AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Haut-Conteurs tome 3 sur 5
EAN : 9782919755028
330 pages
Scrineo (19/05/2011)
3.95/5   126 notes
Résumé :
Le troisième tome d’une série qui fait l’unanimité !
La suite de la merveilleuse aventure de Roland, qui poursuit son apprentissage de Maître Conteur.

Ravengen est une terre maudite, tous ses habitants vous le diront. Le seigneur Othon le Loup y a sauvagement tué sa femme, la douce Beatrix, avant de disparaître à son tour, en laissant de nombreux cadavres derrière lui. Quarante années
plus tard, l'on murmure encore que le spectre de la D... >Voir plus
Que lire après Les Haut-Conteurs, Tome 3 : Coeur de LuneVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
3,95

sur 126 notes
5
13 avis
4
14 avis
3
7 avis
2
1 avis
1
0 avis
Troisième opus, la vache, comme le temps passe.

Et très certainement le plus abouti en terme de félonie, de cruauté, de bestialité...bref, tout ces petits bonheurs du quotidien qui rendent un peu plus supportable ces jours sans fin sur notre belle petite planète bleue.

Nos hauts conteurs débarquent en une contrée qui ne gagnera certainement pas le prix de l'accueil chiadé et de la convivialité exacerbée. Bon, elle s'en fout royal, elle s'y est pas inscrite.
Une famille de dégénérés à la tête du royaume, c'est déjà pas folichon, mais une bête monstrueuse qui fait rien que ripailler avec vos pères, mères, enfants et tutti quanto, là, ça commence à foutre les abeilles.
Mais nos coeurs purs n'en ont cure.
Armés de leur courage indéfectible et de leur détermination sans faille, ils n'allaient certainement pas se laisser marcher sur les chausses !

Un récit qui prend de l'épaisseur, porté par une écriture efficace et soignée, et c'est un plaisir de lecture qui gagne en puissance, qui percute le môle comme il est coutume de l'entendre aboyé dans le petit monde feutré de la pétanque sur glace.

Une sensation de déjà-vu avec le Pacte des Loups, c'est indéniable, mais qui n'enlève absolument rien au récit qui ne se résume pas à cela, en prim's, et à l'empathie éprouvée à l'égard de nos téméraires troubadours, en deuze.

Très bon moment.
Commenter  J’apprécie          390
Place à l'action dans ce volume 3. Nos Haut Conteurs s'en vont en Allemagne et se retrouve impliqué dans une sombre histoire de Loup Garou alors qu'ils enquêtent sur la disparition de l'un des leurs. Non non ce n'est pas un spoiler; avec un titre pareil, on se doute fort bien qu'il s'agit de cela.
Ici le fameux Loup garou est nommé "malebête". Cette appellation désigne la bête d'Angles ou "malebeste", mentionnée dans le folklore vendéen. Les auteurs utilisent cette dénomination et la déplace en Allemagne pour en faire leur grand méchant.
Mais il ne s'agit pas là d'une énième histoire de garou car comme dans les tomes précédents, la figure emblématique du dévoreur sanguinaire au clair de lune est traité différemment. Quelques petites touches en font une représentation sans être original, en tout cas intéressante. D'ailleurs il est peu question dans le roman de la nommer Loup Garou car jamais les descriptions ne laissent supposer qu'elle ressemble à un loup de près ou de loin. Les auteurs restent même plutôt vague, jusqu'à la fin, sur l'apparence du monstre, insistant bien sur son aspect bestial, sauvage et sanguinaire. de plus au fil des rencontres avec celle ci, son état, son apparence évoluent et donc sa description avec.
Les auteurs entretiennent une véritable énigme autour de cette bête (pas si bête que ça...!!) et de son maître en nous plongeant dans une légende locale emprunte de vengeance concernant la famille ducale.
C'est la première fois depuis le début du cylel que les héros principaux, Roland et Mathilde, sont réellement mis en danger. D'abord lors de la première rencontre avec la bête où les forces en jeu sont très clairement en faveur de celle ci. La description de l'affrontement, par ailleurs très lisible, met bien en évidence la faiblesse des Haut Conteurs et rend leur mort plus que probable.Ensuite lorsqu'ils doivent affronter le duc, ou l'un de ses enfants, ou tous à la fois. Celui ci est limite plus brutal et sanguinaire que la bête elle même, et les Haut Conteurs ont fort à faire pour s'en sortir vivant, leurs sens de la diplomatie et de la stratégie ne leur étant bien souvent inutile. Seule leur habileté aux armes et leur capacité de survie fera la différence. J'aime d'ailleurs beaucoup le parallèle établi entre le fait que les haut Conteurs soient retranchés dans leurs limites à chaque rencontre, et toute la mythologie autour de la bête, avec les thèmes récurrents sous-jacent tels que la violence, la sauvagerie, l'animalité, la brutalité primaire. Finalement même les Haut Conteurs doivent sur des instincts primaires pour survivre. Car il s'agit bien là pour eux de survivre, face à la bête toute puissante. Eux sont complètement impuissants une bonne partie de roman. Leur salut ne venant que grâce à la résolution d'énigme trouvées dans un carnet qui fait état de l'efficacité des éléments naturels. Là encore on en revient à l'état primitif de la nature en invoquant les forces naturelles brutes.
Les auteurs savent y faire avec leur récit car ils nous font croire que l'histoire se termine dès le second tiers du livre. Certaines mystères restent non résolus, révélant un peu plus de l'incompréhension et l'incapacité des Haut Conteurs à résoudre toute cette étrange histoire. Puis de nouvelles révélations permettent de donner un nouveau souffle à l'intrigue, et sa résolution se fait dans le dernier tiers du livre, une manière comme une autre de terminer ce livre. Mais là où le génie des auteurs brillent, c'est qu'ils préparent déjà le lecteur à la suite en nous mettant l'eau à la bouche. En effet cette histoire à peine terminée, une autre commence. La réapparition d'un personnage déjà rencontré, et qui restait en arrière plan dans ce roman, prend une tournure inattendue et promet une belle histoire.
Commenter  J’apprécie          71
Le tome 3 des Haut Conteurs nous emmène dans la lointaine Forêt Noire, au domaine des Ravengen. A la recherche de Ruppert l'archiviste, nos amis Conteurs se trouvent malgré eux face à de nouvelles aventures terrifiantes. On retrouvera avec plaisir une bonne dose d'aventure, dont des passages secrets à dévoiler, des souterrains à explorer (évidement), des innocents à sauver, des monstres à éliminer et des méchants à confondre.

Le monstre dont il sera question n'est plus ici un vampire, mais un autre, toujours emprunté au bestiaire traditionnel. Tout d'abord nommé « la Malebête » par les villageois effrayés, nous comprenons peu à peu sa nature : loup-garou ou bête du Gévaudan.
Mais le véritable monstre n'est pas tant la bête que son créateur, le fou nommé « Masque d'Argent ». Ce puissant sorcier est un des personnages de « méchant » les plus riches. Tout d'abord il est clairement atteint de schizophrénie et ne fait pas la part des choses entre la réalité et son imagination. Atteint d'un traumatisme à la suite de la vision du massacre de celle qu'il aimait, il délire complètement. Elena joue ici le rôle de demoiselle en détresse lorsqu'elle est enlevée par le Masque ; ce qui par ailleurs donne à Roland l'occasion de montrer sa bravoure en se sacrifiant pour elle. le personnage du Masque d'Argent est ambivalent et on se prend de sympathie malgré sa lâcheté et sa folie. La révélation de son identité à la fin de l'histoire entretient cette ambivalence.
L'autre personnage de « méchant », celui que l'on adore détester, est celui de Ravengen, le sinistre Sire. Chez lui pas de sorcellerie, seulement les pires travers de l'être humain. Violeur, persécuteur et meurtrier, on n'attend qu'une chose, que son compte soit réglé. le but de Masque d'Argent n'est autre que de le faire souffrir et en terminer avec sa lignée (encore un élément qui le rend sympathique). Brutal et autoritaire il n'aura de cesse de vouloir se débarrasser des Haut-Conteurs qui s'intéresse de bien trop près à ses affaires.
Après une première conclusion, la mort du monstre et le départ du château maudit, reste encore quatre chapitres dans lesquels l'auteur s'en donne à coeur joie avec un feu d'artifice final (au sens propre...). le monstre est toujours en vie. Masque d'Argent est démasqué. le sorcier acculé, a créé une armée de Berserk, humains ensorcelés qui détruisent tout sur leur passage et font penser à des zombies. Un peu de poix et de feu ...

Ce tome est à part dans la série, sorte « d'épisode intermédiaire ». Lothar fait une apparition, mais est ici plutôt en observateur, et en tant que tacticien politique. Il n'y a pas en effet d'élément permettant d'avancer dans la conquête de pages du Livre des peurs. le but est plutôt d'aguerrir Roland et de le conforter dans sa position d'être exceptionnel (son combat avec « la bête dévoreuse » est prédit par une page du Livre).
La fin offre une ouverture alléchante «  Ton véritable voyage commence, Coeur de lion ! grogna la vieille femme»...
Commenter  J’apprécie          60
Un bon petit livre qui m'a tenue au chaud pendant les vacances de Noël !

L'aventure se passe en Forêt Noire. Elle est plus sombre que les précédentes. le mythe du Loup-Garou à la manière de Peru et de Mc Spare m'a bien plu.
Quelques rebondissements qui permettent de ne pas s'ennuyer au cours de notre lecture !

Nous découvrons de nouveaux personnages au royaume des Ravengen, de bien mauvais seigneurs ayant des secrets de famille.
J'ai particulièrement aimé Masque d'Argent qui a réussi à me toucher.


Le nouveau Haut Conteur ne m'a pas plus transportée que ça. Il m'a fait penser à un Nain de Tolkien dans sa façon d'être, jovial et gourmand, sachant se battre comme une brute.

L'amourette de Roland n'a pas pris trop d'ampleur donc cela me va très bien, n'étant pas une grande fan des histoires à l'eau de rose.

Hâte de me jeter sur le tome 4 pour savoir ce qu'il va advenir des Haut Conteurs avec l'apparition d'un nouveau personnage...


En résumé, une chouette aventure de littérature de jeunesse très bien écrite à découvrir sans tarder pour ceux qui ne connaissent pas encore les deux auteurs, Olivier Peru et Patrick Mc Spare !
Commenter  J’apprécie          110
C'est le meilleur des trois premiers à mon avis.

Plus mature et plus glauque, l'écriture est formidable (je n'ai pas fait attention aux notes de bas de pages, il y en a autant que dans le précédent ? Si oui, je ne les ai pas vues !  *rire* ).
Pour ma part j'en ai oublié que c'est de la littérature jeunesse et que Roland est censé être tout jeunot, sauf dans "l'amourette". Mais comme ça ne reste que ça, une amourette assez peu développée et abordée, ça me va très bien !

Le bouquin ici nous dépeint une famille Ravengen tout à fait déplaisante, voire odieuse, et même si j'ai deviné assez vite l'identité du "masque d'argent", ça ne m'a pas dérangée outre mesure.

Le "nouveau" haut-conteur Bouche-Goulue est amusant et attachant, et Mathilde un peu moins énervante que dans les deux premiers, ce qui améliore encore la qualité de ce tome.

Ma note :  :4,5: (5 sur Babelio)
Commenter  J’apprécie          121

Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Un vacarme terrifiant venait de retentir. Un cri inhumain et éraillé qui s'achevait en une longue plainte aigue. Un hurlement que les Conteurs avaient appris a reconnaître.
Le hurlement de la Bête.
Commenter  J’apprécie          240
_ Tu n'sais pas ce que tu dis, malheureux... Tu viens de déchaîner la tempête sur nos têtes ! Comme si nous n'avions pas assez de malheurs !
_ Le malheur s'attache à ceux qui l'subissent en gémissant ! répliqua Robin en tournant les talons.
Commenter  J’apprécie          120
La bête sauta de son promontoire, progressa à quatre pattes, lentement d'abord, avant d’accélérer. Tant pis pour sa parole donnée à Masque d'Argent ! Il lui semblait que son cerveau se déchirait, que de la lave en fusion le consumait tout entier.
En bas, sur la rive, Roland et Mathilde marchaient le long de la paroi rocheuse.
La Bête se mit à courir sur le sentier de montagne, tendue vers son unique volonté : détruire !

P 117
Commenter  J’apprécie          30
La douce clarté lunaire leur indiquait le chemin à suivre. Et, pour la première fois depuis des jours, elle n’était plus synonyme de folie et de terreur.
Commenter  J’apprécie          100
Depuis son admission chez les Conteurs, Roland s'était confronté à des bêtes repoussantes, des démons terrifiants, des visages d'hommes figés par une mort violente. Mais il ne s'habituait pas à l'horreur. Comment faisaient Mathilde, Corwyn, Salim ?
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Patrick McSpare (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Patrick McSpare
Conférence Fées et autres créatures violentes ou séduisantes ? enregistrée aux Imaginales 2018 Avec Patrick McSpare, Sara Doke, Estelle Vagne et Fabien Cerutti
autres livres classés : magieVoir plus
Les plus populaires : Jeune Adulte Voir plus


Lecteurs (278) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2490 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}