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sur 593 notes
"Cet été-là" est une parenthèse fragile dans la vie de trois couples amis, réunis dans la maison de Delphine et Denis, le week-end du 14 juillet. Véronique Olmi lève le rideau et nous fait entrer dans l'intime de chaque couple, nous fait sentir et toucher du bout des doigts ces êtres désaccordés aux gestes ébauchés, nous fait entendre les non-dits et éclater les compromis. Cet été-là, la vie, encore...
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(Billet écrit en juillet 2011)

Trois couples d'amis se retrouvent comme tous les ans pour le 14 juillet au bord de la mer en Normandie... Mais les années ont passées, ils ne sont plus si jeunes, les enfants ont grandi, les liens amoureux se sont émoussés, et ils arrivent à ce rendez-vous annuel avec leurs failles, leurs secrets, leurs frustrations...

Et puis il y a aussi cet étrange garçon d'une vingtaine d'année qui surgit, tourne autour de la fille de l'un de ces couples, et s'immisce dans le groupe... Qui est-il ? Que cherche t-il ?

Baignades, balades sur la plage, repas collectifs, feux d'artifice, discussions futiles... Des plaisirs simples et insouciants de vacanciers sur le littoral. Mais derrière tout cela se cachent des inquiétudes individuelles et des non-dits qui affleurent par petites touches dans les moments de solitudes ou les conversations complices à deux ou trois.

Un petit roman bien agréable qui parle de la vie, des rapports humains et du temps qui passe. J'aurais presque aimé un dénouement un peu plus décisif, et que le jeune garçon, l'élément perturbateur, y ait un rôle plus important... Mais je pense que le parti pris de l'auteure était de conter non pas un drame mais des tranches de vie. Et elle le fait avec pudeur et avec des mots justes, nous rendant attachant chacun de ses personnages.


Cet été-là a reçu le prix Maison de la Presse 2011.
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Comme chaque année au quatorze juillet, trois couples se retrouvent en Normandie. Il se connaissent depuis longtemps. Les habitudes sont bien ancrées comme des rituels immuables d'une année sur l'autre. Mais, cet été sera différent.

Cette parenthèse estivale qui se doit d'être un bon moment pour ces amis quadras va être l'heure des remises en question. L'arrivée de Dimitri, un adolescent qui sympathise avec la fille de Dephine et Denis, jette le trouble dans cette symphonie bien huilée. Delphine et Denis le couple à qui appartient la maison de vacances s'évitent. Leur couple n'est qu'une apparence, leur amour s'est érodé.

la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.com/2011/08/veronique-olmi-cet-ete-la.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Moi qui redoutait un livre parlant de tout, de rien où la fin arrive sans qu'il n'y aie eu un début... J'ai été complètement captivée par ce roman ! Les personnages, leur couple, leurs sentiments sont parfaitement disséqués alors que le récit reste fluide, agréable, humain. Et l'on se croirait parmi eux, au bord de la mer... Lecture très agréable, que j'aurais aimée plus longue!
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J'ai eu l'impression de lire une version écrite du film "Les petits mouchoirs", en moins bien
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Grand prix de la resucée (encore et toujours le même sujet)
ou
Les charmes discrets de la bourgeoise* en wikend du 14 juillet à Coutainville (Dans la Manche en Normandie)
ou
Attention c'est la marée haute !

Une bande de copains disons de connaissances qui se rejoignent pour les vacances au bord de la mer dans une grande maison, Avec deux ou trois adolescents acnéiques en quête de première fois (et vont passer l'épreuve avec succès) qui vont pourrir l'atmosphère des adultes qui n'ont pas besoin d'eux pour le faire

Toujours le même monde Petit bourgeois, haut de gamme, la reportrice de guerre, femme de caractère, croqueuse d'homme avec un jeunet immature (ça va craquer), l'actrice, femme sensible et bien mûre (surtout pour les rôles de mamie) avec son éternel mari/amant pleurnicheur et dépressif (ça va aller cahin-caha parce que là le flouze y'en a moins 100 patates ça se trouve pas sous les sabots d'un cheval ), la femme BCBG riche avec son PDG battant de mari en manque d'affection (là pfft je n'en parle même pas)

Les bobos en week-end!

Les beaufs à la mer!Et pendant le 14juillet si c'est pas une honte !

Femmes libérées en grandes formes qui se gémissent dessus et sur les autres, qui se lamentent en silence sur l'entropie des corps, sur la difficulté de vivre, d'aimer et espèrent des lendemains plus affriolants .
Hommes, ayant à peine moins d'états d'âme mais au tennis et concoctant les cocktails (sex on the beach ah ah c'est osé) bref couples en désarroi qui profitent d'un long week-end pour s 'interpeller « Je t'aime moi non plus » et c'est là que Olmi nous permet d'apprécier la subtilité du jeu de mots de Gainsbarre
...Sans parler de Coutainville envahie par le tourisme de masse lui faisant perdre son cachet BCBG où on était bien entre-soi .

Émouvant

On pourrait penser que les beaufs sont obligatoirement des individus de la France d'en bas Erreur! Il y en a aussi dans la France du haut mais avec plus d'argent:pas de barbecue maison on se fait livrer par le traiteur et ça coûte une blinde

Tentatives molles et avortées de réconciliations auxquelles personne ne croit, pas même le lecteur.

Comment peut-on en (2010) écrire encore de pareilles niaiseries, sujet vu, revu et rerevu et même adapté au cinéma et réadapté et réréadapté.

Grosses marées de sentiments en vue, de questionnements tout en finesse nous disent parfois les critiques.
Des éditeurs qui acceptent des nanars pareils (et qui même certainement les commandent)
Mais si les éditeurs font leur boulot car ce sont des commerçants Les critiques eux ne le font pas car leurs analyses sont d'une ineptie impardonnable.Ils encensent trop vite. On pourrait presque dire qu'il y a publicité mensongère car on induit le lecteur en erreur mais bon les goûts et les couleurs c'est difficile à plaider!

Olmi avait certainement la tête ailleurs en écrivant ce bouquin elle ne croit même pas à ces personnages alors nous...n'en parlons pas

On doit bien reconnaître que parfois Olmi risque quelques remarques osées du plus bel effet « … qui me met les couilles en noisettes desséchées » eh eh petite réponse coquine de la mature /mamie « c'est joli ça, tiens ! » Elle aime la friponne ouh ouh Génial! On s'encanaille à Coutainville

Qu'elle était l' intention d' Olmi en écrivant ce livre  de marché gare? Avec l'écriture de toute une histoire d'évènements insignifiants elle a perdu son temps et nous a fait perdre le notre.

Mais j'adooore

Allez comme on ‘n' est pas loin de Guernesey je vais lire « Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates » mais bon je ne le sent pas bien !


*Les charmes discrets de la bourgeoise (Luis Buñuel)
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Trois couples se retrouvent chaque année à Coutainville en Normandie pour passer ensemble le 14 juillet. Il y a là Denis et Delphine, couple très aisé propriétaire de la maison, Nicolas et Marie, respectivement enseignant et comédienne en perte de vitesse, et Lola, venue avec Samuel, son dernier compagnon en date. La présence d'un jeune homme que fréquente la fille de Denis et Delphine va semer la pagaille et entraîner de nombreuses remises en cause de ces couples.

Un récit tout en impressions, qui se font à l'unisson de la météo changeante de l'été normand. Les cinq amis, à l'exception de Samuel, sont tous en proie à des interrogations sur leurs choix de vie, qu'il s'agisse de leur relation de couple ou de leur carrière. Durant ce court séjour de trois jours, c'est l'occasion de changements, de décisions à prendre, qui viennent à l'esprit doucement, comme la fraîcheur insidieuse vous prend quand le temps vire à la pluie ; il y a une sorte de flou dans ce récit, comme une sorte de brume où se meuvent tous ces personnages, jusqu'au départ où toute chose étant désormais posée, le ciel est lavé après l'orage. C'est joliment écrit, fin et sensible, un peu long et sans relief peut-être.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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du Benoite Groult, du Sagan en beaucoup moins bien. Des couples qui passent un wend dans la maison de campagne d'un d'entre eux. Ils vont ou ne vont plus ensemble, des secrets qui ressurgissent. En fait, certes c'est un sujet rabaché dans la littérature ou dans les films mais là, il n'en ressort aucune émotion. Impossible de m'identifier même à Marie, ce qui est curieux car les personnages sont vrais dans leur description. Mais il m'en manque le petit truc qui fait que l'on n'oubliera pas un tel ou un tel. Même les paysages manquent de puissance évocatrice, Un prix ? Etonnant.
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Roman d'été, comme son titre l'indique...mais pas au sens péjoratif du terme : beaucoup de sensibilité et de profondeur dans cette histoire. Tout se passe à Coutainville, dans une grande maison de vacances où se retrouvent les enfants et leurs copains, des amis seuls ou en couple pour le week-end et le feu d'artifice du 14 juillet. Les propriétaires, Denis et Delphine, forment un couple assez bourgeois, mais ils sont à la lisière de la rupture : tensions, non-dits, ressentiments mutuels, ils se déchirent à bas bruit, en sauvant autant que possible les apparences auprès de leurs amis et voisins. Dans cette « smala » qui peuple la maison, chacun joue sa partition habituelle : les uns s'occupent des courses, d'autres de la cuisine…il y a aussi la copine qui vient chaque année avec un nouveau fiancé, la comédienne qui attend toujours, année après année, le rôle de sa vie et qui a des soucis financiers, le voisin notaire de province…
L'auteure décrit très bien cette ambiance pleine de faux-semblants, le côté rassurant des habitudes auxquelles se raccrocher quand tout bascule… et celui que fera tout basculer, c'est Dimitri, un jeune garçon qui va s'imposer dans leur tribu, par l'intermédiaire de la fille de Delphine et Denis. Véronique Olmi nous transporte dans cette maison normande au coeur de l'été, et on a vraiment l'impression d'observer ce qui se joue entre tous ces personnages, leurs relations affichées et les liens réels qui les unissent, les secrets qu'ils partagent ou taisent…C'est un récit délicat et sensible sur l'amitié, l'amour, le temps qui passe et qui renforce ou abime ces sentiments.
Peut-être est-ce parce que j'ai connu ce genre de retrouvailles chaque été sur la plage que j'ai été particulièrement réceptive à ce roman…
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Une ambiance de bord de mer. Trois jours en Normandie avec 3 couples qui année après année viennent fêter le 14 juillet dans cette magnifique demeure au bord de la mer. le soleil, la plage, les repas bien arrosés, les conversations. C'est l'occasion pour chacun de faire le point sur sa vie personnelle et de couple, mais il y a un petit quelque chose dans le déroulement de l'histoire qui m'a déconcerté. Des vérités émergent et finalement s'éteignent comme si l'histoire ne devait pas continuer. J'ai senti une sorte de vide surtout vers la fin du livre. La profondeur des liens tissés entre les gens est soudain sortie de son socle et est devenue banale, malgré les belles réflexions sur la vie. L'intrigue qui m'a tenue en haleine tout au long du roman est finalement très faible et comme un prétexte à ne pas en cesser la lecture. L'histoire versait dans de possibles révélations et drames qui allaient tout faire basculer à cause de l'arrivée d'un jeune homme, mais non, la vie bascule par elle-même sans nécessairement être rattrapée par les drames que l'histoire laissait sous-entendre.
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