« Lis l'énoncé en entier, et plutôt deux fois qu'une, avant de foncer tête baissée ! »
Quel parent ou enseignant n'a jamais dit ça à un enfant qui a malencontreusement foiré son exercice pour avoir voulu se lancer trop vite ?
Le temps perdu à rattraper le coup est souvent beaucoup plus important que celui qu'on croyait gagner en démarrant sur les chapeaux de roue.
C'est en gros la morale de l'histoire de ce petit castor qui commence plein de chantiers en dépit du bon sens et de la sécurité.
Il s'éparpille, bousille beaucoup trop d'arbres et blesse des copains faute de réfléchir avant d'entreprendre quelque chose.
Présentée comme ça, l'intrigue peut sembler lourdement moralisatrice. Mais cet aspect, évident pour les adultes, n'est sans doute pas ce qui marquera le plus les jeunes lecteurs qui liront/regarderont cet album.
L'histoire est amusante, et les petits détails dans les illustrations sont vraiment délicieux - avez-vous déjà vu un caribou crawler ? un castor avec un pansement sur le nez, ou sur un lit d'hôpital orné d'un douillet oreiller bleu à pois blancs ?
En plus, la fin est plutôt cool, vantant, au-delà des vertus de la réflexion et du sens de l'organisation, celles de l'hédonisme...
A partir de 3 ans.
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J'ai aimé quand le castor s'est rétabli de son accident. Il a appris à s'excuser des dégâts qu'il avait causés! (Mégane)
Le castor a appris à prendre soin de la terre, car il a replanté des arbres! Il a compris qu'il ne faut pas casser les arbres inutilement! (La classe)
Nous avons aussi aimé quand le castor avait des béquilles, car c'était comme notre professeur Mme Nathalie. (La classe)
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On ne se lasse pas de regarder les illustrations très expressives de Nicholas Oldland, qui croque la faune des grands espaces canadiens avec humour et talent !
Lire la critique sur le site : Ricochet
Arrive alors ce qui doit arriver : une catastrophe.
" Les amis qui voguaient à l'aventure ", version canadienne de " Les rameurs " en France