La langue du zinc n’est pas une langue de bois. On y parle la langue du cœur. Du cœur gros qu’on soigne au vin chaud, du cœur gros comme ça qu’on soigne au pastaga.
La langue des bistrots, entre le pire et le barbare, a ses aristos comme Boudard, Blondin, Rimbaud, Dimey, Bukow et puis Gainsbar, poètes blanc sec, accros de la Kro, esthètes de la fine à l’eau.
La langue des bistrots pour le dire a des mots qui naissent du comptoir. Des mo...
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