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En ce temps pas si lointain, les compagnies bancaires ont supprimé le trading à haute fréquence qui permettait, en gagnant des millisecondes d'empocher des millions de dollars. Dorénavant, c'est le retour à l'humain. Enfin, est-ce bien sûr ? Car, dans les placards des machines, dans les puces des multiples systèmes qui nous entourent, certaines intelligences continuent à vivre et à nous observer.

Depuis des dizaines d'années, le thème de l'I.A. maléfique a surgi dans l'imaginaire et fleurit dans les oeuvres de SFFF. Y compris des textes ou des films plus grand public. Tous les artistes qui se sont emparé de ce sujet n'ont pas nécessairement fait preuve de finesse et, dans de nombreux cas, ont sorti la grosse artillerie, version grosse Bertha. Ne serait-ce que pour cela, j'ai beaucoup aimé Les Machines fantômes. Car Olivier Paquet s'y montre d'une bien plus grande subtilité, d'une plus grande finesse. Il aborde le thème de la place des machines « intelligentes », mais du côté humain. Les I.A. sont là, mais on les voit peut. de toute façon, difficile de les représenter. Mais dans ce roman, elles n'apparaissent que dans leurs interactions les unes avec les autres, ou avec les humains. le sujet de ce texte est vraiment, à mon sens, la possible cohabitation de ces deux groupes : les machines et les humains. Pourra-t-on vivre ensemble ou les unes se sentiront-elles légitimes à guider les autres ? Et si oui, de quelle manière : brutale ou éclairée ?

Mais ces interrogations passent par des êtres faits de chair et de sang, avec leur failles et leurs doutes : « Les adultes détenaient un monopole immense : celui de donner du pouvoir à leurs histoires. Un enfant n'en a aucun. »On commence avec un trader, mis un peu sur la touche dans son entreprise, mais qui garde une réputation sulfureuse de modeste magicien. Or, cet homme aime séduire. Et il tente d'utiliser une découverte exceptionnelle qu'il a faite pour mettre dans son lit un jeune cadre nouvellement engagé. Erreur fatale ! Il vient de donner à un ennemi possible des sociétés telles que nous les connaissons une arme potentiellement létale.

Des mois plus tard, plusieurs personnes vont se trouver embarquées dans des situations étranges, hors de leur existence normale. Et elles vont devoir faire des choix qui auront des conséquences pour eux comme pour le reste des humains. Aurore, chanteuse en perte de vitesse, voit sa rivale prendre sa place en quelque sorte. Sa musique, son personnage, ses attitudes sont jugés trop agressives face à la nouvelle égérie des foules, plus lisse, plus consensuelle. de son côté, Kader, tireur d'élite dans l'armée, était chargé d'abattre des ennemis d'état (ou en tout cas annoncés comme tels par ses supérieurs). Mais une mission l'a conduit à tuer un enfant. Il est depuis mis sur la touche, obligé de consulter un psychiatre et ronge son frein. Enfin, Lou, jeune femme qui, en plus de sa vie classique, mène des parties régulières de jeu en ligne avec son équipe. Tous les quatre se trouvent, malgré eux, opposés à l'ancien collègue d'Adrien, le trader en fuite depuis sa chute retentissante : il est le nouveau Kerviel dans les médias. Tous les quatre vivent devant nous, pleinement. Et tentent de comprendre ce qu'il se passe et pourquoi ils ont été contactés, d'une façon ou d'une autre.

Comme dans Composite (publié récemment, bien après Les Machines fantômes), les I.A. sont derrière certaines décisions stratégiques et semblent vouloir se mêler des destinées humaines. Puisqu'elles sont capables de choisir selon des critères objectifs, pourquoi ne pas diriger en quelque sorte ces créatures inférieures ? J'emploie ces termes mais jamais Olivier Paquet ne se permet cette facilité, ce mépris. Les machines dont il est question n'émettent aucun jugement de valeur. Et c'est d'ailleurs un problème. Elles considèrent les situations et font des projections afin de calculer la meilleur solution parmi plusieurs imaginées. Mais des critères qui nous paraissent essentiels ne le sont pas pour elles au premier abord. Sont-elles capables d'apprendre et, donc, de ne pas asservir l'humanité ? Telle est la question. Dans mes dernières lectures, je me suis aperçu que cette question, cette thématique revenait souvent : dans I.A. 2042 – Dix scénarios pour notre futur, KAI-FU Lee et CHEN Qiufan imaginent des avenirs très réalistes (et parfois très effrayants) dans lesquels les I.A. prennent une importance capitale dans nos sociétés ; dans Alfie de Christopher Bouix et le Système de la Tortue de Pierre Raufast, les I.A. apprennent à comprendre, parfois avec balourdise, les comportements humains afin d'aider, mais parfois sans tenir compte de l'essentiel ; dans Resilient Thinking, de Raphaël Granier de Cassagnac, ces mêmes I.A. sont prêtes à tuer une part non négligeable de l'humanité pour arriver à ce qu'elles considèrent comme le meilleur but. Et je pourrais continuer, car la liste est longue. Certains textes sont un peu manichéens, ce n'est absolument pas le cas de ce roman, Les Machines fantômes.

Je découvre l'oeuvre d'Oliver Paquet à rebours, ayant commencé par une de ses dernières parutions (si j'excepte le recueil de nouvelles Faux-semblance). Pour l'instant, j'aime. J'aime ce regard porté sur l'actualité, suffisamment distancié pour permettre des réflexions fortes et pressantes. J'aime cette capacité de créer des personnages dont je me sens tout de suite proche, dont j'ai tout de suite envie de connaître la vie, les tergiversations. J'aime enfin ce style au service de l'histoire. Pas transparent et fade, mais pas pour autant trop présent ni étouffant. J'ai aimé lire Les Machines fantômes, un ouvrage passionnant et fort utile en cette période pré-I.A.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Trader, rockeuse, sniper et vidéojoueuse : une formidable association improbable pour conjurer le mauvais usage terminal de ces routines et sous-routines informatiques devenues un peu plus que des fantômes au coeur de nos machines.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/08/10/note-de-lecture-les-machines-fantomes-olivier-paquet/

Dans les couloirs venteux des réseaux électroniques, des moteurs informatiques s'affairent. Certains présentent des caractéristiques très spécialisées, d'autres ont des compétences plus générales. La plupart peuvent mobiliser instantanément de gigantesques capacités de calcul qui dépassent de loin ce que leurs concepteurs initiaux ont pu imaginer au départ. Ces « intelligences artificielles », puisque c'est le nom qui leur échoit souvent par abus de langage, ont éventuellement leurs objectifs propres, le plus fréquemment insondables, mais beaucoup se laissent aisément convaincre de participer à certains « jeux » qui ont bien peu à voir avec leur cahier des charges « officiel ». Adrien, trader de très haute volée, machiavélique et néanmoins vieillissant, fait partie des rares initiés capables de dialoguer, sous une forme rudimentaire mais suffisante, avec ces entités mystérieuses que sont ces « machines fantômes ». Une chanteuse de rock qui n'a pas nécessairement pleinement envie de suivre sa voie désormais toute tracée, une joueuse experte de MMORPG qui ne révèle pas toujours toutefois à ses partenaires de jeu certaines techniques « un peu spéciales » qu'elle utilise pour se sortir de situations apparemment inextricables, ainsi qu'un militaire tireur d'élite gérant de son mieux un fort stress post-traumatique après une terrible « bavure », tandis que sa famille musulmane est plus qu'au bord de la déchirure, devront former avec Adrien un quatuor à la fois exceptionnel et improbable pour s'opposer à un intrus de génie, à qui a été imprudemment ouverte, telle une porte de Pandore, la voie de l'accès à ces intelligences d'un tout autre type.

Trois ans avant le passionnant « Composite », Olivier Paquet publiait en 2019 à L'Atalante son huitième roman, première incursion redoutable et joliment spéculative dans un monde où rôdent désormais, sous des formes toujours à préciser, ce qu'il est convenu d'appeler intelligences artificielles.

Pour nous offrir un texte qui tient magnifiquement à distance nombre de considérations science-fictives sur ce sujet, motifs qui sont devenus progressivement de nouveaux clichés (car n'est pas Orson Scott Card ou Iain M. Banks qui veut, en matière de maniement romanesque de ces entités potentiellement si gigantesques), l'auteur a su choisir une forme relativement inédite de réalisme, dans lequel les machines ne raisonnent en effet pas du tout comme nous, et dans lequel les programmes utilitaires développés pour notre confort, notre sécurité ou notre avidité déterminent largement les modalités de travail de ces fantômes. Ce réalisme relatif lui ouvre une voie souveraine, soigneusement notée par Tristan Garcia dans sa postface, vers la prise en compte du storytelling en soi, de la manière dont les récits, à toute échelle, de la plus individuelle à la plus englobante, deviennent les vecteurs rares d'une production de sens à moyen et long terme à opposer à un utilitarisme à court terme monstrueusement généralisé, et les moyens concrets d'associer sans les opposer la connaissance de l'Histoire à celle de la technologie.

Lien : https://charybde2.wordpress...
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L'auteur commence fort : la Bourse (univers qui me reste strictement étranger) est désormais une affaire d'algorithme, de I.A. et de quelques humains presque plus pirates informatiques que économistes. On y décèle la corruption et les bouleversements mondiaux engendrés par certains individus d'un simple bouton. Cette marge de manoeuvre accordée à une minorité d'individus est en soi effrayant quand on sait que leur décision peut causer la mort de millions de gens à travers le monde (en provoquant des guerres, la famine etc.).
Mais si j'ai aimé cette histoire, paradoxalement, c'est grâce à son antagoniste, «le méchant», qui pour moi n'en est pas vraiment un. L'auteur a eu l'ingénieuse idée de lui donner un passé, des rêves, des espoirs brisés, une famille déchirée, une enfance… Tous les ingrédients pour comprendre sa démarche, à faute de le soutenir, au moins de reconnaître que même un antagoniste n'est pas foncièrement mauvais. Sans cette initiative de l'humaniser, lui donner une voix et des émotions, je ne me serais pas attachée à lui malgré sa position d'anti-héros. Est-ce que ses décisions sont les bonnes ? A t-il raison ou tord ? Est-ce que sa façon de procéder n'est pas exagérée ? Toutes ses questions se valent mais montrent surtout que cet antagoniste ne laisse pas indifférent. Nous avons également des héros qui sont loin d'être parfaits ce qui crée un équilibre agréable et intéressant.
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Vieux thème de science fiction, les machines qui prennent le pouvoir décliné ici sous le spectre de l'intelligence artificielle. Sauf que là je crains qu'Oliver Paquet ne sois un peu devin. Quel avenir nos technocrates nous préparent ils ?
Avenir ou présent d'ailleurs quand je vois mes contemporains le buste incliné en permanence au dessus de leur smartphone. ….
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Un roman passionnant !
Entre espionnage et trahison, ce livre d'anticipation offre son lot de retournements de situations et de fausses-pistes. Chaque personnage au caractère très réaliste, a un rôle bien défini tandis que les IA s'immiscent avec pudeur dans le récit et ne sont pas de machiavélique machine. Un livre qui porte à le réfléchir !
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Entre thriller et futurologie technologique, Olivier Paquet nous propose un roman qui dépeint une société déshumanisée ou la solitude de gens pourtant connectés en permanence est aussi manifeste que persistante. On découvre, au fil du récit, cinq personnages aux profils singuliers et complexes, emportés malgré eux dans un tourbillon machiavélique qui va radicalement bouleverser leurs perspectives et changer leur destin. Les machines fantômes interroge sur la place laissée à des entités numériques qui interviennent imperceptiblement dans notre quotidien pour gérer notre société de façon plus pertinente voir plus humaine et sur le danger de perdre, au final, la maîtrise totale de notre existence. La mise en place de l'intrigue est assez longue et déstabilisante avec cette immersion dans les méandres du trading boursier ou les arcanes des jeux en ligne. Beaucoup de termes techniques et de spécificités fastidieuses qui n'apportent rien de constructif à l'histoire. L'auteur dépeint avec minutie le parcours de ses personnages, leurs questionnements, leurs aspirations et leurs angoisses, les épreuves auxquelles ils ont été confrontés mais sans en définir le contexte ni expliciter ce futur alternatif dans lequel ils évoluent. L'idée initiale d'une guerre d'IA voulant prendre le contrôle de notre destinée se retrouve reléguée au second plan et ne sert en définitive que de fil conducteur à une fiction sociétal qui dénonce l'intolérance, la violence gratuite, le rejet de la différence, le cyberharcèlement et les discriminations, tant raciales que sociales. Une allégorie moralisatrice qui s'éloigne considérablement du sujet originel et qui, même si le propos n'est pas inintéressant, ne correspond pas à l'attente initiée par la présentation de l'ouvrage. Des protagonistes sans aucun rapport tangible avec l'intrigue apparaissent et disparaissent, sans explication au gré des chapitres, les objectifs et la vision des évènements de chacun restent troubles et bon nombre d'interrogations restent sans réponses. le dessein fondamental des machines n'est qu'abordé sommairement, tout comme leur conception d'une société idéale et le pourquoi de leur soudaine prise de conscience.
Si Olivier Paquet sait, sans conteste, écrire de captivantes histoires, celle-ci est, pour l'essentiel, hors thème. Elle ravira sans aucun doute les amateurs de fresques existentielles mais ne pourra que décevoir les adeptes de Hard Fiction par sa forme ancrée dans une réalité beaucoup trop concrète et sans surprise.
En conclusion, Les machines fantômes s'avère être un thriller, somme toute, des plus classique et pas spécialement passionnant, plutôt alambiqué et surchargé de parenthèses sans objet ni justification. Même si l'ensemble n'est pas totalement déplaisant; le style décousu, manquant de cohérence et d'inventivité est largement préjudiciable à la pertinence de l'ouvrage et dessert la lecture.
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Les machines fantômes est un récit de science-fiction mettant en scène cinq individus confrontés à une guerre silencieuse entre intelligences artificielles dans un futur très proche.

J'ai bien aimé le traitement que l'auteur a choisi pour ce thème. le fait que des intelligences artificielles décident de se faire la guerre car elles ne sont pas d'accord entre elles sur la question de leur ingérence dans le quotidien de l'humanité est assez original. En revanche, je regrette que l'auteur ait laissé cette guerre se dérouler entre les lignes et non pas de façon visible. On ne saura jamais les motivations qui conduisent les IA à s'affronter.
Quelques pistes sont toutefois données lors des modélisations effectuées par les machines invisibles où elles comparent plusieurs destins d'humains selon qu'elles interviennent ou pas dans des événements mineurs par le truchement de petites modifications (un SMS opportun, une donnée GPS modifiée, etc.) qui apportent de grands impacts sur la vie des citoyens.

Côté humain, ce fut une réelle déception. J'ai trouvé les personnages peu crédibles dans leur relation. L'idée de mélanger des personnalités aussi différentes : 1 trader, 1 chanteuse, 1 ancien tireur d'élite et 1 joueuse de jeu vidéo, est intéressante mais je n'ai pas réussi à accrocher. Leur interaction me semblait vide et aseptisée. J'avais l'impression qu'ils étaient eux-mêmes des machines. Ce ressenti m'a donné des impressions de longueurs dans le récit.

En revanche le style de l'auteur m'a beaucoup plu. Une écriture fluide et des explications simples sur la technologie ont permis de maintenir mon intérêt pour le récit. Autant je regrette les interactions entre les personnages principaux autant l'auteur a su créer des personnages secondaires ou épisodiques très intéressants avec des réflexions pertinentes sur la société.

La fin est assez attendue entre les courses poursuites et les jeux de cache-cache. Construit comme un thriller, le récit en maîtrise les codes et au fur et à mesure des révélations, l'intérêt du lecteur est maintenu.

Un bon roman en dépit de quelques longueurs. Olivier Paquet interroge la place laissée à des dieux numériques dans notre quotidien et la société sur sa peur de perdre la maîtrise de sa vie.
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Alors pour ma part, je n'ai pas du tout aimé ce livre. J'ai trouvé le début plutôt abrupte, on nous parle de trading dans des termes très techniques sans que cela apporte grand chose à l'histoire.
Je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages. Je n'ai pas compris leurs motivations, surtout celle de l'espion. Pour moi, cela manque de développement.
Et plus généralement, j'ai trouvé que l'auteur ne plantait pas assez le décor, on ne sait pas grand chose de ce futur et ça m'a un peu dérangé.
En bref, j' ai été séduite par l'idée de départ d'IA voulant prendre le contrôle de notre destinée mais le traitement de cette idée m'a laissée complètement de marbre. Je n'ai pas accroché, c'est dommage.
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Marqué par l'injustice, la violence et l'exclusion, Joachim veut changer le monde en annihilant le libre arbitre et destiner les âmes humaines à se soumettre aux machines. Manipulateur, vengeur il n'hésite pas à détruire la vie d'Adrien, de Kader et de sa soeur Aurore à ses fins. Une fiction sociale qui dénonce l'intolérance et le rejet de l'anormalité, le harcèlement et la violence humaine. Un roman décousu, anarchique et qui manque de connexions pour une lecture fluide.
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Dans un futur proche, divers personnages voient leur existence bouleversée par les Intelligences Artificielles (IA). Adrien, le trader qui contourne les lois. Aurore, la chanteuse sulfureuse qui mène une double vie. Kader, ex-soldat d'élite traumatisé. Lou, joueuse en ligne douée et un peu tricheuse. Ils seront confrontés à Joachim, jeune homme asocial, talentueux et maître de la manipulation.

Ce roman d'anticipation explorant le thème des IA bascule dans un thriller dont l'évolution est surprenante. le traitement des IA est à la fois subtil et onirique, l'auteur utilisant des métaphores pour leur donner vie. C'est très plaisant à lire ! de façon générale, la plume est plus littéraire que bien des romans d'anticipation, le texte est riche et agréable.

Le récit sait rendre réalistes des scènes du quotidien qui alternent avec des moments d'action. L'auteur attendant désespérément des visiteurs lors d'un salon du livre d'une bourgade de province m'a beaucoup fait sourire, on dirait du vécu ! Je n'oublie pas non plus la peinture des lieux qui est très réussie, notamment la vision glaciale de la Défense, quartier que j'évite quand je le peux. Dans la même veine, j'ai apprécié les personnages qui sont approfondis et recèlent des surprises. En filigrane émerge le thème des apparences et du contrôle de son destin.

Les principaux acteurs sont évoqués sans jamais être décrits frontalement : les IA. Peu à peu, le lecteur apprend à les connaître et devine un monde étrange qui se cache et qui est partout, autour de nous. Sans jamais tomber dans la hard SF, ils prennent vie et montrent une complexité inattendue.

Si vous avez envie d'un roman sur les IA bien écrit et rythmé, n'hésitez pas à découvrir celui-ci.
Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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