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est-ce que je n'ai pas lu ce livre au bon moment? j'ai bien retrouvé les situations burlesques et la critique acide d'une société conformiste, mais un seul rire dans ma lecture, c'est peu! je "voyais" les images suggérées par l'auteur, mais je n'étais pas dedans comme j'ai pu l'être d'une certaine façon avec le lièvre. j'ai envie de dire tout de même "à lire", mais ce roman n'est pas aussi jubilatoire que ceux du lièvre et des suicides entre amis.
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"Les générations futures nous vengeront !" (Vornanen)
La vengeance est un plat qui se mange froid. Pour le chef de peloton rouge Vornanen, tué par les blanc en 1918 pendant la guerre civil, la vengeance a attendu presque 60 années, mais pour Akseli Jaatinen, ingénieur des ponts, elle a été bien plus rapide. Par ses méthodes peu conformistes dans la gestion du personnel, par sa amitié avec un communiste du village de Kuusmäki et même par sa tenue vestimentaire, l'ingénieur s'atire des inimitiés parmi les notables locaux. Persécuté, rossé, humilié ,il fini le pont mais perd son boulot. Comme Jaatinen n'est pas un homme à se laisser faire, il met en oeuvre une diabolique vengeance dont ses persécuteurs se rappelleront pour le reste de leurs vies. Quant à l'ingénieur, à la fin il est un homme heureux !!!
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C'est à une histoire simple mais efficace, non dépourvue d'humour, que nous convie Paasilinna.

Dans le canton de Kuusmäki, en Finlande, l'ingénieur Akseli Jaatinen dirige le chantier d'un pont ; il n'est pas originaire du canton, grave défaut pour un habitant de Kuusmäki.

Par de menues excentricités (rouler à vélo, avoir une façon d'organiser le travail qui n'est pas conforme à ce que les notables connaissent), il indispose les personnes qui comptent. Très vite, ces dernières viennent se mettre en travers de sa route, le calomnient à qui mieux mieux et ça, ce n'est pas une bonne idée... L'adversaire qui cherche à couper la main de Jaatinen doit s'attendre à donner le bras en échange...

Sur le même thème, j'ai préféré le roman de Tristan Egolf, le Seigneur des Porcheries et sa démesure presque fantastique. Mais Paasilinna veut raconter une histoire qu'il cherche à faire passer, si l'on en croit l'épilogue, pour vraie. Ce n'est pas la même démarche.

Cf. ma note de lecture originelle sur mon blog pour pouvoir suivre le lien.
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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Jaatinen est ingénieur des Ponts et Chaussées. Il construit des ponts à travers le pays.
Sa mission l'amène à Kuusmaki, village « martyr » de la guerre civile de 1918 ou une sanglante bataille opposa les blancs aux rouges qui furent massacrés sans pitié.
En mémoire de ce « fait d'arme » la rivière prit le nom de « Tuerie ».

Jaatinen engage une équipe d'ouvriers descendants des « rouges », mais, ainsi, il choque les notables de la cité : maire, curé, chef de la police et autres qui eux sont des enfants et petits enfants des blancs.
Fort de leur pouvoir, ils vont tout faire pour empêcher la construction du pont par l'ingénieur et son équipe.
Roué de coups par la populace, chassé des Ponts et Chaussées de par la volonté des biens pensants de la cité, notre ingénieur doit fuir la ville….mais….la vengeance est un plat qui se prépare lentement, qui doit mijoter.... il reviendra et chacun paiera ses dettes.

Autre chose que la douce empoisonneuse qui, pour moi, atteint un sommet dans l'humour mais j'ai pris plaisir à cette lecture qui se rapproche plus du lièvre de vatanen.
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Une lecture d'une traite lors d'un voyage en train, ça ne m'était pas arrivé depuis bien longtemps. Pour moi, il s'agissait de la première lecture de Arto Paasilina, et je dois dire que c'est en lisant les critiques sur Babelio que le phénomène commençait à m'intriguer.
Sans trop en rajouter, oui l'écriture est diablement prenante, le ton entre ironie moquerie et humour noir, tout en finesse. Il y a aussi le contexte géographique, l'exotisme des noms... Je lui trouve un petit côté conte dans le déroulement de l'histoire, le trait forcé sur les personnages, et une certaine morale qui se déploie.
Par contre je déplore l'épilogue qui n'a rien à faire là, et qui casse le charme de la fiction. Il faut s'arrêter avant !
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Voilà l'histoire d'un homme qui reste là où il se trouve parce que tout le monde veut qu'il parte. Un joyeux casse-pied qui fait son bonhomme de chemin au milieu des habituelles situations improbables que Paasilinna sait si bien dresser sur le chemin de ses personnages. C'est drôle, efficace et ça ne manque pas de positivisme.
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Voilà un deuxième Paasilinna dont j'ai l'occasion de vous parler, et de nouveau du bon Paasilinna :) comme c'est étrange! Je crois que le contraire à l'air bien difficile avec cet auteur. je suis curieuse de voir si un jour j'écrirais pour vous dire qu'un Paasilinna ne m'a pas plu.

L'ingénieur Jaatinen en voit de toutes les couleurs et va le faire bien payer et de manière grandiose à ce petit village de Kuusmäki. Tout va crescendo et tout s'enchaîne, effet boule de neige, c'est la catastrophe au village. Beuveries, adultère, politique, vengeance sont au rendez-vous, une très bonne satyre à la Paasilinna, comme toujours.
Lien : http://meslectures-emmanuell..
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Un auteur qui m'avait déçue avec la douce empoisonneuse et ravie avec le dentier du maréchal , ici je suis à mi route. J'ai bien aimé mais ce récit manque un peu de légereté. le récit est en deux partie, la première raconte la construction d'un pont par Akseli Jaatinen dans le village de Kuusmäki. (Vous remarquerez le gout des finlandais pour les doubles voyelles ! !) . Tout de suite les notables du village déteste cet ingénieur trop efficace et aux méthodes expéditives. malgré tous le sennuis que la municipalité essaient de lui causer jusqu'à vouloir le mettre en prison il réussit à construire le pont dans le temps imparti.
la deuxième partie raconte sa vengeance contre tos ceux qui lui ont fait du mal. mais contrairement à Edmond Dantes (excusez cette comparaison mais mon petit fils adore Monté Christo) il ne cherche pas à nuire au village bien au contraire il ne cherche qu'à enrichir le village. Il applique des méthodes révolutionnaires pour construire une usine de ciment qui profite à tout le village et réussît à construire en trois mois une voie ferrée que tout le monde attendait depuis des lustres. En revanche le sdeux femmes qu'il honore de ses faveurs sont très heureuses de partager sa vie et de faire de lui « un homme heureux »

Seuls ceux qui continuent à lui nuire auront le spires ennuis mais il faut dire aussi qu'ils le cherchent bien. C'est un roman sympathique et qui se lit bien. J'ai lu ce livre à la suite d'un article sur la blogosphère mais j'ai oublié de noter le nom du blog.
Lien : http://luocine.fr/?p=16821
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Un roman léger qui se lit bien, mais avec beaucoup moins d,humour que ce à quoi cet auteur nous a habitué.
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L'auteur est toujours aussi déjanté et hilarant.
Un coup de blues ?
Un petit coup d'Artoo Paasilinna !
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