On remarquera que ces objets [dans un espace inorientable à trois dimensions] sont « en miroir ». Le tire-bouchon, ou Anselme lui-même, peuvent être considérés comme des « décalcomanies à trois dimensions ». A chaque fois qu'un objet fait le « tour » de cet espace tridimensionnel, son orientation s'inverse. Comme nous sommes censés avoir accompagné Lanturlu dans son périple circumspatial, il est normal que nous retrouvions, avec lui, la bouteille « en miroir » et le tire-bouchon vissant dans un sens inhabituel. Un second « tour » de cet univers nous redonnerait la vision initiale des choses (à conditions que nous laissions les objets à leur place).
Page 60
Ceci n'est ni un traité, ni un cours, c'est simplement l'histoire d'Anselme Lanturlu et de l'un de ses voyages, au pays de la géométrie.
A lire de préférence avec :
*D'abord de l'aspirine
*Puis de la ficelle
*Des ciseaux
*Du ruban adhésif
*Un rapporteur
*Et un joli ballon bien rond
Page 1
La navigation dans les hypersphères, ça surprend toujours un peu au début. Il faut éviter de se bloquer. On s'y fait petit à petit.
Page 41
Y a-t-il un mathématicien dans la salle ?
(Dos de couverture : Anselme est tombé dans les vapes après avoir découpé un anneau de Möbius)
Entretien chez Thinkerview :
Jean-Pierre Petit : Modèle Janus et Armes russes