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3,47

sur 472 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Paris, février 2011. Alors qu'elle arpentait les couloirs du musée du Louvre, Gillian s'arrête devant un totem de plus de trois mètres de haut et reste coite et stupéfaite devant cette statue. Cette dernière lui rappelle en effet ces années où elle était étudiante au Heath Cottage dans les monts Berkshire. Prise de frisson, elle manque de s'évanouir...
Heath Cottage, février 1976. La jeune Gillian Bauer en est à sa troisième année au sein du Catamount College. Brillante élève, elle suit assidûment ses cours, notamment celui de littérature enseigné par Andre Harrow. Homme charismatique au charme certain, la plupart des étudiantes craquent pour lui et n'hésitent pas à se mettre en avant pour se faire remarquer. Homme marié, sa femme, Dorcas, est également très populaire. Sculptrice de renom, ses oeuvres à caractère sexuel font débat et intriguent. Ses grandes statues en bois étaient considérées par certains comme outrageuses, dépravées et laides. Ce couple hors norme pourtant fascinait, de par leur manière de vivre et leur liberté de penser. Celui-ci prenait parfois sous son aile de jeunes étudiantes qui servaient d'assistantes à Dorcas et voyageaient avec le couple. Amoureuse d'Andre, Gillian va tout faire pour attirer son attention...

Très vite, on pénètre dans une ambiance glauque, parfois malsaine ou pesante. Entre Andre, le professeur qui tente de mettre à nu ses élèves en les invitant à se dévoiler via leur journal intime, Dorcas, femme volontaire et énigmatique, les alarmes incendie qui se déclenchent en pleine nuit installant ainsi un sentiment d'insécurité et de méfiance ou certaines élèves qui décident de se couper les veines, l'atmosphère est tendue, la tension palpable et une certaine forme de jalousie ou d'animosité s'installe progressivement. Les personnages sont énigmatiques et noirs au possible jusqu'à cet improbable perroquet. Ce court roman décrit sans expliquer, survole plus qu'il n'approfondit et laisse un sentiment malsain une fois la dernière page tournée. L'écriture est sèche et hachée. Cette première découverte de Joyce Carol Oates ne m'aura pas totalement convaincue.

Délicieuses pourritures... tout un poème...
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Gillian , 44ans , éprouve un choc en visitant le Louvre et plus particulièrement en posant son regard sur une statue lui rappelant instantanément sa troisième année passée à Poudlard , heuuu , Heath Cottage , école de filles de la Nouvelle-Angleterre .
Elle a désormais 20 ans , se revoit entourée de ses amies qui , comme elles , sont alors sous le charme d'André Harrow - signifiant flèche en français , clin d'oeil ironique d'une rare finesse a Cupidon j'imagine... - professeur de littérature DSKophile et élément déclencheur de ce roman . Excusez la tenue , je sors de la douche...

Bon , j'ai pas été emballé plus que ça pour tout dire . Il n'est pas rare , dans la littérature , que de jeunes adultes voient leur amour immodéré , pour tel ou tel professeur , contrarié . Prof qui , comme de bien entendu , repoussera gentiment mais fermement leurs avances , question de déontologie aidant . de plus , André est marié à Dorcas , sculptrice se complaisant dans la réalisation d'oeuvres à caractere sexuel toutes plus laides les unes que les autres...Nom d'une pipe !
Ici , tous les codes sont inversés . André , au contraire , attisera volontairement tous ces sentiments naissants , encouragera ses courtisanes à dévoiler leurs pensées les plus intimes , allant même , aidé en cela par sa douce moitié , jusqu'à instaurer un système de favorites ayant alors le triste mais si envié privilège de séjourner quelques jours dans la maison familiale...André et Dorcas font alors figure de modèles que l'on se doit de cotoyer a tout prix et le prix est élevé !
S'en suivront immanquablement des jalousies entre filles , des amitiés malmenées , le but ultime étant de devenir la favorite attitrée . Wuaouh , trop bo le prauf , ce sera trop de la balle si je pouva lui tapé dans l'yeux...soupir...
Le point intéréssant de ce bouquin , c'est son complet anti-conformisme ! 20ans , le bel age pour s'ouvrir à l'amour...et non pas à la noirceur des âmes et des corps en succombant à un grave André graveleux au possible , Dorcas n'étant pas en reste , son travail étant l'exact reflet de son ame...Connaissez-vous Saint-Claude ?
Récit , de plus , émaillé régulièrement d'alertes incendie - de jeunes pyromanes en herbe ayant surement pris au pied de la lettre Allumez le Feu d'un jauni Johnny chaud comme la braise, wok'n'woll ! - incendies mysterieux légitimant une conclusion des plus logique...
Amateurs de belles histoires Harlequin champion de l'amourgloireetbeauté au romantisme exacerbé , passez votre chemin...Tout comme ces jeunes nymphes , j'ai moi-même été en fleur..comment ?...à Honfleur ?...au temps pour moi...

Un livre malsain sur l'éveil des sentiments amoureux , le coté poétique en moins...Jeu pervers du chat et de la souris à l'issue surprenante..
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Un roman glauque, pervers qui n'aurait aucun intérêt si Joyce Carol Oates n'avait pas traité le thème de façon subtilement onirique. Délicieuses pourritures se lit lentement, pour que le lecteur se laisse imprégner de son atmosphère.
Gillian, étudiante à l'université de Catamount College, tombe amoureuse de son professeur de poésie Andre Barrow. Lui joue au chat et à la souris, la remarque puis l'ignore.
Une autre étudiante, qu'on n'a pas eu le temps de connaître, quitte l'université sans que l'on sache pourquoi, d'autres encore ont des comportements étranges. le lecteur doit deviner.
Comme souvent chez Joyce Carol Oates, j'ai eu du mal à distinguer la réalité du rêve, en particulier dans le deuxième chapitre, un retour en arrière du premier chapitre et suivi, encore une fois d'un retour en arrière (troisième chapitre). Oh que je déteste ça !
Un roman qui comporte plus de questions que de réponses.

Lien : https://dequoilire.com/delic..
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127 pages. C'est ce qui attiré mon attention sur ce livre. Comment JCO pouvait-elle n'écrire « que » 127 pages et nous plonger dans le type d'ambiances qui lui est propre. Il faut du temps pour envelopper le lecteur dans les brumes et l'attirer dans les abysses.
Grossière erreur de ma part : ne jamais sous-estimer JCO. A coup de mots soigneusement choisis et de phrases à l'équilibre parfait, elle instille le malaise. le venin est injecté et se répand au fil des pages toujours un peu plus. Comme d'habitude je suis là anesthésiée entre mal-être et fascination pour cette plume. Incapable de lâcher le livre, avide de savoir comment tout cela va finir et étonnée d'en être arrivée là. Je suis ressortie de cette lecture malmenée, écoeurée mais aussi subjuguée. C'est imparable à chaque fois elle m'ensorcèle (aie confianssssse crois en moi, que je puissssse veiller sur toi. JCO c'est Ka !). Être ensorcelée c'est aussi ce qui arrive à Gillian mais pas seulement à elle, les étudiantes frappée par le sortilège sont nombreuses ! Une relation toxique, malsaine, sadique, du voyeurisme, de la maltraitance psychologique. JCO va loin, certainement pour dénoncer ce qui se passe sur les campus. le mal être des étudiants qui se débattent entre le désir d'être acceptés et celui de rester eux même. Soumis constamment à la compétition, au jugement des autres, aux rancoeurs, à la jalousie, et condamnés à la surenchère. Mais bon elle y va fort quand même la dame ! Un cocktail explosif dont elle seule à le secret et qui emmène le lecteur dans les coins les plus sombres et les plus reculés de l'esprit humain.
Mais il faut bien l'avouer, malgré mon admiration pour cette plume si particulière et pour la force de ses écrits si cela avait duré plus longtemps j'aurais probablement interrompu ma lecture.
127 pages sur le qui-vive. 127 pages éprouvantes et percutantes. 127 pages pleines de mal être. 127 pages qui m'ont menée à la nausée et dont je suis ressortie mal à l'aise.
Finalement 127 pages c'est beaucoup !
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Années 70. Campus féminin dans la Nouvelle-Angleterre.

Quelle horrible histoire !
Quelle perversion chez ce couple « bien sous tous rapports », enfin tel qu'il parait. Et ces jeunes demoiselles qui se laissent séduire, sans imaginer une seconde tomber dans un tel piège, une telle addiction.
C'est que Monsieur, professeur à l'université, et Madame, sculptrice de renom, forment un couple très attirant, empli de mystère et de séduction, très au point pour attirer les jeunes demoiselles dans leurs filets, pour en faire des victimes innocentes et consentantes.
Et quand tout est consommé, quand la noirceur apparaît, ces jeunes demoiselles sont perdues, anéanties, vidées et désespérées. Quel peut être leur recours pour demander de l'aide ? Des incendies qui se multiplient au sein de l'université ? Des disparitions volontaires ?

Que voilà un petit roman glaçant de perversité et d'illusion, de cruauté aussi car ce couple d'adultes sans scrupule ni morale, use et abuse de son pouvoir de domination sur de jeunes esprits.
Le titre français, bien choisi, n'efface cependant pas le titre anglais encore plus marquant : Beasts.
Une lecture dérangeante !
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« Je vous aimes, pourries,
Délicieuses pourritures. »


Hommage à D. H. Lawrence, poète de l'Eros par excellence. Joyce Carol Oates, nourrie de son amour infini pour la littérature, brode une histoire vénéneuse autour du poème « Nèfles et sorbes ». Andre Harrow, un professeur de lettres au charme nocif, cherche à inculquer à ses élèves –exclusivement femelles- les fondements de la littérature comme voie de cheminement au-delà du bien et du mal. Ainsi, si D. H. Lawrence est explicitement cité comme fin, Nietzsche n'est jamais bien loin lorsqu'il s'agit d'évoquer le moyen. Evidemment, les élèves d'Andre Harrow se pâment devant le professeur au charisme puissant, mais celui-ci vit en couple avec Dorcas, une femme exubérante et volumineuse face à laquelle il semble impossible de rivaliser. Elle pratique la sculpture primitive à tendance monstrueuse et sexuelle et ses créations ne suscitent pas l'indifférence, qu'elles fassent hurler d'indignation ou de fascination. Pourtant, Andre et Dorcas forment un couple sulfureux bien plus facile à atteindre qu'il n'y paraît.


La toute jeune Gillian a été choisie par Joyce Carol Oates –élève parmi tant d'autres- pour se frayer une place de choix en la compagnie du couple. On soupçonne Gillian d'être une projection de l'auteure au même âge. Passionnée de littérature, ses expériences mentales dépassent en intensité ses expériences physiques. Il ne lui manque plus qu'une impulsion pour concrétiser ses fantasmes et celle-ci viendra de l'ardeur de son professeur de lettres. Dans ce milieu intellectuel qui cache ses vices et ses manies derrière un apparat distingué, les jeux de vilains se griment en passe-temps cultivés. La poésie et l'écriture d'un journal transforment les jeunes filles en catins –paradigme d'une époque dominée par la libération sexuelle. Laisser libre cours à ses fantasmes semble obliger à la confession de rêveries sexuelles non plus seulement intimes ou provocantes mais aussi humiliantes et masochistes. Si tel n'est pas le cas, la libération n'est pas achevée.


La frontière que devra franchir Gillian –passer du fantasme à son accomplissement- n'est pas franchement surmontée par Joyce Carol Oates. Si le poème de D. H. Lawrence nous convainc de son érotisme latent, la sensualité de l'écriture de Joyce Carol Oates ne bouleverse pas par son évidence. le ton reste potache et les aventures les plus captivantes se profilent plutôt dans les relations liant Gillian à ses camarades de dortoir. Jalousie, fascination, mensonge et compétition se superposent et dessinent une carte de la haine et de l'amour dont les territoires se confondent souvent. Cet aspect en particulier des Délicieuses pourritures rappelle parfois les confessions joyeuses et honteuses d'une Amélie Nothomb confrontée au sublime féminin –dans Antéchrista par exemple.


Certes délicieuses, ces pourritures ne provoqueront toutefois ni indigestion, ni satiété. Elles ouvriront plutôt l'appétit en l'attente d'un dessert lawrencien.


Lien : http://colimasson.over-blog...
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— Tremblez fillettes —

La brièveté du roman est le premier point positif qui me vient à l'esprit. Ce qui laisse présager d'une appréciation pour le moins mitigée. D'autant que malgré la petite centaine de pages, il m'est arrivé de sauter quelques phrases, trouvant (comme souvent) que Joyce Carol Oates a tendance à rallonger sans rajouter, sans apporter davantage de contenu ou de subtilité à l'histoire ni aux personnages.

Pour le reste, j'ai trouvé que le roman déroule assez plaisamment son programme à partir d'une idée plutôt intéressante. La narratrice raconte une période de ses études ponctuée d'incendies criminels et de ce qui lui paraît une passion amoureuse avec un professeur charismatique, et que le lecteur identifie rapidement comme une relation perverse, une emprise mortifère.

L'intérêt est essentiellement dans ce décalage, censé nous faire lire en pensant, non pauvre idiote, ouvre les yeux ! Ne creuse pas toi-même le piège, etc. Mais on comprend que, dans le feu de l'action et les tourments de la passion adolescente, l'héroïne n'y voie que… du feu. Ce qu'on comprend moins, c'est l'encadrement de cet épisode par un prologue et un épilogue « 20 ans après » où la narratrice paraît n'avoir toujours pas compris…

Quant au contenu, il est féministe sans trop, l'emprise étant le fait d'un couple et pas seulement celui d'un professeur sur ses étudiantes. Mais pourquoi pas, le féminisme n'est pas non plus un impératif et rien n'oblige à « cocher toutes les cases ». J'ai un peu tiqué cependant en remarquant en 4e de couverture de l'édition J'ai lu un extrait d'une recension élogieuse du magazine très droite-droite Causeur. Non que ce soit interdit de le citer et qu'il lui soit impossible d'aimer ce roman, mais si Causeur trouve à l'aimer, je me dis que (de mon point de vue en tout cas) je prête sans doute encore un peu trop de féminisme à son contenu…

À force d'en retirer, du livre il ne restera bientôt plus grand-chose ! Mais somme toute c'est ce que j'en pense : pas grand-chose, tout en comprenant que beaucoup de lectrices et lecteurs apprécient JCO, qui raconte assez bien des histoires assez bonnes, avec une pointe de je-ne-sais-quoi (« Un malaise que nous aussi nous finissons par aimer », écrit Causeur), qui permet de passer un bon moment plutôt intelligemment.
J'attends juste autre chose de la littérature, intrinsèquement rien de mieux, juste autre chose.
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La vue d'une sculpture en bois représentant une femme nue aux traits exacerbés au musée du Louvre réveille en Gillian le souvenir de l'hiver 1976, au campus de son université en Nouvelle-Angleterre. Cette année-là s'étaient accumulés des faits mystérieux: incendies criminelles, disparitions, tentatives de suicide. Gillian et ses amies suivaient alors un atelier d'écriture dirigé par Andre, homme charismatique et mystérieux marié à une sculptrice française, Dorcas. Les privilégiées pouvaient entrer dans le cercle fermé des admiratrices du couple qui les invitaient chez lui pour de longues soirées. Que s'y passait-il? Pourquoi ces filles gardaient-elles le secret de ces visites chez le couple? Gillian , narratrice de ce souvenir, ne nous dira que ce qu'elle acceptera de dire et le mystère sur ces événements et ce couple sulfureux ne se dévoilera que petit-à-petit. Car, en fait, Gillian est elle-même une adolescente mystérieuse et secrète qui nous entraine dans un univers étouffant où tout le monde s'épie et se ment.
Joyce Carol Oates est une as lorsqu'il s'agit d'instaurer une atmosphère glauque et perverse, comme dans ce court roman or j'ai toujours eu du mal avec le glauque, tout en aimant beaucoup les récits de cette autrice!Mon avis sur ce livre est mitigé: elle réussit à garder le suspens sur les événements mais je n'ai pas pu m'attacher aux personnages. Je l'ai trouvé inégal, parfois stéréotypé et trop facile, d'autres fois habile et pervers. Ce n'est pas un de mes coups de coeur de cette autrice.
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Je n'avais jamais rien lu de Joyce Carol Oates, et ce petit roman disponible dans la librairie d'occasion que j'affectionne beaucoup, venait à point nommé. Je ressors de ma lecture sans savoir si j'ai aimé ou non, mais avec une certitude, j'ai envie de lire autre chose de l'auteure.

Le titre est délicieusement trompeur, tout comme ce récit qui nous entraîne dans le quotidien de cette université pour femme. Çà et là, D'habiles touches de la société, de cette révolution féminine qui éclate, ces jeunes filles qui fument, boivent, cohabitent sur le campus de leur université et s'extasient pour les beaux yeux de leur professeur de poésie.

Délicieuses Pourritures c'est avant tout une histoire d'amour, ou des histoires d'amour, qui sombrent dans le malsain jusqu'à donner des frissons dans le dos. Une douce descente aux enfers à l'issue surprenante… Pas de scène explicites, beaucoup de non-dits, d'ellipses, mais c'est encore pire finalement. Et je dois dire que sur ce point, l'écriture de Joyce Carol Oates fait mouche. Je suis arrivée à la fin avec une sensation de libération bienvenue. Les Délicieuses Pourritures ne sont pas toujours celles que l'on croit, et il faut toujours faire attention en croquant dans un fruit pourri...


Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Courte histoire (125 pages) mais qui en dit long sur certaines dépravations et mal-êtres de l'homme.
Court texte, sous forme de journal à la prose soignée, qui a la force de nous plonger en quelques phrases dans les dédales d'une université des années 70, étape charnière post Vietnam.
Perte de sens de la jeunesse intellectuelle de l'époque et épouvantables dérives de certains "professeurs".
Court récit, mais éprouvant, histoire écoeurante mais que l'auteur narre sans trop tomber dans le sordide (pas gagné vu le thème).
Dommage que le récit n'aille pas loin dans la psychologie des personnages, difficile vu sa taille.
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