COmment dire ? C'était tellement inattendu que j'aime autant cette histoire. Je pensais lire un roman jeunesse sans prétention, bien écrit, et passé un chouette moment sans plus : Une petite lecture détente qui fait du bien. Mais punaise, c'était tellement, tellement plus. Je ne sais pas par quel miracle, l'auteure arrive à faire d'une histoire de quotidien, un roman si puissant, si vrai et si bouleversant. Elle donne vie à Déborah, jeune fille de dix-sept ans qui entre en terminal. C'est une jeune adulte admirable. Même dans les moments les plus difficiles, Débo n'est jamais, jamais égoïste, ni méchante. C'est plutôt elle qui, parviendrait à nous remonter le moral. Elle ne s'apitoie par sur son sort, pourtant parfois, elle en aurait le droit. Non, c'est une jeune femme qui se questionne, qui apprend de ses erreurs et qui se remet en question. Et puis, elle est si drôle !
Ce roman c'est comme la vie de tous les jours : on rit, on pleure. On mange de la pizza aussi, on fait de nouvelles rencontres, on dit au revoir à certaines relations…
Cette année Déborah doit préparer le bac. Ce fameux truc dont les prof nous rabâchent l'importance, blabla, dès le 1er septembre. Mais cette année-là, Débo n'arrive pas trop à réfléchir, à se concentrer sur ses devoirs. Sa tête essaie plutôt de comprendre pourquoi son père rentre de plus en plus tard, tandis que sa mère passe ses journées à découper des magasines. Et Elo, sa meilleure amie est occupée à embrasser Erwan…
Si ce résumé peut vous paraître cliché, ou déjà-vu, je vous en supplie, ne vous arrêtez pas là. Parce que oui, le point de départ de cette histoire c'est ce bazar dans la vie de notre héroïne. Mais tout est beaucoup plus complexe, et si bien traité par l'auteure. Elo n'est pas la meilleure amie lâcheuse dès qu'un mec se pointe… Son père n'est pas un infidèle sans scrupules…
Puis cette année, n'est pas que déceptions et épreuves pour Déborah. Son éloignement avec Elo, lui permet de se rapprocher de deux garçons de sa classe. Avec eux, c'est des soirées pizzas à gogo, c'est de l'amour, de l'amitié, des séances de cadavres exquis… Puis il y a aussi Isidore, ce chien que Débo apprend doucement à aimer…
Je suis ton soleil, vaut son pesant d'or. Je vous le promets. le titre et les coquillettes sur la couvertures sont parfaits. J'ai tout adoré, sincèrement. le traitement des relations parents/enfants ou même élèves/enseignants, de l'amitié, de l'amour, de la famille.
Je suis ton soleil n'est pas qu'un simple roman qui fait du bien, c'est vraiment, vraiment tellement plus.
Ok. Je l'aime d'amour ce roman. C'est tout. Alors, ne passez-pas à côté et lisez-le.
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