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4,29

sur 799 notes
Une pépite !

J'ai été triste de refermer ce livre. Un vrai page-turner. Je me suis tellement attachée aux personnages et à cette histoire lumineuse qui aborde pourtant des thèmes difficiles : la séparation, la dépression, le suicide. Mais pas que, il y est aussi beaucoup question d'amour, d'amitié, d'homosexualité et de reconstruction.

Nous partageons le quotidien de Déborah qui entre en terminale et qui souhaite être dans la même classe que sa meilleure amie, Eloïse. Malheureusement, Deborah se retrouve dans la même classe que Jamal qu'elle surnomme Mygale Man et de Victor, un nouvel élève, extrêmement séduisant. Eloïse et Déborah vont peu à peu s'éloigner car Eloïse va vivre une relation fusionnelle avec Erwann, un beau gosse qui a l'intelligence d'un poulpe. Les deux amies se retrouveront pour surmonter des épreuves difficiles. Déborah va se rapprocher de Jamal et de Victor. Ce trio va rapidement nouer des liens d'amitié très forts et partager de bons moments autour de l'écriture de cadavres exquis, de mygales et de pizza party. La famille de Déborah s'étiole et celle-ci aura grand besoin de ses nouveaux amis pour surmonter les difficiles épreuves qu'elle va vivre. En effet, son père vit une relation extraconjugale passionnée avec une belle brésilienne et sa mère perd pied et sombre chaque jour davantage dans la dépression.

Un vrai bonheur que ce roman extrêmement drôle et lumineux, lu en deux soirées. Les personnages de Marie Pavlenko sont truculents et exquis, on a tant de plaisir à les retrouver. On passe par toutes les émotions, du rire aux larmes car Marie Pavlenko a un humour décoiffant.

Je suis ton soleil est un roman sublime que je ne suis pas prête d'oublier. Un grand merci Marie Pavlenko !
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Je poursuis ma découverte de Marie Pavlenko et une chose et sûre : après "Et le désert disparaîtra" je ne m'attendais pas à un roman de ce genre ! On est plus proche d'Émilie Chazerand tant dans le ton que dans les problématiques, ce qui n'est pas pour me déplaire.

À première vue, le propos est plus léger (l'année de terminale, les amis, les amours, les parents...) mais on aurait tort de réduire "Je suis ton soleil" à cela. Oui, le ton de Deborah est drôle et enlevé. Mais les difficultés qu'elles rencontre, même traitées avec humour, font mouche.

Dit comme ça, on pourrait craindre un catalogue de sujets YA à cocher. Mais l'écriture tout en finesse de l'auteure sauve les lecteurs de "l'effet Isabelle Pandazopoulos". Ouf !

Lecture d'été, peut-être. Parce que ces jeunes ne semblent avoir aucun souci d'argent, ce qui est bien pratique narrativement mais peut être un peu agaçant pour le lecteur lambda. Cependant, Marie Pavlenko propose un roman intelligent qui invite à l'empathie. Et la parsème à la fois de références littéraires amusantes à trouver (noms de personnages, titres de chapitres et lectures de l'héroïne) et d'idées extras, dont "faire le bidonville" n'est pas la moindre.
Un véritable bonbon acidulé !
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Un roman jeunesse qui est, comme son titre, un soleil.

Dedans on y trouve de l'amour, des amitiés, des déceptions, des chutes, des craintes, des combats personnels, des espoirs, de l'humour, des romans, des cadavres exquis, des mygales, des vieilles en collants fluos, des éclairs au chocolat, un chien miteux,... toute une vie quoi !

Un tourbillon de vie servi par une héroïne nature qui malgré sa "scoumoune" reste un soleil pour qui la suit.

Un roman qui n'est pas que joie mais qui montre qu'on peut guérir, réussir et grandir au contact de l'autre et que les situations sont parfois plus complexes qu'elles ne semblent l'être et qu'elles méritent parfois d'être creusées.

Juste un peu frustrée que toutes les oeuvres littéraires mentionnées dans le livre existent, contrairement aux groupes de rock écoutés par Victor et Déborah (oui j'aime bien la musique). Cependant je me suis rabattue sur les titres des chapitres faisant référence, entre autres, à des chansons de Brassens, Barbara, etc.
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Je suis ton soleil est une découverte de la plume de Marie Pavlenko. C'est un roman que j'ai quasiment lu d'une traite, il est frais, léger.
C'est une lecture lumineuse qui met de bonne humeur, où l'émotion est au rendez-vous.
L'auteure aborde des sujets sérieux tels que l'adultère, le suicide, la grossesse, l'homosexualité, le divorce.
Les personnages sont attachants, drôles, touchants, où chacun peut s'identifier à eux. Déborah m'a beaucoup fait rire, elle est maladroite, elle a un style vestimentaire bien à elle notamment ses bottes-grenouilles. Son trio avec Jamal et Victor m'a émue, je me suis replongée avec eux dans mon année de terminale.
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Je suis ton soleil
Une bouffée de fraîcheur inattendue ! Deborah doit passer son bac cette année mais entre sa meilleure amie qui la délaisse, sa mère qui devient une fanatique des ciseaux et son père qui se la joue adultère : tous les paramètres ne sont pas au beau fixe !
Des chapitres courts, de l'humour, des punchlines, tous les ingrédients sont réunis pour un roman ado qui se lit à une vitesse inquiétante. J'ai beaucoup ri : situations grand-guignolesques, réparties tordantes et personnages attachants, il n'en faut pas plus pour passer un bon moment. Foncez !
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Un livre lumineux très bien écrit qui a le mérite de vous porter direct au lycée. Même si mes 18 ans sont bien loi derrière moi, j'ai clairement cru aux personnages de Déborah et de ses congénères. Un livre attachant, fruit certainement d'un long travail tant il regorge de détails littéraires et d'observations pertinentes et bien senties sur l'adolescence et son passage à l'âge adulte. Je recommande vivement même si on a dépassé la tranche d'âge de jeune adulte.
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Les amis, voici un livre à côté duquel il ne faut pas passer !

Bon, celui-là, je le zieute depuis qu'il est sorti, mais je n'avais jamais pris le temps de le lire, j'avais toujours d'autres choses à lire avant. du coup, quand j'ai vu que Marie Pavlenko serait en dédicace au salon du livre, je me suis dit « allez hop, je vais me l'acheter pour me le faire dédicacer et ça le fera remonter dans ma liste des priorités ». Parce que oui, il faut que je vous dise quand même, que sur la liste des livres que j'ai envie de lire, ceux que je possède chez moi sont prioritaires sur ceux que je peux emprunter à la bibliothèque. Cherchez pas, c'est comme ça, à un moment, il faut faire des choix !

Bref ! Je l'ai acheté, j'ai fait la queue pour avoir ma petite signature, et je l'ai lu. Non, pardon, je l'ai dévoré, adoré, un coup de coeur. Oui, vraiment.

Pourquoi ? Pour plein de raisons. Déjà Déborah est la reine de la scoumoune (c'est pas moi qui le dit, c'est Marie Pavlenko), ce qui donne lieu à des situations vraiment marrantes, au point de se marrer toute seule en plein milieu d'une file d'attente. Et puis, Déborah est une ado normale à qui il arrive pas mal de trucs, mais qui finalement peuvent arriver à tout le monde : sa mère est dépressive, son père a rencontré quelqu'un d'autre, sa meilleure amie la délaisse pour aller roucouler avec un garçon… La vie de Déborah n'est pas toute rose. Et Déborah fait ce qu'elle peut pour continuer à avancer.

Alors je vous vois venir, vous allez me dire « ouais c'est juste un roman pour ados quoi ». Oui, mais non. Ce n'est pas juste un roman pour ados. Parce qu'à travers l'histoire de Déborah, il y a une foule de choses qui sont abordées : la dépression, la tromperie (est-ce que je dois le dire ou pas ?), l'amour (envers un jeune homme qui a déjà une copine), la séparation, le suicide, l'amitié… Et je ne vous fait pas toute la liste parce que du coup, ça pourrait vous spoiler. Sachez en tout cas que ce roman est très riche. Ou du moins, je l'ai trouvé très riche.

L'écriture de Marie Pavlenko vient contraster avec le sujet qui peut sembler un peu difficile. Son style est plein d'humour et l'autrice nous dépeint moultes situations cocasses et hilarantes avec une telle précision qu'on voit parfaitement la scène dans notre tête. On passe du rire aux larmes, mais les larmes ne durent jamais bien longtemps. Personnellement, je trouve que ça fait du bien de lire un livre comme celui-ci.

Vous l'aurez compris, j'ai tout simplement adoré. Et mon passage préféré restera, je crois, celui avec la mygale ! Il va falloir que vous lisiez ce livre pour savoir de quoi je parle. Sachez seulement que c'est ce passage-là qui m'a fait rire, toute seule, en pleine file d'attente pour la dédicace de Marie Pavlenko (autrice très sympa au demeurant !).
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Je suis ton soleil a illuminé mon week-end.
Il m'a fait rire. Il m'a fait pleurer, aussi. Parfois en même temps.

Il a l'air tout léger, ce bouquin ado caché derrière sa couverture dorée à coquillettes ! (dit celle qui l'a lu sur liseuse avec sa couverture en niveaux de gris tout moches)
Déborah entre en terminale et aborde avec humour les petits problèmes que vivent beaucoup de jeunes de son âge : le bac en approche, sa meilleure amie qui la lâche pour un godelureau baveux, son père jamais là et sa mère dépressive, le chien clochard de la honte qui bouffe ses godasses... Ça semble très banal. Faites un tour dans votre quartier et vous en aurez cent des histoires comme ça, une à chaque fenêtre.

Et puis la vie bascule, et on se rend compte que sous son apparente légèreté, le roman aborde de nombreux thèmes qui le sont beaucoup moins. Je n'en dirais pas plus, sinon que ça m'a énormément émue, surtout l'explication du titre. J'y ai trouvé des échos de ma propre vie et j'en ai encore le coeur serré, des jours après ma lecture.

Les personnages sont attachants, surtout Déborah, sa mère et le chien Isidore. Les autres sont moins développés, mais aucun ne semble cliché.
Débo, c'est la petite soeur que vous voyez grandir dans sa tête, gagner en maturité au fil du temps et de ses interactions avec les autres. Sa relation avec sa mère est très touchante. À travers Déborah qui apprend à vivre, on voit sa mère qui apprend à revivre.
Isidore m'a juste fait marrer. Quiconque possède un chien reconnaîtra le sien dans la description de ce grand couillon baveux qui vous aime envers et contre tout (surtout contre vous !).

L'écriture de Marie Pavlenko est un coup de coeur. Je l'avais déjà adorée avec La fille-sortilège et La mort est une femme comme les autres, mais elle est plus belle que jamais avec Je suis ton soleil. C'est pétillant, avec un sacré sens de la répartie lors des moments joyeux, plein de justesse et d'humanité lors des passages plus graves.

J'ai juste un petit bémol pour la fin, qui m'a parue un peu plate après tant de rire et d'émotion.
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Après la découverte du Livre de Saskia que j'ai vraiment aimé, j'ai eu très envie de lire les autres oeuvres de Marie Pavlenko. J'avais beaucoup entendu parler de Je suis ton soleil, et lorsque je suis tombée dessus en médiathèque, je n'ai pas hésité une seconde à le prendre ! En plus la couverture est shiny-shiny, impossible de passer à côté !

Deborah est une ado parisienne en classe de terminale l'et s'apprête à vivre sa vivre sa dernière de lycée. Et ça commence mal : sa meilleure amie n'est pas dans sa classe, elle n'est proche d'aucun de ses camarades de classe, et à la maison, ça ne va pas fort, entre sa mère dépressive et son père quasi-absent.

Par un concours de circonstances, elle va se rapprocher de deux garçons, Victor et Jamal, sur qui elle avait des a priori, et à eux trois ils vont former une bande de potes inséparables, drôles, soudés, débiles, mais tellement touchants.

Je me suis beaucoup attachée aux personnages, qui m'ont bien fait rire tout au long du bouquin !
Ils vivent des moments difficiles, mais remontent courageusement la pente. C'est ça l'adolescence : on vit les choses tellement plus intensément qu'à n'importe quelle autre période de la vie ! (Je détestais ce genre de remarques quand j'étais moi-même ado, mais avec le recul des années, je me rends compte que c'est vrai).
Ils rient, ils pleurent, ils s'énervent, se vexent, font des erreurs, se plantent, souffrent, doutent, espèrent et avancent, pas forcément en ligne droite, mais ça se saurait si la vie était simple.

J'ai aimé revivre mon année de terminale avec ce roman, dans lequel je me suis retrouvée. Je pense que c'est un livre qui peut parler aux jeunes adultes, mais peut-être aussi aux adultes un peu plus vieux nostalgiques de leurs années folles. Pour moi en tout cas ça a été un coup de coeur, même si j'ai relevé quelques imperfections, comme des transitions quelque peu brutales (ou peut-être était-ce juste moi qui n'avais pas les yeux en face des trous. C'est ça aussi de lire à des heures indues...), certains dialogues pas forcément clairs... Mais rien de trop gênant.

Le roman est parsemé de références culturelles de tous horizons, et j'ai bien aimé en reconnaître au gré des pages.
On trouve aussi un petit clin d'oeil au Livre de Saskia, avec la brève mention d'Arion. Un détail qui a ravi mon petit coeur de lectrice.

En définitive, c'est un livre entier, qui fait vivre tout un tas d'émotions et dans lequel je ne me suis pas ennuyée ! Je le recommande chaudement, et je vais m'empresser de l'acheter pour qu'il rejoigne ma bibliothèque...





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un roman de plage qui se lit vite mais en diagonale pour échapper à quelques longueurs
un style échevelé agréable
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