Quelque part en Prusse orientale. 1947.
Quelques pauvres fantassins allemands planqués dans une tranchée avec leurs armes légères que peuvent-ils faire contre des T44 soviétiques ?
Mais, détaler dans les bois, bien sûr ! … En espérant que les chars ennemis ne puissent les y suivre !
Soudain, les tourelles des T44 sautent comme des bouchons de champagne ! Comment diable est-ce possible ?
La camarade-lieutenant Ivana est la seule survivante, encore qu'en piteux état. La perte de son unité lui est imputée et normalement, c'est la cour martiale qui l'attend. Elle tente de se disculper avec cette histoire de monstre… de Loup gris…
Critique :
Voilà une uchronie qui fait vivre le char le plus lourd jamais créé, le Maus (« souris », ach, l'humour chermanikkke). Dans la réalité, si ce char a bien été construit à deux exemplaires, il n'a jamais combattu et s'avérait une absurdité sur le plan militaire comme l'explique le dossier en fin de volume.
L'histoire est vue entièrement du côté soviétique. Alors qu'ils ont des chars redoutables, ils sont confrontés à un ennemi « invisible » car ils se font tirer dessus avant même de l'apercevoir.
Le récit met en avant une lieutenant de blindés peu soucieuse d'obéir aux ordres et un major du KGB qui la soutient… C'est encore moins crédible que le Maus en activité… Mais cela ne doit pas vous empêcher de rêvasser en lisant cette BD.
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Vers la fin de la deuxième guerre mondiale, les allemands étaient en train de mettre au point un char d'assaut qui aurait à lui seul changé le cours de bien des batailles terrestres, c'était le Maus, "la souris".
Les allemands devaient avoir un certain sens de l'humour car question souris, ce char était tout simplement un monstre, tant en poids, en taille qu'au niveau de son canon et de son blindage, il surclassait, et de loin, tout ce que les alliés avaient pu concevoir.
Dans ce récit uchronique, le Maus est en action dans la plaine ukrainienne, et si en réalité aucun des deux véritables prototypes n'a jamais connu le baptême du feu, les auteurs, sur base de ses caractéristiques techniques l'ont imaginé en action face à ce que les russes ou les alliés auraient pu lui opposer de mieux.
Le résultat est glaçant et édifiant. Si ce char avait vu le jours quelques mois ou années plus tôt, le IIIe Reich aurait bien pu survivre un peu plus longtemps, infligeant de lourdes pertes aux alliés au passage...
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Le Loup Gris est, certes, une uchronie, mais il reste un bon récit de combats de chars. Une histoire qui vous permet de découvrir ce qu'étaient ces mysterieux Panzerkampfwagen VIII Maus.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Le découpage aéré de Pécau permet de déployer parfaitement les grands dessins de Mavric, avec ces forêts ukrainiennes et ces villages qui font les frais de ce combat de titans. Un très bon récit, complété une fois de plus par un dossier technique de huit pages didactiques qui permettent d’en savoir plus sur le monstre teuton.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Un ouvrage qui fait le poids (c’est le cas de le dire) car tout ces monstres ont vraiment été des projets plus ou moins aboutis mais qui ont échoué en raison de leurs lourdeur, de l’impossibilité de les transporter et une consommation délirante. Le scénario est à grand spectacle, bien conduit et sur un dessin impeccable.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Vous autres, à l'appel de votre nom, vous êtes volontaires. Méthode russe.
Vous me cassez les oreilles avec vos histoires d'arrestation, mettez-vous bien dans la tête que nous n'arrêtons pas les gens. Nous leur collons une balle dans la nuque, c'est plus économique et plus rapide.
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie