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Charpentier (01/01/1878)
4/5   1 notes
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Philothée O'Neddy est un poète français, ''petit romantique'' et familier du Petit Cénacle, dont les membres les plus proéminents furent Théophile Gautier et Gérard de Nerval. le présent ouvrage est posthume et regroupe des nouvelles et des critiques théâtrales ayant parus dans des revues de l'époque, ainsi qu'un choix de quelques lettres.

La première section intitulée ''Romans et contes'' qui m'attirait principalement est composée de quatre textes pour un total de 160 pages. D'abord ''L'escarcelle et la rapière'' qui raconte une anecdote arrivée au colonel d'une unité de cavalerie en déplacement. L'écriture flamboyante et pleine de fougue m'a saisi d'un enthousiasme admiratif. L'histoire s'arrête brusquement toutefois. Mais voilà qu'au second texte, ''L'abbé de Saint-Or'' divisé en quatre parties, on nous dit qu'il s'agirait d'un fragment d'un roman inédit, quatre chapitres consécutifs donc, et que l'ouverture de ce roman n'est rien d'autre que l'histoire précédente. Très vite, on comprend le lien et une partie de ce qui doit se passer entre les deux. On met en scène le fameux Cagliostro, on déblatère à tour de rôle sur le vice et la vertu en un dialogue épique. L'écriture, toujours pleine d'emphase, est étincelante et sent son poète. Ce thème, cette plume, cette verve, c'est tout simplement jubilatoire ! Deux épisodes assez complets en soi, mais quelle perte irréparable que ce roman amputé. Bon, peut-être pas pour la littérature mondiale ou française, mais pour moi à tout le moins ! Existe-t-il quelque part une version plus complète et inédite ? Coup de coeur évident donc jusqu'à maintenant.

Ensuite on trouve l'''Histoire d'un anneau enchanté'', un grand conte plein de magie où les héros sont Charlemagne et une princesse orientale, tout à fait divertissant. Finalement, ''Le Lazare de l'amour'' où un jeune exalté est épris d'une marquise, avec les obstacles rencontrés et le dénouement improbable. Moins passionnant que ce qui est venu avant mais non dénué de qualités et d'attrait.

Je n'ai que parcouru la section des critiques théâtrales en m'arrêtant sur celles concernant des noms connus ; un dénommé Hugo et un certain Dumas... À propos de Hugo, il couvre la sortie des ''Burgraves'' et commente le chahut résultant de la querelle entre classiques et romantiques (toujours présente 13 ans après ''Hernani''), en faisant quelques parallèles avec d'autres incidents dans l'histoire du théâtre, intéressant !

Quant à la correspondance, peu volumineuse, elle donne un aperçu de sa personnalité et des coulisses de certains des écrits précédents. La dernière est la fameuse lettre, écrite alors qu'il était plus âgé, où il donne des précisions et des souvenirs sur le groupe de jeunes artistes romantiques dont il a activement fait partie.

Je suis charmé par les perles découvertes et par conséquent déçu de la faible production de cet auteur. Outre ce livre, il y a deux volumes de poésie et rien d'autre.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Et notre Régina, qui tout à l'heure paraissait impressionnée d'objets si lumineux, si purs, ne craint pas maintenant d'applaudir à cette verve ténébreuse, immonde, de l'aiguillonner du rire et du regard, et même d'y ajouter de son propre fonds, de l'enrichir d'affreux corollaires, d'abominables scholies.
Je pourrais bien donner ici un fragment de leur conversation qui, malgré son infamie, n'était pas dépourvue d'un certain agrément ; mais je ne veux pas. Cela ferait trop de peine aux lecteurs moraux et trop de plaisir aux immoraux.
─ Je parie, s'écria Cagliostro, que si votre abbé Octobrin était ici, dans ce moment, nous le verrions partager sans scrupule, tout séraphin qu'il est, les ébattements de notre jovialité satanique.
─ Taisez-vous, maudit sorcier ! S'il était ici, s'il nous entendait, l'éclat de sa sainte colère saurait bien vite abattre l'éclat de notre joie impie ! Son anathème frapperait de confusion nos langues publicaines.
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L'astrologue se leva de nouveau, se remit à marcher à grands pas, tout exubérant de fatale agitation : l'enthousiasme de l'abîme contractait, dilatait son orageux visage, qui, vigoureusement verberé de tons fauves et rouges par l'oblique émission des flammes du soleil couchant, faisait l'effet d'une horrible tête de bronze en pleine incandescence au milieu d'une fournaise.
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O fâcheux démon du préambule ! que t'avais-je donc fait ? Dans quelles broussailles m'as-tu empêtré ? Quelle montée m'as-tu fait gravir ? Dégageons-nous et respirons.
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