La fabuleuse Gilly Hopkins

Diablement intelligente, Gilly passe de famille d'accueil en famille d'accueil en espérant une seule chose : que sa mère vienne enfin la récupérer.

Après un nouvel incident, elle intègre la maison de Maime Trotter qui accueille par ailleurs un jeune garçon en souffrance. C'est sa dernière chance.

La grosse dame est généreuse et croyante. Elle souhaite de tout coeur que la jeune fille trouve enfin sa place dans sa demeure. Mais Gilly reste fixée sur son obsession.

Un roman plein d'optimisme qui laisse entendre qu'avec de l'amour et de la patience il est toujours possible de renaître. Mais il faut d'abord faire son deuil de sa famille réelle et de l'impossibilité de la changer.

Le cadre est très américain avec des situations plutôt extrêmes. Mais l'esprit bon enfant du récit nous apporte une jolie lecture plaisir !
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Heureusement que pour les plus grands- à partir de 10 ans, « LA FABULEUSE GILLY HOPKINS" qui sort ce mercredi 24 vient offrir une alternative à ceux qui ont déjà vu Zootropie ou qui n'ont pas envie-j'en connais- de nourir la mastodonte Disney.

« LA FABULEUSE GILLY HOPKINS est une adaptation cinématographique éponyme du livre primé de Katherine Paterson.
Si ce roman est sans doute l'un des livres jeunesse les plus lu aux États-Unis, il possède également un caractère de souffre qu'on a un peu de mal à voir avec son adaptation cinéma, mais il a été interdits dans des écoles de certains états, du au personnage un peu trop irrévérencieux, voire cynique de l'héroine Gilly Hopkins-

Mais si Galadriel, dite "Gilly" est effectivement une ( jeune), adolescente un poil rebelle sur les bords on devine bien qu'elle cache un coeur d'or et qu'elle dissimule sous des sarcasmes son enfance de jeune fille ballottée de familles d'accueil en foyers, qu' abandonnée par sa mère, à qui elle n'en veut pas, tant elle s'accroche comme à une bouée cette une carte postale que celle ci lui a envoyé de San Francisco.
Et il ne faut pas oublier que le livre a été écrit à la fin des années 70 , le film a actualisé certains cotés pour le mettre au gout du jour et a gommé quelques rugosités du personnage principal pour rendre la chronique familiale accessible au plus grand nombre.

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Je n'ai pas réussi a finir ce livre. L'histoire était trop plate et je m'ennuyais en le lisant.
Au début, je trouvais l'héroïne attachante et je me demandais comment finirait l'histoire et finalement j'ai été très déçue.
Pas assez d'actions, personnages trop superficiels.

Roman américain publié en 1977, sa sortie au cinéma permet la réédition du bouquin chez Hachette! J'ai bien apprécié ma lecture sans pour autant être complètement dedans…

En fait, Gilly est insupportable… Pendant les 3/4 du livre, on déteste Gilly pour tout ce qu'elle fait de mauvais aux autres, et spécialement à ceux qui veulent l'aider. Elle est rebelle et n'hésite pas à tourner les choses dans son propre intérêt. J'avoue avoir eu beaucoup de mal avec ce personnage et je me suis demandée quel exemple elle pouvait donner aux plus jeunes. Heureusement, il ne faut pas s'arrêter là, l'auteur nous propose un revirement de situation et donne une belle leçon aux enfants… Au fil des pages, on se prend doucement d'affection pour cette petite fille, et pour tout ce qu'elle a traversé. Les familles d'accueil, l'abandon et la solitude sont les thèmes du livre, et quand on referme le bouquin, on ne peut être que touché.

J'ai adoré le personnage de Maime Trotter, qui est peut-être même parfois un peu trop parfait. Elle est douce et aimante, et ça vient contrebalancer avec le caractère de Gilly. Katherine Paterson nous prouve que l'amour peut nous aider à tout traverser, si on daigne lui ouvrir la porte. La fabuleuse Gilly Hopkins est un petit roman sympathique, il me tarde de découvrir l'adaptation cinématographique, surtout que le casting est vraiment sympathique !

Le passage chez Maime Trotter change à jamais Gilly. Elle grandit, apprend à voir au delà des apparences, à s'ouvrir aux autres, à laisser une place pour les surprises que le destin réserve. Sous la surface, chaque personnage a un fond qui le rend inoubliable. Ce sont des petits bijoux. La colère, le rire, l'amitié, l'amour se déploient sur la route posée par Katherine Paterson. le ton se pare d'une délicatesse troublante, d'une infinie tendresse pour chacun de ses héros. Une belle leçon de ie se cache dans ce roman. Laissez-vous tenter, laissez-vous porter, laissez-vous embarquer.
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