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💎❤️Cinquième tome des aventures de Thomas et Charlotte Pitt.❤️💎


La vie semble sourire aux Pitt. le couple vient d'emménager dans une maison, on une bonne à leur service et attendent dans quelques mois la naissance de leur deuxième enfant. Seulement, un matin la mère de Charlotte - Carole Ellison - sollicite l'aide de sa fille concernant un objet lui ayant été dérobé et compromettant s'il tombait en de mauvaises mains. Charlotte se rend donc à Rutland Place où elle découvre que sa mère n'est pas la seule victime de larcin. Peu de temps après, Wilhelmina Spencer-Brown est retrouvée morte dans ce même quartier. Les affaires seraient-elles liées ?


Comme toujours, c'est un vrai plaisir et délice de suivre les aventures de Charlotte et Thomas Pitt. Ce cinquième tome ne déroge pas à la règle même si je l'ai trouvé quelque peu long à démarrer. En effet, la première partie du livre est consacré au problème rencontré par la mère de Charlotte (le vol d'un médaillon) qui tourne un peu en rond. Vient ensuite la mort de Wilhelmina Spencer-Brown qui permet enfin au lecteur de se plonger dans le vif du sujet et de découvrir les zones d'ombre de ce quartier si chic et si pédant.


Malgré cette lourdeur, ce tome se démarque par la mise en avant du personnage de Charlotte. Son mari, Thomas n'est ici qu'au second plan, voire comme un faire-valoir. La présence également de la famille Ellison rencontrée lors du premier tome (L'Étrangleur de Cater Street) et d'Emily apporte un vrai plus à ce roman. Les liens sous-jacents évoqués comme la relation de Mrs Ellison avec Paul Alaric, l'attirance de Charlotte pour ce dernier (voir le crime de Paragon Walk) en font une intrigue plus "pétillante".


En ce qui concerne l'intrigue policière, malgré son apparition tardive dans le récit, celle-ci se distingue par sa complexité et ses révélations finales. Comme toujours, Anne Perry nous mène par le bout du nez, nous poussant vers une théorie viable pour ensuite nous asséner les faits ! Par rapport aux enquêtes précédentes, c'est moins mystérieux, moins original, mais si sombre.


Cette série n'est pas seulement plaisante pour son univers policier. La société anglaise victorienne y est dépeinte de manière saisissante, voire l'égratignée. Dans Rutland Place, il est question de mariage d'amour versus mariage arrangé, de secrets, de jalousie, et d'hypocrisie du moment que tout ce passe avec discrétion. J'ai énormément ri lorsque l'on découvre comment Mina a pu s'enrichir.


Au final, après cinq tomes, les faits semblent se confirmer... Les rues de Londres sont extrêmement dangereuses !😁
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Bien que l'héroïne se prénomme Charlotte, nous sommes loin de l'univers enchanteur du dessin animé "Charlotte Aux Fraises".

Retrouver Charlotte et son mari, l'inspecteur Thomas Pitt est synonyme d'une plongée dans le Londres assez glauque de l'époque victorienne où la femme dans le milieu aristocratique avait souvent le rôle de "sois belle et par pitié, tais-toi, ne parle que de chiffons avec les autres pendant que nous, les hommes, allons au club, à la City et aux putes".

Non, non, ce temps là n'est pas tout à fait révolu de nos jours... Ma lecture du livre "LA Banque : comment Goldman Sachs dirige le monde" m'en a apporté la preuve, les épouses des dirigeants, des associés et des employés étant priées de jouer le même rôle que ces pauvres dames anglaises de l'époque victorienne.

Mais revenons à notre tasse de thé. Grâce à Charlotte et à la disparition d'un objet appartenant à sa mère (et auquel elle tient plus que tout), nous allons nous glisser dans les salons feutrés pendant l'heure du thé et grignoter des petits biscuits tout en nous enrichissant de leurs moeurs particulières.

Ce qui, au départ, avait l'air d'une banale histoire de disparition d'objets disparates, débouchera tout de même sur une mort brutale. Un cadavre, c'est le minimum syndical d'un roman policier !

Ne faisant que 310 pages, l'enquête est rapide et on a terminé l'affaire avant même d'avoir pu esquisser un bâillement poli durant les visites dans le beau monde de Rutland Place.

L'auteur s'amuse à nous lancer sur différentes pistes, à énoncer des hypothèses, des mystères et à les résoudre au fur et à mesure de l'avancée du livre, comme d'habitude.

Une fois de plus, bien que j'ai eu une pensée mal placée au sujet de deux personnage, j'étais encore en-deçà, la preuve que mon esprit n'est pas aussi noir et tordu qu'on pourrait le penser.

Ce fut une lecture rafraîchissante après une précédente qui était éprouvante, une immersion dans les arcanes de la société "aristocrato-bourgeoise" après celles de LA banque (Goldman Sachs), mais le dégoût de cette société dite "bien pensante et en col blanc" est bel et bien présent au final.

Ils dirigent le monde et la destinée des autres, se moquant bien au passage des petites gens qui crèvent, quelque soit l'époque ou le lieu.

Pourrait-on faire un grand trou et les foutre tous dedans autant qu'ils sont ? Non ? Dommage...

Ce titre laisse plus de place à Charlotte et à sa mère, au détriment de Pitt, ce qui est un peu dommage (juste un peu) mais c'était très plaisant à lire, une scène du livre est mémorable et en plus, je me suis laissée dupée par l'auteur avec grand plaisir.

Par contre, je ne sais pas ce que fument l'imprimeur, le traducteur ou autre parce qu'il y a une faute énorme au nom de famille du père de Charlotte : "Allison" (coquille) au lieu de "Ellison".

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Dans cette cinquième enquête de la série, l'inspecteur Pitt va avoir besoin de toute sa diplomatie habituelle, car l'affaire est compliquée et nécessite beaucoup de discrétion.
En effet, un décès est survenu dans le quartier dans lequel réside sa belle-famille et la cause de la mort est incertaine.

Entre secrets inavouables, petites mesquineries, disparitions suspectes d'objets dans le voisinage et peut-être un meurtre, Charlotte, la femme de l'inspecteur Pitt va avoir de quoi s'occuper, elle qui adore fourrer son nez dans les affaires des autres !
J'ai beaucoup aimé ce volume car il laisse une place importante aux relations entre Charlotte et sa famille, surtout sa mère et sa soeur Emily.

L'époque victorienne est encore une fois bien décrite, tant au niveau des occupations quotidiennes de chacun (les hommes passent leur journée à leur club et les femmes se rendent mutuellement visite pour boire du thé et échanger des potins) que de la place des femmes dans la société.
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La mère de Charlotte l'appelle à l'aide après qu'un médaillon compromettant ait été dérobé. Pitt entre dans la danse quand un meurtre est commis dans le voisinage.

J'ai été surprise en commençant ma lecture: au vu des tomes précédents, desquels ils sont complètement absents, je croyais que les parents de Charlotte étaient décédés… Finalement, ils sont bien vivants et j'ai trouvé intéressant qu'on s'intéresse un peu à eux, la voie choisie par Charlotte étant loin de celle qu'ils auraient voulue pour elle.

L'enquête en elle-même reprend la même recette que celles des autres tomes: des crimes dans un quartier huppé débouche sur une forme de huis-clos qui nous permet de découvrir les travers de la bonne société de l'époque et son quotidien, notamment d'un point de vue féminin. Ici encore, la condition des femmes et sa comparaison avec la vie que les hommes peuvent mener en toute liberté, alors qu'elles ne sont pas autorisées à faire grand-chose, est au centre du récit. La critique sociale dans ce tome se limite à cet aspect et ce sont les relations entre les personnages qui en forment la trame.

J'ai apprécié de retrouver le duo de frangines Charlotte-Emily. Elles sont très différentes, mais leur relation est touchante et elles forment une équipe de choc, capable d'intervenir et de comprendre certaines choses là où Pitt ne peut le faire.

Un bon tome, qui se dévore aussi vite que les précédents. J'ai hâte de lire le suivant!

Est-ce que vous lisez ou avez lu cette série? Quel est votre tome préféré?
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Super intrigue! Comme à l'accoutumée. Cette fois le malheur a frappé sur le gratin de Rutland Place. A nouveau, l'aristocratie doit faire face à ses vilains petits secrets : vols, aventures scabreuses, meurtres, etc.

On retrouve avec plaisir le couple Pitt, de même que la famille de Charlotte, sa mère notamment, centrale dans ce nouvel opus. Certaines scènes sont également pleine d'humour.

Comme d'habitude, je n'ai pas deviné la fin, il faudrait que je me fasse une raison avec Anne Perry... mais je m'en suis rapprochée.

En définitive, après avoir dévoré ce roman en une journée j'attends avec impatience de découvrir une nouvelle aventure d'Anne Perry!
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Retourner dans l'Angleterre victorienne pour suivre les enquêtes de Charlotte et son inspecteur de mari Thomas Pitt est toujours un plaisir pour moi.
ici , l'histoire commence de manière feutrée . la mère de Charlotte fait appel à sa fille pour l'aider à retrouver un bijou disparu.
Quoi de plus banal que de perdre une babiole dans ces grandes demeures ou il y a bien plus de pièces que d'habitants ?
Mais Anne Perry va s'en mêler et tout à coup, une habitante de Rutland Place meurt de façon suspecte!
Je n'en dirais pas plus au sujet de cette histoire évidemment, si ce n'est pour dire que qu'une fois la vérité découverte,( bien plus sordide que je l'avais envisagée), on ne peut que louer la qualité de l'intrigue qui a été ficelée d'une main de maitre par cette auteure que j'apprécie vraiment beaucoup !,
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Résumé : Dans le quartier très select de Rutland Place, à l'époque victorienne, où tout reste feutré, une jeune femme meurt par empoisonnement. Les langues vont bon train. Suicide ? Accident ? Ou pire, meurtre ? Charlotte, fille d'une des résidentes, et épouse d'un policier, va mener l'enquête.

Mon avis : L'ambiance des quartiers anglais de la noblesse anglaise à l'époque victorienne est admirablement restituée dans ce roman, qui fait partie d'une série, mais qu'il est tout à fait possible de lire sans avoir lu les autres, comme je l'ai fait. Anne Perry nous rend témoins d'une époque aux habitudes surannées, où tout est discret et feutré, régi par les règles bien rigides de l'étiquette.

Les femmes cachent leur ennui sous des conversations futiles, se rendant l'après-midi pour le thé chez leurs voisines, ou recevant ces dernières. Mais parfois cette existence bien réglée peut voler en éclats, notamment lorsque la mort s'invite brutalement.

Charlotte, fille d'une aristocrate, avec son franc parler, détonne un peu, d'autant plus qu'elle s'est mariée à un policier. En recevant un courrier de sa mère, elle découvre que cette dernière est amoureuse d'un autre, et craint que cela se sache dans la haute société, car elle a perdu un médaillon avec le portait de celui qu'elle aime à l'intérieur. Elle demande alors à sa fille Charlotte d'enquêter discrètement… D'autant plus qu'elle se sent espionnée…

Charlotte commence alors à rechercher des indices, quand une des voisines de sa mère meurt brutalement, empoisonnée. Son mari enquête et va devoir déterminer s'il s'agit d'un suicide, d'un accident ou d'un meurtre.

Et ce sera l'occasion pour Charlotte, et le lecteur, de découvrir les faux semblant de cette société qui sait si bien cacher ses secrets derrière une apparente respectabilité.

Un roman que je vous recommande avec plaisir, à lire en lisant une bonne tasse de thé, et en envisageant tranquillement différentes hypothèses, en s'amusant de l'hypocrisie d'une société fermée, jusqu'à la révélation finale, qui révélera de biens sombres secrets.
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Polar Victorien avec la haute société londonienne passé au crible par l'impitoyable Anne Perry
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Charlotte est appelée par sa mère pour la disparition, assez dérangeante pour son contenu, d'une broche. Caroline Ellison est persuadée que le vol a été commis par une personne extérieure à la maison, si bien que Charlotte décide de mener l'enquête. Mais sa mère n'est pas des plus discrète prenant le risque d'attirer l'attention de tout le monde. Elles apprennent rapidement qu'elle n'a pas été la seule victime de ses vols... C'est alors qu'un habitant de Rutland Place est retrouvé mort, de façon totalement inattendue. Suicide ou meurtre ? Dans un cas comme dans l'autre, y a-t-il un rapport avec les différents vols ? ou peut-être avec la disparition d'une jeune fille toute aussi brutale qu'énigmatique...
Je crois pouvoir dire que ce livre est mon préféré de l'auteur pour le moment. Pour commencer on y retrouve Emily qui m'avait manqué dans le livre précédent. Difficile de résister au "duo de choc" que forment Charlotte et Emily.
Je n'ai pu m'empêcher de sourire face à la petite "aventure" que Charlotte a vécu grâce à Inigo. Il faudrait plus de scènes de ce genre, elle m'a paru si courte. Dommage qu'on n'aie pas vu Ada Church plus longtemps. Son personnage ne manque pas de piquant !
Je dirai que j'ai plus ou moins trouver le coupable, mais pas pour les bonnes raisons. Difficile de vous expliquer sans vous raconter tout le livre ! le thème abordé n'est pas des plus simples. Il est impossible de ne pas compatir avec... (je ne dirais pas qui !) tout comme Charlotte l'a fait. Je n'en aurais pas attendu moins d'elle.
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Après L'étrangleur de Cater Street, le mystère de Callander Square, le crime de Paragon Walk, et Resurrection Row voici Rutland Place, le cinquième roman d'Anne Perry mettant en scène Thomas et Charlotte Pitt.

Comme pour les précédents tomes de cette série mettant en scène l'inspecteur Pitt et sa femme Charlotte, je n'ai pas été déçue. Au contraire, je pense que ce cinquième opus est mon préféré (il m'en reste vingt-cinq à lire, ça peut toujours changer ! Mais pour le moment, si je devais n'en retenir qu'un ce serait celui-là).

J'ai particulièrement aimé cette enquête menée par Charlotte et sa soeur Emily puisque l'on y retrouve leur mère Caroline, ainsi que Paul Alaric, un Français croisé dans un précédent tome et que j'avais trouvé plutôt sympa. D'ailleurs plusieurs personnages de ce roman sont plutôt sympas, ça change aussi parce que parfois les aristocrates et les nantis que l'on trouve dans cette série sont particulièrement détestables (mais il semble que leur attitude supérieure soit tout à fait normale, après tout, il s'agit de « gens de qualité » selon leurs propres dires).

Et pour une fois, j'ai réussi à deviner un truc à la fin. Bon, pas tout, mais un truc, c'est déjà pas mal !
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