Résumé : Fàbio et Lazaro sont tous deux réfugiés à Paris. Ils ont fui leur Brésil natal après avoir subi un triste sort de révolutionnaires. Ils continuent leur participation à l'ASL et leurs relations ambiguës avec une femme, Muriel. Mais les engagements, révolutionnaires ou sentimentaux ne sont pas faciles à gérer.
Le mot de la fin : L'histoire semblait prometteuse, j'espérais en apprendre plus sur la dictature militaire Brésilienne. Mais je n'ai pas du tout accroché au style d'écriture, les personnages, les relations ne sont pas suffisamment approfondies. L'Histoire non plus, sauf le personnage de Fabio qui était le mieux dépeint le reste n'a pas vraiment de sens et on peine à comprendre, s'identifier ou s'attacher. le traitement de la femme n'était pas non plus à mon goût, un mélange entre l'apologie de leur émancipation et l'assimilation de cela à des comportements critiquables.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une masse critique. Je l'avais sélectionné parce qu'il paraissait prometteur. La Révolution Brésilienne, le contexte historique tout cela tissé sur des liens d'amour et d'amitié porteurs de sens. Que neni.
Fabio n'a pas réussi à m'intéresser voire même m'a agacé souvent par ses réflexions mièvres et romantiques, j'aurais aimé en savoir plus sur Lazaro mais ce n'etait pas l'objectif de l'auteur apparemment. Quant à Muriel rien qui puisse nous faire comprendre et apprécier le personnage. Tout au plus des indices vrais ou faux on ne le saura jamais sur son enfance.... bref aucune psychologie des protagonistes, aucun intérêt pour les héros. ...
J'ai été déçue par le manque de précision du contexte, d'explications, de tableaux de cette révolution ,l'écriture lourde et par dessus tout l'image de la femme. Tantôt déesse tantôt démoniaque tantôt objet. Que dire de plus? Assurément Amours exilés ne restera pas dans ma mémoire bibliophile. Sitôt ouvert sitôt fermé. Next...
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On s'attend à une histoire d'exilés politiques, rêvant toujours de retourner faire la révolution au pays, une histoire qui serait attachante et passionnée. Et puis on a affaire à deux héros misogynes, surtout inquiets de savoir si l'autre couche avec la femme qu'ils "aiment". Je mets des guillemets, car considérer une femme comme une demi-déesse vénéneuse, peut-on appeler ça de l'amour ? Les autres femmes qui apparaissent dans le roman sont nymphomanes, "comme elle le reconnaissait elle-même" (p. 41) ou "laide et mal-baisée" (p. 144). Alors tant pis, j'en apprendrai plus sur le mouvement révolutionnaire brésilien des années 70 une autre fois...
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– Les militants devaient prendre conscience du climat de la répression. Ils ne devaient pas oublier que des camarades étaient arrêtés, torturés, assassinés ? Ceux qui n’acceptaient plus les règles de l’ASL devaient le dire franchement. Certains, par exemple, aient vécu des expériences traumatisantes – comme les deux opérations de braquage de banque, où il y avait eu des morts. Ceux-là devaient réfléchir. Si, en raison de la forte pression psychologique, ils désiraient se retirer, tout le monde comprendrait.
Naturellement, Lazaro et Fabio s’y refusèrent. Au contraire, l’ASL étaient leur maison. Ils étaient à l’ASL à jamais. Ils comprenaient et respectaient la place des camarades femmes : la question du respect de la femme découlait obligatoirement d’une prise de conscience de la relation entre les hommes et les femmes, y compris dans les relations sexuelles. La recherche incessante de la relation érotique révélait une immense lacune politique, qui devait être comblée par des réflexions théoriques sur la lutte des classes et l’avenir des hommes et des femmes dans le monde.