Avec
Bakuman 10 : Apparence et salutations, le mangaka
Tsugumi Ohba est retourné à ce qui avait fait le succès premier de sa série : deux jeunes qui ont des rêves et font tout pour essayer de les concrétiser. Dans le tome précédent, Moritaka et Akita avaient tout risqué : ils ont fait irruption dans le bureau de l'éditeur du magazine Jump pour exiger d'arrêter leur série. Leur objectif est de dépasser leur grand rival Niizuma et ils ne pensaient pas pouvoir y arriver avec leur gag manga. Ils veulent se lancer dans quelque chose de neuf. C'est risqué, je croyais qu'ils agissaient comme des enfants gâtés, des divas. Et l'éditeur n'apprécie pas se voir dicter sa conduite par des jeunes artistes. Tant pis pour eux, ils l'auront voulu : leur nouvelle série doit égaler celle de Niizuma, sinon ils sont virés ! Eh bien, la quête de Moritaka et Akita pour une idée originale est longue et difficile. C'était bien de les voir se démener comme à leurs débuts, indécis, stressés – je crois que je l'étais autant qu'eux. Ils semblaient humains. Diriger une série manga est extrêment exigent et, dans les derniers tomes, tout leur semblait trop facile. On doit se rappeler que les garçons n'ont que vingt ans. Pendant un certain temps, ils suivent (indirectement) les conseils changeants de leur ancien responsable, M. Hattori, et ça ne donne jamais les résultats escomptés. Est-ce qu'il se jouerait de ses anciens protégés pour avantager d'autres mangakas ? Je ne savais plus quoi penser et c'est bien que
Ohba réussisse à tenir ses lecteurs en haleine. J'ai bien hâte de voir comment la nouvelle série « le club des crimes parfaits », dont on a vu quelques dessins mais pas suffisament à mon goût, se débrouillera au classement...