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4,3

sur 792 notes

Je suis tombée amoureuse des personnages, tous. Les parents de Déborah tout d'abord : intéressants, fragiles et forts à la fois, imparfaits, humains. Jamal et Victor, les nouveaux amis de notre héroïne : drôles, compréhensifs, adorables. Et enfin Déborah elle-même qui est un personnage terriblement intelligent, hilarant et surtout, réaliste. Pour une fois, les personnages font parfaitement leur âge. Ils ne sont pas « débilisés » sous prétexte que c'est un livre qui vise les ados en premier lieu, ni changés en héros auquel chacun voudrait ressembler. Par contre, clairement, on a très envie d'intégrer la bande d'amis.

La plume de l'auteure... Marie Pavlenko. Sublime. Magnifique. Poignante. Drôle. Touchante. PERCUTANTE. C'est ça, je me suis fait percuter; je me suis pris un 33 tonnes plein de mots dans la face. Je m'attendais à un roman léger, frais mais pas très profond, mignonnet mais pas vraiment drôle. L'erreur était totale.

L'humour. Les gars, faut qu'on en parle. J'ai ri. Mais j'ai ri pour de vrai. Fort. Souvent. Une fois, j'ai littéralement pleuré de rire et ça m'a fait un bien fou. Déborah a une manière de parler vraiment drôle et parvient à se mettre dans des situations ubuesques hilarantes. D'ailleurs notre Débo invoque le fameux « théorème de la scoumoune » à chaque nouveau coup dur, ce qui m'a bien plu... (Et je vais totalement lui voler cette expression.)

On ne va pas se mentir. Dans chaque lecteur de romans YA sommeille un petit matérialiste boulotteur de jolies couvertures. Je pense qu'un livre couleur or avec des coquillettes dessus... Il ne faut pas passer à côté. Plus sérieusement, le titre et la couverture sont parfaits vis-à-vis de l'histoire. J'crois bien que je vais en avoir des petits frissons à chaque fois que je le verrai dans ma bibliothèque.


En bref, Je Suis ton Soleil est un livre intelligent et juste nous présentant des personnages vrais et touchants. Beaucoup de thèmes importants sont à retrouver dans ce roman surprenant, drôle et addictif tels que la famille, l'amitié, la fin de l'adolescence, la dépression, l'amour etc. Grâce à une écriture à la fois fluide, belle et pétillante, Marie Pavlenko nous entraîne avec elle pour suivre la dernière année de lycée de Déborah... Et quelle année !
467 pages de personnages géniaux, de rire, de stress et d'émotions qui s'additionnent pour former un livre d'une justesse envoûtante. On en redemande !
Lien : http://echos-de-mots.blogspo..
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Déborah ou comment se souvenir des années lycée...

Je tiens à remercier une nouvelle fois Marie Delphine Roux Jean qui m'a de nouveau permis de recevoir ce petit soleil...
Un petit ruisseau frais et joyeux m'est apparu à la lecture de ces lignes...

J'ai apprécié cette lecture. Elle m'a replongée à l'époque du lycée... du devenir des amours de jeunesse... une belle tranche de vie faite de doutes et d'espoir... On retombe dans des clichés bien connus et qui nous ont tous parlés...

C'est frais c'est doux c'est comme un bonbon... Ça rappelle l'insouciance des années lycée.
C'est l'histoire de Déborah à travers une fresque familiale ou la plupart des ados pourront typiquement se reconnaître.

Bref une lecture plaisante et drôle, où l'auteure réussit à nous communiquer ce que l'adolescence est ou peut être, une période faite de doute de construction aussi... ou les repères amicaux sont primordiaux.

Merci à l'auteure Marie PAVLENKO pour son regard humain et attendrissant sur cette période faite d'incertitude à travers Déborah, Victor et les autres...
Et une attention toute particulière à Isidore qui sait lui aussi prendre soin...

Je conseille à tous cette lecture fraiche et attendrissante.
A bon entendeur,
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"Je suis ton soleil" trônait sagement sur ma table de nuit depuis quelques jours (ou plutôt, semaines...) jusqu'à ce que je m'en empare, en ce jour de février si banal. Rien ne laissait présager que j'allais vivre... un aussi FABULEUX et POILANT moment lecture. Wow ! Qu'est-ce que j'ai aimé ce roman... Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu un tel coup de coeur. Pour être franche, si je n'étais pas autant gagner par le sommeil, je le relirais même tout de suite. Il pèse pourtant son poids ce bouquin, pas loin de 470 pages. Mais 470 pages de pur bonheur.

Dès le premier chapitre, ça a été comme une évidence : ce roman allait me plaire, me faire rire, m'émouvoir, me scotcher, me tournebouler le coeur façon manège Disney, dans une explosion de sentiments.

J'ai bien envie de ne rien vous dire d'autre, seulement vous appâter avec ces quelques lignes. Parfois, un livre se suffit à lui-même, pas besoin de chercher à le décortiquer, à lui extraire sa substance, au risque de le déposséder de son âme. Il faut parfois aller à l'essentiel et dire seulement qu'on a adoré... C'est d'ailleurs ce que je vais faire pour l'instant, quitte à rajouter plus tard quelques lignes à cette critique.

Vous êtes frustrés de ne pas en savoir plus ? Il ne tient qu'à vous de lire ce roman ! Je ne vois pas comment vous pourriez être déçus... Mais bon, tous les goûts sont dans la nature ! Alors je dirais seulement que pour moi, ce roman m'a fait autant d'effet que le "Oh boy!" de Marie-Aude Murail, une de mes plus belles lectures à ce jour.

Mille mercis à Babelio et à Flammarion de m'avoir fait parvenir cette pépite !
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Un roman jeunesse que j'ai lu avec un immense plaisir.
Je connaissais Pavlenko quel bonheur de la retrouver.
Ce livre raconte l'histoire d'une adolescente avec les premiers émois amoureux , la séparation des parents , la scolarité.
Un roman sympa car cette adolescente en compagnie de cette ado qui essaye de faire front y arrivera t -elle ?
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Incroyable, coup de coeur à lire absolument. Comment est ce possible de rire et pleurer en même temps ?
Ce livre représente si bien la qualité de la plume de l'auteur !
Il serait trop difficile de raconter les émotions que procure ce livre sans spoiler par la même occasion.
Si j'ai un seul conseil à proposer, lisez ce livre sans ne rien connaître de l'histoire, l'expérience n'en sera que meilleur.
Un tel roman donne la soif de vivre et de partir à la découverte de soi dans des horizons qui ne sont pas toujours de tout confort.
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Alors oui, il y a bien une romance sympa à suivre dans ce livre mais c'est surtout l'histoire de la maman de Déborah qui m'a énormément touché.
Et son expérience sert énormément le déroulé du roman.
J'ai aussi beaucoup aimé la bande d'amis et de profs bienveillants qui gravite autour de Déborah.
Bref, c'était drôle et touchant, léger et profond à la fois. Et, l'écriture n'a rien gâché. J'ai adoré !
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Roman léger où on se marre bien. C'est l'histoire de Deborah, qui entre en terminale, et qui se débat contre ses petits et grands tracas.
Le secret du livre c'est que le style, pétillant, décalé, intelligent, original, qui ne se prend pas au sérieux, arrive sans prétention à nous télétransporter en une fraction de ligne dans les émotions de cette jeune fille. C'est tourneboulant et on reste "planté comme une carotte dans son potager". le lecteur "peut espérer surprises et illuminations"
La fin me semble un tantinet réchauffée, le titre un tantinet à côté de la plaque vu le niveau du bouquin et la couverture un tantinet à chier, mais c'est pour rester dans l'objectivité. "Théorème de la scoumoune" puissance 2 parce que ça n'affecte que très peu l'ensemble.


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Chacun d'entre nous a un soleil qui nous illumine :

" Je vous laisse imaginer le réveillon.
Les silences gênés, les yeux rougis de ma mère qui ne fait aucun effort, les oeillades inquiètes de mamie Zazou, mon père qui demande le sel d'une voix de cadavre.
[…] Je me lève, l'assiette à la main, contourne la table, et flanque une taloche sur sa joue rebondie de bébé tout-puissant. "

Marie Pavlenko est une romancière française, elle est auteure d'une vingtaine de livres principalement dédiés pour les enfants et les jeunes par exemple : « Et le désert disparaîtra » (2020), « Un si petit oiseau » (2019)
« Je suis ton soleil » a été publié en 2017.

Le personnage principal de ce livre est Déborah, une lycéenne. Cette jeune fille mène une vie semée d'embûches. Tout d'abord, dans sa famille avec sa mère qui se met à découper sans arrêt des magasines sans qu'elle ne sache pourquoi et également son père qu'elle a surpris au bras d'une inconnue. Mais aussi avec son amitié avec Éloïse qui commence à être remise en question .Sans oublier son Bac qui approche à grand pas.
Déborah sera aidé de ses amis Jamal et Victor pour arriver à percer ses nuages mais cette amitié sera également pleine d'obstacles car celle-ci va commencer à ressentir des sentiments pour l'un de ses deux amis.
Déborah réussira telle à surpasser tous ces obstacles ?

Ce livre m'a plu parce que l'histoire est simple mais efficace. Cela parle de la vie des adolescents en général qui est parfois nuageuse mais avec juste un peu de courage et de bonne humeur elle redevient lumineuse comme un soleil.
Je recommande ce livre pour ceux qui aiment les histoires vraies et drôles.
C'est un livre drôle, touchant, difficile, simple. Alors qu'attendez-vous pour le lire ? :))

Joana
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Ce qui frappe avant toute chose, c'est la couverture, dorée et parsemée de coquillettes (les pâtes, si, si). Et le titre, résolument optimiste. Voilà un feel-good aussi roboratif qu'un bon plat de coquillettes. Un an dans la vie de Déborah, qui vit à Paris et entre en terminal. Déborah et Isidore son chien-clochard qui pue du bec, bave partout et mange ses chaussures (du coup, Déborah fait sa rentrée avec ses bottes grenouilles, la classe). Déborah et Eloïse sa meilleure amie, qui a “un bocal à la place du cerveau” selon la prof de S.V.T (et là on sait qu'on est dans la fiction, aucun prof normalement constitué n'oserait écrire ça sur le bulletin d'un élève). Déborah et ses potes, Jamal qui élève des mygales et Victor dont elle ferait bien son quatre heures (mais il sort déjà avec Adèle...). Déborah qui a surpris son père en train d'embrasser une autre femme. Déborah et sa mère, légèrement perchée, qui passe son temps libre à découper des magazines. Déborah et son théorème de la scoumoune.
J'ai beaucoup aimé ce roman, lu quasiment d'une traite. le sort semble s'acharner contre Déborah (du moins c'est ce qu'elle croit, l'histoire est racontée de son point de vue et Déborah, en bonne adolescente qu'elle est, est un peu autocentrée sur elle-même). Menfin… sa vie est pas toute rose quand même. Elle doit gérer le bac en ligne de mire, la séparation de ses parents, l'I.V.G. de sa copine, son irrésistible attraction pour Victor, les étrons d'Isidore. Mais comment fait-elle ? D'abord, elle est bien aidée par Victor (Hugo) et sa lecture des Misérables. Parce que Déborah connaît ses classiques … et Marie Pavlenko aussi, qui s'est amusée avec les titres de ses chapitres (on retrouve en vrac Molière, Lautréamont, Baudelaire et même … Corynne Charby et sa boule de flipper ! ), mais pas seulement, puisque de nombreuses citations et clin d'oeil sont disséminés à travers le roman (je ne suis d'ailleurs pas sûre de toutes les avoir retrouvées ! ). Ensuite, Déborah possède l'incroyable faculté de nous faire rire même quand tout va mal. le ton est donné dès le début avec l'épisode des spaghettis (encore une histoire de pâtes ! ) où elle se voit interdire par sa mère l'usage de ce mot à cause de sa forme trop phallique ! Cela m'a un peu fait penser au ton adopté par Clémentine Beauvais dans Les petites reines, ou par Emilie Chazerand dans La Fourmi Rouge
Mon premier Marie Pavlenko. J'y reviendrai, j'ai passé un très bon moment.
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Qu'il est doux de lire Je suis ton soleil...
L'automne est là, la lumière se fait plus tamisée, plus rare, et pourtant quand on débute ce roman ado, on se sent étrangement bien, dans un cocon douillet.

Déborah Dantès connaît pourtant bien des déboires personnelles (une mère dépressive, un père absent, une meilleure amie énamourée et peu à l'écoute...) mais la tendresse de l'auteure pour ses personnages est visible et voir Déborah évoluer tout au long de notre lecture est un vrai plaisir... Petit à petit, elle mûrit et accepte sa famille et ses amis tels qu'ils sont. Elle part à la chasse aux non-dits, aux secrets qui rongent, au bonheur tout simplement...

Une très bonne lecture et un roman aussi beau et drôle que Les petites reines qui reste définitivement ma référence en la matière.
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