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3,9

sur 154 notes
Dès la première page, on rentre tout de suite dans le vif du sujet. le lecteur est témoin d'une famille au chevet d'une vieille dame qui est sur le point de mourir à l'hôpital. Mais contre toute attente, et même avec un coup de pouce, il n'y a pas moyen qu'elle décède. Elle n'est d'ailleurs pas la seule, aucun mourant ne trépasse. Alors que se passe t-il ? La réponse est simple, Emm la faucheuse, est fatiguée, complètement épuisée. Elle fait tout simplement un Burn-out !

Sans elle au top de sa forme et n'accomplissant plus son travail, comment le monde va-t-il continuer de tourner normalement ? C'est à travers les différentes tribulations tantôt délirantes, tantôt touchantes d'Emm que Marie Pavlenko va nous régaler.

Durant ce passage à vide, elle va rencontrer Suzie, un cloporte (comme elle aime nous appeler), une humaine atteinte d'une maladie incurable et dont les jours sont comptés. On pourrait croire que l'on a affaire à une histoire triste où la mort est très présente, mais en réalité, il s'agit surtout ici de LA VIE. Grâce à Suzie, Emm va combler son ignorance du mode de vie humain et va aussi découvrir les plaisirs simples de la vie.

Marie pousse également le lecteur à la réflexion d'un monde sans mort et à la conséquence qu'une surpopulation puisse provoquer. Imaginez des rues entières de personnes qui se baladent soit avec les boyaux à l'air, soit avec des membres en moins. Cela vous donne tout de suite très envie de sortir de chez vous, n'est ce pas ? Mais aussi à une société, la notre, qui n'est jamais contente, qui en demande toujours plus. Tout simplement parce qu'elle à oublié les bonheurs essentiels, ceux qui nous tiennent debout tous les jours ; L'amour, la famille, les amis, le partage avec une personne proche ou avec un inconnu, les loisirs, …

La fin … Quoi en dire, mise à part que j'ai tout simplement A-DO-RE !! Elle se termine de la meilleure des façons et m'a arraché plusieurs sourires.

De tous les romans de l'auteure, celui-ci est incontestablement le livre possédant le plus d'humour. J'ai eu des fous rires énormes et à n'en plus finir grâce à aux situations très cocasses et aux réactions totalement décalées de notre adorable Emm. Sans oublier son côté absolument frappadingue.

C'est avec évidence que mes protagonistes chouchou de cette histoire sont Emm et … SA FAUX ! Si si, je ne plaisante pas. Même si sa faux est une partie d'Emm, toutes les deux, elles discutent et leurs dialogues sont tordants, un pure délice ! Toutes les deux forment un incroyable duo de choc. Emm m'a aussi beaucoup touché dans son processus d'humanisation.

Même étant mourante Suzie ne change pas, elle continue à déborder de générosité et à rester elle-même. Un caractère et une personnalité qui saura toucher le coeur d'Emm, d'Anatole et celui du lecteur.

Anatole, c'est LE protagoniste masculin, celui qui a en tête le profil physique de la femme de ses rêves et qui en est totalement obsédé. Mais finalement, il va craquer pour une femme aux antipodes de cette image et va se rendre compte que le plus important est la beauté intérieure.

Comme dans toutes histoires et dans nos vies, on possède tous une personne que l'on ne supporte pas du tout. Ici, il s'agit de Joséphine, l'abominable maman d'Anatole. Lorsque vous ferez sa connaissance vous comprendrez tout de suite de quoi je parle et du pourquoi.

Retrouver la plume de Marie Pavlenko a été une nouvelle fois un grand bonheur. Elle fait partie de ces auteures qui possèdent une véritable « plume signature ». de plus, il se passe tellement de choses dans ses 193 pages que l'on ne s'ennuie jamais !

Mon seul bémol concerne uniquement le prix que j'estime être élevé par rapport au nombre de pages et qui pourrait malheureusement freiner la vente de cette formidable histoire.

En conclusion :

Une fois de plus, avec son nouveau roman, Marie Pavlenko à réussi son coup ! Son imagination débordante et ses superbes idées donnent une histoire touchante, pétillante et totalement barrée pour mon plus grand bonheur ! Son point fort, c'est qu'à travers ce roman, elle arrive aussi à mener le lecteur à la réflexion. Et bien sûr, ce bijou ne brillerait pas sans la présence de l'irrésistible Emm et de sa Faux.

Note : 19/20
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J'ai passé un bon moment, l'humour noir et piquant est au rendez-vous, Emm est cinglante et a plutôt bien cerné les Humains. La fin était prévisible mais je ne suis jamais contre une dose de bienveillance envers les personnages qu'on apprécie. L'épilogue était parfait, un petit clin d'oeil aux situations rencontrées dans l'histoire. Rien de fou, mais lu d'une traite car ça fait du bien !
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Emm, où aussi appelée la Mort, se retrouve en plein burn-out et décide de tout arrêter. Oui, un monde dans lequel la mort n'existe plus.

Sur les conseils de sa Faux, Emm, va apprendre à connaître le monde des humains : elle va les côtoyer et découvrir leurs petites habitudes. Son chemin va finir par croiser celui de Suziel, femme atteinte d'un cancer en phase terminal, et d'Anatole, un médecin oppressé par sa mère.

Un livre original, avec des pointes d'humour, qui permet d'emmener le lecteur sur des pistes de réflexions comme l'acceptation de la maladie et la fin de vie. Très bonne lecture du début jusqu'à la fin !
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La mort est une femme comme les autres : elle en a ras-la-faux et sombre dans ce que le commun des mortels appelle un burn-out. Réduite à l'état de larve, plus rien n'a d'importance ni de sens et surtout pas son travail qu'elle n'a plus ni l'envie ni la force de continuer. Et peu importe les désastreuses conséquences que cela entraine… Car forcément, sans Emm pour séparer les âmes des corps, plus personne ne meurt ! Miracle ou malédiction pour l'Homme ? Emm s'en contrefiche jusqu'à ce qu'elle rencontre Suzie, une jeune femme malade que la gentillesse va toucher en plein coeur et qui va devenir son sujet d'étude pour comprendre les subtilités de cette espèce si insignifiante et saugrenue qu'est l'humain. S'en suit une expérience des plus enrichissantes pour Emm qui va ainsi découvrir toute la richesse et la complexité de la nature humaine et, par ailleurs, prendre conscience du rôle fondamental qu'elle représente dans l'ordre des choses.

Malgré un sujet difficile, un roman plein d'humour et de fantaisie, tout en originalité et philosophie, qui nous ouvre de façon décalée une profonde réflexion sur l'existence, la vie et la mort, au côté de l'hilarante Emm mais aussi d'autres personnages tout aussi attachants, pour une histoire extravagante qui, en plus de sortir de l'ordinaire, nous fait sourire tout autant qu'elle nous touche.
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La Mort ne peut plus faucher. Alors qu'elle le faisait à tour de bras, elle est à bout. Pendant ce temps, les humains ne meurent pas et une panique générale s'installe.

Le personnage de la Mort n'est pas nouveau en littérature : Elle est présente dans les comics Marvel, comme la promise de Thanos, elle est le personnage humoristique chez Philippe Boucq dans Les Aventures de la Mort et Lao-Tseu et on la retrouve dans la série Les Annales du Disque-Monde de Terry-Pratchett. Ici, elle subit un burn-out. Poussée par la curiosité, elle va étudier les humains de près pour savoir si « ces êtres geignards » valent la peine qu'on s'y intéresse.
Aborder le personnage de la Mort aurait pu donner un livre tragique voire contemplatif. Pour Marie Pavlenko, son personnage principal est comique. Celle-ci n'a que faire des habitudes humaines, occupée qu'elle est à faucher, mais quand on lui demande un arrêt de travail, de l'argent où de prendre une douche chaude, les difficultés commencent. Heureusement, elle va être confrontée à des humains qui vont l'aider. Qu'il soit question de l'utilité de vivre ou de la découverte d'une première fois (parmi d'autres), La Mort va découvrir une partie de notre façon de vivre, pour le rire et le meilleur. Comment parler de la Mort sans évoquer son instrument fétiche : La Faux. Ici, ce n'est pas un instrument comme les autres. Il, ou plutôt elle, parle. Comme un prolongement de la Mort, la Faux est une sorte de conscience, avec un défaut. Elle est bavarde. Une particularité qui entraînera bien des quiproquos. Quant aux personnages secondaires, ils sont savoureux et chacun aura son importance dans l'intrigue. L'écriture est limpide et les péripéties se succèdent pour notre plus grand bonheur. On soulignera que lautrice ne se met aucune barrière. Elle assume le goût décalé de la mort.

On l'aura compris, La Mort est une Femme comme les Autres montre un personnage en décalage avec notre univers. L'autrice réussit à nous faire rire de ce qui pourrait être tragique, elle nous fait réfléchir sur notre situation (qui sommes-nous à l'échelle de l'univers ?). Quand on renferme le livre, on sourit à la vie.
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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La mort est une femme comme les autres de Marie Pavlenko est un roman qui me fait très envie depuis sa sortie en grand format. Sa parution en poche est l'occasion parfaite pour découvrir ce roman qui s'annonce, à la lecture du résumé, complètement décalé !

La Mort fait partie intégrante de notre vie, elle est la fin de toute chose. C'est le cercle de la vie. Si on ne pense pas tous les jours à notre ultime jour sur la terre, on y est confronté. Imaginez alors que la Mort n'existe plus. Les gens ne meurent plus, qu'ils soient en train de souffrir, qu'ils aient une balle dans la tête ou autre. C'est le cas dans cette histoire. Emm, ou plutôt La Mort, en a marre. Elle fait un burn-out. Cela fait des milliers d'années qu'elle prend la vie des humains, qu'elle subit leurs jérémiades et qu'elle n'a plus de temps pour elle, pour prendre des vacances. Son travail ne lui plaît plus et même sa plus fidèle alliée, sa Faux, n'arrive pas à lui remonter le moral. Dans son mal-être Emm va rencontrer Suzie, une jeune femme de trente ans, en phase terminale. Emm va être touchée par sa gentillesse et sa bonté. Avec leur amitié, Emm part à la découverte de la nature humaine. Elle va contempler les êtres humains sous un nouveau regard.

Dans son roman totalement loufoque et rocambolesque, Marie Pavlenko traite avec intelligence de sujets profonds. Elle nous amène à réfléchir sur la Mort et à l'appréhender d'une autre façon. Pourquoi a-t-on peur de mourir ? Et d'une certaine manière nous amène à réfléchir sur notre vie au quotidien. Elle nous rappelle l'importance de vivre et de croquer la vie à pleine dents. Elle nous fait également réfléchir sur l'euthanasie. Si la mort n'existe plus, les personnes malades sont condamnés à vivre dans la souffrance éternelle. L'auteure parle de la nature humaine qui s'avère cruel quand elle est perdue ou qu'elle ne comprend pas ce qui se passe autour d'elle. Mais elle montre également ses bons côtés.

Marie Pavlenko rend la Mort attachante avec le personnage d'Emm. J'ai aimé ses remarques caustiques, ses sarcasmes et son côté brut de décoffrage. Elle n'a pas sa langue dans sa poche et oublie souvent qu'elle parle aux êtres humains. J'ai aimé suivre son analyse sur les Hommes et voir sa perception évoluée, grâce à son amitié avec Suzie. ​

En bref, Marie Pavlenko nous offre, ici, un roman original et complètement barré. Je vous préviens, attendez-vous à des moments complètement « WTF » mais qui colle parfaitement à l'ambiance du récit. Bourrée d'humour, je me suis surprise à rire plusieurs fois durant ma lecture. Une lecture facile et rapide, avec des personnages attachants et qui, dans son contenu, nous amène à réfléchir sur différents sujets.
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Emm est une femme, ou du moins, une créature de sexe féminin. Elle possède un grand rôle dans le monde humain : elle est la Mort. Malheureusement, coup de blues, celle-ci arrête son travail pour démotivation totale, plus aucune personne ne décède. Ainsi, elle va apprendre à étudier les êtres humains de plus près.

Nous suivons Emm, décrite comme étant la mort. Ce n'est pas un personnage que j'ai apprécié, agaçante, feignante et vulgaire, tout ce que je déteste. Effectivement, l'auteure a joué là-dessus, mais elle a également réussit à ne pas me faire aimer Emm. Mais la Mort peut-elle vraiment être gentille ? Peu importe, le fait est que je suis déçue de ne pas avoir pu m'attacher au personnage principal.

Concernant l'histoire en elle-même, nous sommes face à un concept original mais plutôt humoristique que fantastique. Je m'attendais donc à rire de la situation mais hélas, l'humour n'était pas au rendez-vous pour ma part. L'histoire est plate et manque cruellement d'actions et de rebondissements. Ma lecture a donc été lente et sans réelle passion.

Le roman se compose de deux histoires reliées entre elles, la vie de Emm et la vie à l'hôpital où ceux destinés à mourir sont toujours vivants. Ni l'une ni l'autre ne m'ont intéressées. le concept était sympathique, observer ce qu'il se passait du côté médical pendant que la Mort était en burn out mais encore une fois, le manque d'actions s'est fait sentir et je n'ai eu aucun plaisir à lire ce livre.

Pour conclure cette minuscule chronique, je n'ai rien d'autre à ajouter. Je suis un peu déçue mais je n'en attendais pas tellement. Je n'ai sans doute pas su apprécier ce livre à sa juste valeur mais je sais que d'autre le feront à ma place.
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J'ai juste adoré ce livre!
Parler de la mort, de la maladie et de sujets philosophiques avec autant d'humour, je ne pensais pas que c'était possible et pourtant Marie Pavlenko a réussi. Les personnages sont très attachants et les péripéties sont hilarantes. On passe du rire à l'émotion en peu de temps. En fait, ce livre vous fait passer par toutes les émotions tout en vous poussant à réfléchir sur la vie et c'est à ça qu'on reconnaît un excellent livre. De plus l'auteur a un style très particulier que j'ai adoré. Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant aimé un livre! Juste un petit bémol: il était vraiment trop court à mon goût mais ça ce n'est que personnel.
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Un petit livre très sympathique à lire où la mort souffre d'un burn-out, sympathise avec des humains et arrête tout simplement de faucher les gens. Légèreté et humour sont de mise et j'ai passé un agréable moment de lecture.
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Emm a un petit coup de mou inexpliqué depuis quelques jours et ne fait plus son travail correctement. Rien de bien dramatique vous en conviendrez, à un souci près : Emm est la Mort. Les humains ne tardent pas à se rendre compte que quelque chose cloche et à paniquer. Une femme est pourtant extérieur à cette agitation, trop préoccupée par sa situation. Suzie, victime d'un cancer foudroyant, n'a plus que quelques semaines à vivre. Souffrante et obligée de se rendre à l'hôpital en état de siège, elle croise le chemin d'Emm…

L'idée de ce roman est assez intéressante et plutôt cocasse. La Mort est en plein burn-out et laisse vivre des Hommes, peu importe l'état dans lequel ils sont. C'est un sujet qui pourrait être traité de beaucoup de façon différentes, comme un drame ou même un essai, mais Marie Pavlenko a choisi de l'aborder avec humour. Et c'est là le gros problème que j'ai eu : je n'ai pas trouvé ça drôle. Je suis une grande adepte de l'humour noir, pour ne pas dire carrément glauque et ce roman ne m'a pas arraché un sourire. Vous admettrez que c'est dommage quand c'est clairement un des objectifs du livre. Je veux quand même nuancer mon propos, je ne dis que ce n'est pas drôle, je dis juste que je n'ai pas été sensible à l'humour de l'auteure.

Malgré l'absurdité de la situation, le roman fait preuve d'un certain réalisme lorsqu'il évoque les conséquences de la survie des mourants. L'immortalité est problématique en ce qui concerne nos ressources. Comment nourrir et loger tout le monde si personne ne disparaît ? Si la mort est difficile à affronter, l'immortalité l'est tout autant. J'ai apprécié cette approche même si elle est assez évidente.

J'ai eu davantage de problèmes avec les personnages. Je les ai trouvé très stéréotypés et ils ne m'ont pas intéressée. Ce qui leur arrivait m'importait peu car j'avais du mal à trouver ça crédible. Je sais bien que le réalisme est loin d'être la priorité de l'intrigue, mais les relations entre les personnages doivent tout de même nous toucher un minimum, non ? Et le fait est que je ne me suis pas attachée à eux, je suis restée complètement externe à l'histoire, je ne me suis jamais investie. Je tournais les pages sans impatience et sans surprise.

Un livre à lire si vous êtes sensibles aux romans un peu décalés, je sais que ça m'arrive d'avoir du mal avec ce type d'histoire si ça ne colle pas dès le début donc je ne veux pas trop blâmer l'auteure. En ce qui me concerne, c'était malheureusement une lecture que je ne retiendrai pas longtemps.
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