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«Plus jamais je ne tuerai un inconnu, mais je donnerai ma vie pour préserver une terre sauvage.»
Excellente découverte, une aventure que je ne suis pas prête d'oublier.
Un regard empreint de douleur et de sincérité pour décrire ce qui hante l'âme et l'esprit d'un vétéran, un vétéran déglingué à la démence bien établie.

«On ne quitte jamais vraiment un champ de bataille.»

Vous m'avez embarqué Mr Peacock dans vos balades, j'ai marché avec vous dans la nature sauvage , dans les grands déserts de l'Ouest américain. Des marches salutaires, des exutoires pour libérer l'esprit et tenter d'oublier ces sombres et dures images de la guerre, pour ne plus penser aux horreurs des combats. Observer la nature, l'apprécier dans toute sa splendeur, savourer la magie des lieux, toucher de ses yeux les plaisirs que la nature sauvage nous offre, se faire quelques frayeurs au contact des grizzlis, les suivre dans leur quotidien, leur déplacement, se faire tout petit pour ne pas les déranger et se repaître, en silence, à leur contact, se délecter des parfums de la nature, se retrouver, se ressourcer, s'émouvoir, retrouver un équilibre, simplement ...y retrouver de belles raisons de VIVRE, un second souffle, à la recherche d'une sagesse intérieure, nourrir son âme, être de retour dans son humanité.
«Âgé d'une cinquantaine d'années, je suis venu ici recouvrer ma santé à marché forcée. Perdre à pas cadencés la graisse qui s'est installée, m'éloigner à pied de la guerre, marcher encore et toujours [...], pénétrer dans un monde qui m'apparaît obscurément meilleur, connaître un nouveau départ. Je voulais un supplément de vie, j'attendais plus de l'existence que je m'étais choisie.»
Merci, un grand merci pour cette belle leçon de vie, et toutes les fortes émotions ressenties à la lecture de votre histoire; des larmes naquirent à la lecture de certains passages saisissants.

Une belle histoire d'amitié, orageuse souvent, un bel hommage rendu à son ami Edward Abbey, à qui l'on doit Désert solitaire (livre qui changeait des vies et qui a inspiré une grande partie du mouvement écologiste moderne, qui traite de la puissance de la nature, du rapport de l'homme à la terre, d'une certaine idée de la liberté, un appel aux armes), ou encore «Le Gang de la Clef à Molette». le héros de ce dernier, George Whashington Hayduke n'est autre qu'un personnage inspiré de Doug Peacock.
«Cela dit, Abbey me rendit sans doute service en créant une caricature de moi-même dont je percevais la nature obtuse quand la mienne m'échappait. Il avait dépeint l'ex-Béret vert Hayduke par touches précises, comme un homme pris dans un marécage émotionnel, et il me donna l'envie d'en sortir. La seule chose pire que de lire ses propres écrits est de devenir le personnage de fiction d'un autre.»
Un ami qui lui a légué un formidable instrument de survie : les grandes marches.
«J'étais sorti du Vietnam dégoûté du combat, tournant à vide. Moins d'un an plus tard, je rencntrai Ed. Ce n'était sûrement pas un hasard. Même s'il me fallut des années pour le comprendre, cette sale petite guerre asiatique fut à l'origine d'une amitié de vingt ans. C'était elle qui, les brassant dans un même bouillon, faisait le lien entre la violence, Hayduke, Peacock, Abbey et le combat pour les espaces sauvages.»
L'enterrement de ce grand monsieur est un beau moment, empreint d'une vive émotion, raconté avec beaucoup de pudeur et d'humilité.
«Ed voulait nourrir les plantes.»
Doug Peacock parle aussi de ses amis, Jim Harrison et Rick Bass, et évoque de grands noms de la littérature du Sud-Ouest américain, William Eastlake, Peter Matthiessen, et du mouvement écologique : Rick Ridgeway, Yvon Chouinard.

La mort s'insinue par petites touches au travers de ce récit, la mort : partie intégrante du cycle de la vie. Vivons pleinement, pour bien mourir, pour ne pas avoir peur de partir.
«Si tu as gâché ta vie, alors évidemment tu t'agrippes comme un noyé à la semi-existence que t'offre la technologie médicale. [...] La mort devrait toujours avoir un sens. Ceux qui redoutent le plus la mort sont ceux qui aiment le moins la vie. La mort est la critique ultime de chaque homme. Il faut avoir vécu courageusement pour bien mourir.»
Et protégeons notre nature, préservons la vie sauvage !

Ce roman est un petit chef d'oeuvre !
A savourer sans modération aucune.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Un bon vieux Gallmeister niché au fin fond du 'magasin' de la bibli : il me le fallait. Parce que Doug Peacock, c'est quand même un vieil ami d'Edward Abbey, lequel l'a immortalisé dans ses romans du gang à la clé à molette sous le nom de Hayduke. de lui j'ai lu déjà Mes années grizzli, chez Gallmeister bien sûr. du brave bon vieux nature writing, du vrai du costaud.

Pour ceux qui sont encore là (les autres sont sans doute partis à la recherche des oeuvres d'Abbey, hum?)(ou Mes années Grizzli), sachez que ce bouquin vous baladera dans des coins sauvages, certains interdits. Par exemple une zone de tir située juste au nord de la frontière mexicaine. A pied. D'un rare point d'eau à l'autre. Dont l'un bloqué par un couvercle muni d'un cadenas. Scandaleux! Mais des migrants désespérés passent par là!

Crapahutage au nord du Mexique chez les Tarahumaras, dans divers parcs américains, observation précise de la faune et la flore (on n'est pas obligé de tout connaître, pas de souci), des chapitres dans le Népal, et un retour en terre grizzli, histoire de constater que le grizzli noir, mâle alpha rencontré il y a une dizaine d'années est toujours là, et pas content si on le dérange...

Ce livre est composé de courts chapitres, formant un tout et assez autobiographique. La rencontre avec Ed Abbey, leurs virées ensemble, sa mort et son ensevelissement en pleine nature (c'est interdit), des randonnées en sa mémoire, et des souvenirs précis et choquants de la guerre du Vietnam, à laquelle il a participé en tant qu'infirmier. Doug Peacock souffre de stress post traumatique, et les pages où il relate ses sensations sont fort intéressantes et effrayantes. Sa vie familiale en subira les contrecoups, et l'on comprend que la nature sauvage est une échappatoire et un bienfait.
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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J'ai apris dans ce livre que Doug Peacock avait servi demodèle Edward Abey pour son personnage de George W. Hayduke, l'inénarrable activiste du "Gang de la clé molette" et le plus bizarre des vétérans de la Guerre du Vietnam, très friand de bière et de dynamite.
C'est dire que le personnage est unique, tout comme l'est son attachement à la nature, sa phobie du monde moderne et sa manière de raconter ses pérégrinations dansles endroits les plus reculés d'Amérique. Ce livre, comme beaucoup d'autres de cette magnifique collection Gallmeister est ue ode à la nature, il regorge de réflexions philosophiques sur le sens qu'il faut donner à la vie, et entraîne le lecteur dans des contrées reculées et propices à la méditation.
C'est superbe.
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Ayant fait la connaissance de Doug Peacock au travers du livre de Rick BassLes derniers Grizzlys”, et étant un ami d'Edward Abbey dont j'ai découvert les récits assez récemment, j'ai eu envie de faire plus ample connaissance.
Il s'agit donc ici d'un recueil de courts récits autobiographiques, avec en fil conducteur celui d'une expédition au Népal où l'auteur a bien cru voir les derniers jours de sa vie.
On retrouvera notamment dans ce recueil, pas mal de textes relatant son amitié avec Ed Abbey, avec le récit de la fin de vie de ce dernier en 1989, et de la virée épique où Doug et trois autres personnes se sont enfuis avec le corps de l'écrivain défenseur de la nature sauvage de l'ouest américain, pour l'enterrer illégalement au milieu du désert en Arizona afin de respecter ses dernières volontés.
Il parle aussi de la brouille qu'il y a eu entre lui et l'écrivain, quand celui-ci avoua s'être inspiré de lui pour le personnage de Hayduke, dans le Gang de la clé à molette, car évidemment, une autre partie de ses récits évoquent avec une certaine force, son expérience comme béret vert en 1967 et 1968 au Vietnam, période pleine de violence qui changera à jamais son avenir et sa vision du monde.
Parmi tant d'autres sujets, on y retrouvera bien sûr quelques rencontres avec les grizzlys, qu'il considérera comme son remède pour affronter le monde, et aussi divers témoignages de son amour pour la nature sauvage, à l'image d'Abbey, par la descente d'une rivière, ou sa traversée en solitaire d'un désert en Arizona servant aussi de champs de tir pour l'aviation américaine.
Au final, une lecture captivante de la vie de ce personnage entier menant une vie en quête de sens, et sur sa difficulté d'entretenir ses relations amoureuses et familiales, alors que le Vietnam déclenche encore une guerre dans sa tête 20 ou 30 ans après l'avoir vécue.
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Doug PEACOCK est une figure hors norme qui, après une expérience traumatisante à la guerre du Vietnam, est parti explorer les grands espaces – Etats-uniens surtout – méconnus de l'humain. Proche ami de Edward ABBEY, il fut son compagnon de randonnées longues et éprouvantes. Dans ce livre à multi facettes, il se dévoile sans fard.

Infirmier au Vietnam durant la guerre tristement célèbre, engagé volontaire dans les Bérets verts fin 1966 pour un an et demi (il restera écorché vif et hanté par cette période), il décide à son retour de se consacrer à la nature sauvage. En 1969, un an après son retour de l'enfer, il rencontre Edward ABBEY, militant éco-saboteur anarchiste lui aussi, de quinze ans son aîné, un ABBEY pour qui « Chacun de nous doit donner un sens à sa vie ».

PEACOCK va voir mourir ABBEY, il va même l'aider en ce sens, il fera partie de l'équipe de très proches qui l'enterreront, illégalement, en plein désert. Il pousse la pudeur jusqu'à ne pas dévoiler le lieu exact de l'inhumation, un voeu de son ami. ABBEY est en quelque sorte le héros malheureux de ce récit de vie, par ailleurs riche en thèmes et en réflexions. ABBEY a marqué PEACOCK à tout jamais, aussi ce dernier lui rend un hommage appuyé, en esquissant une biographie militante de l'écrivain révolutionnaire.

L'intelligence de PEACKOCK l'amène à ne pas tourner en rond, il glisse d'habiles et nombreux éléments autobiographiques. En outre, il connaît parfaitement la Nature, alors autant nous en faire profiter : longues tirades sur la faune, la flore, les espèces d'oiseaux qu'il observe, seul ou avec Edward, lors de ses longs périples, le voyage vire à l'encyclopédie, nécessaire pour comprendre le comportement humain. Comme ABBEY, PEACOCK se sent anarchiste, mais pas de cette image appartenant à l'imaginaire collectif. Lui, il est anar par son individualisme, son isolement, sa volonté de solitude, par son refus du progrès à tout prix, par son autonomie, par sa fusion avec la nature sauvage, à laquelle il s'identifie en la respectant au-delà du possible.

L'Histoire des Etats-Unis est abordée, notamment par le biais d'ancestrales tribus « indiennes », car PEACOCK est passionné par le mode de vie des Autochtones, il en dresse ici un portrait tendre, documenté. Et puis ce roman d'ABBEY, le premier, qu'il voit d'un mauvais oeil, ce « Gang de la clé à molette », où le héros, Hayduke, est le double un poil maladroit et naïf d'un certain PEACOCK Doug jeune. Par ce livre, il découvre des traits de sa personnalité qu'il ignorait, même s'il sait pertinemment que ABBEY l'a volontairement forci, ce trait. Hayduke représente d'ailleurs pour PEACOCK le parfait crétin.

Miné par la vie, désillusionné, PEACOCK entreprend de longues marches pour combattre cet « état de stress post-traumatique officiellement reconnu, syndrome du vétéran, syndrome de déficit d'attention, syndrome de la Tourette marginal, tendance à la dépression, trouble de la personnalité borderline, plus un lourd passé d'alcoolique. Les types dans mon genre ne deviennent pas des maîtres zen ». Pour s'en persuader, il se rend au Népal. Plusieurs chapitres disséminés ici et là en font foi.

ABBEY, malade, et PEACOCK, le camarade à l'oreille attentive mais pas toujours en harmonie, dissertent sur le suicide. Bref moment intense : « Songer au suicide n'est pas la même chose que s'apprêter à le commettre. Ed avait les idées claires sur la question : il approuvait le suicide, même s'il déplorait les dommages collatéraux infligés au survivants ». C'est lorsqu'il se sent au plus mal que PEACOCK convoque la mémoire de ABBEY dans son esprit, c'est ABBEY qui, par sa force colossale, le fait avancer.

Descriptions des animaux (PEACOCK est un spécialiste hors compétition des grizzlys, voir son oeuvre « Mes années grizzly »), des paysages à couper le souffle dans tous les sens du terme, de la flore, détails minéralogiques, point archéologiques (car PEACOCK, en athlète complet, est aussi archéologue à ses heures perdues). Ce bouquin est d'une variété et d'une force redoutables. Retour aux atrocités de la guerre, celles qui ont construit un PEACOCK à la fois combatif et fébrile, radical et sombre, qui ne parvient pas toujours à assumer sa vie de famille (dans ce livre, il revient sur son divorce). C'est un homme cabossé qui se présente devant les paysages majestueux de l'Utah, de l'Arizona, les canyons prodigieux, la terre non souillée par la présence humaine. Mieux que quiconque, il sait décrire ces paysages, une autre immense qualité de ce récit. Nous nous surprenons à chercher sur la toile les photos des montagnes, des canyons dont il nous entretient. Arrêt aux Roches rouges de l'Utah (alors qu'il est recherché par la police), à l'endroit même où ABBEY a rédigé « Désert solitaire ».

Il est évident que, pour la partie biographique de ABBEY, PEACOCK a voulu affiner particulièrement les derniers jours de son pote. Il les évoque avec tendresse et émotion, lui qui l'a suivi jusqu'à son dernier souffle, avant de l'enterrer (avec la dernière lettre qu'il lui a adressé). PEACOCK réalise l'amitié débordante et inestimable qu'il avait pour ABBEY une fois ce dernier mort. Dur avec lui-même, PEACOCK se veut lucide, sans violons ni guimauve. Il ne passe pas sous silence la maladie de son cher Ed, qui se savait condamné à court terme, et qui est allé jusqu'au bout de ses forces, dans un combat inégal et ô combien acharné, avant de s'éteindre au milieu du désert en 1989.

« le gang de la clé à molette » de ABBEY (1975) fut un tournant dans la littérature engagée, se vendant à des dizaines de milliers d'exemplaires et influençant grandement la pensée écologiste (toujours vivante et active aujourd'hui), à la base de la création de l'association Earth First !

Ce texte époustouflant, vrai, est teinté de spiritualité, notamment lorsque PEACOCK découvre les pétroglyphes laissés par de lointains Autochtones, doté d'une puissante introspective et mâtiné de philosophie de vie centrée sur l'essentiel, totalement débarrassée du superflu. L'humilité tient une place prépondérante dans ce texte : « On est ici au coeur des terres sauvages et de la nature, on y est de tout son être. On n'a pas d'autre choix, en ce royaume, que de se fondre dans le flux ancestral de la vie. Ce n'est pas le genre d'endroit où l'on tient à loisir le journal de ses aventures et de son retour aux sources ».

En fin d'ouvrage, PEACOCK entreprend une longue marche en guise d'hommage, une randonnée que ABBEY n'a jadis jamais pu terminer. Il se remémore une fois de plus leur amitié indéfectible, ces deux rebelles évoluant presque main dans la main, ABBEY divorcé trois fois et grognon, ronchon, parvenu au bout du voyage. PEACOCK tourne les pages des carnets d'un ABBEY en fin de vie. Séquence émotion. Car son ami se dévoile, évoque la souffrance physique et la mort prochaine, plusieurs années avant qu'elle le terrasse.

Parallèlement, PEACOCK entreprend la lecture du dernier roman écrit par son vieil ami : « le retour du gang », dans lequel réapparaît Hayduke, son double détesté. Il n'en confie pas un mot, comme pour pudiquement faire comprendre qu'il n'adhère pas à ce personnage.

Publié originellement chez Gallmeister en 2008 dans la somptueuse et malheureusement défunte collection « Nature writing » (à coup sûr l'une des plus belles et savoureuses collections jamais parues en France), ce récit s'intitulait « Une guerre dans la tête », titre peut-être pas si judicieux, vu que la guerre n'est pas si présente en ses pages, n'étant là que pour expliquer la suite, les troubles de la personnalité notamment. Cette réédition, en poche cette fois-ci dans la collection Totem, fraîchement sortie des presses, se nomme plus justement « Marcher vers l'horizon ». Inspiration directe à aller chercher du côté des carnets d'un certain Edward ABBEY qui écrivait : « TRISTE… CONDAMNÉ. Consumé dans l'autoflagellation. Amertume. Dégoût face au monde littéraire, politique, artistique. Ça me donne envie de marcher jusqu'à l'horizon, de trouver un canyon confortable, de m'allonger, de me recroqueviller, de disparaître… ».

À 80 ans, Doug PEACOCK continue à célébrer le souvenir de son vieux pote, son frangin. Deux personnages incontournables du nature writing Etats-Unien, deux esprits libres de cette nature. Ce témoignage possède une force quasi surhumaine, fait partie de ces récits de vie puissants et inoubliables, il est le porte-parole de deux vies de combats, parallèles et complémentaires. Et il nous fait regretter amèrement une fois de plus la disparition de cette collection incontournable de chez Gallmeister. Il est traduit par Camille FORT-CANTONI et se révèle un chef d'oeuvre du genre. À découvrir entre deux livres de Edward ABBEY par exemple, par souci de complémentarité, il est à coup sûr l'une des rééditions fleuve de 2022.

https://deslivresrances.blogspot.com/

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Il faut savoir qu'en lisant ce livre, vous déambulez dans les souvenirs et les névroses de Doug Peacock. le récit n'a donc ni début ni fin, est décousu, parfois long, souvent répétitif. Ce livre apparaît davantage comme un effet salvateur pour l'auteur qu'une recherche de transmission quelconque pour le lecteur. Certes l'auteur est traumatisé à vie du Vietnam, certes il aime les déserts, certes il a une vaste connaissance de la faune, la flore et la géographie des États Unis, mais je ne sais au final pas vraiment quoi retenir de ce récit (que j'ai tenu à finir), et je suis soulagée de pouvoir passer au suivant.
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Un livre un peu long, avec des passages, qui selon moi, n'ont pas grand intérêt.
Mais je reconnais que le récit m'a fait voyager à travers ces grands espaces verts et jaune/marron.
Si un jour je vais aux U.S. je pense que j'aimerais faire le même parcours que l'auteur.
Faire une sorte de marche de santé sur les traces d'un auteur, je pense que c'est une belle activité à faire.

Après, je pense que je ne le relirais pas avant quelques temps, car certains moments sont vraiment trop long et m'ont ennuyé, c'est pour cela que je n'ai mis que 3 étoiles.

Les couvertures de Totem/Gallmeister sont vraiment aguichantes !
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Est-ce ce bouquin (épuisé et introuvable) qui a été réédité sous le titre Mes Années Grizzly" en Totem / Gallmeister ?
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