles et pétillants et les derniers sont également fluides et plaisant à lire. Mais entre les deux, c'est plus pénible. J'ai déploré des lourdeurs m'obligeant à relire des paragraphes; plus d'une fois, j'ai trouvé les réflexions confuses, comme si, pour une fois, Amélie Nothomb bafouillait. Déçu…

Par contre, j'ai perçu la même réalité différemment une fois que je l'ai replacée dans son contexte. Dans les entretiens que j'ai écoutés attentivement, en me disant d'ailleurs qu'un recueil d'entretiens d'Amélie Nothomb mériterait d'être publié, l'auteur rapporte que Jésus fait partie de son univers depuis sa plus tendre enfance. Élevée dans une famille catholique, elle a reçu l'éducation religieuse habituelle. À présent, elle dit avoir une « foi intransitive »: elle croit, mais sans pouvoir dire en quoi elle croit. Elle est dans un état de croyance, disons, ce que personnellement, je peux parfaitement comprendre.

Elle revendique être une grande soiffarde et un des grands messages de son livre est que, pour elle, la soif est une incarnation de la foi. Cette déclaration surprenante aurait davantage de sens pour moi si elle avait parlé de l'étanchement de la soif plutôt que de la soif elle-même. En effet, j'imagine fort bien l'apaisement, la sérénité, que la foi, même « intransitive », peut apporter à un croyant qui éprouve de la peine. Dans ce sens-là, je conviens qu'un verre d'eau puisse apporter une sensation analogue à quelqu'un qui serait fort assoiffé. J'y vois un rapport à la méditation de pleine conscience qu'Amélie Nothomb évoque à d'autres endroits du texte. Elle l'avait également évoquée sous une forme plus humoristique dans « Le comte de Neville »: « C'est un enseignement du Bouddha: Quand tu fais la vaisselle, fais la vaisselle. ».

Même si la soif a donné son titre au roman, c'est plutôt la crucifixion qui en est le thème principal. Et là, on rentre dans l'intime, dirais-je. Dans ses interviews, Amélie Nothomb raconte qu'elle ne parvient pas à comprendre, ni à admettre, que Jésus se soit laissé crucifier. Elle fait l'hypothèse qu'il aurait pu l'éviter, par exemple en fuyant avec son amoureuse, Marie-Madeleine. Cette question la taraude depuis très longtemps. Depuis des dizaines d'années, elle a en projet d'écrire un livre sur ce thème. Elle explique qu'elle a laissé passer les années car elle ne se sentait pas prête à en entamer l'écriture. Atteignant la cinquantaine, elle a décidé de se lancer avant, dit-elle, de n'en être plus capable. Elle rapporte que l'écriture en a été extrêmement ardue, que bien souvent elle pensait ne jamais y arriver. Je n'ai aucun doute sur sa sincérité. Mais alors, la lourdeur que j'évoquais plus haut m'est devenue touchante: j'y ai vu toute la difficulté que peut avoir une personne à exprimer des sentiments ou des réflexions qu'elle doit faire remonter du plus profond d'elle-même.

Dans « Soif », l'accent est mis sur l'incarnation de Jésus. Il devient un être humain qui éprouve la souffrance d'un corps humain. Amélie Nothomb met dans la bouche de Jésus ses propres interrogations. Il se demande pourquoi il se laisse crucifier. Il se torture l'esprit en se disant que permettre sa mort est se haïr soi-même. Et comment peut-on inciter à aimer les autres comme soi-même si l'on se hait ? Si j'ai bien lu, n'hésitez pas à me corriger si je me trompe, Jésus mourra sans réponse à cette question, mais il mourra dans une certaine paix de l'esprit; je vous laisse découvrir comment. J'imagine que la révolte d'Amélie Nothomb s'en est trouvée apaisée également.

Si je comprends bien, Amélie Nothomb n'apprécie pas cette manière qu'a l'Église de glorifier la souffrance. Cette question m'intéresse et j'ai bien envie d'ajouter sur ma pile un bon ouvrage d'histoire du christianisme, en particulier pour savoir si la croix en est le signe de ralliement depuis les premières années.

En conclusion, la note que j'ai accordée à « Soif » surestime le pur agrément de lecture que j'en ai retiré; elle reflète plutôt tout l'intérêt que ce livre a suscité en moi en me faisant entrer dans l'intimité de l'auteur. Je ne recommanderais donc pas ce livre à ceux qui voudraient simplement découvrir le style d'Amélie Nothomb, mais je le recommanderais chaleureusement à ceux qui s'intéressent à cette auteure.
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Il m'aura fallu un peu de temps avant d'écrire cet avis... en effet une écriture à chaud eut été synonyme de contradictions, d'influence du buzz ayant entouré la sortie de ce livre, bref, .... de quelque chose de faussé .

Trois points sur lequel je vais rejoindre bon nombre des lecteurs :
-le sujet, contrairement à ceux traités précédemment par l'auteure, est nouveau chez elle.
Parfait, cela va changer un peu!
-il n'y a pas de suspens dans le livre puisque la fin en est connue. Et alors??
Ce ne sera pas le premier ni le dernier livre dans ce cas là?
-concernant l'écriture, Amélie Nothomb a poussé le bouchon un peu loin.
Certes; mais là encore, elle n'est pas la première. Et c'est aussi la patte de cette auteure!

Une vraie nouveauté pour moi : le besoin de faire une pause dans la lecture de ce livre, de ne pas le lire d'une traite.
En effet, beaucoup plus que les fois précédentes, chaque mot, chaque phrase est ciselé.
Une lecture rapide entraînera forcément le lecteur à considérer ce livre comme moyen, voire nul, caricatural avec tout ce qui va avec.

J'ai aimé les paradoxes mis en lumière comme celui d'aimer les autres comme soi-même et l'acceptation de la crucifixion.
J'ai aimé sa relation avec Dieu, son regard sur Judas.
J'ai aimé le mélange d'humour et de respect.
J'ai aimé la force mise pour décrire son lien non pas avec la religion mais une forme de spiritualité.
J'ai moins aimé le dernier quart de son livre où elle part sur quelques délires spiritualico-religieux.

Enfin, vous l'aurez compris, ce livre est à lire!
Non parce qu'il recevra le Goncourt.... j'en doute (mais je ne vote pas, lol)!
Mais le lire, oui, parce que pour faire partie de ses détracteurs, le simple fait qu'il soit d'Amélie Nothomb ne suffit pas.

Plus que les années précédentes la doxa de certains « grands lecteurs », « soit disant amoureux de la langue française », d'une partie des libraires, qui considèrent qu'Amélie N n'a pas besoin de leur avis pour vendre et qu'une sortie annuelle est un peu facile, cette doxa me fatigue (je ne suis pourtant pas une fan de l'auteur)!!!

Chaque avis sur un livre n'est recevable et louable qu'à partir du moment où il a été lu!!!
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Les derniers jours du Christ vus par lui-même, une vaste réflexion sur son rôle, celui de Dieu et des hommes...
Quand Amelie Nothomb se prend pour le Messie, c'est Divin !!!
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Il n'y a bien qu'Amélie Nothomb pour l'oser celle-là : se mettre à la place de Jésus !

Livre assez perturbant ou plutôt déstabilisant car on n'a pas l'habitude d'entendre parler de Jésus ainsi, très humain, avec des traits d'humour et même d'ironie, presque à se moquer, avec des peurs d'humain aussi. C'est d'abord déroutant, puis lorsqu'on reprend la lecture, on est plus habitué au style et c'est assez agréable. Il faut donc saluer l'aspect novateur, à mon sens, de l'exercice.

Je ne pense pas qu'il faille prendre cette version de ce que penserait Jésus au pied de la lettre, je ne crois pas qu'Amélie Nothomb prétende avoir la vérité sur ce que pensait Jésus ou de ce qu'ont été les choses. C'est juste son point de vue et je pense qu'il faut le prendre comme cela : une possibilité parmi d'autres.

Je l'ai lu très vite. Cela se lit comme un conte, une nouvelle. de plus, connaissant pas mal l'histoire de Jésus, cela faisait souvent écho, nous avons une espèce de résumé de la passion.
Le propos général est intéressant par le fait que le livre aborde beaucoup de sujet avec certaines réflexions bien senties : la mort, le corps, la douleur, l'amour, l'amitié, la relation parent-enfant, l'après mort etc. J'ai pu relever quelques citations. En revanche, si tout cela est plutôt positif, le Goncourt, je n'aurais pas compris...

PS : Détail : Amélie Nothomb a pris depuis toujours je crois le parti de figurer sur les couvertures de ses livres. Compliqué d'en sortir... Ici, j'ai trouvé que ça n'était pas du tout approprié.

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Chaque année, je me plonge dans le dernier roman d'Amélie Nothomb avec le secret espoir de retrouver le charme sarcastique de ses premiers romans, comme « Stupeurs et tremblements » ou encore « Ni d'Eve ni d'Adam » Hélas ! Je suis souvent déçue. Par bonheur, « Soif » se fait remarquer par l'originalité du sujet : se mettre dans la peau de Jésus dans les dernières heures de sa Passion, il fallait oser.
Bien sûr, l'histoire on la connait tous, il n'y a donc pas de suspense, le héros meurt à la fin. Mais ce qui a titillé ma curiosité, c'est la manière simple, directe d'aborder ce sujet aussi épineux que la couronne idoine. le sujet est d'actualité avec sa réflexion sur l'utilité du don de soi.
Amélie Nothomb a une énorme tendresse pour son Jésus, tellement humain, qu'il nous devient proche. Elle s'appuie sur les textes du Nouveau Testament pour raconter certains passages mais elle sait prendre aussi une grande liberté pour imaginer ce qu'ont pu être les pensées de Jésus juste avant sa mort. Pour cela, elle invente un temps plus long entre la sentence de mise à mort et la crucifixion, une nuit entière où le condamné va provoquer sa soif afin « que les autres souffrances s'amortissent » Etancher sa soif, c'est rencontrer Dieu à travers l'amour.
« …après avoir durablement crevé de soif, ne buvez pas le gobelet d'eau d'un trait. Prenez une seule gorgée, gardez-la en bouche quelques secondes avant de l'avaler. Mesurez cet émerveillement. Cet éblouissement, c'est Dieu »
Jésus quitte sa dimension divine pour n'être plus qu'un homme qui, à la veille de sa mort, revisite sa vie avec ses moments heureux, ses renoncements et ses regrets.
L'auteure parle aussi avec simplicité de l'amour charnel qui lie Jésus et Marie-Madeleine et cela donne des pages très belles sur la découverte de cet amour.
J'ai lu ce court roman (160 pages) d'une traite, tant je désirais étancher ma curiosité littéraire.
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C'est religieusement que chaque année depuis Hygiène de l'assassin, j'attends mon Amélie Nothomb, comme qui attend l'eucharistie à la fin de la messe.
Véritable métronome depuis maintenant 27 ans, entre le 20 et 25 août, c'est avec délectation que je dévore le dernier Amélie Nothomb en date.

Avec Amélie Nothomb, il n'y a jamais de bas, mais de temps en temps du trop peu, mais cela reste toujours un délice.

Cette année, tel un grand vin, nous avons le droit à un très grand cru. Quelle audace ! Son narrateur n'est autre que Jésus Christ.

On retrouve également une thématique chère à l'auteur, lorsqu'il ne s'agit pas de la faim, il s'agit de la soif et comme le dit si bien Amélie Nothomb à travers de son personnage Jésus Christ « Pour éprouver la soif, il faut être vivant. »

Dans ce nouveau roman, nous découvrons les dernières pensées du Christ entre le moment de sa crucifixion et sa résurrection.

Les puristes trouveront certainement des inexactitudes dans le roman d'Amélie Nothomb, mais pour ma part n'ayant jamais mis les pieds au catéchisme cela ne m'a pas choqué.

D'autres seront choqué par le vocabulaire utilisé par le narrateur « Happy few » ou bien encore « discrimination positive », qui semble bien éloigné de l'an zéro, mais en même temps, si l'on devait être aussi puriste, nous devrions savoir lire l'araméen.

Je comprends dans l'utilisation de ce langage, que le narrateur est intemporel, il parle et pense à son histoire, mais à un public d'aujourd'hui.

Loin d'être un fan de théologie, j'ai bien aimé ce nouveau roman de mon amoureuse littéraire. J'ai une nouvelle fois passé un très bon moment de lecture, certes rapide mais agréable, ce qui est en soit ce que nous attendons d'un bon roman.
Lien : http://www.bouquinovore.com/..
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Fan inconditionnelle, Amélie Nothomb, pour moi, c'est comme Woody Allen... la production artistique de chacun est impressionnante de régularité et si on les retrouve, ce n'est pas tant qu'on est sûr de tomber sur un chef d'oeuvre (même si il y en a pas mal - Hygiène de l'assassin, Ni d'Ève ni d'Adam, Riquet à la houppe pour ne citer qu'eux) mais c'est parce qu'on adore être en leur compagnie! Comme de vieux amis qu'on ne voit pas toujours... leur qualité nous émeut, leur défaut nous touche et leur donne une belle part d'humanité.

Je dois dire que ce livre de Nothomb m'a désarçonnée. On retrouve, certes, des fulgurances nothombiennes (les dernières pages sont d'une belle intensité) et des thématiques qui lui sont chères (personnage hors-norme, importance donnée au corps notamment) mais on ne retrouve pas d'autres éléments qui font aussi sa marque de fabrique : dialogues qui claquent, rythme endiablé etc.

Évolution louable ou tentative ratée?

Un peu des deux pour moi. En choisissant Jésus au moment de la Passion et en le faisant parler de l'intérieur au moment de ses derniers instants, Nothomb surprend tout autant qu'elle désarçonne : ce serait comme aller au cinéma en se trompant de salle : le film qu'on va voir est peut-être bon, ce n'est pas celui qu'on s'apprêtait à voir...

Même si le ton est plus iconoclaste que véritablement blasphémateur, il y a quelque chose de régénérant dans cette nouvelle approche christique.

Revoir le Christ sous le regard de Nothomb est salubre et souvent vivifiant, prêtant à ce dernier une dimension souvent humaine et vivante, loin des interprétations figées et trop rigides. Malheureusement on se demande aussi parfois où Amélie veut en venir...

En refermant la dernière page, je me suis demandée la réelle visée de ce roman... pourquoi Nothomb a-t-elle écrit cette histoire? Car en rendant son Christ trop humain, la force de sa pensée frise parfois le simplet.

Au final, une prise de risque qui ne laissera pas indifférent les férus (et moins férus) de l'auteure. Moi, cette "Soif"... m'a un peu laissée sur faim. (le jeu de mots est facile, je l'avoue!
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J'ai toujours une grande curiosité lorsqu'arrive le roman d'Amélie Nothomb qui chaque année vient rythmer ma rentrée littéraire. Cette année j'ai été surprise par le sujet choisi autant que par l'audace de l'écrivaine qui n'hésite pas à se mettre littéralement dans la peau de Jésus Christ à vivre ses dernières heures dans la souffrance la plus absolue. Ainsi on se laisse bercer par sa voix, dans une confession à la première personne aussi étonnante que bouleversante. Tout commence par son procès dont le récit est fait avec un certain sens de l'humour qui met en scène le Nazaréen et son juge Ponce Pilate dans une parodie de justice où les miraculés reviennent se plaindre. Un procès dont il ne nous rapporte que les moments qui l'ont le plus marqué. Ainsi commence ce que l'on a coutume d'appeler la Passion du Christ. Ce Chemin de croix où l'on ne peut qu'imaginer ce qu'il a pu avoir en tête. Ici c'est un long monologue sur sa vie, sa mort à venir, sur la trahison et oui Judas reste un personnage incontournable, un disciple parmi les douze, un frère, un traitre aussi. Je me suis laissé prendre au jeu que nous propose l'auteure et j'ai suivi avec attention les dernières pensées de celui qui a souffert sur la croix pour la rémission de tous les péchés. A aucun moment le Christ ne cherche à fuir, il endure toutes les tortures imposées qu'elles soient morales ou physiques, il ne cherche pas de responsable à son état, ne cherche pas non plus de vengeance et conserve sa confiance en Dieu. Alors entendre toutes ses pensées à ce moment si particulier est une extrapolation à laquelle je ne m'étais jamais livrée. Pourtant en lisant ce livre, j'ai été touché par son agonie et cette dissociation entre le corps et l'esprit qui s'installe au fil des heures. Un livre coup de poing qui remet une nouvelle fois mes certitudes en doute et me force à réfléchir plus loin. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Jef un p'tit verre on a souaf!
Oups non ce n'est pas ce genre de Soif, mais plutôt l'histoire des dernières heures de Jésus.
C'est en lisant de plus en plus de livres d'Amélie Nothomb que je finis par l'apprécier de plus en plus, même si celui-ci n'est sans doute pas son meilleur.
J'ai bien aimé parce que j'ai trouvé qu'elle avait beaucoup de culot (ou d'humour ?) d'écrire un livre pareil, qui nous livre les dernières pensées de Jésus.
J'ai aussi aimé ce livre pour son écrit, sa philosophie et ces citations tellement justes et véridiques.

Bref un bon petit livre d'Amélie Nothomb, il ne faut pas spécialement être fanatique de religion pour l'apprécier.
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La romancière se glisse dans la tête du Christ depuis son procès jusqu'à la résurrection, et raconte les réflexions de Jésus sur son Père, le corps, l'amour, la jouissance, la souffrance, l'espérance, la foi ou encore la mort. le temps de la Passion ravive la mémoire d'événements, d'expériences, de rencontres présentes dans le Nouveau Testament. Un roman court et agréable.

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