Et il me parla de cerisiers, de poussières et d'une montagne...

Un livre trouvé au hasard d'un bouquiniste et que j'ai adopté en pensant qu'il avait un rapport avec le Japon. Je me demande si les éditeurs ont choisi un titre et une couverture japonisants pour attirer les amateurs du Japon, mais il n'est nullement question de la culture nipponne dans ce livre. Dans ce court récit initiatique, le narrateur nous livre des réflexions philosophiques et nous explique son parcours vers une meilleure version de lui même. Grace à des rencontres qui ont changé sa vie, l'auteur revient sur les moments clés qui auront permis à Paul de dépasser ses peurs et d'oser être une "vraie personne" vivant pleinement sa vie.
Une histoire qui inspirera sans doute les adeptes de Gounelle, mais qui, pour moi, était trop fade et bourré de clichés pour être intéressant.

Deuxième roman que je lis de cet auteur. J'avais lu « du haut d'un brin d'herbe, on voit bien la Terre », une histoire simple est efficace où il est question d'abeilles et de protection de la nature en général. Dans celui-ci, à nouveau le titre à rallonge qui a tendance à me séduire bien que plus difficile à retenir. Par contre, pour ce qui est de l'intérieur, ce n'est pas la même chose.
Bien plus compliqué !

Dans celui-ci, l'auteur évoque la Peur. Celle qui nous cloue sur place et nous empêche d'avancer dans la vie. « La vraie peur est une bonne chose, elle permet d'apprécier le danger et de réagir vite. Mais elle est rare. La fausse peur, la plus commune, cette peur qu'on se fabrique pour des raisons stupides, te tue. »
Il a choisi Paul pour illustrer ses dires. Au début du roman, il a peur de tout mais ne se l'avoue pas. Il va faire des rencontres, ses Yodas, comme il les nomme, qui vont tous aller dans le même sens. Pour se redresser et marcher sur ses deux pieds, il faut qu'il arrête d'avoir peur de tout.

Mais j'ai trouvé le temps long sur ce livre si court. L'auteur aurait peut-être dû approfondir un peu plus les personnages car je n'ai pas réussi à m'attacher à eux. Paul me semble pénible et les autres, le père Zack, Tanaka et Loren, sont assez inconsistants. Et puis il fait plusieurs digressions avant de lancer « mais nous y reviendrons plus tard » !
Je me demandais aussi pourquoi l'auteur avait choisi ce titre ? Il m'a fallu attendre plus de la moitié du livre pour le savoir ! « Chiro mo tsumoreba yama to naru » soit à force d'accumuler de la poussière, on obtient une montagne.

Ce n'était peut-être pas le bon moment pour lire ce livre ou j'en attendais peut-être trop.
Je vais toutefois attendre de le digérer avant de voir si je rajoute un autre livre de cet auteur à ma PAL.

( 14/04/2014 )

C'est un petit bijoux de livre!! Je ne pourrais pas mieux vous le résumé que par les mots qui le présentent: " Certaines rencontres peuvent - elles changer le cours d'une existence? Assurément. Une extraordinaire leçon de vie attend Paul Lamarche, paul qui pense que réussir sa vie, se résume à... réussir. ... "

"Il y a des rencontres qui changent une vie", il y des livres qui devienne vos Yoda :-)!

Je viens de terminer ce livre après quelques heures de lecture. Donc très cours mais intrigue relativement intéressante. Déjà largement commenté, je ne m'y attarderai pas. Je ne vois pas toujours le lien entre l'intrigue et la notion de peur, qui est le thème principal, mais globalement, tout se tient assez bien. Un petit bémol tout de même, l'écriture est assez détestable. Style et vocabulaire bien souvent familiers. Un peu plus de tenue n'aurait pas nui.

Je suis un tantinet embarrassée d'écrire mon avis.

Tout d'abord, la couverture m'a clairement induite en erreur. Tout comme le titre. Je m'attendais à quelque chose de plus subtile et délicat. La quatrième de couverture n'était pas très explicite non plus.

Je n'ai pas été convaincue par l'histoire. Ce livre se lit bien. Il est court ; ça aide. Mais l'histoire en elle-même n'a vraiment rien de bien intéressant.

Par contre, j'ai aimé le message délivré : ne nous laissons pas dicter notre vie par différentes peurs infondées. Ce n'est pas simple d'y parvenir. Sans doute pas si simple que l'histoire ne nous le laisse imaginer. Mais je suis en accord avec cela.

Une lecture mitigée donc. Pas totalement inintéressante, mais pas la révélation de l'année non plus.

J'ai choisi ce livre pour le titre et la couverture, ne connaissant pas l'auteur. Je n'ai pas été déçue par ce qui m'a semblé être une leçon de sagesse : ne plus être dominé par la peur, qui souvent n'est pas réelle.
C'est ce qu'apprend petit à petit le personnage principal Paul, tout d'abord homme d'affaire à succès, en lien avec un homme d'affaire japonais qui l'impressionne mais qu'il comprend mal. Tout au long de son parcours il va recevoir des “messages” lui indiquant qu'il se fourvoie. En particulier lors d'un court séjour en prison avec un prêtre dont il partage la cellule. Mais il laisse passer ces avertissements. Il faudra presque une décennie et une ultime rencontre pour que ses yeux se décillent et qu'il change sa vision de la vie.

Apparemment Antoine Paje a écrit d'autres romans sur ce modèle, mais je ne crois pas que je vais m'engager dans cette lecture. Une fois c'est bien, plusieurs fois ce serait peut-être trop.

C'est un court roman initiatique qui ressemble à un conte philosophique. Il nous parle de rencontres avec un R majuscule qui vont bousculer Paul, le faire exister lui qui est obnubilé par la réussite.
C'est une histoire sans prétention mais j'ai beaucoup aimé certaines pensées comme " Nous mourrons tous un jour. Autant vivre pleinement jusque-là".
La lecture fut plaisante et sympathique mais j'ai largement préféré " Mes mots sont les fleurs de son silence" du même auteur .

j'adore antoine Paje, mais celui ci m'a un peu déçue dans sa façon de traiter le sujet des peurs intérieurs.
Trop de répétitions de rabâchages mais qui n'apporte pas grand chose.

Au début je n'étais pas fan mais ce livre assez simple a changé ma vie

Le sujet en lui même était plutôt prometteur, mais au final on ne fait que survoler... J'aurais bien aimé qu'on m'explique comment surmonter cette peur dont il est tant question et qu'on nous enseigne dès le plus jeune âge. Bien sûr je me suis déjà penchée sur le sujet mais là sincèrement c'est un peu autocentré. Dommage parce que le style était plutôt bon.