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The Crow tome 1 sur 5

James O'Barr (Antécédent bibliographique)Céline L'Official (Traducteur)
EAN : 9782266111232
305 pages
Pocket (01/06/2001)
3.33/5   12 notes
Résumé :
Admirateur de Poe, propriétaire d'une collection unique sur le sujet, auteur de terreur de premier plan, époux d'une jeune beauté... William Blessing est-il béni de dieux ? C'est ce qu'il croit, même quand entre dans sa vie un jeune fan aux dents longues. Après tout, un maître digne de ce nom n'a-t-il pas besoin d'un disciple ? A condition que celui-ci ne soit pas trop pressé de prendre sa place ! Quelles que soient les horreurs qui attendent Blessing, Le Corbeau ve... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Et bien contre toute attente, j'ai bien aimé ce bouquin.
Roman "tiré" du comics et du film, il est plutôt bien ficelé, extrêmement cultivé, voire raffiné, j'ai trouvé, même si "le corbeau de Poe est une corneille à la base"... Mdr !

Pour de l'horreur, ça plane assez haut, même si au début on se demande un peu dans quel livre on s'est égaré...

En fait, j'ai sauté sur ce bouquin quand je l'ai vu passer chez mon vendeur d'occasions, sans réfléchir une seconde, tout simplement parce que je suis absolute fan du film avec Brandon Lee, puis du comic, que j'ai lu en 2017, et aussi parce que la couverture est magnifique.

J'avais vu des notes très disparates dessus, donc c'est sans la moindre illusion que je l'ai commencé. Et si au début j'ai un peu peiné, en avançant dans le livre j'ai fini par bien apprécier.
Le truc étrange, c'est qu'ici on a autant les pensées des saligauds (bien chtarbés pour la plupart, voire caricaturaux, comme dans le film, et comme dans le comic, là pour le coup c'est quasi du copié-collé) que du "héros".
Héros plutôt pathétique et beaucoup moins charismatique que dans le film, ce qui peut expliquer certaines mauvaises notes. Les rôles sont aussi différents, le "professeur Blessing" étant beaucoup plus âgé qu'Amy, sa femme (qui est ici la musicienne du couple), et donc là aussi à des lustres du héros du film.
Le prétexte à cette novélisation très différente des deux précédents opus, c'est que tout du long, on a un ode à Poe et son oeuvre, et que si Blessing n'avait pas été ce grand professeur, il n'y aurait pas pu y avoir toutes ces citations, et cette intrication. C'est une grosse différence par rapport au comic, de base, qui, s'il cite Poe, ne cite pas que lui, très loin de là, avec du Baudelaire et d'autres classiques, et des poèmes personnels.

En conclusion, c'est une novélisation assez libre de ce "The Crow" de J. O'Barr, si attachant, et beaucoup plus profond, eût égard à l'histoire personnelle de l'auteur du comic.
Mais on y retrouve une grosse culture littéraire et musicale, c'est différent, certes, mais on n'est pas non plus aux antipodes, il y a des similitudes.
Donc pour ma part, j'ai bien aimé. (Mais je suis pas objective, les histoires de vengeances, fut-elle par un zombie beaucoup moins séduisant que Brandon Lee, m'ont toujours plu...).
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Un roman inspiré du personnage The Crow, avec de bonnes idées mais peu convaincant.

J'aime beaucoup le thème de l'esprit vengeur, et de ce côté, je suis assez bien servi avec les aventures de The Crow, que j'ai découvert quand j'étais adolescent. "Ce que dit le Corbeau" est le premier roman que je lis dans cet univers.

Si ce roman est honnête et divertissant, il lui manque un petit quelque chose pour le rendre vraiment bon. Il souffre d'un certain nombre de défauts qui m'amènent à le classer tout juste dans la moyenne.

Premièrement, la mise en place de l'histoire est extrêmement longue. Près des deux tiers du livre ne contiennent rien de plus que la présentation des personnages, de leurs ambitions, de leur contexte. Et le problème, c'est que la plupart des éléments présentés sont largement dispensables et n'apportent en fait rien à l'histoire elle-même. Pire on sent que les premiers chapitres sont une sorte de faux-départ, probablement un stratagème éditorial pour accrocher un lecteur qui autrement aurait pris ses jambes à son cou au bout de quelques dizaines de pages.

Deuxième principal défaut, cette fausse ambiance gothique, caricaturale et artificiellement entretenue par la multiplication de références goths, qui transforme ce livre en une sorte de théâtre burlesque avec ses personnages ridicules: le grand vilain psychopathe, le travesti arriviste, le comte vampire alcoolique, l'écrivain ambitieux qui trahit son mentor... Tout cela laisse une impression d'avoir croisé the Rocky Horror Picture Show avec l'ambiance gothique 19e (la vraie, littéraire, celle-ci) typique d'ouvrages d'Edgar Poe.

C'était pourtant une excellente idée que de croiser l'univers littéraire et intellectuel d'Edgar Poe avec cette mouvance gothique moderne, deux univers dissemblables qui ne peuvent que difficilement se croiser. Mais c'est là le troisième gros défaut de ce roman: l'omniprésence de l'auteur américain. le roman est bâti sur un dialogue entre l'univers de The Crow et l'univers de Poe, à travers l'incontournable poème The Raven (un jeu de mot qui vient de la confusion fréquente entre les corbeaux, ou crow en anglais, avec les corneilles, ou raven). le problème est que ce dialogue crée une cacophonie intellectuelle qui ne m'a fait ni retrouver Poe, ni The Crow.

Surtout, le classement de ce roman dans la collection "Terreur" est source d'une immense confusion. Je ne vois aucun élément de littérature horrifique dans ce livre. Il n'y a pas de suspens, l'aspect surnaturel n'est qu'à peine effleuré, la violence est passive (ce qui évite au moins les passages gores sans intérêt, un bon point)... On lit ce genre de roman pour s'endormir confortablement, mais pas pour se tenir éveillé en frémissant.

De bonnes idées, donc, mais dont le développement n'est pas à la hauteur de l'ambition, malgré une traduction agréable et une construction extrêmement classique qui permet une lecture sans accroc.
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William Blessing est un étrange personnage qui vit un peu reclus et dans un monde assez macabre mais qui le protège et qui le comble puisqu'il a tout pour lui.Auteur de livres fantastiques, à la limite de le terreur, grand admirateur d'Edgar Allan Poe et fervent collectionneur d' ouvrages rarissimes concernant ce dernier et enfin époux comblé puisque sa jeune épouse est à la fois aimante et ravissante, on pourrait dire que William est au comble du bonheur. Mais l'arrivée dans sa vie un jeune fan qui va bouleverser sa vie plus qu'il ne le croit.
Pour ceux qui aiment l'univers fantastique des vampires et autres créatures des ténèbres, je vous conseille vivement ce livre. Bien que l'ayant lu il y a fort longtemps, j'en garde un très bon souvenir...
Pour les amateurs de films sur le sujet, "The Crow" est un à mon gôut un véritable chef-d'oeuvre (enfin du moins, le tout premier film avec Brandon Lee qui, comme son père, est mort sur le tournage) mais je suis un peu moins fan des suites et autres séries qui en ont découlées).
Pour revenir au livre de Davis Bischoff, j'ai adoré !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- La littérature peut dégager une telle puissance... (Donald)
- Oui, vous avez raison sur ce point. La littérature va au delà de l'esprit et de l'art. Au delà de l'espace, du temps et des choses insignifiantes qui nous alourdissent. (Le professeur Blessing)
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