Il y a les choses immuables et le temps qui passe.
Le temps que l'on voudrait retenir, le temps d'un week-end entre amis. Chaque été Delphine et Denis reçoivent Marie et Nicolas, et Lola qui vient avec son amoureux du moment, pour le week-end du 14 juillet dans leur grande maison de Coutainville.
Après un match de tennis entre copains, Denis prépare, comme chaque été, un Sex on the beach qui sera suivi d'un plateau de fruits de mer avant le traditionnel feu d'artifice. Des rituels, pour se donner l'illusion que rien ne change.
Mais : les enfants grandissent et ne sont déjà plus des enfants. Les corps vieillissent et se sentent moins désirables. Les secrets enfouis ne demandent qu'à resurgir. Les non-dits sont de plus en plus pesants.
Et tandis que chacun s'efforce de jouer sa partition, entre compromis et regrets, doutes et espoirs, sincérité et incompréhension, les tensions sont palpables.
On pressent un drame...
Il y a eu l'avant, il y aura l'après «
cet été-là ».
La thématique peut évoquer
L'ivresse des Libellules de
Laure Manel, ou
Les devoirs de vacances d'
Adele Breau, mais la plume de
Véronique Olmi, poétique et nostalgique en font un roman plus introspectif qui laisse un petit goût doux-amer. J'y ai retrouvé l'ambiance des films de Sautet ou de
Chabrol, qui donnent à voir « la vie ». Avec ses zones d'ombre, ses moments de lumière et son implacabilité.